la figure assise

LES FIGURES ASSISES

« , » »[Hoc] incipit liber… ([Ici] commence le livre…).

 »( [C’est ici] …). « Toujours, là que tout commence.
 » ([Est hic] …). « Semper ubi incipit illud.

‘( [?? ???] …). « ????, ???? ???? ?????

( [C’est ici] …). « Toujours, là où tout commence

 »? [????] …?? “??????????

‘( [????? ???] …). « ?????, ??? ???? ???????? ???

(‘( [Est là] …). « Toujours, là où tout commence

« je est un autre, mais ce n’est pas de moi »Christian mounier

« c’est d’abord une phrase qui m’a traversé la tête » :  « La mort est un processus rectiligne. » P.15Daniel Pennac La petite marchande de prose. C’est l’arrivé d’une phrase qui n’est pas de soi, qui vient et dont on cherche l’obscure source…une traversé, un passage. Un refus panique. « Richard n’allait pas au cimetière », ce force à penser (Deleuze et le forçage)…n’étions pas forcé à ?Kessel, L’homme de plâtre. Zarasoustra quitta son pays natal. Tout commencement est un départ. Une effraction de l’espace du père (un craquement mou) Bazin

J’inscrivis cette première phrase. Peut-être aurais-je plutôt dû dire «  IL inscrivit sa première phrase puis une seconde en plusieurs langues. Pourquoi ces choix,  cette formule initiale des écrits latins du Moy. Âge ? Pourquoi choisir ce qui n’est pas de soi pour débuter ce récit mécanuscrit. Je ne serais le dire précisément. Peut-être la suite nous l’apprendra, et si ce n’est pas le cas, ce ne sera pas grave. De toute façon, lui ou plutôt, elle devrais je dire,  veut toujours tout « contôler », contrôler, et c’est bien cela son problème. Je lui dit-souvent mais elle ne veut pas l’entendre. Qu’il reste dans sa taule. Cinq ans d’analyse « n’vait » pas permis de dépasser cette terreur d’un monde sans a, se laisser « entre » entendre, entrer dans l’antre ,cette « auto-affection » Derrida .Qui est-ce a et ce m qui semble s’effacer et ce n qui vient de le dévorer, de l’exclure de sa place légitime ? Ce n dialectique de la conscience malheureuse ? Avoir ou Aveir vient du latin habare, signifiant  « tenir, occuper », puis « habiter », puis « posséder » . N’étais ce pas là le fond du problème ? Il « n’ait », n’était pas seul à sentir cette dissension « dondamentale », fondamental entre étère, être et « aboir » et avoir, cet aboiement de l’être dans l’éthéré, l’éthère. Assoiffemment de démétère (terra frumentis habilis). Dêm?têr , soif de la mère -terre ? m?têr,

Mystères d’Éleusis

L’histoire du mot en était éclairante. Il n’était probablement pas seul dans cette situation.  la cure devait lui permettre de mieux habiter le monde, à tout le moins de s’y «  adapter » acquérir une forme d’ habilis  aurait dit Bergson sans vouloir à tout « peris, là où tout péris, à tout prix,  se laisser déposséder ?La psychothérapie était une méthode de traitement qui devait lui permettre de mieux vivre dans le monde, du moins de pouvoir s’insérer, d’obtenir une forme de resaississemnt que permetait la rééducation.

Ni maître, ni possesseur de la nature « Sapentia « Lao Tsien.  J’aurais voulu ne plus être obsédé, vouloir porter une «  armuse », une armure comme un blindage de bouffon en tôle de fer blanc dans cet univers où les voies des muses se faisaient trop incertaines. Comment se prolonger sans sentir à sa place dans cette dilution du soi dans l’autre,  cela lui était insupportable, inhabilis. (« Inhabile iter »)

INTER HAEC, il fallait vivre.

Bref,  je laisse à d’autres le soin d’y réfléchir, ces spécialistes du métalangage les raison de ce commencement. Qu’elle », « qu’elle », quel était ce Hoc, ce toujours, ce « elle », ce là, ce tout du commencement ? Pourquoi avais-je placé c’est ici entre double parenthèse? Voulais-je que celui-ci, la chose désignée que j’allais créer s’organisa autour du cérémonial de quatre colonnes… le fixer telle la Madone de Michel-Ange de Bruge à l’ordre d’une architecture, une maternité encadré par l’archi, ce  Beth de la maison originaire ? « Berechit. « bada’a »  commencer/(abda’a) : produire, créer/(ibtada’a) : initier. La modernité encadrera de nouveaux pilier, de parenthèse le cadre optique de deux figure observant le long d’une perspective un ici qui se projette au loin (vers un là-bas) Inversement des choses ou la nouvelle sacralité s’imposait .La figure religieuse devenait un encadrement de l’homme dans cette révolution copernicienne ou la divinité risquait de partir vers la périphérie des choses. Je pense à ces tableaux de Jana EYCK et Roger van der Weyden. Que nous disent ces grandes parenthèses. A gauche la vierge à droite le peintre ou à Gauche le dévot chancelier  et à droite la vierge que l’ange couronne. Pensons également ou l’intemporelle est encadré par le témoin (moine et l’ombre de la vierge) cette manifestation d’un passage vers une coproralité.

Les parenthèses sont un signe typographique utilisé pour isoler un élément dans une phrase des formules, proposition .Un crochet Le crochet indique en général une intervention extérieure au texte, alors que la parenthèse « appartient » à l’auteur. Ainsi, le lecteur peut distinguer ce qui est du fait de l’auteur, et ce qui ne l’est pas.

Jan van Eyck. La Vierge du Chancelier Rolin (1435)

Saint Luc peignant la Vierge de Rogier van der Weyden :

Bellini vers 1480 à église Santa Maria Gloriosa des Frari à Venise, enchâssait sa vierge à l’enfant. Tout commencement était-il comme une offrande ? Pensons à la La piéta de Nicolas Coustou à la Cathédrale Notre-Dame de Paris ou P souvent aime se promener. Elle était entourée par 4 « perdonnages », personnages (figures du père ? Le don du père, de l’enfant se faisait-il à la périphérie comme celui du pardon. (La mort, le martyr) Nicolas Coustou pour satisfaire de Louis XIII n’oubliait pas de placer de chaque côté les donateurs, ces encadrements votifs. Fallait-il dire qu’un texte, que toute naissance d’un récit, d’un chant  était comme un moment de grâce. Les enchâssée. Parenthèse extérieur l’homme de pouvoir, pieux encadre des anges, encadrant de putti. enguerrand quarton (Parenthèse assemblée/ christ symétrique autour de la vierge) P avait trouvé étonnant qu’un tableau relifieux pouvait comme une phrase une énonciation ornementé de signes linguistiques. Accent circonflexe de Our Lady of Mercy of the Cadard family, 1452, by Enguerrand Quarton qui prend sous sa tunique l’assemblée, point d’une colombe

La Vierge au chanoine Van der Paele

« Súmmetros » définit le « commensurable » il est question du nombre, de la mesure de ce qui est créé. Toute création dévoilait  cet écart avec ce qui n'avait pas de commune mesure, le très grand, l'irrationnel, l’éternel et "l'indini", l'infini, cet un qui dit et nie à la fois. Peut- être était cela ce passage, cette inscription d’une durée, d’une temporalité qui prenait alors la forme d’une première humanité? incipere signifie « prendre en main", entreprendre un projet. Longtemps, il fut un « inerdit », interdit, tabou de l’inerte qui dit.

Il le demeure encore pour certaine foi. Créer ; serait une gageure, une effraction, un blasphème propre à toute création : se faire soi-même dieu, démiurge. Pourquoi commencer par cette prise en main impersonnelle? Duchamp en 1917 « ininstallait « son urinoir:

 

 

 

Quel, quelle, d’elle. Le féminin était déjà présent dès sa première phrase.Un elle faisait irruption par un en dessous du langage (sa source remontait malgré elle à la surface), ce n’était pas anodin. Le elle était peut-être la question  première, me motif de tout récit. Pensons à Proust, à Barthes. Un livre peut s’écrire sue la perte de la mère, ce trauma qu’il faudra dépasser. « Aujourd’hui, Maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. » Tel est ainsi que débutait l’ouvrage de Camus.Un commencement comme une perte.

qui allait motivé

la suite. Hoc (Cicéronnien), ceci était le commencement de ce qui prendra probablement

la forme d’un livre.Par un pronom démonstratif

neutre (désigne un objet rapproché dans l’espace, la pensée)

 


akg-images - Vierge de pitié
 
 

« Ecrire un incipit est toujours compliqué, c’est comme  réaliser un premier dénombrement, ordenancemment , transformation du divers dans l’un, (archí). , mouvement, souffle, le début d’un ouvert. d’un feu  D?k?i (allumer).régler une involution, l’intrication , premier éclairement,  noeux   à la compacité puissante de ce qui sera déployé quand interviendra le première scission entre la nuit et le jour, séparation de la matière et de l’esprit, démêler le récit comme une pelotte.Il n’est pas étonnant qu’incipio est eu pour départ une première résonance religieuse et ontologique (origine du corps et de l’être) une première coordination, convolution.car c’est comme fonder un Cosmos.Kandinsky musicien, se posait la même question. face à sa toile improvisation, construction

Shin (‘est-à-dire bèshèker, litt. « en mensonge

etsba « doigt ») est un pointeur de lecture à usage liturgique, conçu pour la lecture de la Torah

 

Le yad a pour but d’éviter les contacts indésirables avec le parchemin car, selon le Talmud, les écrits saints rendent les mains impures1. En effet, un texte non interprété est comme mort (la mort est la source de l’impureté). Cette impureté du texte sacré instaure une distance entre le lecteur et le texte, et cette distance c’est l’interprétation, toujours susceptible d’introduire un sens nouveau qui ne serait pas contenu dans cette parole révélée.

Faites de l’exercice, respirez et commencez à parler. Dans? K? La flamme (allumage) du i ajuste ! la convolution, l’enchevêtrement, l’éclairage principal et les nœuds en fonction de l’étanchéité des objets déployés dans la première partie de la distribution .ue .ut jour et nuit sans q, f, l. Qui fait l’aile (c’est-à-dire la séparation de la matière et de l’esprit ?). Il ne fait aucun doute que le début vient de la résonance primitive de la religion et de l’ontologie (l’origine du corps et de l’existence), et de la coordination initiale, telle que l’établissement de l’univers.

L’écriture du code initial est toujours compliquée, tout comme fut l’exécution de la première

Énumération, du premier dénombrement, l’organisation de diverses variables et leur conversion en un seul (système, une totalité).Problème du Cratyle).Dans la nuit Pascalienne. Descartes redéploye le jeu (je) Sartres la détricote. Comment maîtriser cette nausée qui vient ? Faites de l’exercice, respirez, avant que l’ouverture commence. Faites de l’exercice, respirez et commencez à parler d.ns le k puis écrivez ! Ecrire comme l’on parle, « perler «comme on écrit. Le monde est-il un « capelet « , un ça P laid qu’il faudra convertir, un ch. épelé, hhapelet. Le chapelet est un  rappelle .He ou Hè comme  (louange).La lettre phénicienne, he,  « fenêtre » est devenue epsilon. Elle tenait une place particulière dans la culture grecque .Quel appel, rappel sa  présence, dans le sanctuaire de Delphes, sa Représentation dans le temple d’Apollon ? Un epsilon couché était placé au-dessus de la porte à l’entrée du NAOS. Symbole du centre du monde on la grava gravé sur l’Omphalos. Une lettre comme un symbole d’appartenance en ses temps ou philosophie et science étaient encore unis. (Vison Mathématique de monde).Le chapelet aussi à son nombre, pour le croyant qui les compte avec chaqu’un de ses doigts. Perec ne supprima-t-il pas le E pour retrouver après l’innommable le langage. Comment écrire une nouvelle utopie après la catastrophe le triomphe de l’inhumain ? Dans la société totalitaire, il en fut la chute, le symbole.« les epsilons sont les plus basses classes de la société »dans  Le meilleur des Mondes Aldous Huxley. En 1932, entre deux traumas, l’écrivain préscent, critique la contre-utopie de Demain, ces nouvelles mains de Dieu. lou.ane après le .aos (g, c, ch,h). Epsilon était utilisé dans la t.éorie du « maage », du langage comme symbole du mot vide. Le livre comme un Chapelet à suivre semble nous dire les mystiques. C’est un beau collier d’ambre qui ravira séduira par son é.lat? Ce là dont-il est la clé clé, Une vie  acélée ce celle Dans la transparence parfois intense ou laiteuse, brumeuse des choses primitives. Epsilon comme absorptivité molaire. Quelles sont les capacités d’une solution à absorber la lumière? Coefficient d’extinction, d’onde densité optique à la  Butor. L’épaisseur du  et du réel peut-il être sauvé par celle les mots ? La solution sera-t-elle traversée par la lumière? Dans chaque perle le  vivant demeure  focilisé (l’insecte c’est nous).Entre deux infinis, les grains de sable, parcours le chapelet…Il y a tout une monde dans un grain de sable rappelait Blake au temps de Leibnitz et de l’infinitésimale. Comment s’adapter à la forte compacité des choses? Sans aucun doute, le début vient

de la résonance primitive de la religion et

de l’ontologie (l’origine du corps et de l’existence),

et de la coordination majeur des initiales,

le changement d’un iota.La flamme (allumage) d’un i

ajusté.petit ahjustement.Nouveau Testament

(Matthieu 5:18) : « tant que le ciel et la terre

ne passeront pas, il ne disparaîtra pas de la loi

un seul iota ou un seul trait de lettre,

jusqu’à ce que tout soit arrivé »soutenaient que le Fils était « de même substance » (?????????, homoousios) que le Père, tandis que les (semi-)ariens, qui furent excommuniés, soutenaient que le Fils était « de substance semblable » (??????????, homoiousios) au Père. Les deux termes ne se distinguaient en effet que par un iota, mais étaient de sens très différent.

Yodyoud, la main.

Sa valeur numérique est 10.Deux

Elle est la première lettre du nom sacré YHWH.

Elle symbolise le germe, contenant tous les sephirotim.

lettres yod ???? représente le « nom », « Adonai » 

telle que l’établissement de l’univers

avant toute création. Reminiscence?

 

Pe ) signifie « bouche ».? (Pi), appelé parfois constante d’Archimède.

K? Ish?KaphKaf, ou Khaf   dans la « paume de la main ».

« Primium mobile », moteur, le récit  (fabula) est comme né d’un échauffement soleil lumineux ou noir soleil. (calefactio) expectorations d’une mécanique célestes, « machinerie » à la géométrie. L’ecrivain pour P était auréolé d’une magie dont il aurait aimé percer le secret. « Digitos extensio », il savait dessiné, le monde semblait naturellement une « etension », extension de lui même, il aurait pu le graver dans le prolongement de ses doigts.

l’histoire (structure) semble être produite

par le soleil surchauffé lumineux ou noir. (Calefactio)

Flegme céleste, « machine aux formes géométriques »

L’auteur de P est enveloppé par un halo magique.

Le monde ressemblait naturellement à une «extension»

de soi au bout de son fusain.

C’est une extension de lui. Il aurait

pu le graver sur la ligne d’extension de son doigt.

Prolonger d’un crayon et du verbe, p semblait pris face au discible d’un grande cécité. Comment regarder le ciel des idées? comment comprendre cette disjonction.

Nullement la même qu’il rencontrait face au motif (Derrida). les Mots se bousculaient, attendant dans se fourbis des sensations qu’on leur commanda de remettre de l’ordre.Les contacts des doigts à l’intérieur de l’incision du  monde lui permettrait-il de trouver la lettre? Il ne faut pas crever le ventre du mystère, enseignait le poète .Peut-on goûter les bouteilles de vin sans un mystère à enseigner?Un profond effroi était perceptible face aux espaces espace infinis du langage.

big blind.

Comment regarder le ciel de la pensée?

Comment comprendre cette séparation?

Les mots se poussaient un peu,

et la sensation attendait dans la foule

pour leur ordonner de retourner à leur place d’origine.

Les gens ont profondément peur de l’espace infini du langage.

P apparaissait avec un crayon et le verbe,

et tomba dans la grande tache aveugle.

Les mots sont un flux profonds,

ce qui donne aux gens l’impression

d’attendre dans la foule

Qui pourra leur ordonner de retourner

à leur place d’origine.

Comme l’enseignait Valery il ne suffit pas d’une plume, d’un cahier et du talent pour faire un écrivain.

 

 

. Qu’est-ce qui permettra de relier ces deux pôles, de l’artistique et l’esthétique ?. Il fallait  créer une premier moment propre au Roman qui devra comme le disait Valery contrairement à la poésie « exister et soutenir « en lui » cette attente général et irrégulière…des évènement réels », créer « ce vaste trompe l’œil » cet durée illusionniste dans lequel le lecteur pourra aller et venir à sa guise. « Abus du pouvoir de la parole », « calculs » de la feinte et du vraisemblable, Il fallait qu’il trouva les mots juste, et n’était pas Proust qui voulait. Comme l’enseignait Matisse une première couleur en appelait une autre puis une autre, une ligne sa compagne, mais ce qui lui semblait naturelle, ne l’était plus sur la surface plane du carnet. Même le célèbre écrivain s’y était pris à plusieurs reprises dans la recherche du temps perdu. La chose était donc importante. La BNF en conservait précieusement encore la trace, des premiers essais, du jet inaugural de la grande œuvre, comme autant de reliques.  P pouvait grâce à la numérisation parcourir le vaste fonds Proust légué à la Bibliothèque Nationale en 1962. Rien ne disait que ce Vous entrerait dans le compartiment du voyage et irait jusqu’à Rome. Comme le remarquait justement P. Valery une seule chose s’impose, une seul loi, mais sous peine de la Mort : il faut-et, d’ailleurs, il suffit- que la suite nous entraîne et même nous aspire vers une fin. Comme disait Aristote « – La vitesse est inversement proportionnelle à la densité du milieu »- tout était-dit. Comme, se  disait P quelque peu dubitatif, ce n’était pas gagné Entre l’auteur-lecteur et le « scriptueur, « scripyeur », « scripteur virtuel » , relais indéfini de sa parole, (R. Barthes). « Qui était-tu lecteur qui partagerait mes touches dans cette musique à Quatre mains? »  Ce Maître et ami « auquel le poète dédicace « ces fleurs maladive », ou l’autre, cet inconnu  de voyage(Cendras), cet – Hypocrite lecteur, – mon semblable, – mon frère ! »( interjecte Baudelaire dans l’hypothèse d’une possible fraternité ?). Le « sujet de la lecture », « ce quelqu’un qui parle » , cd «  linguistique  récepteur », est parfois celui que l’on oubli (R.Barthes) ou qu’on attend comme un oracle( M.Butor ).https://www.franceculture.fr/philosophie/roland-barthes-peut-separer-le-lecteur-de-lauteur

. Le premier lecteur fut-il le premier fidèle que l’on convertit et dont le texte nourrira sa foi et sa crainte. P avait entendu à la radio qu’un des premiers textes retrouvé devait devait- être un inventaire, une énumération, chose fort belle et réussie que pratique Homère. Les caves du British Museum recèlent  le plus vieux poème du monde fragments de tablettes, où sont inscrits, en langage cunéiforme, les premiers vers de l’épopée de Gilgamesh, «Celui qui a tout vu/(Où était) La fondation du pays/Celui qui a connu toute chose/Il est sage en tout», dit la tablette. Tout commençait par un premier acte fondateur, une transmission d’une parole, d’une parole de vérité, par celui qui avait tout vu,  tout connu, la révélation d’une sagesse.

