« Les arts ont-ils quelque chose à nous apprendre sur le terrorisme ?la violence?

Peuvent-ils nous aider à mieux le comprendre et peut-être même à mieux le vivre ?

« il faut poser des questions avec le marteau » NIEETSZCH

« un CHOC pour Provoquer un choc

Âmes sensibles s’abstenir :

Réalisez un travail  ou vous  montrerez votre vision , regard  sur la violence aujourd’hui, sur le sens du mot « terrorisme »  et RESISTANCE…

 

"September", Gerhard Richter 2017

September, de Gerhard Richter (2005), conservé au musée d’Art moderne (MoMA) à New York.
© Gerhard Richter 2017 (0030)

 » mise en scène parodique du drame, intitulée Hope, où un avion de papier blanc est suspendu face à une sombre silhouette en rubans adhésifs, rappelant les tours de Manhattan. « En fonction de la perspective sous laquelle vous regarderez l’œuvre, vous aurez l’impression que l’avion se dirige vers les tours ou qu’il prend une autre direction », explique-t-il. Cette « catastrophe sans conséquence » symbolise tout à la fois le drame et l’espoir qu’il ne se soit jamais produit »

« Dans un texte de 1912 intitulé Drames1, faisant écho au naufrage du Titanic, le philosophe Alain écrivait que, après une catastrophe, les morts ne cessaient jamais de mourir dans l’imagination des survivants. « En faisant de l’art sur le terrorisme et face au terrorisme, développe Édouard Rolland, les artistes réactivent notre mémoire, de sorte que les victimes ne cessent au contraire jamais de vivre, puisque nous ne les oublions pas. » « Notre culture a toujours cherché à combler une absence ou un vide grâce à des images », relève de son côté Anna Guilló, maître de conférences en arts plastiques à l’université d’Aix-Marseille. »

« D’autres artistes sont allés plus loin et ont tenté de représenter le terrorisme « de l’intérieur ». En 2010, l’artiste français Damien Marchal a ainsi créé une installation intitulée « Garage Truck Bomb » (ou le bombardier du pauvre), représentant un camion-poubelle piégé. Les visiteurs avaient la possibilité de déclencher une explosion – sonore évidemment – en envoyant un simple SMS, sans forcément se trouver sur place d’ailleurs. « Damien Marchal travaille depuis longtemps sur le thème du “passage à l’acte”, précise Édouard Rolland. Cette œuvre permet ainsi aux visiteurs de ressentir, même de façon lointaine, le choix auquel se confronte le terroriste. » En outre, cette installation s’inspire d’un attentat perpétré au Koweït en 1983 : les terroristes avaient remarqué que les camions-poubelles étaient les seuls véhicules non militarisés autorisés à entrer à l’ambassade américaine, explique Édouard Rolland. L’installation de Damien Marchal rappelle ainsi que l’action terroriste témoigne d’une froide ingéniosité, d’une planification rigoureuse, technique et technologique. »Garbage Truck Bomb, Damien Marchal

Garbage Truck Bomb (Le bombardier du pauvre), de Damien Marchal (2010).
©Benoit Mauras/La Criée centre d’art contemporain

our Catherine Grall, les artistes comme les terroristes cherchent à provoquer un choc émotionnel pour modifier les opinions, les sentiments et les modes de vie des spectateurs ou des victimes."Hope", Edouard Rolland


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