N’y avait-il pas un lecteur suprême dont P avait conscience que la ligne, il ne serait certainement pas lu.. Comment créer l’Immersion et persuasion esthétique?Premier mot , premières notes, comment p allait posé le premier son sur ce carnet tout neuf qu’il s’était décidé à remplir? Trouver un premier mot qui donner une première « pfrase », phrase programmatique. Comment dépasser la simple accroche, ce tour de pass-pass de saltinbanque, ce filtre d’éros, comparable à cette expérience Nervalienne à Meaux. Nerval fut à la descente de l’omnibus attiré par cette attraction de foire, une pancarte de bonimenteur qui promettait au flâneur de passage, monts et  » merbeilles », merveille. Derrière la merveille se cherchet-il la toute première ? Venir butiner la mère fleure, l’amer » felure », fleure d’une beauté à la chevelure « barabare », barbare que de pseudo thaumatourgós (« faiseur de miracles ») dispendait de café en café . une  mirabilis du babilis pourrait -on dire aujourd’hui.Thaûma est chez les grec un objet d’admiration et de curiosité, qu’hébergeront dans leur grand tour les Barnum itinérant. A la même époque naîtra l’invention du cinéma, cette caverne moderne de l’art . Après le théatre d’ombre et la lanterne magique,  la mode des thaumatropes ( John Ayrton, 1825), Phénakistiscope ( Joseph Plateau 1832) ,puis  le Praxinoscope (Émile Reynaud ) 1876 nourrirons l’œil fatigué  avide de nouveauté ces  l’illusions optique, la  prodigieuse illusion  démiurgique de la vie à portée de main. Thaumas et Electre ne  donneront pas seulement  naissance à isis ,Árkê  les messagère des dieux mais également  aux  3 harpies.(Hárpuiai),Céléno ou Celaeno , faces obscures.-« MERVEILLE SURPRENANTE/tout ce que la nature offre de plus bizarre :UNE TRÈS JOLIE FEMME ayant pour chevelure une belle TOISON DE MÉRINOS couleur marron. » On lui proposait ces dépassements, ses excroissances factices  des forces dyonisaiques, ce miracle de pacotille pour Pélerin moderne avide de songes.  la page blanche attendait cette concentration désirante tout un monde offert à l’attente du lecteur.

« La première fois qu’Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide. » Aurélien d’Aragon

l’ incipti est parfois un  coup de point. Comment ne pas tomber dans le racolage la séduction se disait P..Il écrivit un premier mot qui n’était pas de lui. « Pfrase. »…Comment écrire la genèse d’une genèse, c’était la question déjà présente dans le premier livre, le sefer Berchit ? »« Livre Au commencement », Biblíon tês Généseôs « Livre de la Naissance »,Sifra deBrita « Livre de l’Alliance ».« Au commencement dieu avait créé » .Le temps du verbe avoir interrogeait  P.Il s’était essayer à apprendre l’hébreu à partir de la genèse mais n’avait jamais dépassé le récit des origines. Le récit commençait sur ce qui avait été fait et auquel l’homme ne pouvait avoir assisté, ce mystère d’avant sa naissance qui restait entier « intacter », intacte, en acte et dont on avait cessé de  tenté d’en  crever le ventre. (Char n’y voyait-il pas notre malheur?) Proust s’était  à « plisieurs »,  à plusieurs reprises. Tenté ce premier  pli en  1913:  » « Longtemps, je me suis couché de bonne heure,… il me semblait que j’étais moi-même ce dont parlait l’ouvrage.. »

Le premier moment de son monde se fait à partir du premier recouvrement, du premier drap posé sur l’enfant écrivain, une ouverture vers le sommeille qui sera le début d’un dévoilement solaire par anamnèse, et la naissance de l’écrivain. Comment écrire la genèse d’une genèse, ce récit en trois actes (Barthes/Jean Rousset) d’une « mystagogie dialectique? -la volonté («récit d’un désir d’écrire ») /la longue impuissance  /puis l’assomption miraculeuse d’une la révélation. « La réminiscence est la fondation de l’écriture et à travers elle de l’écrivain » disait  le critique qui tente en vain de déplier la chose. P avait le Phédon dans les mains… dans ce bloc de 448 pages, il était aussi question de la réminiscence comme source de connaissance. Cela lui avait toujours semblé absurde d’un premier abord, mais l’était-ce vraiment? De la lecture de Barthes il savait en gros que c’était l’histoire « l’histoire d’une écriture»  Proust et les noms. Mais il ne l’avait que sommairement parcouru. D’autres début de roman lui venait à l’esprit, les plus connus: « L’aube surprit Angelo béat et muet mais réveillé. » « Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. »

Les commencent vraiment réussis  avait l’aura d’un drame, la tragédie s’y concentrait en peu de mot.là.Tout était dit. Ce fragment avait la même force que « l’aphorisme » ou que ce haïku poétique. Etait-ce à dire que suite n’était que de la littérature? Le début d’un roman où tout se joue était  comme  « l’écolison», l’éclosion d’une  conscience, une collision à multiple échos, comme un big bang ou l’acte d’un dieu souverain. P ouvrit la première page du Phédon de Platon celui avec l’image de la fresque murale pastrum de « la tombe du plongeur » traduite par Monique Dixault.Il aurait pu choisir celle de  Victor Cousin,  d’Emile CHAMBRY, Paul Vicaire ou de Luc Brisson dont il avait aimé la précision des notes. Il attendait un autre moment pour les consulter. A la maison, il avait pris l’habitude de prendre divers versions Brochés du même ouvrage. Au départ cela l’amusait puis, il prit conscience de la nécessité de leur série, cette coexistence par plan des traductions comme Deleuze le concevait pour les philosophes, cette vision  non  systémique de l’histoire de la philosophie. P  s’était posé la question en rangeant sa bibliothèque. Dans quel ordre placé ses livres? Finalement le désordre apparent du bouquiniste du coin n’était-il pas la meilleure réponse? Concevoir sa bibliothèque comme une constellation, stratification. L’armoire de grand-mère en bois massif lui sembla la plus à même de pouvoir laisser le livre se perdre, côtoyer d’autres écriture proche et lointaines. C’est ainsi que dans ce flot de 900 livres entassés au « rabord », était un agencement propice au désir. Elle mettait fin à ce que Deleuze nommait le  » mono-chrono-légisme  » et permettait l’émergence de l’intempestif.

. La contrainte du patchwork était comparable à sa pensée. Toute une pensée comme une armoire de grand-mère détournée en bibliothèque, ou comme la rencontre « d’une ramoir », « d’une armour », d’une armure, d’une armoire et d’un bloc de livre et d’une main sur une pensée de dissection.

« Un banc n’est pas toujours un artefact pour s’asseoir », une toile de Rembrandt peut  devenir une planche à repasser. Même si pour M cela plutôt incongrue, p avait conservé cette plasticité d’esprit de ses années d’études. C’était devenu chez lui un habitus .les surréalistes et Duchamp étaient passé par là et  avaient reformatés nos gestes et hexis quotidiens. Le ramoir était un outil dont le coffretier se sert pour tailler et polir le bois. Du latin ramus (« branche »). De l’arbre de sa campagne,  le menuisier autrefois avait confectionné, cette belle armoire qui dû être une fête pour l’aïeul de P quand elle rangea ces premiers draps et ses sachets de lavande- ces embranchements de cotons brodés n’étaient-ils pas le point de rencontre dans le champ nuptial. Le meuble portait encore l’inscription de ces usages.Racinaire, filiale, elle se transmettait autrefois, d’une génération à une autre. Ce cladogramme, cette arborescence transmise au meuble depuis l’arbre utilisé ne s’ organise plus l’échelle du vivant, il était  désormais confiné, déposé, là dans sa « désolation » recluse et  orpheline  de « produit quelconque », désuet et inutile. La mode n’est plus au meubles massifs. P avait lui-même cassé, les murs étroits de la pièce de sa maison d’autrefois. Heidegger aurait certainement glosé sur la chose, ce  « Être singulier », toute comme une pierre, une horloge, une pomme, une rose, un lézard, une paire de soulier, elle méritait bien une toile. » L’être-produit du produit réside en son utilité », l’être produit résidait dans son nouvelle être hybride, sa nouvelle utilité que permettait le détournement, une « nouelle »  nouvel utilité doit-il n’était pas la source, mais le noueux entre deux réalité, le nouveau et l’ancien, l’éternel et le contingent. C’était peut-être cela l’aura de son armoire biblio, une définition baudelairienne de la modernité.

..Comme le bateaux de Thésée, il aurait pu répondre à l’incrédulité de M, que c’était encore et toujours  une armoire dans son  « utilité toute nue » lorsque les portes se refermaient, mais c’en était plus une pour la main qui « touranit » (le « toue », tour comme accès au bloc  granite de  l » éternité? la clé ouvrant sur la granite qu’il faudra trourt, tuer. Dans ce petit aparté qui résume la pensée de M à cet instant, p se rendait compte que comme l’œuvre d’art, le détournement lui avait  fait savoir ce qu’est en vérité l’armoire, ce ramoir.La rencontre d’un rhizome dans une racine….

Comment toujours P ne le compris qu’à rebours, l’intuition et la  contingentia  précédait souvent la lecture éclairante (réminiscence?). Il était  possible qu’une chose arrive ou n’arrive pas, mais les rencontre fortuites se faisait souvent heureuse. Nous y reviendront plus tard en laissant à P la primeur de cette découverte.

. « ECHECRATE-Toi-même, Phédon, est-ce que tu étais présent auprès de Socrate le jour où, dans sa prison, il a bu le poison? » Le début du dialogue du Phédon commence par une question, celle du témoin, on apprend d’un autre l’histoire de la mort du philosophe.https://www.college-de-france.fr/media/antoine-compagnon/UPL18806_15_A.Compagnon_Proust_et_moi.pdf

Le premier texte du monde hébraïque débutait sur la place donnée à la première lettre Beth, force initiatique, créatrice et constructive de l’univers. Aleph ne fut pas choisi par dieu dans ce qui fut la première dispute de l’arche. Un premier choix par division, coupure, la décision fut de trancher, dans la mise en ordre du langage.  « L’Aleph finit par se présenter devant le trône céleste et déconcerté, frustré et brisé il interrogea le Ciel ; Comment, ce n’était donc pas lui, l’authentique premier, qui inaugurait ce monde ? N’était-ce pas par lui que la Torah aurait dû commencer ? Il lui semblait que, figurer partout en tête, lui revenait de droit. Silencieusement Dieu écouta les revendications d’Aleph. Dieu ne s’expliqua point et ne justifia rien. Par contre, Dieu rassura Aleph. Si, en effet, le monde n’avait pas commencé par lui, plus tard, au moment glorieux du Don de la Torah, lorsque Dieu irait Se révéler au Peuple Juif, réuni au pied du Mont Sinaï, Dieu irait prononcer le Décalogue, les Dix Commandements, qui eux allaient commencer par la lettre Aleph, —Anokhi Hachem—, Je suis l’Éternel. À cette heure-là ce serait le Aleph qui serait bien le tout premier ! »midrach .Une  interprétation très juste de l’évènement est proposée, le monde commence par Aleph, la lettre muette qui ne se prononce pas, ne s’entend pas. Au départ était le vide, « arour « la malédiction puis vint le « berhaka», l’incarnation de la bénédiction (Sepher Ha-Bahir) qui se fait chaire, sensible, seconde naissance qui se réalise à partir de ou après ce qui ne s’entend pas, invisible à l’oreille de l’homme, ce qui n’est ni écrit ni prononcé mais qui dans le blanc de la première lettre comme le shème divin laisse la part au mystère de l’un. Et dieu donna la première maison (bayit) et « bina » l’intelligence créatrice.  (Reshit) c’est  la tête, la sagesse qui forma un monde pour « Ben »et  « bat » autour de la crainte de l’Eternel. L’anagramme de Bérèchit, est yéra Chabbat, crains le Chabbat » (le Zohar)  Beth dans la numérologie est le chiffre deux. La première phrase est un monde en elle-même, elle résume la numérologie du rythme du monde. « Deux commence la création du ciel et de la terre », le visible et l’invisible, le terrestre et le céleste- dualité fondatrice. La naissance d’un texte sacré, la fondation d’un monde début dans  la Torah avec la sidra.»Bereshit bara Elohim et hachamayim ha’arets ve’et. »«Au commencement de la création de Dieu …. quand la terre était sans forme et vide …. Dieu dit: Qu’il y la lumière soit. (Bereshith Rabba).

1er Mars St Aubin

Ce matin, le train de la banlieue Est, conduit P à son travail, ll parcourt, sommairement, l’avant- propos,  et les marges  de l’ouvrage le Phédon aimait lire les notes en bas de pages, tous ces proèmes et  contextures  avant de domestiquer le bloc du texte .Derrida parlait de son « inépuisable réserve ». A la marche des choses et du tracé de l’itinéraire P préférait cette « ‘activité stéréographique qui permet « d’entrendre’ , « d’ententrer » dans l’écoute des choses; Comment mieux entendre le texte? Il fallait écouter « d’une tout autre oreille », tympaniser différemment ces frontons d’église. » Chaque début de journée, dès l’aube, dans « l’air, encore, glacial, du matin, depuis qu’il avait débuté sa nouvelle activité, il traversait « les coteaux » puis, les «bords, autrefois, riant de la marne ». Autant de stations qui jadis, charmaient, apaisaient, les sombres pensées de Nerval. Dans ce   » point du jour « ,  sous un ciel sans lune, p attendait que vienne Eos, la déesse aux doigts de rose ( rhododáktulos). Dans cette verdure qu’engrisaillait la nuit, l’ombre du « commis voyageur » planait encore. « Qu’il est doux pour un cœur sensible de voir lever l’aurore sur la marne à 40km de Paris « disait l’âme encore enténébrée « ,  » le rêve était sa seconde vie », la promenade une quête de soi en soit. P s’était depuis longtemps refusé à ce luxe illusoire du rêve d’une quelconque aurore.  Les 10 mg, en comprimé pelliculé sécable par boîte de 28, avec  prise journalière, cinq minutes de vidéo en doctolibre était le pansement illusoire que lui accordait la psychiatrie.  C’est ce qu’il s’était résolu à accepter de cette parente pauvre. « Nerval « frère d’asile », lui aussi était  » perpétuellement changeant ».  Malade, une nouvelle fois  en fin d’été 1852- la « mélancolia » avait posé ces ailes sur lui depuis plus de vingt ans, il était une nouvelle fois,  hospitalisé à Passy, dans  la maison de santé du docteur E. Blanche. Lors d’une permission, ce grand voyageur du Levant,  « qui vécut avec les Arabes, les Grecs, les Persans, dans les khans des caravansérails ou sous la tente. «Multipliait, dorénavant, d’autres apartés vagabonds autours de paris. Lors de ses escapades géophysiques et psychiques, il rédigera ses « Nuits d’octobre » – trois nuits d’errance nocturnes, l’histoire d’un étrange itinéraire qui le conduisit vers ces « planètes modestes». De Paris à Meaux en passant par Pantin  » la canaille » puis  de Chantilly à St  Germain, la ballade pour ce  nouveau promeneur solitaire se fait anamnèse,  spectacles propices aux plaisirs « des combinaisons bizarres ». Nerval était comme le sera plus tard Nietzsche, rétif à l’immobilité, il lui fallait jouir des choses nouvelles avec intensité. Mais comme le suggérait Deleuze pour tout  penseur n’y avait-il pas plus grand voyage, mobilté, (mobile netteté, réalité) d’intensité  que celui assit dans un un bon fauteuil? P pensait à Pascal, Descartes… Nerval flânait constamment, recherche l’ivresse, la vérité n’est-elle pas dans le vin? (En oínôi aletheia), la bière de Mars, la chaire dionysiaque des beautés féeries urbaines? » la compulsion chez N comme chez P  se faisaint, (fait sain), faisait sommation du mouvement »(Théophile Gauthier). Nerval n’a  pas  » ‘les qualités d’un touriste littéraire, il en convient « il ne s’est jamais préoccupé de » l’ordre balisé des itinéraires », ses  » guides officiels » du grand tour et de l’art, ces «incessants repérages ». Une fois, dans la ville, le poète  s »abandonne au hasard, sûr d’en rencontrer assez pour sa consommation de flâneur ». Nerval n’était que le maillon d’une longue filiation  de Restif de la bretonne à Baudelaire, c’est  » l’observateur passionné, le peintre de la circonstance, amoureux du circonstanciel, « les causeries à arabesques » ((Flaub., Champs et grèves, 1848, p. 288).  Qui  déplie l’enveloppe des choses, « ce kaléidoscope doué de conscience ». » pour qui c’est « c’est une immense jouissance que d’élire domicile dans le nombre, dans l’ondoyant, dans le mouvement, dans le fugitif et l’infini. Être hors de chez soi, et pourtant se sentir partout chez soi ; voir le monde, être au centre du monde et rester caché au monde » Gígnôske kairón enseignait l’antique sagesse.

A Meaux, il découvrit derrière les placards d’un café  « la femme Mérinos », une magnifique femme à corne »-  » ce PHÉNOMÈNE de bonimenteur pour : 25 centimes. – Enfants et militaires : 10 centimes. »

MERVEILLE SURPRENANTE
tout ce que la nature offre de plus bizarre :
UNE TRÈS JOLIE FEMME
ayant pour chevelure une belle
TOISON DE MÉRINOS
couleur marron.

 

.« Le beau est toujours bizarre » confirmera Baudelaire. Tout n’est que déambulation. Le but n’est jamais que  prétexte aux multiples trouvailles que nourrit l’erreur.  Aller çà et là, sans « chercher la rive, quitte à finir au cachot. «Nuit profonde ! Où suis-je ? Au cachot. » Dur morale de cette histoire, pour qui voudrait circuler sans passeport d’un port à l’autre. « Fantaisiste ! Réaliste !! Essayiste !!!  » Le poète, le troubadour, le vagabond est condamné à l’assise. Sapientia, Ethica, Grammatica.

« Du réalisme au crime, il n’y a qu’un pas; car le crime est essentiellement réaliste. Le fantaisisme conduit tout droit à l’adoration des monstres. L’essayisme amène ce faux esprit à pourrir sur la paille humide des cachots. On commence par visiter Paul Niquet, – on en vient à adorer une femme à cornes et à chevelure de mérinos, on finit par se faire arrêter à Crespy pour cause de vagabondage et de troubadourisme exagéré !….

N, annonçait Breton, ce cheminement surréaliste ou situationniste .Il invitait p à faire fausse route, à tracer de  nouveaux sillons dans des chemins de traverses. Finit  le dictat du moralisme, la grammaire la raison « raisonnate », « rosonnante », raisonnante pour un logos qui sait se faire sonate , rose  l’éros sonna.« . Comment mieux se perdre, s’égarer de ses concessions perpétuelles se disait intérieurement P.  P aurait voulu, également, s’égarer  avoir le courage du saltimbanque et du » funambule »

.N’était-ce pas cela vraiment se déplacer. (errantia, le nouveau héros, « Erro »  c’est le (« vagabond »), le « clochard céleste »(Kerouac), le grand marcheur parmi les planètes (« plazein », « errer », en grec  donnait également  planétès: »errant vagabond », l’errance  le mot au départ se faisait cosmique sous le langage de Thales. Ce soleil noir de la mélancolie ,tiraillé entre deux oxymore était un « astre saturnien »  P aurait aimé se double déploiement qui interdit à la pensée de s’installer, avoir se courage insensé et juvénile d’être encore en quête d’une l’ile Pouvoir dériver pour trouver  « l’ ile errantes » longtemps laissées transparente au cartographe, et que seul la dérive d’un gouvernail capricieux  dévoile, cette cime dont parle l’insensé ce fou du gai savoir, une lanterne dans la main.. L’accident, en latin accidere, « ce qui advient » (accidit) qui pour Aristote « n’a jamais une cause déterminée » (Métaphysique), le fortuit est toujours chez Nerval un germe infécond riche de fécondité.

L’ile des errants »,  est celle du navigateur qui y chu, par les caprices du temps  Le bateaux ne revenant pas de Délos, Socrate eu tout le temps pour transmettre, développer sa vérité. Non p avait conservé ces cadres confortables des catégories traditionnelles, une forme de métaphysique bien établie qu’aucun grain de sable ne devait pouvoir détournée. Mais William Blake n’invitait-il pas chacun à voir dans un grain de sable un monde? N’est pas Ulysse qui veut, se propose à l’ode.

Conservatisme de la peur face au « courage d’aventuriers ».N

En cherchant l’œil de Dieu, je n’ai vu qu’un orbite
Vaste, noir et sans fond ; d’où la nuit qui l’habite
Rayonne sur le monde et s’épaissit toujours ; […] (V. 9-11.)

: « Dieu est mort ! Le ciel est vide…/ Pleurez ! enfants, vous n’avez plus de père ! »

Apparition de l’esprit de Gérard de Nerval en présence de M. Dumont. Photographie spirite de Jean Buguet, au 5 boulevard Montmartre à Paris, c. 1873

1« Avec le temps, la passion des grands voyages s’éteint, à moins qu’on n’ait voyagé assez longtemps pour devenir étranger à sa patrie. Le cercle se rétrécit de plus en plus, se rapprochant peu à peu du foyer. — Ne pouvant m’éloigner beaucoup cet automne, j’avais formé le projet d’un simple voyage à Meaux;2

Il s’était imposé pour passer un petit rituel de lecture et d’écriture pendant les 15 minutes qui lui étaient désormais imposées. En ces nuits prolongées de Mars,  P était seul dans cette cellule intérieure entièrement cloisonnée par l’obscurité. Egrégore, « hors du troupeau »). Dans cette cette disposition régulière et symétrique des banquettes, il avait trouvé son coin. A cette heure le wagon était encore vide…On se serait cru dans les chromas immobiles du peintre Hopper. P affectionnait particulièrement les climats de ces toiles, ces fantaisies que montre la lumière

Si propices à la méditation.  P, par le passé, s’était essayé aux commentaires esthétiques, comme d’autres à la « critique géographique ». Baudelaire- Butor deux pérégrinations à travers le génie des lieux-  ces salons urbains de l’art. Il avait commis un petit blog sans grand succès. Quelques reprises dans d’autres sites avaient  satisfait momentanément son amour- propre; A chacun, ses  petites  aliénations intimes. Mais ça en était resté là. Peut-être en pianotant sur la toile pourriez-vous retrouver son étude de l’automate. » si vous souhaitez en découvrir plus sur ce qu’il a été. Les écrits critiques d’un poète  étaient-ils plus à même de mieux le cerner : P n’y croyait plus.

Pour P, tout ça c’était déjà bien loin… Était- il, aujourd’hui différent de toutes ces figures assises ou debout qui peuplaient de leur entour solitaire « l’urbanicité »? Où était la figure du marcheur? Comme eux, il était là, ce n’était pas l’Amérique des années 30, mais tout comme.

Les choses avaient-elles vraiment changées? Impassible,  il était lui aussi de ce monde, à peine une silhouette, figurant parmi d’autres figurants. Il avait accepté ce nouveau poste d’assistant de chef de travaux dans un Lycée professionnel -secteur indu. Il aspirait à devenir malgré lui un automate, comparable aux machines d’atelier qui peuplaient, désormais son « unvers »,  son univers renversement de l’un, versement dans l’autre. «Etre une machine à faire de l’art » disait Warhol, « Etre une machine à ne rien faire » répondait P. la machine montrait Simondon n’est pas soumise à la dégradation de l’énergie, stabilisatrice du monde, elle ralentit cette déperdition, sa prédation au prix d’une datation, cela plaisait à p que toute décomposition progressive…Il refusait cette hypno bio, cette partie basse de lui-même, il se préférait n’être qu’un en buste Assi, cette perspective robuste comme l’éternité disait Gauthier. Il échappait à cette autre partie de lui, ce censurant, se refusant ce genre amer de contemplation de ces gestes inavoués. Dans l’âge d’homme Leiris se met à nu, décrivant même ce qui lui était inavouble »Quand je suis seul me gratter la région anale ». P ne supportait Pas que l’on puisse l’entendre uriner. Il choisissait toujours la position assise ou quittait la pièce pour que M n’entende pas  ce témoignage d’humanité. M par contre laissant ce flot sonore, comme témoignage divin de sa puissance, l’extension fertile  au-delà de soi. Il n’y a rien hors la Nature aurait pu dire M dans sa joie de partager cette urinade quotidienne, principe premier d’une ontologie commune la miction n’était l’un des rouages d’une mécanique céleste. Uru-anna (« lumière du ciel »)

Dans un jet d’urine ambrée à l’odeur sucrée, il y a tout un monde aurait pu confirmer, William Blake. « Comme le caca chez le jeune enfant, l’urine de M était l’affirmation de sa volonté de puissance », à tout le moins c’est comme cela que p l’entendait. M était Orion. les latins mêlait le sens à celui « répandre le liquide séminal » .Orion avait épousé sidé, sa sidération (« grenade »)…P était comme ce fruit, un scorpion caché sous la feuille. M se levait à l’horizon Est, M  se couchait à l’horizon ouest. P,  Poliphile ne rêvait  plus de   l’île de Cythère, Polia n’était-il pas qu’une impossible embrassade? Deux segmentarités, deux parallèles euclidiennes qui ne se rencontrent jamais à moins d’une nouvelle mathématique…il aurait fallu que chacun courbe l’espace, mais la vie ne les avait laissés que sur un seul plan, à l’image de l’univers…

.P repensait à sa lecture de Bataille ou l’ondinisme était très présent, trop présent à son goût. Par le passé, il aurait été « emoutillé », emoustillé, voir  l’outil et mouillé par cette vue improbable qui fascina tant de  peintre. La pisseuse de Picasso lui revenait à la conscience quand le pinceau se fait la cet, jet, geste giclure sur la toile. Si P avait tant passé de temps à étudier l’urinoir de Duchamp, et ces machines célibataires, c’est que la chose n’était pas aussi claire dans son esprit. A l’errance du désir,  la machine s’opposait à tout désordre, au nivellement,  privant  » l’univers de pouvoirs de changement. La machine est ce par quoi l’homme s’oppose à la mort de l’univers. » Et cela le réconfortait. Mais Deleuze n’enseignait-il pas comme l’homme est le jeu de machine désirante?
Quel étrange conatus aurait-dit Spinoza? Etait-cela son opiacé, cette façon de se maintenir dans son être? Peut-être qu’à défaut de consolation, il pourrait faire « terre » sa sensibilité trop romantique. Comment faire taire cet idéal, ce goût de la cime qui vous brûle les ailes? P avait-il décidé d’être ce  laboureur aveugle au malheur du pauvre Icare,  absorbé à suivre mécaniquement l’espace strié du monde -« une ligne entre deux points » qu’il faut suivre pour que vienne le pain. P striât le sol, mais comme ces machines célibataires…Il aurait pu être ce berger debout ou assit qui regarde le ciel, ce pêcheur au bord de l’eau, ce marin qu’appelle tout crépuscule à l’aube d’une promesse? Il décida de faire ce sillon sans la  promesse de la chose, du signe, de l’évènement, à  l’étrange appel.

Ni son accomplissement. On a dit que la beauté est une promesse de bonheur (Proust, Prisonn., 1922, p.140).Quand est-il de la beauté? promissa facere!Il faut respecter ses promesse disait Nietzsche. Se vouer à une divinité? Nerval bien avant Nietzsche affirmait que dieu est mort, pan est mort.

Comment ne pas voir dans ces deux formes de trajets, cette dualité dont parlait Deleuze à propos de l’espace. Choisir entre l’espace lisse ou strié, entre le travailleur et le rêveur. P avait fait ces choix, a tout le moins le croyait-il?

« Missa est »

Faire la cartographie de quelqu’un, oui on est segmentarisé de partout, il ya toute une buraucratie de la segmentarité, segmentarité beaucoup plus souple chez certains

« ligne de mort », ce qu’on ne peut supporter, quel est-ce tournant? pose comme question Deleuze

« ligne mortuaire »

Voulait-il provoquer un état d’anesthésie général, s’asservir à la nécessité pour ne plus de vers soi  la servir?  Comment ensommeiller la douleur, la  noyer, l’enterrer? Il avançait désormais ses godasses sur ce chemin pentu, s’asseoir de huit à dix-sept sa carcasse sur cette chaise  à  hauteur modulable et ses 5 roulettes mobiles. Pour l’instant, cela lui convenait.

Tous ces êtres de peinture mis à nu, sous la lumière du peintre qu’attendaient-ils? Étaient-ce des figures de la résistance comme l’affirmait le critique d’art Othinger ou de la résignation? Etaient-elles l’expression manifeste d’un « imposible »  impossible dépassement, dépassement de quoi au juste? De son propre corps, de sa propre liberté? Qu’est ce qui pouvait faire obstacle au déclenchement de l’instant qui suit. Et lui de quel côté était-il? Où se positionnait-il, lui qui décidait  loin de l’orant, comme une « dorme », une forme de gisant, de demeurer focilisé dans la tranchée. « L’escouade c’est plus pour moi. J’ai trop donné. » grommelait-il. « Je ne suis plus dans la compétition! »

«Acosmisme» (worldlessness).se délestent du monde, paria, déracinement progressif

Ne se mentait-il pas à lui-même? .N’avait-il pas lui, P,  aussi cette soif d’un possible qu’exprime cette « invitable« , inévitable, « ininvitable » aspiration du hors-champ. Qu’est-ce que cet événement hors d’atteinte qui sembler, rythmer ses aubes ou de long crépuscules? Crépuscule des idoles

L’annonce d’un « ereignen » (« advenir ») le concept d’Ereignis (quelque chose arrive, un éclaircissement de l’autre va avoir lieu), désir d’une coappartenance avec la totalité « Ereignen, signifie effectivement «se produire», «survenir».». Ils étaient comme lui frères de la solitude, avides de l’astre solaire, d’une rencontre qui changerait cette « situation de fait »?« Was auch geschehen mag. » Quoi qu’il advienne, il était là. Badiou donnait peut être un début de réponse quand-il définit ce concept comme ce qui  » vient remplir un vide dans une situation » une façon de sortir  » de la loi immédiate des choses ».« Ereignis » il semble être dans l’attente du miracle, d’un éclat, éclatement du réel. « La vérité éclate dans l’événement ». P avait sa lecture,  ou son écriture, d’autres lisaient le journal, pianotait quelques notes, observaient le spectacle de la nature. N’étions-nous pas tous en recherche d’un lien perdu, l’harmonie d’une sonate, d’une histoire fictive ou réelle, de l’univers…« Geschehen lassen. »Laisser faire, laisser advenir…p repensait à la philosophie du tao de Lao Tse qu’il avait étudier en apprenant le chinois. Comment se laisser advenir aux choses. P se décidait désormais à ne plus les corrigés, ces lapes de sus…

« En « apprence»,  à) prendre l (‘apparence, il se passait rien… »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

25 avril.Dimanche . ST Marc Qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende !”

) Parabole du semeur, Marc (4:9) Marcus c’est  (le marteau). « Mener ce bœuf » dans son martyr Mars fut trainé par une ficelle jusqu’à son supplice.. Son corps fut brûlé après sa mort mais un orage aurait éteint les flammes.

Qu’est-ce que P sème en ce jour matinal où le soleil matinal  qu’une douce clarté printanière éclair ? Ce sera  l’ivraie, le ressentiment, la graine mauvaise qu’il germe depuis trop longtemps dans son cœur. Peut-on écrire à coup de Marteau?

Qu’est-ce que P sème en ce jour matinal où le soleil matinal qu’une douce clarté printanière éclair ? Si ce n’est le vent de la discorde. Cela y ressemble. Ce sera donc l’ivraie, le ressentiment, la graine mauvaise qui germe depuis trop longtemps dans son cœur.  Quels sont les causes de dissentiment qui couvaient depuis si longtemps. Peut-on écrire à coup de Marteau? Il décida de clouer l’autre à sa propre croix. Je ne sais si j’ai envie d’assister à ce moment qui me sentira fort déplaisant et ne fut plus tard mal aisé d’en avoir été le témoin.Charchait-il à faire aire une algarade?

Qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende !”Ainsi, comme il arrive très-souvent, l’homme est en désaccord complet avec les produits de sa pensée. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 157 de l’édition Houssiaux de 1855.

 

26 avril  Sainte Alida de Sienne (Une épouse épouse exemplaire. Veuve, elle soigna  les malades jusqu’à sa mort)

Le métier d’homme (AJolien)

Bethsabée Eloge de L’adultère (M Halter)

27 avril, sainte Zita  (patience)

Les mémoires d’Hadrien, M.Yourcenar, 1951

La tête contre les murs (Bazin)

L’exile et le royaume (A. Camus)

Zarasoustra (Nietzsche)

Lecture dans le train de Zarasousthra: »de l’amour du prochain »

Mise en garde contre la culture du prochain, il faut cultiver le lointain. »Je vous conseille l’amour du plus-lointain »

/ A.Jollien montre l’importance de l’autre et de sa bienveillance dans l’itinéraire de ce handicap qui deviendra une force.

P inscrit ces réflexion du jour, sur la figure souffrante et heureuse  et le lit.

« Une vie est composée d’un seul et même Événement, malgré toute la variété de ce qui lui arrive. » Deleuze

La figure d’Hadrien par Yourcenar

La position assise ne se conçoit qu’avec celle qui se déplace. La figure du promeneur est toujours en relation avec celui qui décide de poser son corps le temps d’un instant pour contempler le monde. Que fait Zarasoustra, sinon ce va et vient entre la grotte et le monde, la solitude et la foule puis les diciples, la marche et l’assise face au spectacle cosmique d’un coucher de soleil. Tous deux construisant, noue une pratique sa réflexion. Nul pourrait comprendre la démarche de Descartes et de Schopenhauer, s’il ne prend en compte, l’homme actif qui découvrit le monde à travers les armes ou les désarmés. La philosophie se fait, se construit s’élabore à travers l’expérience vécue, une subjectivité.

Dans le mémoire d’Hadrien la première lettre de l’empereur au jeune Marc Aurel, dévoile l’introspection d’un homme puissant devenu fragile face à la maladie. Que lui procure cette expérience  » de ces « limites infranchissables  » P13 et de la fin proche « d’un homme qui avance en âge et s’apprête à mourir d’une hydrosie du cœur » p.11 sinon une appréhension plus aigüe de son propre corps, cette mécanique présente et passé, un regard en éveille et bienveillant avec celui qu’il aime » ce fidèle compagnon, cet ami plus sûr, mieux connu de moi que mon âme », p12 et qui sournoisement lui échapper. Que faire quand le corps nous lâche? Il n’y a pas détestation et ignorance de ce qui deviendra « cadavre » comme dans le « Phédon ». Pour Socrate la situation de son corps n’a que peu d’intérêt dans la situation qui sera celle de sa mort programmé. Il a toujours été une un objet perturbateur, un obstacle à la connaissance qu’il faudra dépasser

Mais glorification de ce qui fut la santé, une glorification de la vie dont la perte dévoile l’émerveillement de son exercice. Une autre acceptation philosophique de la mort s’impose et avec elle de la vie.

(Lebensphilosophie) de Nietzsche ou Bergson.

Comme disait Deleuze « La maladie doit servir à quelque chose comme le reste… elle n’est  » n’est pas une ennemie «c’est quelque chose qui aiguise le sentiment de la vie.. ». Plus qu’une extinction du vivant dans ce qu’aussi A.Jollien évoquera pour le Handicap et tous les corps cabossés » elle rend ces parcelles de vie déficientes plus pénétrantes, elle accroît le fonctionnement, comme chagrin ou la solitude aiguise les sens quand elle est justement gérée. (C’est l’écueil du désespoir qui émousse, altère tout discernement. ( A.Jollien) 

)

.Contrairement à Aristote qui parlait de la vertu de l’organe son disfonctionnement est source de puissances nouvelles des facultés. (Le sujet ne se résume pas à ce que la médecine lui assigne: cette position objective de malade.) Deleuze mettra en garde face à l’expérience de la maladie  contre  » le pouvoir médical » et son utilisation fallacieuse.

L’homme petit à petit pétrifier par la maladie s’adonne à la méditation. Il mesure la texture, l’épaisseur et la densité que cette expérience vécue et la grande vivacité et ressource de l’âme au corps engoncé. Ce fut la réponse aui se proposa à A.Jollien sous le terme de philosophie. L’âme n’était-il pas le principe du mouvement pour les anciens pré et post-socratiques puisant en elle  le feu et le souffle intérieur. Aristote contesterait la position (l’âme comme corpuscule, espace, corps est une contradiction) l’un est moteur et l’autre Mû, agent et patient. »puissance motrice »

Cette leçon il  l’enseigne comme le fera un autre Stoïcien, Sénèque à Lucilius, au futur empereur. L’intelligence du disciple s’aiguisera aux leçons de ce maître. Dans

cette lettre épistolaire fictive, il est question de la transmission de son expérience stoïcienne-réflexion sur le pouvoir et la mort. Ne distingue-il pas dans cette épreuve la différence entre habiter le monde et s’y situer? Le danger est de privilégier les faux artifices de la situation que procure sa position. Le souverain doit être vigilant à son assise, la glorification éphémère qu’elle procure. Sous mes mots de l’écrivaine l’empereur goûte au derniers plaisir que procure le souvenir de celui qui lui permis l’appréhension du monde par la sensation, l’affectivité (les affectes), densité intensité du corps qui souffre et qui jouit que ranime la pensée du souvenir

. L’homme confiné,  domesticité rêve de cette vigueur des grand fauves, ce  » juste  combat de jadis » entre « l’intelligence humaine et la sagacité des bêtes fauves » P.15 .A l’immobilisme l’empereur rêve du mouvements, des chasses d’hier. Il n’est plus que la moitié de lui-même, ce centaure sans son fidèle « ami »Borysthènes ».p.16. Il était la moitié des mes élans »p.16, et permettait cette connaissance que permet l’expérience, connexion sensitive à soi. « Sentir le juste poids d’homme » Il  se propose de méditer, de scruter les phénomènes dont le limites (limbes) est le seuil. Ce n’est plus le corps héroïque d’autre fois. L’homme prend conscience des merveilles de ce corps quiapr le passé connaissait la pleine puissance de sa dynamis, la course, les plaisirs voluptueux érotiques de la nage et de l’amour (points de rencontre du secret et du sacré »P.26.Connaissance par l’éros,  érotisation de la vie dirait Foucault ou Barthes. »La volupté à la vertu de l’approche  complète et authentique de l’autre. L’homme alité rêve avec une nostalgie apaisée, maîtrisée, des jouissances passées. p comprenait après la lecture de la veille, rétrospectivement pourquoi A.Jollien citait le mémoire d’Adrien, cette leçon de positivité quasi Nietzschéenne que tout corps malade, toute faiblesse peut trouver dans ces petits combats quotidiens cette possibilité de « regagner quelques pouces du terrain perdu », cette acceptation courageuse de qui sera le dénuement progressif (le dépos de son manteau et de la tunique en est le vivant symbole). « Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d’un Palais trop vaste. Le sommeil et le songe devient son  royaume.

La figure de Céline

Malgré sa douleur, F.Celine poursuit l’œuvre qu’il doit finir, même si le corps, harassé ne peut plus poursuivre la tâche, il faut achever avant les derniers instants l’œuvre. C’est un combat un pied de nez à la mort. Céline il a encore la morgue et le mort  au dent, la haine parfois entretien, c’est une forme sue survivance.

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La scène: une.

« Il n’y a rien de plus désagréable que d’écrire assit dans son lit¨! » tempêtait P. « Mais comment Descartes faisait-il pour construire sur une assise aussi mole un propos et une méthode aussi clairs dans une position si peu commode ! Les touches et particulièrement le a, f, h, g se montraient particulièrement rétives pianotait furieusement sur le clavier. M, placide, dans je ne sais quelle vallon paisible d’Arcadie, tricotait tout en écoutant religieusement son tuto sur le crochet: .Le « savoir mobile de la main » s’exerçait, telle une dactyloraphe:Elle suivait avec une facilité déconcertante le pattern imposé. On pouvait dire en la regardant que la résistance cédait le pas à la grâce ce qui n’était pas le cas de P.»Crossed stitch! » Elle filait, les chainettes de couleurs l’une après l’autre. Dans cette mécanique s’unissait la main et l’âme. Nul ne pouvait penser qu’elle magnait avec autant de sagacité aussi, le « tricot » verbal. Pourquoi, songeait P au XVe siècle ce mot amphibien pouvait il désigner, aussi, en moyen français, le fait d’estriquer, de battre quelqu’un à coup de bâton. Trique, aiguille, crochet, ciseaux. Il le savait très bien quand il avait maille à partir avec elle- entre tyrannie domestique et longues période de colères roides et froides. Elle était  d’une franchise parfois sans tact. « Les mains exécutaient, mais sous l’apparence de Madone, l’œil toujours sur le qui-vive, scrutait,  le bon ordre des choses à sa periférie.P percevait ce compas, l’œil invisible embrassait, mesurait (compassare) le moindre  de ses gestes. Son regard n’avait pas quitté le châle qui prenait forme et pourtant p sentait cas un cas a. jaugé, jugé. Ils se faisaient de plus en plus désorganisés  .Back Thread of stitch! Son désaroi semblait lei échapper, our feint-elle comme à son habitude, de ne pas le void: ill ne devait pas attendre de as part one quelconque solicitude. (Eccéiter, céciter de son être présent, de SA singularité ipséité)

égaliser, couper (Atropos n’était-elle pas inflexible) « qui ne tourne plus » ou la réparatrice.

) annuler(streichen)strikwanan (« flattertoucher »): M avait la  pelote de fil acrylique, fil de fer ou de soie, elle s’entendait bien sur la ligne directrice, la conduite à suivre, M était Maître de la navigation et du changement.(Atropos),Fil d’Ariane, la fille de Minos donna une pelote de fil à Thésée car elle était amoureuse: Elle seul avait le secret de son retour, des embuches et écuelles. De qui posséder l’amour s’offrait la vérité était-elle amoureuse? P tenta à nouveau de suivre le fil de ses idées. Fil de Pénélope? Ecrire un livre c’était comme un long voyage, serait-elle l’attendre? Au deuxième chant de l’Odyssée  PENELOPE  tisser le linceul de Laërte, père d’Ulysse:M ne semblait « peiner pour son tissu » ;
maîtresse de la filiation et de la finitude dans le labyrinthe des destinées. »M avait la maîtrise de la sensibilité, “l’être-au-monde”

à tou le moins de son monde était  entre ses mains: le fil  était ce  construit l’enceinte, le mur, teîkhos (« mur d’enceinte), filium»fingo elle est la dissimulation, sculpter, pétrir, modeler, faire, créer, bâtir, produire thigganô (« toucher ») (« mouler, façonner ») qui dresse tout autant qu’elle instruit .M devenait « animos fingere : manier les esprits.

(Noli me tanger .) M était droite comme un fil à plomb, P s’échinait, courbé, à aligner les petits signes de sa pensée brouillonne, en vain. Il tournait en rond: du fond un minotaure réclamait son du: Comment pourrait-il le retenir? Il ne trouvait rien à quoi il pouvait s’amarrer sachant que la tempête s’annonçait : comment se mettre à l’abri quand elle est en soi.P laborieusement tentait de nouer chaque phrase l’une après l’autre, pour en faire un tissu plus ou moins Co extensible avec une idée, mais sans succès. Il devenait de plus en plus ombrageux, un voile gris flottait au-dessus de lui qui contrastait avec la sérénité imperturbable des cieux de M.Cut your yarn! « Back or Front loop »: Le moindre son soulevait en lui UN tumulte d’idées et de sentiments contradictoires et nourrissait la confusion

Texte est étymologiquement un tissu, du latin texere, tissé

: Matisse, dans sa chambre atelier de l’ancien hôtel Régina, sur la colline de Cimiez à Nice en 1950, devant le photographe Walter Carone dévoile au publique la puissance de vie sur la maladie, l’invention que permettait la contrainte de l’alitement: Il invente de nouvelles technique pour peindre et dessiner : une perche au bout de laquelle il a fixé un fusain, des ciseaux pour dessiner dans les couleurs. La ligne acquière une nouvelle vitalité, le couleur intensité.

Frida Khalo avait eux aussi goûtés à la pratique du jeu des couleurs, le miroir devenait l’exutoire vibrant de vie et d’histoire au corps souffrant. L’espace du lit semblait paradoxalement sied parfaitement aux compositions créative et l’introspectives. Ici, le je  s’éprouvais à travers les sensations .Proust ne commençait-il pas sa recherche au fond de son lit?

 

« Je comprends maintenant pourquoi certains auteurs ont besoin de s’exiler au café du coin pour pouvoir écrire » ne serait-ce quelques phrases aurait voulu s’extraire, juste, quelques instants aux viscosités envahissantes de l’autre : Circonscrire son espace à lui.

-« tu as acheté des cigarettes, hier.T’as acheté deux  paquets, pas un ». Il maugréait intérieurement.

L’ordinateur semblait apnéique. Avant qu’il n’eut le temps d’achever  la première phrase qu’il tentait désespérément d’écrire, épuisé après ses escouades infructueuses sur la page.M l’interrompit ».

-Donne- moi ta main, tiens le… »

Elle faisait son nœud autour du pompon

-tiens le bien…Il contenu à nouveau sa rage, mais ne pouvait dissimuler par un geste de dépit; les profondes détestations qui l’animait. Il aurait bien voulu un arbre devant lui pour!

« Que l’époux de Xanthippe soit devenu un si grand philosophe, cela peut nous étonner. Avoir des idées près d’une femme qui crie ! Dans tous les cas, il lui a été impossible d’écrire ; Socrate n’a pas laissé un seul ouvrage. » H:Heine

P savaient ses pensées bien injustes infondées et vindicatives, mais il restait un trop plein de levain dans l’âme à expurger. Je suis l’être le plus pacifique qui soit » quand j’ai mon S.  Plagiant les « pensées détachées : Il ne demandait pas grand chose, seulement un lieu à lui, une cabane, une île pour lire et écrire. Il saisissait tout à fait le désir  d’un repos assuré dans une paisible solitude «chéri par Descartes, H. Heine, Le Corbusier, Heidegger, et tant d’autres: P à ce moment rêvant d’un poêle  Mais M ne semblait pas l’entendre ainsi:

-« donne-moi ta main »

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a suivre correct

 

 

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Ne laissions nous pas, malgré nous, au plus profond du désespoir, un entre-bâillement de porte, la possibilité, infime qu’elle soit, de sortir enfin des coulisses. P avait toujours rêvé sa vie, il l’avait vu comme un roman ou un film de cinéma. Pendant longtemps, dans son esprit, la vrai vie s’était arrêtée à 8 ans. Il avait le souvenir d’un voile transparent, d’une fenêtre ouverte, l’enfant dormait sous ce dôme paisible de l’enfance. Il était lové dans ses drap, la pièce était vide et résonnait du carillon lointain de l’église. Pourquoi 8 ans? le savait -il lui même?Le sourire s’effaça, les rires disparurent.. Quand se réveillera t-il de cette grande mascarade; Mais traverser la scène n’était ce pas accéder à d’autres  » panneaux de mensonges » (Gide). P n’était-il plus  en attente de miracle?

« En attendant, il se passait rien…entre ses coupures assignées.

Il meublait son esprit de tabelaux, une table, instable  lot d’images. Van Gogh lui revint à l’esprit.Dans son collège, on le comparait souvent au peinre, peintre maudit…sa biraeir lunaire et écorchée amusait la bleusaille artistique.

P au Musée d’Orsay ,avait noté que le peintre expressionniste lors de sa période à Arles en 1889 ,avait peint sa chambre comme une énigme à décrypter.  l’espace intime du peintre résonnait étonnamment sous la symbolique de la pair: 2 chaises, deux portraits, deux oreillés, deux portes, un lobe d’oreille . Aussi chez Hopper tout fonctionnait comme si la toile était elle aussi en quette de sa partie manquante à l’image de cette forte présence laissée au vide. Comme le première homme nu dont Platon raconte le mythe fondateur dans Protagoras, la naissance du tableau se construisait autour de l’expression de cette déchirure originaire. P avait encore à l’esprit ce cours texte glané quelque jours auparavant. Deux choses lui semblaient pertinentes «  »le mythe sait parler ce dont la raison ne sait par parler ». La peinture était-elle pas comme le Muthos, venu au secours de la vérité, du logos? Etait-il plus la plus a mème de parler quand celle-ci prenait ses forme instrumentales était en échec? Si  le peintre et le poète étaient chassés , écartés de la cité, car ennemis de la sainte vérité , Elle revenaît en effraction en son coeur pour dévoiler ces failles. La raison était faillible. Scandale, scandalon. De plus « Ce recours au récit de l’origine, chez Platon ,  vise à expliquer ce qui est par ce qui n’est-plus ». C’est exactemment la pratique du peintre dans cette dialectique dévoiler, mettre en pleine lumière ce qui est par ce qui n’est plus. Contrairement à glorification du savoir-faire, de l’homme possesseur du feu,dévoilait le retour tragique  à sa nudité première. Sur les rapport entre l’homme et la technique, P savait que Heidegger en avait parfaitement éclairé les symptômes, il n’était pas nécessaire de revenir là dessus. l’homme dépossédé de tout aspiraient à communier avec l’astre solaire à retrouver une unité perdu, communier, sa dimension cosmique. P  attendait comme ces être leur fictions cinématographique, leur théâtre d’ombre, cette péripétie qu’énonce bien Aristote dans sa poétique . Chacun est toujours en attente d’ une révolution .  Nul « coup de théâtre »  nulle  la reconnaissance à attendre dans la vie de P . Apò mêkhan?s theós/ Deus ex machina« Dieu sortirait-il  de la machine ».   le « mèchanè », c’était bon pour le théâtre d’Euripide et les artifice du spectacle Holywoodien. Comme Aristophane en son temps, Hopper dans ces formats panoramiques avec ses d’acteurs désoeuvrés..utilise la mèchanè du cinéma pour la dénoncer.

 

“Night Coffee” from a series I call “Hopper went to ...Edward Hopper PaintingsCity sunlight de Edward HopperFiction Inspired by Edward Hopper | Literary Hub

Vincent van Gogh - Van Gogh's Bedroom at Arles, 1889 at ...Rep. Edward Hopper 24x48 in. Oil Painting Canvas Art Wall ...Edward Hopper Nighthawks Painting Is a Modern American ...

En attendant Godot - Samuel Beckett - SensCritiqueCinque cose che (forse) non sapete su Edward Hopper - ArtsLife

Peut être était-ce cela « l’étaernité » immobile » ? cet écart entre dasein et étant? Comment être au monde et prendre le train de l’évènement. P aussi était lui aussi dans cette ligne qui le traversait, dont il n’était que le voyageur immobile, il attendait un retour à l’unité.

la vitre du wagon était noire et opaque. Il tenta d’y distinguer un semblant de vie dans obscurité plane, mais rien ne transparaissait à travers ce beau rectangle noir comparable à une couverture de livre. Tout n’était que matière dense et colorante. P repensait aux saccades du RER au transibérien qui avait tant inspiré le poète bourlingueur Cendras- et la peintre Delaunais-TerkL , la rencontre avec le vers libre, la représentation synchrome et simultanée avait été pour P une révélation lors de sa visite au centre Pompidou. L’ardeur juvénile, la rencontre, l’amour naissant, les doutes et la nostalgie d’une enfance qui s’efface tout cela lui parlait encore même à cinquante an passé. P lui aussi rêvait de voyage.Il avait peu voyagé, tout juste visité le pays de M. La Tunisie. Nulle couleur, ni jaune, ni rouge au bout du chemin, nuelle Jerusalem, nulle « ligne de fuite » sur ce périple dont le trajet préexistait au voyage? P se déplacerait chaque jour dans ce segments aux toponymies ordinaires, une simple portion de droite délimitée par deux rimes plates. A  l’image de sa vie rien ne se dépliait. Il aurait aimé aussi « être trempé de lumière » que sa vie soit un « mivre » livre  de couleur à la dimension de la tour Eiffel.Malewicz- Black Square (1915) | Black square painting ...Black Rectangle, Blue Triangle | Kazimir Malevich ...Black square and a white tube-shaped - Kazimir Malevich ...Artist Edward Hopper Night El : Artist Edward Hopper born ...

Dans sa dédicace à la danseuse Américaine Elisabeth Graig, Celine, amoureux  des fées des temps modernes, il en épousa une, introduit son épopée moderne avec une phrase des gardes suisses de 1793, qui semble forte à propos, pour résumer la pensée de P à cet instant.

 » Notre vie est un voyage/Dans l’Hiver et dans la Nuit/Nous cherchons notre passage/Dans le Ciel où rien ne luit.

Il était bientôt 6h45: P arriverai comme de coutume très en avance, des rivages « marneux  » au parcours sans fantaisie ».

 

Entretien avec Marc Laudelout : Mister Céline. Docteur ...LE PETIT CÉLINIEN: Présence célinienne...La veuve de Louis-Ferdinand Céline est morte – LDJCENDRARS (Bl.) – DELAUNAY (S.). La Prose du Transsibérien ...[DELAUNAY] -- CENDRARS, Blaise (1887-1961). La Prose du ...

Michel Butor, en 1964.Michel Butor dans son atelier

Michel Butor, en 1964. Crédits : BERTRAND LANGLOISAFP

Michel Butor dans son atelier Crédits : Nicolas Ducimetière

« Pour moi pour l’instant, l’important c’est de survivre et faire survivre les gens autour de moi »le temps l’oblige à changer ces projets.Fini les gros volumes.

Comment décrire un lieu? quelle carte pour ce prériple de pensée, découvrir un lieu par les guides…

Paris à Jerusalem

« c’est le lecteur lui même l’oracle » le commencement du livre c’est ^posé une question.

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Michel Butor : les motivations de l’écriture
« A l’origine de l’invention littéraire,il y a une nuit, il ya un malaise, il y a une nuit, il ya quelque chose que l’on ne comprend pas, il y a une indignation »
similarité dans le domaine atistique et de la folie…la psychose
l’oeuvre d’art part au manque et tous deux palient l’angoisse, révélation d’une faille Robert Georgin « crime fantasmatique »  se soumettre au double intérieur

Louis-Ferdinand Céline avec Lucette, au Danemark, à la fin des années 1940.SDP/Céline à Copenhague, en juin 1947, peu après que les autorités danoises l’ont libéré.

Engoncé, C. l’ ermite-clochard  de Meudon, le reclus, le paria, râle, assit, le corps pesant ,il  entend à l’étage , cette gracile dilation du corps avec l’espace qui danse malgré l’orage. P se dit qu’il faut qu’il lise le livre sur Céline de.

Fermer les yeux? Céline nous invite à traverser le grand rectangle, à traverser la noirceur des choses pour peut être atteindre  » l’autre côté de la vie:Cet imaginaire à la portée de chacun. P ferma les yeux quelques instant…mais la pose fut de courte durée. Ses pensées venaient à nouveau l’assaillir, l’ assalire à nouveau. Voulaient-elle le réduire à merci? P était sous son pouvoir, il ne pouvait faire autrement. Comment se soustraire à ce qui « force la pensée ». Pourquoi Platon et Pas Deleuze? Pourquoi, particulièrement lire ces derniers ouvrages, cette trilogie socratique sur  » l’éthique »? Il ne pouvait pas encore le dire. Lorsque Diderot, fut emprisonné à Vincennes en 1749, n’était-il pas entré, selon ses dires, le hasard faisant, avec un ouvrage de Platon dans sa poche?. On feindra de le croire. Peu importe, P laissait libre cours à ces choix hasardeux. Le paysage à travers les fenêtres de l’omnibus laissait, dans ce court passage entre chien et loup, à peine percevoir ses « longs rideaux » de peupliers. Scandant son voyage, comme des ombres, ce long nexus discontinu,  jalonnait les zones humides et dépeuplées de la rive entre Esbly et Lagny Thorigy. Coutumiers des multiples caprices du fleuve, ils avaient su coloniser ses abords. « Les êtres qui se reproduisent, les êtres reproduits, sont des êtres distincts entre eux, séparés par un abîme, une fascinante discontinuité. Mais, individus mourant isolément dans une aventure inintelligible, nous gardons la nostalgie de la continuité perdue. »L’homme n’était pas comme l’arbre

Une phrase anodine qui aurait pu passer inaperçue attira, particulièrement, son attention « Dans l’iconographie antique, le mort est souvent représenté assis. L’exécution du mort se faisait rituellement dans cette posture. » Il décida, chaque matin, avant ses tâches administratives de développer cette question. Pourquoi ce rituel impérieux? Rien ne l’y obligeait, il savait que la tâche serait rude, voire périlleuse. Le terme pourrait sembler excessif. Je pense que P, ne sachant pas écrire, l’ampleur de la tâche allait probablement le pousser dans… Mallarmé, Baudelaire n’avaient -il pas cotoillez malgré leur génie, même armés du langage, l’abîme en voulant touchez de prêt l’azure? P n’y échapperait pas à se profond sentiment d’impuissance. Etions-nous chez P dans  » cette ritualité d’un autre ordre » , celle qu’évoque le psychanalyste Bernard Duez. Faire de l’écriture, de l’acte d’écrire » un interface », un rite profane, « une forme de protection contre ses hallucinations ». Van Gogh s’était-il vraiment coupé l’ oreille pour se protéger contre des hallucinations auditive »? De quoi l’acte d’écrire était-il la coupure?  Le rituel fait « classiquement référence à des séquences d’actes ordonnés et prescrits, répétitifs, à des comportements standardisés qui, à première vue, ne peuvent être expliqués en termes de rationalité (de fins et de moyens) et qui semblent donc s’appuyer sur des représentations symboliques, c’est-à-dire, (…à des représentations qui tiennent lieu d’autre chose » (Sindzingre, 1985, p. 189). Avec cette définition clinique tout semble claire, en apparence, mais qu’était cette autre chose?. « Rite sécure, de guérison, de conjuration, de filiation? . Bataille savait-il ce qui l’oblige à écrire? Il ne peut que l’imaginer, rien est sur et la réponse inféconde. » Ce qui m’oblige d’écrire est j’imagine, la crainte de devenir fou. » P voulait-il écrire pour s’y prémunir? P, à cet instant, n’avait cure de toutes ses explications…« un homme qui a faim disait Socrate n’examine pas la sauce ». Pour P, ce n’était pas le temps du savoir, il fallait faire, faire suivre l’impulsion…cette émission de « flux de force qui vous traverse » dirait Deleuze » ce processus » qui donne l’impression de voyager.   « qu’est-ce qui m’emporte et ça m’emporte où ça.? » La rivière, le fleuve à sa gauche avait tracé son propre chemin » « le trajet ne préexiste pas au voyage »…Se posait-il la question quand l’onanisme venait? non! il faisait, il faisait acte de pure « dépense compulsive », le terme approprié dans ce genre de cas.. l’angoisse (inéviablemment) inévitablement , invarriablemment réapparaissait comme l’incube , le sucube au rêve . J’allais remarquer, les jours suivant, ces longs  moments d’abattements qui envahissait P à la fin de chaque paroles, prises de notes, il semblait parfois en transe. Ces idées, textes, phrases étaient comparables aux féeries dialectiques« , des étales parisiens dans lesquels il n’avait plus qu’à puisé, ce  » monde en miniature » qui fascinait tant W. Benjamin. Le rideau du réel implacable s’abattait d’un coup  sur cette fascination mobile, le laissant là, à sa danse , couac , comme une fausse note dans l’harmonie instrumentale.  Effondrement de l’être,  petite mort. la déchirure intérieur creuvait le décor vide des murs..Il était, là, assit ou faisant les cents pas...n’était-ce donc que ça des façades de boutiques toute cette fantasmagories de la pensée?

Il y avait aussi le rituel des livres. P faisait halte à chacune des  ruche à et embarquait comme une chimère sur le dos, dans une frénésie non contenue son lot du jour.  Ferait-il son miel? P se demandait dans cette inflations d’ouvrages combien posé ça delà racontaient la douleur d’écrire ? Combien «  »d’entrée » », d’entre-eux  étaient nés d’une  sommation impérieuse? Et si comme le questionnait Barthes si la littérature comptait de moins en moins, elle ses drageons semblaient infinis.

Peut être était-ce cela qui lui manquait: ériotiser , érotiser la vie, « utopiser » le corps. Aurait-dit Foucault.  Cultive t-on jardin mais surtout ton ars erotica.

La thématique de la figure assise n’était certainement que cette petit partie racinaire, un drageon d’un paysage plus vaste dont il percevait la présente. C’était un point de départ, comme un autre. « Ça a débuté comme ça… » écrivait Céline pour lancer le début du voyage de Bardamu . C’est assit à la terrasse du café de la place Clichy,  dans cette ville de Paris que commença ce cycle de la nuit, ce long périple initiatique. A l’homme assit, la curieuse impulsion de l’aventure, lui fit suivre la troupe et ce qui suit. Dans l’iconographie antique, le mort est souvent représenté assis, entonna p encore une fois. »Ca à commencer comme cela », un jour p tomba sur une phrase et toute une mécanique se mise en place à partir du dérisoire. Dérisoire qui rime avec…avec Placard.

Il aurait pu choisir l’homme debout ou couché mais cette position piqua sa curiosité… Pourquoi ce thème insignifiant plutôt qu’un autre? Peut-être car l’exercice pouvait sembler futile, une façon de faire marcher à travers cette ligne de fuite improbable, la dynamo à vide de son cerveau. Là assit, sur le fauteuil, Il était mort. Socrate l’aurait certainement repris à dessein : absurdité et ineptie à corriger. « être-pour-la mort , « être pour la vie », oui .Il n’y a parfois qu’un effraction, un cataclysme du biotope passé de l’un à l’autre.

Etre et mort ne se conjuguent pas. Donc P se sentait mort, mais c’était tout comme. P avait renoncé à tout, même à sa charge d’homme. Me direz -vous, à qui P pouvait remettre -sa vie, son âme-? Entre les mains de Dieu, du destin, de la nature, de la providence ou de la déraison? Somme- nous encore à l’époque où le souffle du saint charitable pouvait vous délivrer de l’insolente prison? P savait très bien qui était son geôlier. P avait accepté son sort,  cette« puissance imaginaire supposée fixer le cours des choses » et s’y soumettait avec indifférence..  Dans un monde sans dieux, sans oracle, où les songes se sont tu, le tirage au sort était-il encore d’une grande utilité. De toute façon, comme le chevalier de Méré,  P n’était pas géomètre. Contrairement à l’esclave du Théétète p serait demeuré à la porte de Delphe.Dans la nuit du 23 novembre 1654, Pascal a eu  une expérience mystique.Il fut frappé par un éclaire.Elle changea le cours de sa vie. Il abandonna dès lors les mathématiques. Son  traité de la Géométrie du hasard ne fut jamais publié . A qui P pouvait-il bien se soumettre? À la mort,  la géométrie des dés,à l’irénisme lisse  du Seroplex. « Alea jacta est,  « Il commença à écrire, comme on porte son rocher au-dessus des collines .P verrait bien après. Peut être croiserait-il  un moment ou l’autre en sens inverse Zarathousthra, descendant dans la vallée? « Vous levez les yeux lorsque vous aspirez à vous élever et moi je baisse le regard car je suis déjà en haut.Qui d’entre -vous peut à la fois rire et être sur la cime? Celui qui gravit les plus hautes montagnes, celui-là se rit de toutes les tragédies qu’elles soient réelles ou jouées » Zarathoustra (lire et écrire). «Être : nous n’avons pas d’autre expérience qu’en….. mourant» aurait pu dire P contre les nietzschéens de son époque. Alors, il fallait écrire, écrire jusqu’au dernier instant. La ligne mathématique divisible à l’infini prenaient fin, P arriva à la gare de Lagny-Thorrigny.


La « fifure »  la felure de l’assidu assis auprès de la souffrance
la piéta de la naissance à la mort.
« L’assidu est régulièrement assis auprès de qui il doit
être, là où il doit être, à son bureau, au chevet de
l’alité pour lui délivrer ses soins, sur le banc ou le
canapé où la cour pourra se faire ».Hervé Guibert,
Eli wisel

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24 Mars. Cath. de suède .

Le succube verdâtre et le rose lutin
T
ont-ils versé la peur et l’amour de leurs urnes ?
Le
cauchemar, d’un poing despotique et mutin,
T
a-t-il noyée au fond d’un fabuleux Minturnes ? la muse malade

3h30, P descend uriner comment souvent depuis ces derniers temps, réveillé par un énième cauchemar. P se disait qu’a force de se mentir à lui-même, il faut bien que la vérité sorte sous une forme ou une autre. Une créance au réel qui chaque nuit faisait de lui un « addicti ».Contrairement aux nexi , pourrait-il pouvaient se délivrer de la servitude, en payant sa dette.un    éternelle à la pulsion.Malgré cinq an d’analyse, il avait du renoncer et accepter cette vie de débiteur, son inconscient un peut moins et il lui rappelait dès que le sommeil se faisait paradoxal.. Bref, P parcours d’un geste machinal l’ouvrage d’Hannah Arendt, La Crise de la culture posée, sur le canapé, la veille. Il aurait-bien besoin d’une cigarette. L’ oeuvre lui était familière. En tout bon enseignant en crise, il avait déjà, lu les textes sur l’autorité et l’éducation. Peut-être s’était-il consolé, en pensant que sa difficulté à transmettre aux jeunes générations ce qui lui semblait important, pouvait être une problématique plus vaste que celle de la simple condition d’échec. Incompétence structurelle? défaut d’autorités? comme toujours l’institution étiquetait ces hussards déchus.

N’avait-il pas cette  » valeur d’homme » qui confère naturellement l’autorité. H. Arendt, Georges Gusdorf.  P se disait qu’il y avait déjà un monde entre l’Europe et l’Amérique dans les années 60. Était-ce SOCRATE, ARISTOTE, DIOGENE, l’académie et le portique, la pédagogie dialectique,  ou la pédagogie à coup de marteaux qui formait l’exemple d’une vraie morale pédagogique?. En France ne souffrions- nous pas d’une institution de sophistes technocrates? La belle « odyssée pédagogique », homérique n’avait été qu’amer hic. P s’amusa de jeu de mots facile mais si vrai. la Dive Bouteille était devenue bien amère pour tous. Il alla dans sa bibliothèque retrouver son vieil ouvrage Payot avec sa couverture défréchie  et s’amusa de ces phrase d’un autre temps  qui sentaient bon la naphtaline ( Pourquoi des professeurs ? Pour une pédagogie de la pédagogie. (1963).« Des visages survivent aussi, auréolés par la gratitude d’une mémoire reconnaissante, les visages d’instituteurs et de professeurs, parfois depuis longtemps disparus de la terre des vivants ; ils trouvent un ultime refuge dans cette hospitalité que leur maintient le souvenir de leurs élèves des anciens jours. » Etait-ce cette autre Rive qui avait disparue ,celle dont parlait Alain Finkelkraut, prenant l’exemple de Renan, et les  portes flambeaux néoconservateurs l’époque constatant la mort d’une civilisation, celle d’une éducation salutaire creusait de toute morale civique et républicaine. « Tient se dit-il : vérité et politique. j’avais oublié ce passage qui clot la réflexion  de H.Arendt sur rapport entre mensonge et politique. Il y a une phrase particulièrement à mettre de Côté. Platon s’en prend selon la philosophe à ceux qui font oeuvre de vérité, les sophistes et  nullement aux menteur. C’est une réflexion pertinente .Avant-hier dans une discussion avec son beau-fils sur la politique H ne voulait pas voter. Il n’attendait rien de la politique et ne se proposait même pas d’y participer. il attendait des autres qu’ils décident à sa place, acceptant même les choix extrêmes. . la politique selon lui ne servait à rien. dans mon esprit. comment concevoir la politique quand le mensonge en est le fondement?16hs 40 P va prendre sa dernière bouffée de cigarette avant le départ. Devant lui deux grands arbres jusqu’à présent, il n’avait regardé que le sol, cette souche coupée à la hâte. En levant la tête il découvre leur silhouette dénudée qui se détache dans ce ciel lumineux. Deux absides carthésienne d’hydrogène se détachait de l’azure. Avec leurs doigts,  ces deux arbres semblent vouloir attraper le ciel,  appel majestueux à la  la verticalité. Mallarmé le  — Le Ciel n’est pas est mort.1866 c’est le temps du découragement « mendieur d’azur »« Je t’envoie enfin ce poème de l’Azur que tu semblais si désireux de posséder. Je l’ai travaillé, ces derniers jours, et je ne te cacherai pas qu’il m’a donné infiniment de mal, outre qu’avant de prendre la plume il fallait, pour conquérir un moment de lucidité parfaite, terrasser ma navrante Impuissance » |1|période de doute qui va l’affecter profondément. Dans une passionnante étude, Yvonne Goga décrit ce qu’aurait vécu l’auteur durant cette période : « Mallarmé a eu tout à coup la révélation du néant et s’est dès lors considéré comme un raté prédestiné » |2|.

« De l’éternel Azur la sereine ironie ».« ciel ironique et cruellement bleu » du Cygne baudelairien

A sa gauche, la souche dont on avait coupé l’« arborescence », vivait là, simple être racinaire.Il écrase son mégot contre la paroi de bois, puis rejoint son bureau à la hâte. Il va bientôt falloir partir.

The hotel where John Lennon and Yoko Ono held their Bed-In ...


2 avril. St Sandrine/Alessandrina

Ce matin P n’a pas la tête à réfléchir. lecture dans l’omnibus du premier chapitre de Modification de Butor…Pourquoi une telle précision dans la description du compartiement, des objets, des physionomie?  Richesse de la description…P voudrait faire la même, chose pouvoir décrire le monde qui l’entourre, mais se sent bien pauvre pour le décrire…il tente de décrire l’homme qui rentre, l’âge , la posture, l’action mais en vain..Il gratte frénétiquement le hasard.

. le monde est envahit de signes dont il ne semble pas posséder la langue…Boileaux en 1664 écrivait une satire sur la difficulté pour tout poète ou homme de théâtre de trouver la rime. Molière  « rare et fameux esprits », « savant maître d’escrime » ignorant « en écrivant le « traveil » et la peine » avait plus de « facilités ».sur son travail est cequ’une entité veille?

sur lui veille Appolon/ pheobus. ce fleau bu qu’est d’écrire sans l’inpiration de Phébus .Comment trouver « la rime qui va bien avec le sens, qui est d’accord avec la raison »? pour Boileau dit-il « A epine as-tu parlé qu’elle-même s’y place »…P comme boileau débutait ce « rude métier où (son) esprit se tue », pour le trouver « je travail ,je sue »…faire le sermant de ne jamis écrire »

Quelle est « ce bizarre » chez boileau qui vient toujours lui offrir le contaire, « ce démon » qui l’inspire. aucun mots ne semble venir à propos… Boileau avait la valeur de la dérision…il s’adressa à son esprit. Satire IX (1668)

L-T entonne la voix…P descend, se presse pour fumer la première cigarette et découvrir les nouveaux livres: la poésie de Rimbaud le livre de poche de 1972, Boileaux  oeuvres poétiques, classique illusté vauvourdolledede 1935, le théatre, II de Margueritte Duras, NFF Galimmard,1968, Racine (Andromaque- nouveaux classique Larousse de Soraya à 2 euros), et  l’imaginationde SARTRE inscrote sur une couverture vignyle improvisée, un petit ouvrage de cuire ancien qui ressemble à un missel. Déconvenu P découvre derrière la pochette plastifié que sartre n’est qu’un guide des vitamines pour vivre en pleine forme toute l’année. Un petit plaisantin qui m’a fait la leçon sur l’imagination. Le beau livre à la couveture maron est un guide indicateurs des rues de PARIS avec les stations « métroploitaires » les plus proches avec ses belles cartes qui se déplie.

elle déploit la terre, pour celui que trop polit la terre, la carte du solitaire.On se croirait dans les années 50. P découvre qu’il a été imprimé en 1990. décidément la journée débute philosophiquement…P poursuit son chemin…il ne se sent pas la force de pouvoir décrire la morphologie des choses,  il énumère les objets qui se proposent à sa vue…c’est la seule chose qu’il est capable de faire… »Nous n’en seront pas plus…il s’en va d’un pas rapide en fumant cigarettes, sur cigarettes j’usquà la prochaine ruche. alexein, « protéger », et andros, « homme ». du guerrier (andros) » signifie « viril » ou « fort ».,Alexandra David-Neel, une Française infatigable, la première Européenne à avoir parcouru le Tibet (et l’Inde, la Chine, tout l’Extrême- Orient)… à pied ! Précieuse initiatrice aux mœurs et croyances de l’Orient, et plus particulièrement au bouddhisme, elle est l’ancêtre de tous les voyageurs en quête « d’autre chose » que du simple exotisme. Dans la rue s’enumère les déchets un à un…P gravit les pentes qui le mène qu chateau…du grec : « repousser », et : « l’homme, le guerrier », signifie par extension : « celle qui repousse l’ennemi » ; ou du grec : « celle (ou celui) qui aide les hommes » P avait accompagne le hasard d’un protocole. comment relier le saint et les « ouvrgages » du jour, l’ouvarge comme un gage.Lequel? d’une cohérencedes journées entières dans les arbres p124,126.

 

l’ « homo bulla » bula, rien à « fairer » sous la jauge du covide…le temps long très long, p n’allait-il pas se faire vapeur sur une chaise. P Scella sa journée sur sa monture de bureau avec une bulle de Coca au goût original. La desculturation de soi en soi. P sans P. Attention, le laid du  papier peint parfois peut buller. IL counilla , et commençq à fermenter sous la chaleur estivale qui s’ann


26 Mars ST. LARISSA

Réveille 3h40… P attend la sonnerie de 4h30. M à côté dort profondément. Sonnerie. Sur le canapé du salon P a laissé la veille Le Chateau et Le Procès. Joseph K lui apporteraient peut-être des réponses. Lecture de quelques phrases introductive de l’ouvrage … À la radio sur France inter, le sujet du jour: « la terre est en train constamment de se distendre »…Les vignes et les pesticides… Une pastille sur la grandeur de l’homme. Pourquoi certains hommes sont petits et d’autres grands? P fait 1m62. Depuis quelques années, les Coréennes grandissent, les Européens ont prix 10 cm. P s’était toujours (Santi) senti hors du monde. Les hommes seraient grands en fonction de leur histoire. J ,la maman de P, était très petite, elle avait connu les conséquences de la guerre. En 1951, on distribuait encore des tickets de rationnement dans dans le 18èm . Elle vivait et vécue de-ci de-là , dans une cabane en bois. l’ histoireimpimerai sa  trace influencerait sur la morphologie des espèce . Les services sociaux l’ avaient placés, elle et sa soeur dans une famille en bourgogne comme cela se faisait souvent à l’époque . J famélique, avait  un énorme ventre et sa soeur S  dormait dans son lange de fortune , une corbeille couronnée d’excrément lorque la dass décida de les placer. De cette histoire chacune avait conservé les séquelles et transmises inconsciemment cet héritage.  Chaque filiation à son sang noir. La taille résume la journaliste est  une question de l’adaptation entre l’homme et son environnement. La différence entre les Inuits et Massaï s’expliqueraient par la gestion naturelle de la chaleur. Et la génétique dans tout cela , me direz-vous? Les danois pourtant sont les plus frands me rétorquerez-vous? C’est une question de sélection sexuelle. Les femmes préférant se reproduire avec des hommes grands. Darwin avait donc raison avec sa théorie de la lutte pour la reproduction. D le dira certainement mieux que lui.« …Et ceci me conduit à dire quelques mots de ce que j’appelle la sélection sexuelle. Celle-ci dépend non pas d’une lutte pour la survie, mais d’une lutte entre mâles pour la possession des femelles ; et le résultat en est non pas la mort du perdant, mais le fait qu’il aura aucun ou peu de descendants. » (L’Origine des espèces, Charles Darwin). P était-il de cette espèce amenée à disparaître? l’écrivain le pensait fortement dans son tableaux sombre de La Carte et le territoire de ces particules élémentaires.

. P  ne voulait revenir pas sur ce qu’il avait dit la veille.Il serait toujours  » un adolescent diminué ». P était donc de ce biotope houelbecquien, dans la chaîne et hors d’elle: né d’une défaillance du logiciel?..Le mot anglais « failure était très éclairant, originaire comme beaucoup de mots de l’ancien français ou latin , il trouvait sa source dans le verbe  « faillir » en latin vulgaire. P n’avait certainement jamais été adulte, il était passé directement de l’adoluscence à la viellesse, toujours trop en avance ou en retard. « Adultérins », il était trop souvent demeurer dans l’état de minorité par faillance de cœur, probablement. Il était un de ces no-héros Jed Martin,Maxwell Sim , toujours un peu paumé en quête de GPS...« Fallere fidem », avait-il  manqué à son serment, ce salaud? l’existance ne précède pas toujours l’essence. P avait toujours considéré cette injustice de la nature, comme une faute, une dette à payer. A qui? pourquoi? Le verdict avait sonné .Il ne fallait pas revenir dessus. petit ou grand de toute façon le « le monde est de taille moyenne » H

  • Livre du jour dans la ruche à livre
    Stephen Zweig, le Brésil, terre d’avenir, 1941.
    Revue Histoire , le Coran-la fabrique

Dans le train de 6h35, P se décide à reprendre ses notes..au premier arrêt deux hommes entre avec un masque .L’un plutôt bien habillé se place à deux rangers, l’autre avec son physique de VRP en face.Chacun vaca à ses occupations.X p l’appelera x sorti d’un cartable noir, une carte puis se ravisa. William Moris pour l’un, P a  directement  malgré la distance , reconnu le motif floral au style très reconnaissable sur la couverture. C’est probablement, un projet pour une céramique. Il ne pouvait s’agir que du designer textile  d’Arts & Crafts. C’était aussi un poète.l’utopie Nouvelles de nulle part (News from Nowhere)…

L’autre qui s’est assit devant lui semble comme lui un boulimique , indécis, il dépose sur la banquette comme P souvent, plusieurs à la fois, un dépliant publicitaire pour une marque écologique de brosses à dents, un GPS et trois ouvrages de poche, « Stranger »,  » nausea » et The Terrible Privacy of Maxwell Sim, la carte et le territoire  et se décide finalement pour le T.S Eliot. Qu’est-ce qu’un  commis-voyageur anglais de surcroit vient faire dans un compartiment de RER. En plus avec le variant anglais qui se balade?

P se dit-tiens, moi aussi j’ai dans mon cartable le livre de poche Sartre qui ne demande qu’à être ouvert…Roquentin et Meursault, Maxuelle , T.S ELIOT, socrate, moris..et peut être même Cendras à l’arrière. P était bien accompagné ce matin.

Il a changer de travail, lui aussi, 48 ans, au physique archi-banal

Livre de Poche 160 - Jean-Paul Sartre - La nausée | Jean ...

P retourne à son carnet…en ce demandant quel lien pouvaient bien reliers ces voyageurs de passage?.C’est laborieux et peu plaisant, mais il doit poursuivre tout de même. La tâche semble ardue pour P. Les notes s’accumulent… Il ne va pas assez vite…Il a déjà deux jours de retards….Comment transcrire la voix de Socrate?  Dans toute retranscription se pose le problème de la vérité. Comment transmettre une parole sans la trahir? Pourquoi, dans le tableau de David, phédon est-il placé au bout du lit? Assis le dos tourné, absent à tous ce pathos et l’agitation qui entourre la figure de Socrate. Des parchemins sont posés à ses pieds.. Il est à la fois en marge et dans la scène. P se demandait si le personnage n’était pas double à la fois Phédon et Platon?. A ses pieds la vérité cette faite mot, le dialoguese fait image, théâtre du drame sur la droite. . La frontière a quasi disparu, le temps n’est plus disjoint Phédon est devenu platon, Platon  est devenu Socrate sa parole. »« le Socrate de Platon devient un double de Platon lui-même »Le spectateur découvre ce qui lui a été rapporté par Criton: l’acmé, d’un instant tragique, condensée en une image. La composition de David se construit dans cette subtilité de l’effacement et de la présence.

En regardant la nuit à travers l’omnibus. P se souvenant du voyage de la veille se demande s’il y a réellement une ligne de peuplier le long de la marne? De retour sous le soleil d’une fin d’après-midi, il avait bien observé ses défilés mais nulle présence de peupliers. On t-il disparut depuis Nerval? on-ils tout simplement exister ou licence poétique?. P revient sur son ouvrage en main. « le brésil terre d’avenir » de Stephen Zweig. Malgré sa couverture arrachée, P s’était décidé à prendre le livre. Son nom valait bien toutes les couvertures. L’écrivain à succès autrichien était  à lui tout seul une couverture. Les images sur les couvertures sont-elles utiles?. Seule la littérature moderne a pris sa facheu réflexe d’attirer le lecteur par l’image. Cette page cartonnée, détachée du livre, était pliée, déchirée sur les bords. la photographie était très belle. l’écrivain assis semble regarder joyeusement le monde. Une autre photographie de 1931 le dévoile aussi fixant l’horizon. On sent dans sa tête le plaisir d’une parole en action. Cette image est comme une trace, un témoignage de « cette puissance » lumineuse » imprimée sur l’appareil. Dans sa lettre qui accompagnait son suicide, ne disait -il pas: ma vie fut « une existence où le travail intellectuel a toujours été la joie la plus pure « .« Créer, c’est résister à ce qui entend contrôler nos vies. » disait dans une conférence de G.Deleuze que P avait souvent regardée sur youtube. Fasciné par le personnage, il avait adoré écouter cette liberté de la parole, ce langage qui se cherche. Comme Lacan, Foucault, Barthes,  Deleuze avait conservé cette magie de la parole. la philosophie se faisait texture en acte. P se souvenait de celle de Bergson , si rare comme arrachée au temps .P retrouve un autre cliché de la même scène. Cette fois-ci l’homme se fait plus existentiel. Il semble avoir repris le pas sur l’homme de plume. A-il un doute sur sa mission? Les mots sont-ils capables de tout sauver? l’écriture  peut-elle encore demeurer un acte de résistance? Dans sa dernière lettre , l’homme qui a tout perdu même jusqu’à son langage décide de mettre fin à cette errance dans un monde qu’il ne reconnaît plus. «  le monde de mon langage a disparu pour moi (…) ma patrie spirituelle, l’Europe, s’est détruite elle-même. Mais à soixante ans passés il faudrait avoir des forces particulières pour recommencer sa vie de fond en comble. Et les miennes sont épuisées par les longues années d’errance. Aussi, je pense qu’il vaut mieux mettre fin à temps, et la tête haute, à une existence où le travail intellectuel a toujours été la joie la plus pure et la liberté individuelle le bien suprême de ce monde. Je salue tous mes amis. Puissent-ils voir encore l’aurore après la longue nuit ! Moi je suis trop impatient, je pars avant eux. »

Bernanos, lui aussi, exilé au Brésil tentera peu de temps avant la funeste décision de le raisonner de le sauver par les mots en vain. Il est des temps-les mots et les voyages ne peuvent plus conjurer le désespoir. P aussi sécrétait sa bile noire, elle ne l’avait jamais vraiment quittée , sournoise, nuage, tapi dans l’ombre , non loin de lui. Elle était aux aguets dès que les phases d’euphories se faisaient trop longues. le langage, le logos aurait-il encore un pouvoir les mots peuvent-il encore nous  sauver??? Freud et la littérature pouvait-il être d’un réel secours. Zweig avait tout au long de sa vie exploré les passions destructrices, cette monomanie et son autre  face plus saturnienne, cet  (« aidous ») des profondeurs dans laquelle parfois sombre l’homme. Socrate avait fait triompher la raison et le logos , il était demeuré à l’écart de ce royaume d’Hades. Son doigt pointé vers le haut, il nous indiquait la voie à suivre- Fallait-il que P quitta l’ » idolâtrie du corps »( Alain) ou justement contre tout socratisme accepter finalement de ne pas être  cette « empire dans l’empire? Sur l’autre image, l’instant d’après?? ,P observe , ZWEIG . Il semble retourné à sa lucidité d’homme à sa condition d’apatride. Pensif, son regard s’est refermé…peut être à tout jamais. le Brésil terre d’avenir? Y croit -il encore?

« Contre ma volonté, j’ai été le témoin de la plus effroyable défaite de la raison et du plus sauvage triomphe de la brutalité qu’atteste la chronique des temps. Jamais une génération n’est tombée comme la nôtre d’une telle élévation spirituelle dans une telle décadence morale. »Le Monde d’hier (Souvenirs d’un Européen). Ed. Belfond Stefan Zweig

« Il ne m’a été d’aucune aide d’avoir entraîné mon cœur durant presque un demi-siècle à battre au rythme universel d’un citoyen du monde. Non, le jour où l’on m’a retiré mon passeport, j’ai découvert qu’à 58 ans, qu’en perdant ma patrie, on perd bien davantage qu’un petit coin de terre délimité par des frontières ».Zweig

 

La figure assise d’un écrivain cosmopolite. Vision du Brésile comme une terre neuve, née de l’immigration.

« Elle ne m’a pas quittée à travers toutes ces années cette ombre, elle voilait de deuil chacune de mes pensées de jour et de nuit (…)mais toute  ombre, après tout, est fille de la lumière » le monde d’hier.

Stefan Zweig ; un voyage sur le Danube il y a deux cents ...When It’s Too Late to Stop Fascism, According to Stefan ...Romans, Nouvelles et Théâtre - Tome 2, Stefan Zweig ...

Stefan Zweig | Fotos, Literários, In this world Stefan Zweig (1881–1942), 1931; écrivain autrichien.

P avait envie de la conserver ce morceau de couverture, de la mettre quelque part, peut être dans sa bibliothèque. C’était peut-être une façon de l’encadrer, conserver l’éphémérité la fragile déchirure de toute présence . »le brésil terre d’avenir » « le sage vit tant qu’il doit, non tant qu’il peut« , c’est la citation de Montaigne choisie en préambule de la préface. Socrate signal dans son apologie ce « je dois« impérieux, un impératif non kantien et abstrait, mais concret civique et divin qui seul pourra le sauver lui et les autres. Cette intégrité ne le sauve pas de la mort, mais l’âme . le devoir serait-ce ce qui vous maintient dans une vie supérieure et éternelle? P regarde cette image dû phonheur sur une photo. La fafargue zvweil? À 58 ans, à Petrópolis près de rio, le 11 février 1942, Zweig n’est plus cet homme de 1931. Depuis Ses amis Ernst Weiss, Erwin Rieger, Ernst Toller et Walter Benjamin sont déjà partis.
Sa fidèle compagne Lotte l’accompagna dans son suicide. Un lendemain de fête, il mit comme Lafargue, ces choses en ordre. L’âme fatiguée, Il ne croyait plus à l’avenir, Paul y croyait encore. le monde pouvait encore être sauvé. mais, l’histoire était passée par là. Latton et Zweig sont couchés l’un près de l’autre. Elle le suivra pour l’éternité. Il était le dernier de sa race » cette race désormais éteinte, l’Homo austrico-judaïcus».
« Avant de quitter la vie de ma propre volonté et avec lucidité, j’éprouve le besoin de remplir un dernier devoir : adresser de profonds remerciements au Brésil, ce merveilleux pays qui m’a procuré ainsi qu’à mon travail, un repos si amical e si hospitalier. De jour en jour, j’ai appris à l’aimer davantage et nulle part ailleurs je n’aurais préféré édifier une nouvelle existence,

Stefan Zweig: adiós Europa, por Ángel R. Lombardi BoscánNova Book Box N°162 - STANDARDStefan Zweig ve kar?s?n? ölüme sürükleyen süreç » Cafrande ...

Stefan Zweig (1881–1942), 1931; écrivain autrichien. Crédits : Trude Fleischmann (1895–1990)

Cf.Laurent Seksik  « Derniers jours de Stefan Zweig »,  Ed.Flammarion

« Je ne me sent pas chez moi mais en voyage » Lettre à Martin-du gare.

https://www.franceculture.fr/emissions/la-compagnie-des-auteurs/stefan-zweig-14-le-refugie-litteraire

La Compagnie des auteurs

LA FIGURE ASSISE DU JOUEUR D’ECHEC

le joueur d’échec un prisonnier que ses geôlier coupe du monde et auquel on interdit toute lecture. Dernier roman avant la fin.il arrive à dérober un livre. « conserver la joie que me procurait ce livre quel sorte de livre je voulu que ce fut.Déception de découvrir un manuel d’échec…150 partie jouées par des maîtres. P  lui aussi comme les personnages de ZWEIG était monomaniaque. ce n’était par toutes ces parties d’échec mais toutes ses phrase .A un élève de SMEI était venu chercher une feuille de recherche de stage. p se souvenait précisément de lui.La veille dans le bus 04 qui le menait à la gare, il avait remarqué la brutalité de ce garçon qui avait giffler un autre camarade. une sauvagerie qui lui avait donné un certain dégôut. Il s’était posé la question de l’intériorité. Une fois sorti du bureau dans une courtoisie de bon aloi, p entendait les murs trembler. Lâche moi putain, lache moi. P n’osait « pourquoi tu craque mon gilet;; je ne t’ai pas demandé tout à l’heur de la cher mon gilet…fait pas le malin gros…ferme ta gueule…les voix se turent…P aurait voulu comprendre derrière ces grand yeux noirs, la conscience qui pouvait s’y cacher… cette violence n’avait pas de raison.Cela le dépassait.

7h 08

« Un roman qui n’a pas peur de l’être » .P en descendant de l’omnibus, dans la ruche qui jouxte la gare avait trouvé en jaquette cette phrase à la fois énigmatique et absurde. »Un Roman qui n’a pas peur de l’être ». C’était derrière l’ouvrage de … Un nom célèbre mais dans le mouvement de sa pensée ce dernier n’était pas entrée ou restée dans sa mémoire. Peu importe. C‘était le jeu. Accroche publicitaire, elle ventait pour le spectateur avide d’aventure et de fiction, l’affirmation triomphale et décomplexée de la fiction. Fallait-il aujourd’hui se montrer d’un grand courage pour écrire un roman? »Un roman qui n’a pas peut de l’être« , un roman qui n’a pas peut de l’être.p sur le chemin qui le menait au château, marmonna plusieurs fois, cette phrase tentant de lui donner du sens. p se demanda qui est dans quelle situation, l’on pouvait écrire une telle phrase? Le roman était-il devenu si (tabou), qu’écrire un roman, affirmer sa qualité de fiction pouvait être aujourd’hui source de suspicion. P n’avait pas la réponse.

7h50 moitié de cigarette en face d’un tronc coupé. Il ne lui reste plus que les racines. Larrissa et ses 23 compagnes furent brulés vifs par le roi goth Athanaric dans la tente qui leur servait d’église, car elles étaient nomades. Elle se refusa de perdre son âme pour l’isolatrice, l’idolâtrie.
Comment se déprendre du monde?
Autre cigarette…p devait « différer », digérer la chose. « il faut que je conserve les coquilles, les lapsus, les fautes ,, mais comment les distinguer ce qui inévitablement m’échappe? « prenons un ploicie au hasred, police ua hasard, aie hasrtd, au Har, au hasard, ce sera impact. S. Zweig à la fin de son article sur la Danube situe par erreur sa source en Suisse : « … jusqu’à la Suisse où il prend naissance. « distraction »,lapsus ?  Chez un hommes si érudits de l’histoire de la littérature européenne, il y a parfois des erreurs qui en disent beaucoup sur la perte de la source profonde des choses.  l’être  n’a t-il pas perdu tout comme le monde ses vraies origines?


 

The Suicide Painting by Octave TassaertThe Suicide Painting by Octave Tassaert

 

 

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« C’est la voix la plus hypnotique et la plus incroyable que j’ai connue. J’ai
travaillé dessus comme musicien : c’est une voix absolument stupéfiante pour
qui a un peu l’oreille musicale. »https://www.multitudes.net/le-suicide-de-deleuze-son-dernier/

Deleuze «vit retiré, fatigué, de plus en plus diminué par la maladie. […] Il se donne la mort en se défenestrant de son appartement parisien» (A. Bouaniche, op. cit., p. 25 et 26).

Assurément non, si l’on pense au sens courant de ce terme. Car Deleuze ne voyage pas ou peu, et n’a jamais quitté le XVII° arrondissement de Paris où il est né, non plus que sa table de travail où il préparait minutieusement ses cours de philosphie et rédigeait inlassablement ses livres. Pour lui, les seules voyages qui comptent vraiment sont ceux qu’il qualifie d’«immobiles», voyages «sur place» ou «en intensité», faits de lectures et d’écritures, de rencontres avec les oeuvres de l’art et de la philosophie.» »

Il avait toujours souffert de ne pouvoir contrôler l’espace qui l’entoure. Ces choix d’existence, il n’en avait  fait très peu. Lâcheté, impuissance.

 


 

 

 


 

 

 

P retourne fumer une fin de cigarette ,un mégot. 8h 10 .Il va falloir se mettre au travail.

Comment démarquer ce qui sera cette fulgurance de la pensée né au rythme de la marche et celle posée devant mon ordinateur? L’une sera t’elle entre parenthèse? et laquelle? L’une pourrait -elle  être en italique  exprimant sa vitesse et l’autre droite et pourquoi? en caractère gras? en microécriture comme W.Benjamin? D’emblée se posa pour P la question délicate de la transcription,de l’élaboration de la pensée. Comment unir pensée immédiate et retranscription sans en édulcorée la vérité de l’une pour l’autre. L ‘une sera t-elle plus vrai que l’autre? finalement dans l’acte d’écrire les deux constamment s’interpénètrent . l’auteur unique ne peut pas se disjoindre mais avec des vitesses différentes qu’il faudra maîtriser (non dans le sens du contrôle). P mettait en suspend cette idée ( il recherchera  si des écrivains, on exprimés cette même difficulté.)

P Pensait d’un coup à sa lecture du moment. Socrate-Platon , à travers ces deux figures déjà à l’antiquité la question s’était posée  aussi avec accuitance.Dérrida le faisait remarqué justement, dans ce passage de l’oralité à l’écriture.  Socrate c’est une pensée en marche, il n’a pas écrit.  Platon fait la retranscription à travers ses dialogues en recherchant avec fidélité de retranscrire sans le déformer les propos du maître. Il élabore, construit met en texte cette  philosophie de l’oralité qui devient comme P un témoignage de ce qui a été dit .Pour le disciple se posait déjà cette question de l’articulation.Comment mettre en récit cette oralité géniale? Mais P seul avec lui même pouvait-il avoir cette altérité amicale qui permettait de façon synergique une distantiation un détachement indispensable pour pouvoir y voir clair. Nous voyons socrate à travers les yeux de Platon qui lui même passe par l’intermède des dires d’autres témoins pour raconter l’histoire du philosophe. Nous apprenons la mort de Socrate depuis les mots de Phédon qui lui même les tient de Criton le témoins le plus proche des derniers instants. P se retrouve dans la même situation que Descartes. comment se détacher de soi. 24 Mars  jour de Sainte Catherine  de suède. P avait confondu le personnage. Il pensait à Christine de suède. Il avais confondu christ et catholique. parfois la scission est là. Comme s’incarne et se transmet la vertu à travers d’autres figures  La légende raconte que  Catherine, encore au berceau, repoussa sa nourrice à la  vie coupable et refusa de boire son lait. P pensa que la sainteté est toujours qu’une longue suite de miracles. Le personnage d’exception touché par la grâce possède cette faculté d’avoir ce jugement moral bien avant le principe d’éducation. Il n’est point comme chez Aristote question de construire la bien par l’habitus. Non celle-ci semble donnée à la naissance.« l’infinité de la puissance » de dieu

« Christine demande comment accorder la religion chrétienne avec l’hypothèse du monde infini. Descartes distingue l’infini, réservé à Dieu, de l’étendue indéfinie du monde. »

Le Souverain Bien en cette vie. « bon usage » de notre « libre arbitre »discutant Sénèque sur La vie heureuse (De vita beata). en sa solitude » pour « avancer en la recherche de la vérité ».

P sort fumer  une demi cigarette

livre du jour trouvé dans la ruche à livre par P

Maurice ZUNDEL de BDB et F.M.C

Sur la page de garde une  » sitation « , une citation attire son attention « Par sa personne m^me , on accédait presque naturellement au mystère de dieu »

R.L BRUCKBERGER , L’Evangile

« La voie Vient

de l’autre rive » Alain Finkielkraut

Ainsi parlait Zarathoustra Nietzsche

Esquisse d’une histoire de la CGT  « pourquoi esquisse pour une histoire? A Réfléchir

Fécondité Par Emile Zola edition de 1929 les Quatres évangiles

La route n°10 Emmanuel Berl chez Grasset, 3ème Edition, 1927

P sort fumer une cigarette,ila déjà mal au dos.Il faudra rester 8h sur sa chaise.

« la figure assise  » et celle qui marche. deux façon de réfléchir. A.R , il sort , des élèves en capuchonnés attendent le premier cors, bado, addosés à la rampe.Derrière le bâtiment, marche, douceur des rayon du printemps, des oiseaux dans les arbres nues, un noiseau de proix dont P n’a plus le nom vient de se poser sur un énorme pin maritime. » la raison finit par « considérer le monde comme une proie et donc nier toutealtérité, comme si elle abdiquait sa qualité de raison et se faisait elle-même nature. » Miguel Abensour M. Horkheimer, « leshommes veulent apprendre de la nature comment l’utiliser, afin de la dominer plus complètement, elle et les hommes. C’est la seule chose qui compte6comprendra pas sa propre raison »La chance du sauvetage passe par uneautoréflexion de la raison capable de discerner en elle ce mouvement vers la domination, se traduisant par une orientation vers la conserva-tion de soi, et les effets néfastes que cela engendre.libération de la nature à sa domination.Puisque l’homme est une partie de la nature, la domination de celle-ci entraîne nécessairement celle de l’homme par l’homme :« Aussitôt que l’homme se sépare de la conscience qu’il a d’être lui-même nature, toutes les fins pour lesquelles il se maintient en vie […]sont réduites à néant7en effet mettre en sujétion la nature en lui-même

Philosophie politique critique et émancipation ?

La sonnerie musicale. P se prépare un café, Une autre  journée  pour P commence commence.

la philosophie antique nous enseigne une philosophie de vie. pierre Hadot, Foucault ce sont penchés sur la question. « apprendre à mourir », réaliser des excercices quotidiens.C’était bien beau la philosophie, mais P ce sentait incapable tout bonnement de les appliquer.François Julien dans un de ces ouvrages, P ne savait plus lequel, expliquait que la lecture philosophique ne lui avait pas servit à grand chose. De ces trois ans de vie  zen en Corée, il n’ avait retenue, conservé  qu’une amer « décéception ». Philosophie pratique. C’était bien beau, tous ces discours sur la mort ces leçons de Sénèque, d’ Epicure, stoïciens sur l’être face à la mort, mais il ne se sentait pas de les suivre. La Mort, cet altérité absolue dont parle Levinas, cet indépassable condition « d’être pour la mort » Heidgerrien, il ne pouvait avec la sagesse du philosophe juif en faire la condition d’un « être pour la vie. 24 Mars c’est la sainte Catherine

peu importe, il ne pouvait  pas faire autrement.

 

Certainement était-il de cette race d’ être houllebecquien, une petite particule anaodine et élémentaires emprisonné par excès de vacuité dans cette immensité pascalienne qui le dépassait.« le corps est la prison de l’âme ». Prison de Pélagie , prison de Vincennes, Maison centrale de Clairevaux. Sa pensée divaguait au rythme du train. Pourquoi M ne lui disait jamais je t’aime? Dans une entente tacite, le mot n’était jamais prononcé et la caresse rare. « On sait bien que personne n’est jamais parvenu à définir de manière satisfaisante la signification du syntagme «je t’aime», au point qu’on pourrait penser qu’il a un caractère performatif – c’est-à-dire que sa signification coïncide avec l’acte de sa profération » disait Agamben. C’était peut être cela ce long silence autour de ce syntagme tabou. le je t’aime, c’était beaucoup lourd, trop performatif, une mise un nue batismale  un serment impossible pour M , une mise à mort par un acte de perforation pour P, un. Partageaient-t- ils seulement  le même pâturage,  » tôi autôi nemesthai  » en bon entente

. Hier, M découvrant sur le canapé la chaire blanche et alanguie d’une gravure de Félixe Valonton, illustrant l’ouvrage de Lafargue lisa « le droit à la caresse ».Il venait d’arriver en gare de Lagny- Thorigny.

Associations libres. P avait toujours remarqué avec une  certaine circonspection qu’un fil d’Ariane avait, depuis toujours, conduit machinalement, inconsciemment sa pensée.Tel mot intervenait, telle images, tel ouvrage, autant de rencontres de fulgurences qui jalonnaient chacune de ses pérégrinations pour enfin former un chainon de correspondances inconnues. P se souvenait avoir lu chez Proust dans les pages de son journal parisien (1930) cette commune expérience. « Je sentais  raconte l’écrivain ,en marchant mes pensées se bousculer comme un kaléidoscope — à chaque pas une nouvelle constellation ; de vieux éléments disparaissent, d’autres se précipitent ; beaucoup de figures, si l’une d’entre elle persiste, elle s’appelle “une phrase”. »Proust « Journal parisien », 11 février 1930.

C’était comme si , à ses dépend,  un chemin était déjà tout tracé. Il suffisait seulement de suivre naturellement cette inclination  pour que s’y manifeste  s’imprime avec une cohérence étonnante une constellations de réflexions..Il ne su jamais pourquoi ces phénomène se déroulaient ainsi et s’il fallait le maîtriser .Parfois, des chiffres venaient dans son esprit, juse avant leur apparition. Il renonçait à comprendre.C’était comme cela, et on fait avec. La vie était, désormais, trop courte pour qu’il puisse y trouver une quelconque réponse. Platon nous auraient certainement évoqué le phénomène de la réminiscence propre à toute connaissance humaine. Quelques trajets, plus tard la coïncidence de se sa conduite lui sembla évidente. Enseignant par le passé, il sortait d’un burn, d’un born, à tout le moins d’un long séjour de forte confusions. lorsque la mort ne fut plus que la seule solution à tous ces le crépuscules quotidiens, il décida de tout arrêter. Son âme et son corps était asséché. Il était mort et pourtant vivant. Peut être était cela la viellesse? « Être vieux, c’est ne plus trouver de rôle ardent à jouer, c’est tomber dans cette insipide relâche où on n’attend plus que la mort ». Il n’avait finalement plus de rôle à jouer. Résigné, il acceptait son sort: une reconversion dans une bureau. Un comble après ce quart de siècle, où debout, il avait consacré, dans la frénésie créative, ce bouillonnement quasi maniaque et magique tout son temps. La majorité de son temps, il avait  à tenté de transmettre et cultiver chez les autres en vain  cette passion dévorante et vitale d’un mind in progess. Désormais, Là , il allait passer, machinalement, 39 heures par semaine devant un écran. Dans voyage au bout de la nuit, un moment, le médecin  Ferdinand Bardamu, revenant du travail, décide après un sentiment profond de vacuité de s’arrêter près de la seine. Bardamu raconte Céline, regarda assi près de l’eau, face un lui un groupe de pêcheurs. Est-ce moment de repli qui lui permis de choisir les lumières du music- hall au sombre couloirs de la médecine? Voici ces quelques notes et observations prisent chaque matin.


30 Mars.St Amédée

  • « Méta-corps ou La brûlure des lucioles
    (Hommage à P. P. Pasolini.. Sur mon corps, sur mon bras, la cendre chaude brûle. Dans ma nuit, sur mon bras, par à-coups, la douleur se déploie. Une, deux, trois… la ponctuation est trop vive, une écriture lâche s’organise. Quatre, cinq, six, là, dans ces latrines d’Ourein toujours mort, taffes, après taffes, de ma bouche à mon bras, les petites lueurs dansent puis se posent. Sept, huit… Bételgeuse, Saïph, Bellatrix, Rigel…
  • Rien de neuf sous le ciel d’Orion… sinon ces fins de phrases nébuleuses… ces dix sèmes en grappe, com-phlyctènes sur ma peau lactée, stigmates éperdus du mot : espoir. Paso, remarquas-tu à l’œil nu, ce soir-là, la tache pâle à l’intérieur de ce poignard . » P

Port royal de Henry de Montherlant.

« le bruit que fait votre silence » Dernière pièce de l’écrivain dans sa trilogie sur le christianisme.Comment réalisez une pièce de théâtre sans ce flatter « le goût du publique pour le facile et le vulgaire.. »sans ce tintamare grossier » à dégoûter de l’expression dramatique.. »les mécanismes forains »…une oeuvre ami du vrai. le statique contre l’action. le théâtre antique comme modèle. comment créer une pièce dans le style de la morale janséniste, sans les effets, c’est le défi de Montherlan?, la captivité, la séquestration chez angélique est la lieu, l’épicentre de la crise et du doute. P repenser explorer  les écrits de prisons, « le joueur d’échec, le moine…Gramschi, à repensez dans la figure séquestrée, assise dans un univers forclos.

Arrivée à la gare, la superette est fermé…relecture des signes chez Proust. la lecture hallucinante de Deleuze…c’est incroyable cette pertinence de la pensée…P comprend son malaise…il a mis les choses à l’envers…Il veut contrôle toutes ces signes involontaires…rendre les choses à claire -voie… »Il n’y a pas de logos ,il n’y a que des hiéroglyphes »

mais comment décrypter se monde de signes dont Parle Deleuze  et qui force à focer à penser. 0 forcer. Fausser? fausse. il manque le r. Il comprend la difficulté de la tache…Profond désespoir. Une cigarette puis une autre… »je me sens vraiment pas bien….JMSVPB…JMSVPAB…. »un livre non tracé par vous est notre seul livre »

P ne se sent pas bien, il a repris un seropex… »je me sens pas bien, je me sens pas bien…j’ai envie de faire caca, je me sent pas bien…tout cela va t-il le conduire  au désepoir..symptome du corps. Pour Spinoza le corps parle.Seroplex faire taire le corps…la transe, état « d’existation » de l’esprit, d’exitation…la parole ne peut se faire claire, claire voyante…les mots dépasse la pensées…la transe de la mer « passage, traversée de la mer » (Troie, 978 (et non 9783), passage de la mer chez N. depuis ou vers l’ile bien heureuse…je ne sais plus le sens, de toute façon tout n’est qu’étaernel retour  » estre en transe « agonie » (Alexis, 980, éd. G. Paris et L. Pannier, rédaction interpolée du xiies., p. 249); xiiies, la transe comme une agonie,ca 1225 transse « fête de la mort d’un saint » (Pean Gatineau, St Martin, 7154 ds T.-L.); 1245 (mis en) transe « extase, songe » (Vie St Edward le Confesseur, éd. K. Y. Wallace, 1291 et 1318); b)« extase mystique (en parlant de l’état de l’amoureux)  « le signe silencieux des amants »

fin xives. estre en grandes transses « être très anxieux » (Froissart, op. cit., t. 10, p. 234); ca 1450 « état de grande anxiété » ((Miracle de Saint Nicolas et d’un juifII. 1. 1884 trance « état particulier d’hypnose et d’angoisse où les médiums prétendent se trouver au moment où l’esprit se manifeste en eux » (d’apr. Mack. t. 1, p. 247); 1891 transe (Huysmans, Là-bas, t. 1, p. 215.1929 « état de l’artiste inspiré » (Valéry, loc. cit.)transport », att. en occultisme dès 1825 (NED).

. soif d’absolu il repense à Malarmé et Baudelaire brûlées par l’azur…Proust, cendras, céline…C’est dingue ,il ont su mettre des mots sur les signes..comment sonder l’obscure? « ce qui force à penser, c’est le signe »…toute création n’est que stupeur…Ce vide pascalien, c’était peut être comme cette matière noire, cette présence écrasante des signes…épuisante quand on décidait de les écouter…non on ne décide pas …rien n’est aussi naturel, tout est « fortuit et inévitable »…Stupéfaction, stupeur, abasourdissement, abattement.stupefieri « être en état de sidération »  stupidité1534 « qui est atteint d’une sorte d’inertie mentale; engourdi » (Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder, p. 187); « inintelligent, bête » (Montaigne, Essais, III, 11, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 1029)lat.stupidus « étourdi, interdit; immobile, en extase » dér. de stupere « être engourdi, demeurer immobile » extase du Bernin, sidération, touché au coeur, à réfléchir… l’éducation de la jeunesse , le saint témoignage des signes…

 

 

Arrivée 7h, p est en retard, il va directement fumée sa « cifgarette ». Il n’y en a que trois dans le paquet, il fera avec…P repense à Walter benjamin, ces props de la veille ou de l’avant veille sur les passages parisiens. La comparaison entre » l’élaboiration », élaboration de sa pensée comme cet enfant avide et ravi devant un étalage de marchandise était-elle juste? où fesait-il un contre sens.Il fallait le véridier. Le hasard des associations pouvait-il contenir une par de vérité? Deleuze n’avait-il pas énnoncé que celle-ci n’était pas toujours présente dans la clarté lumineuse et olympienne mais vient dans ce claire obscure.Elle « velait » comme une effraction.Décidément P ce matin, était en double texte, entrelaement du clair et de l’obscure du volontaire et de l’involontaire. Socrate prenait la figure maternel de la sage-femme. « Le père socrate présidait et disait: « Mes enfants, tirez, tirez! » (Renard, Journal, 1889, p. 25 avec un perit changement).Parturition,expulsion. Par monts et par veau, la vérité venait-elle Comme une génisse qui met bas? faire de la philosophie comme « faire son veau , comme le vêle des icebergs ? fragmentation de la  plate-forme. ablation au discours sous l’effet? changement de température dans l’écosystème le climat  philosophique.Glaciation de la pensée? ou son réchauffement.Socrate ne porosait-il pas cette baisse de températuer, dans la maîtrise du corps et le triomphe des idées? Spinoza lui le réchauffement? Effraction de la vérité expliquait Deleuze contre les parangon de la raison et de la volonté de vérité: Bris de clôture, fracture de serrure, du domaine réservé.. mais penser n’était-ce pas après la lecture de Deleuze d’accepter de se laisser fractionner. la vérité apparaît sous la fomre d’  un brigand , voleur, d’un personnage de mélodrame?( s’effractionner-est-ce posible, possible, plaisible, poélisible, une pose libre, poésie du possible)la technique de Breton.« et moi, qui dors debout et qui essaye de m’introduire effraction dans la réalité Cocteau, Poésie critique II,Monologues, 1960, p. 53 .pénétration  dans la propriété privé ou publique (morale, psychique) Les surréaliste. La technique de l’écriture assise ,jusqu’à l’épuissement, forcer soi-même la vérité à surgir, travail de forças de dépossession « artuidice » artifice  comparable à celle des artficice du narcotique. Les surréalkiste, stakanoviste du rêve ne veulent-il pas la contôler, la produire comme l’on fait des voitures. Automatisme de l’écriture automatique, contradiction du dispositif, l’involontaire ne supporte pas la mécanique. P repensa au rire de Bergson « cette mécanique posée sur du vivant ».P sent bien que la pensée involontaire va plus vite que lui, c’est comme si deux auteur étaient sur la machine à écire, deux discours qui se chevauchent, une bataille où l’un et l’autre doivent cohabiter.P se laise, laisse guider.Il sait très bien qu’elle est plus proche de la vérité, il lui faut l’écouter, lui laisser la place. Se laisser dérober mmême si c’est la dérobade. Que venait faire M dans tout ça?viol

« En principe, l’effraction fait partie du registre du trauma, d’un trauma qui a davantage un effet au niveau du narcissisme, ce qui suppose qu’il y a « rupture de la capacité de fantasmer, il n’y a pas de refoulement, il n’y a que du clivage ». — (Radu ClitL’effraction du contre-transfert dans le psychodrame d’une adolescente, dans Cahiers de psychologie clinique, no 33, 2009/2, p. 69-84″

« Le seul royaume du ciel se prend par effraction disait  (Péguy, Myst. Sts Innoc.,1912, p. 93)appliquant une « substance, l’huile, sur la toile blanche. L’analyse, comme la sculpture, procède per via di levare?… »« pour coller, pour poser ». per via di porre,

Le propre de l’effraction c’est d’agir à deux niveaux?[25][25]D. SIBERTIN-BLANC, C. VIDAILHET, op. cit. : la rupture du contenant ; l’attaque du contenu.
P sort « fumre », « fuler », fumer sa demi cigarette. Bon il va falloir gérer N et ses inquisition et maintenant E, qui vient interrompre le moindre de se propos…E c’était insinué de plus en plus dans ses écrits…Une lisibilité qui allait posé problème , problème pour qui? Pour L. « 9a » commençait à faire beaucoup de monde dans le compartiment.Il allait aps à chaque fois devoir justifier les propos de E.9a devenait vraiment incohérent…il décida « d’arrêter décrire », d’arrêter « f’écire » ou alors de laisser la place à E.Comme N, moi aussi E je pouvais lui claque murer la parole, lui couper le bec. »Sainte Thaïs, (…) saint Nilammon (…) s’étaient claquemurés en une cave percée d’un trou (Huysmans, L’Oblat, t. 1, 1903, p. 166). »enserrer un joueur si étroitement qu’il fait claquer les bornes qui le cernent. »

Epuisé il se plongea dans la lecture de Z, « le Brésil terre d’avenir », peut être que là bas je serait-peut ^^etre enfin  seul.

Quanq p avait lu les passages parisien, le style lui avait semblé révolutionnaire, comme des vers luisant, lumineux…ce livre c’était comme un passage avec …les citations, références qui  venaient comme autant de marchandises déposées là…proposés au libre assemblage, montage de Sa pensée…P ne termina pa sa cigarette, il fallait absolument le noter…il s’empressa de regagner son bureau et se mis à écrire

Bonjour lizzie, ca va? bien, on est au milieu…milieu de quoi? P reprend son idée..les fleurs avec son polen sa ,tue..ça fait du bien la chaleur, tout pousse…on est malade et elle est pousuit son chemin.. »ce soir le président va parler et demain le,ministre…

31 mars St Benjamin. Etonnant cette correspondance?

P reprend ses notes.

P prend machinalement son carnet.Ils note ses premières idées.il est question de N sur P. P feignait d’ignorer les questions de N sur P.C’était sa vvie tout de même, (vrai vie). Qu’est-ce qu’il veut au fond celui-ci. Il ne lui pas demandé d’écrire sur lui. Quel est l’intérêt d’écire, d’écrire sur P, ce décider d’écrire un roman, indécis. N a des doutes. Pour pas changer.Ces états d’âme de N, ce sont ses problèmes à lui…c’est pas les siens.Il a déjà assez à faire avec lui-même.Sera t-il demain encore dans le journal? Z est toujours glissé entre les pages. P poursuit son chemin, laissant N à ces pseudo problèmes d’écrivains, d’écrivans…Comme décirer le réel, décrire le réel, « le circonscire,  » le siconscrire, le circonscrire? que de coquilles ce matin…Qu’est-ce circonsire le réel…P/N repense au texte de Hegel et la question de la » circ onsicien », circonsicion, sission avec le réel.La coupure comme fondatrice du lien avec  dieu. Le thème avait passionné p Quand il avait étudier l’hébreux. cette histore , « dhistoire », histoire d’Abraham avec dieu. pourquoi et comment cette coupure était instauratrice , dondatrice…fondatrice, donnatrice, don  à dieux. Son texte était vraiment pleins de lapsus, il laissa cette vérité sortir dans le palimpseste de ses pensées.P repensait à ce texte de Ciceron découvert de cette façon.le miracle de la découverte derrière le texte d’un autre texte. N ne sait pas comme P comment -il pourrait décire le réel, le décire, le décrire…P arrive à la gare. Il entre dans le compartiment. pas de livre aujourd’hui dans la ruche.P est dans le compartiment donc n aussu, aussi (au dessus de lui?)Bref ça commence sérieusement à l’agacer.

Il fera son mile (mièle) avec ce qu’il a. Sa tombe bien, ces derniers jours, « ilk » est tombé sur « la mo10/18dification » de Michel Butor en  . Suivant la règle édicter de ne suivre que le hasard, il ouvre les première pages, parcours les premières et lignes puis le texte de Michel Leiris « le réalisme mythologique ».il griffonne quelques notes : 2ème perssonnes du pluriel…Chez Butos c’est le spectateur qui est sommé de comparaitre », le roman est-il toujours une invitation?Tout roman est-il un procès? J contre J, procès de justification, process, processus, procès (on retoune vers Deleuze. P contre M.M n’avait-il pas pensée à P? P.N.L. Comme p il s’agit d’un voyage, d’un compartiment.ce dernier est une scène de tragédie classique, -unité de temps de lieu…un théatre à la fois fixe et mouvant », un théâtre fixe et mourant »-Le voyage jusqu’à Rome-récit enchassé des temps-réminiscence, moment de crise…Comme p il est question du projet de vie…aller et retour entre deux segment deux femmes. P était-il dans la même situation? qu’y avait aux deux » vbouts » de la ligne? Coop, acope), lui aussi son récit était-il comme un compartiment, forclot enfermé dans la question de sa propre génèse?  » P reparti finir la fin de sa clope. la Grotte depuis le départ était un tops qui revenait constament chez les saints, l’antichambre du ciel. Le compartiment lieu de méditation, privilégié de la figure assise, figure allégorique chez socrate, était le lieu propice pour « l’expisssion », « l’expassion », l’expiation des pèchers: l’indifélité comme ce vous de butor entre deux trajets. Un roman comme une grotte, une philosophie comme une grotte. Elle est à relier avec  la toponymie de la prison. Benyamin, celui qui est »béni ».Benjamin de perse »refusa d’adorer le feu, et fut empalé sur ordre du roi Iazdegerd en 420, parce que les chrétiens avaient incendié un temple païen. Nom issu de l’hébreu « ben yamin » (fils de la main droite, donc de bon augure), porté par le cadet des fils de Jacob »et de Rachel.Benjaminn « martyr au Ve siècle. Longtemps persécuté sous le règne de Yezdigerd à cause de ses prédications qui menaient un grand nombre de mages païens à se convertir au christianisme, il fut finalement incarcéré et violemment martyrisé vers 422. » la figure assise est souvent liée au martyr.Le lien entre prédicat et sujet est peut, être le noeud central du sujet philosophqiueque p devra réfléchir.La question entre Le jugement et le raisonnement A. Burloud, Pensée concept., p.386 ds Foulq.StJean 1962., « l’attribution de propriétés à des êtres ou à des objets » n’est-ce pas la question centrale dans les dialogue de Socrate?Martyr républicain pour prédication? puis après celui de la mystique (martyr de benjamin),ce jugement de relation, la question du lien. »Le dictum d’une sentence, d’un arrêt. »l’ Énoncé d’une thèse » qui s’oppose au dicta, archature des futures dictatures.

« « je dis que » ou « je crois que « une attitude prise par l’énonciateur à l’égard de ce contenu (le « modus »). »ratio decidendi/obiter dicta dans l’apologie de socrate?


1 avril St Hugues, Hugolin.

P ce matin ne veut pas « écire », se décider à écire, à écrire. Comment se fait-il que l’écriture est plus sujet aux « lapsud, lapsud, lapsus  lapsus linguae   « , y aurai-il une écirture, écriture du sud? un autre tesirture, téssiture?..P c’est décidé à demeurairer dans sa zone polaire, il n’écoutera pas I (l’intru, l’inconscient, l’inclusion) le lapsus n’est-il pas comme le sytaraxe cette belle, flure, leure, fleure  qu’affectionnait  R.Char,  qui pousse contrairement à la bifure gravé sur la pierre dans les failles de la syntaxe? le triomphe des fleurs de montagnes contre tous les leurs, les leurres? » les leurs qu’on vous impose. Monter, grimper… mais se hisser ? », cette ailleurs? Z n’incite t-il pas chacun à gravir la pente, atteindre les hauteurs pour par un nouvel encorcellement du langage, s’épprendre de tous ces leurs…La syntaxe est un rocher..la fleur pendant du rêve. P laissait libre cours à ce mécanisme de substitution, cette contamination, cette épaisseur du texte  qui s’était un imposé à l’écriture en veille. Tout n’était que palimpsest. P repensait à Ciceron.De legibus..caché dans un texte, la vertu était venu comme une mémoire perdu qui s’imposait, venu des profondeur. Elle était présente en latense. Peut être sans la recherche jamais sa parile n’aurait refait surface. Y avait-il désaccord entre P et I ? irruptions des éléments désarticulés de la langue/cohabitation avec lalangue (lacan)ce qui donne l’assurance de l’inconscient, c’est le lapsus « le lapsus calami, lapsus de l’écrit  » le nouage par la faute entre l’inconscient et le réel.il appelle au déchiffrage, est indice de l’inconscient structuré comme un langage. »Ce serait un lapsus qui se passe du Je. L’insu « évider l’évidence », ou aussi « la cribler?[17][17]J. Lacan, Le séminaire, Livre XXIV, L’insu que sait de… ». Le lapsus est index du réel, signe d’une nouvelle évidence donc, et il trouve sa condition dans l’évidement de ce qui faisait bouchon du sens« le vrai s’autoperfore?[21 

l’angoisse=manque du manque/encombré

.l’.erreur verbale, écrite a été théorisée par Freud comme une manifestation de l’inconscient… Fleur de l’inconscient qui émerge du bloc de la conscience, d’un sur-moi dictée par le langage.(Psychopathologie de la vie quotidienne).

.Lecture rapide du magasine littéraire sur René Char…Passage par la ruche à livre:

les risette de proust

Le classique de Corneille, Horace

Un certain goût de la mort

Vendredi ou la vie sauvage

Combien de temps lui reste t-il pour lire tous ces livres…hier Michel Butor n’expliquait-il pas que le temps ne lui permettait plus de, réaliser de gros voulume, volume. le vous des modifications…il préfère la compagnie désormais des artistes , du dialogue avec d’autres ouvres, oeuvres. ouvertures. la forme poétique était de retour. peut- ^etre était était elle plus ^même de poser sur son être un autre accent. Le Butor d’autre fois n’est plus celui d’aujourd’hui. la poséie, poésie permettait-elle de poser plus aisément par une poiesis  cette état d’urgence.P se voyait envahit par les livres, il imaginait comme envahit par un diogénisme…un mer de livre, l’engloir, engloutirait.L'éclectisme de Michel Butor en cinq œuvres

Réveille 3h 10.p a une furieuse envie de cigarette…il fait les 100 pas attendant impassiament le temps où il pourra partir. A près avoir moulu du café, chercher en vain la carte banquaire cachée par M et désormais introuvable, il s’en va d’un pas décidé vers les rues de meaux…passage par la place Henri 4, les rues déserte de la rue général leclerc,la rue st christophe avec se lampadaire, la boutique désaffectée Naf Naf transformée en galerie temporaire, la fenêtre du boulanger éclairé, puis s’enfonce vers sa première zone de ravitaillement…-l’éloge des masques-« Nous pouvons tenir pour assurer que l’humanité ne peut se passer, quand même le voudrait-elle, de s’inventer des masques. »Jean louid Bedoin-les masques. P repense à l’alocur== l’liocition, l’allocution du président qui sans masque avançait masqué. P se demandait si abec un masque, ce bec en papier le visage était-il encore un visage? (Levinas)…Enfin ! achat du pacquet de cigarette et prise du train de 6h35 voie c. P repense à cette phrase de Butor. Sur sa poésie.La structure permettrait une autre écriture , un autre possibilité d’écriture.  Lecture sur René char. Une photo l’amuse, celle avec camus. R.C est un colosse à côté de A.C. dans cette posture ce dernier ressemble à un petit garçon. On dirait qu’entre la tête le corps et les jambe frelle rien ne va. R. C amait les tableau de de la tour. p décide d’observer les images. la thématique de l’homme assit est très inspirante chez lui. Entre limage présocratique avec le chien, et la pose mélancolique captée par Cartier Bresson…

 

 

Soirée Albert Camus – René Char en Sorbonne - La ...Parole d'orage : à propos de René Char - La Revue des ...Feuillets d’Hypnos, René Char, Editions Gallimard – poésie ...Mai 1968 dans "Le Dictionnaire Martin Heidegger ...Fragment « 128 » des Feuillets d’Hypnos de René Char ...Henri Cartier-Bresson, René Char, 1977. © Henri Cartier ...

Henri Cartier-Bresson, René Char, 1977

Hugolin était disciple de saint François d’Assise, si F.A pouvait parler aux oiseaux…Vendredi et Robinson se trouve confonter au bruits des perroquet, comment entendre la voix de l’autre quand le bruit des oiseau, la cacophonie volatile envahit l’espace? « assourdis par tout ce bruit » et la voie moqueuse des volatiles qui répètent chacun de leur mots, ils se décident d’adopter un nouveau langage, prise de consicence salutaire du silence, d’un trop parlé qui appauvrit l’essence du langage… la lecture de ce passage l’inspira. le moine Franciscain refusent d’apostasier (renier leur foi) :  comme ses frères -il sera décapiter. Pour Char le poète « construit sa route dans le ciel », avide d’azur.


29 mars ST GWALDYS

Le foyer un état dan l’état, un empire dans l’empire?

P ce matin est taciturne, il rumine sur le chemin des  » lampfadaire » (fade, fadaises?) La fenêtre du boulanger est éteinte ,c’est jour de  » remâche » , relâche ce lundi. p ne semble vouloir vouloir dire mot de ce qu’il le préoccupe. Il manque le train de -h20, Il n’a pas su gérer le changement d’heure. Sitôt dans l’omnibus du quai A,  après l’achat d’un paquet et une demi clop  fumée à la va vite, il se plonge dans ce vieux magazine littéraire sur -Janckelevitch N°333 de juin 1995 à 30 francs. Le philosophe  en 1947 a vécu à Tunis. Il parcours une lettre de J à Léon Brunswik… »il m’a été précieux de m’entretenir avec vous ».P aime  cet échange plein de politesse et de prévenance d’un autre temps, ces moments épistolaires que permettait assit à son bureau, ces temps révolus. l’amitié est une source de philosophie .P était seul. Il est question de la lecture de l’ouvrage sur la vertu et la mort. P se souvenait de cette altercation avec un enseignant, dont la médisance l’avait hulcèré. Dans cette prise de bec, il lui avait reproché son manque de vertu, ce terme avait semblé dans ses récriminations si incongru et désuet. On était plus à l’époque de de Platon et Cicéron de la piété et de la vire romaine. Seul les cénacles pouvaient encore la poser comme nexus centrale à tout action humaine. Janck en 1947 trop vieux à son âge pour la  pratiquer , il lui restait la méditation sur la mort. P40 article inspirant sur  » être et amour ». l’amour est il se conflit entre être et amour. Comment concilier les deux? P n’avait pas su résoudre cette contradiction. »Une férocité primoridale expliquait Steiner est tapie à proximité du désir et même de l’amour. »Comment dépasser cette férocité primordiale si destructrice?P resongeait en montant la route pentue qui le menait au chateau à cette épisode de  la veille , M le temps d’un spotlight lui avait demandé à quoi, il pouvait bien pensée. Il réfléchissait à la vertu chez Ciceron. M toujours inquisitrice voulait sonder la moindre de ses pensées. Non « Je ne pense à rien ». Il voulait conserver ce  dernier espace de liberté, cet univers que M  dans sa biopolitique à l’échelle familiale, ne pouvait encore contrôler. P repensait à cette causerie de G.Steiner avec  Pierre Boutang et sa pratique du « parcoeur ». Cette part du coeur était le dernier refuge que ne pouvait lui soutirer les ennemis de la pensée, ce lieu secret est une assurance- vie, assurance sur la mort était encore dans ce monde la seule parcelle d’invulnérabilité.« Un être qui connaît un livre par cœur est invulnérable »

« Apprendre par coeur, c’est entrer dans l’oeuvre même : Tu vas vivre en moi et je vais vivre avec toi. Les textes marchent à côté de nous ; se promener avec un poème de Baudelaire, c’est être en très bonne compagnie.

A prendre des poésie parcoeur, sa pensée était le seul espace qu’on ne pouvait lui prendre, même quand on l’avait dépossèdé de de tout.

..Zweig décidait de réaliser des récits enchassés, une façon de préservé cette part de pleine visibilité.

« Une férocité primordale est tapie à proximité du désir et même de l’amour. »Errata. Récit d’une pensée (1998) de

George Steiner

P ne voulait rien dire mais l’arrière  de l’ouvrage du jour glané dans la ruche sur Paul Claudel » l’échange » était la seule chose qui résumait à mi mots suggérés sa pensée ce matin. Paul lainé « dernier représentant d’une race condamné, en qui s’accroît peu à peu l’appel de l’horizon et de la mort est allé cherché de l’autre côté de l’océan le seul être (…qui est le pouvoir (… )de l’arracher à la pente. Oui c’était cela, comme s’arracher à la pente? IL décidait tout de même de continuer à la gravir comme Z. il n’avait pas d’autres rive pour l’instant. Peut être qu’un moment ou l’autre derrière la colline il y aurait la mer, mais rien n’était sur.

« pays »gwlad glad qui désigne « la richesse ».Connue pour son infidélité conjugale, pourquoi choisit-elle d’expier ces fautes après la mort des on époux?


sans tache et sans errata

« On peut être chez soi partout. Donnez-moi une table de travail et ce sera ma patrie  »

George Steiner – La Passion de l’absolu, entretiens avec Laure Adler

 

Boire la cigüe était une coutume antique. Socrate, dans le Phédon,  après un bain, purifié, impassible, meurt assis sur sa couche, attendant stoïquement et philosophiquement ses derniers instants. Face à l’affliction de ses disciples ,il vit sereinement sa dernière heure sa prochaine libération.Tout autour,  tout n’est qu’affliction entre pathos et eros à l’ombre du grand maître .Bientôt il sera guérie de cette maladie humaine. Il faudra pour Criton assit à ses côtés, offrir un coq à Esculape. Jaques louis David, dans la veine héroïque du Néoclassicisme, nous dépeint les derniers instants. Le tableau n’est pas tout à fait juste.Socrate, droit comme un centaure, sculptural et beau, les muscles saillants, le torse athlétique et apollinien, comme une sculpture de praxitèle  sous la lumière,  lève son doigt défiant avec pugnacité et détermination la mort et ses juges. Il ne se défilera pas. Pourtant l’occasion lui était donnée comme le raconte Platon dans l’apologie de Socrate. Socrate est pugile, cet athlète de la langue qui dans ces dialogue  s’est piquer la carapace de l’autre, pointer le punctum  qui fera douter l’adversaire.

L’esclave qui lui sert la coupe ne peut supporter du regard l’action tragique dont-il a la charge..Ce moment accepté, revendiqué, sera celui de cette séparation attendue avec sa simple enveloppe corporelle. Socrate, l’homme assis attend dans un esprit de justice, démocratiquement sa sanction. la première démocratie mettra à mort son meilleur citoyen, « le meilleur, le plus sensé et le plus juste » (Phédon) et créera son premier  héros démocratique. En poursuivant cette obligation morale de tout citoyen du respect des lois civiles et divines, Socrate réconcilie morale et politique, actes et parole. Il a sauvé la politique et par son exemple crée la philosophie. Nietzsche devait reconnaître à Socrate, peut être un peu trop bavard à son goût vers la fin, une posture philosophique estimable « dans la mesure où il y a en lui quelque chose d’exemplaire »,d’autant plus que chez lui  l’exemple  s’affiche dans la vie .
Nietzsche, Considérations inactuelles, III, 3, p. 589.


La Mort de Socrate, par Jacques-Louis David (1787).

 

« Le souverain tout-puissant, la nuit ne dort pas. A Versailles,  Le roi aux « deux corps « dormait assis. La nuit venue le corps physique venait-il rappeler à l’homme sa mortalité de tous les instants. Au point du jour le tempo mystique,  et apollinien du roi soleil refait jour? Sur le trône tout devient sacré.

Ce 26 et 27 Novembre 1911, à la stupeur de tous, Paul et Anna Lafargue, au petit matin, sont retrouvés mort par le jardinier. Rien ne laissait présager dans la douceur enjouée de la veille que ce militant passionné viendrait à se donner la mort. Pour ses camarades, le socialisme avait encore besoin d’une figure comme la sienne. Il préféra passer le relais. La décision est mûrement réfléchie, raisonnée et théorisée. Son testament en témoigne. « Sain de corps et d’esprit, écrivais-je, je me tue avant que l’impitoyable vieillesse qui m’enlève un à un les plaisirs et les joies de l’existence et qui me dépouille de mes forces physiques et intellectuelles me paralysent mon énergie, me brise ma volonté et une face de moi une charge à moi et autres. ». Plutarque dans ( Bíoi Parállêloi)- les « Vies parallèles, Vies des hommes illustres », son   ouvrage comparatif et dialectique des grandes figures antiques, conte les dernier moments de Caton d’ubique. Héroïque, l’homme après la défaite, préféra la mort à la liberté. Il se perça de son épée.

Jean-Paul Laurens peint, ce moment, d’une façon très académique. Caton est assit de façon socratique. On dit qu’avant de se frapper, il lut et médita le Phédon, ce dialogue sur l’immortalité de l’âme et les derniers moments du philosophe. Rude ou Luca Girodano n’oublie pas ce détail:  la lecture qui précéda le suicide.On retrouvera chez P.Lafargue,  les pages d’un livre encore ouverte dans le jardin. Il  relatait  cet exemplum romain, cette fin édifiante de Nous venons de parler. Mais Paul ne choisit pas ces modèles, seulement, dans ce modèle type civilisationnel. Dans son ouvrage « le droit à la paresse », il critique au delà de cette vertu du travail  instituée intègrée dans l’esprit du peuple, les infamies commis par les fruits de cette  civilisation sur celles -dites primitives; Chez la figure dite du  » barbare », il découvre une vrai sagesse, un sens de l’amitié quasi aristotéicienne  dans sa gestion collective  de la mort. A l’instar des Indiens du Brésil- ( » qui tuent les infirmes et vieillards  » comme preuve d’affection » et »d’amitié » …pour mettre  fin à une vie qui n’est plus réjouie par des combats et des fêtes et des danses, où des Suédois qui avec la « massue familiale »délivrent les parents de la « tristesse de la vieillesse »- Paul et Anna, telles ces figures stoïques des tragédies antiques ou ces peuples barbares à la sagesse tant admirée quittent paisiblement cette existence terrestre. les stoïciens contrairement à certaines périodes, ne considère pas le suicide comme une infamie. Ce dernier peut être un refuge ou un devoir. Paul choisit la seconde.

Image dans Infobox.PAUL ET LAURA LAFARGUE - Du droit à la paresse au droit de ...El yerno de Marx - Nació en Santiago de Cuba, hijo de una ...Image dans Infobox.Luca Giordano, Caton d’Utique on ArtStack #luca-giordano # ...

La mort de Caton d’Utique  peint d’une façon académique  par Jean-Paul Laurens (Caton assi va se donner la mort.)

Caton d’Utique lisant le Phédon avant de se donner la mort de Jean-Baptiste Roman et François Rude, musée du Louvre.

Le suicide valorisé en son temps par Montaigne comme acte de liberté, devenait une revendication existentielle . Émile Durkheim, l’éminent sociologue, en 1897,  fit de ce thème tout un ouvrage, un objet d’étude statistique et scientifique. Le fait social devait être étudier comme une chose concrète neutralisé de toute l’aura émotive qui le contient . Comment peut-on désindividualiser, dé-psychologiser cet acte de la psyché intime?  Le philosophe crée une nouvelle science naissance à l’instar d’un autre sociologue qui n’en portait pas encore le titre pendant l’antiquité SOCRATE ( cet enquêteur de la rue). Durkheim  construit exclusivement, son ouvrage comme » un polar »(Nathalie Heinich)ce qui est nouveau, son exploration sur une  méthodologie expérimentale et scientifique et non plus systématique . »Il faut s’élever au-dessus des suicides particuliers explique l’agrégé de philosophie pour comprendre « La cause productrice du phénomène. Dépassé la vue individuelle pour observer dans cet élargissement du spectre, le panorama

Que se cache cette  » aptitude « , ce corps malade  propre à toute société? Comme Claude Bernard et sa médecine expérimentale, il diagnostique  à partir de la  synthèse l’ensemble des données   les causes de ce dérèglement sociale, souvent crée par une société déshumanisante, atomisée, une anomie généralisée.« Les faits sont des matériaux nécessaires,  mais c’est leur mise en œuvre par le raisonnement expérimental, c’est-à-dire la théorie, qui constitue et édifie véritablement la science. L’idée formulée par les faits représente la science »Claude Bernard. Pour Wiktor Stoczkowski Durkheim dans sa méthode ne risquait-il pas de tomber dans les même travers en voulant confirmer au final ses hypothèse.

Édouard Manet entre 1877 et 1881, la date demeure incertaine, peut de temps avant sa mort, reprend le motif du « suicidé ». S’agit-il d’ un commentaire de l’actualité ou d’ une réflexion personnelle sur la dimension christique de l’artiste dans la société moderne? Pouvons-nous pensez comme Georges Bataille que cette façon de porter la questions d’un sujet aussi funeste sur le plan purement formel des problématiques picturales (la lumière par exemple ), est une façon d’écarter, de dépasser sous cette altérité majeur, une autre forme d’altérité scandaleuse qui est celle plus modernité de neutraliser le sujet au profit de la question formelle: L’art? le tableau explique  Bataille « manifeste […] clairement un désir de nier — ou de surmonter — l’horreur et de la réduire à la naïveté de la lumière ». Manet décide t-il de traiter le suicide à l’instar de ces autres peinture- « la mort de Maximillien » ou du Torréadore comme  un brillant morceau de peinture à mettre à égalité avec la virtuosité moderniste des bottes d’asperge. Celui qui pour  Baudelaire était le premier  dans la décrépitude de sont art, ne revendiquait-il pas cette volonté affirmée au risque du suicide une peinture moderniste quitte à « blesser comme le note en  1867 , Emile Zola ,les yeux des gens habitués à d’autres aspects. » Mort du sujet noble, mort du tableau d’histoire, mort de l’héroïsme du Toréadore, suicide en directe de la peinture en direct? .(Émile Zola,Édouard Manet, étude biographique et critiqueG. Charpentier et E. Fasquelle, éditeurs, 1893 (p. 327-330). L’art classique tombe de son piedestal, de sa chaise. « Manet participa selon Bataille au changement d’un monde dont les assises achevaient lentement de glisser.« Georges Bataille, Manet, dans Œuvres complètes, IX, Gallimard, 1979, p. 120.

 

Revenons après cet aparté sur notre couple Lafargue? Le testament vous le remarquerez est  rédigé à la première personne. Où est Anna la femme adorée, dans tout cela? Des circonstances nous conserveront l’énigme mais la scène que découvre dans la maison de Draveil le jardinier suscite mon intérêt. Paul est retrouvé allongé sur le lit, Anna dans la pièce voisine est assise dans un fauteuil. Pourquoi deux lieus différents et non pas comme Tristan et Iseult mourir ensemble? Anna est-elle celle qui accompagna Paul au dernier instant où Paul aida-t-il Anna avant d’aller s’allonger. La femme se suicide assise. Gilbert Deleuze ce jour se défenestra. Comme accepter pour cet esprit brillant et volubile de demeurer assis, près de sa bouteille d’oxygène, une assise de mort qu’il n’aurait pas pu supporter.

Le Suicidé est un tableau peint par Édouard Manet entre 1877 et 1881. Il fait partie de la collection Emil G. Bührle, à Zurich, en Suisse. Wikipédia

Édouard Manet ,Le Suicidé,38X46 cm, collection Emil G. Bührle, à Zurich, en Suisse.(1877 ou 1881)

 

 

avec son épouse dévouée, il s’empoisonnement au cianure.

Xanthippe déverse son pot de chambre sur Socrate - R. J. van BlommendaelXanthippe déverse son pot de chambre sur Socrate – R. J. van Blommendael

Auteur : Van Blommendael, Reyer Jacobsz (1628-1675)

Datation : entre 1660 et 1670   (date conjecturale)

Sujet de l’image : Sujet historique. Socrate

Nature de l’image : Peinture sur toile
Dimensions :  Hauteur 210 * Largeur 198 cm

Lieu de conservation : Strasbourg, Musée des Beaux-Arts, MBA1377

 

 

le calice

Le Néoclassicisme en peinture

 François Louis Joseph Watteau | La Mort

Les figures autour du procès. -le coupable assit

Alphonse Salmon, « Le « Socrate » de David et le « Phédon » de Platon », Revue belge de philologie et d’histoire, 1962, volume 40, numéro 40-1

La mort de Socrate by Jean Pierre Saint-Ours on artnetLa Mort de Socrate, 1788 de Jean François Pierre Peyron ...François Louis Joseph Watteau | La Mort de Socrate ...La mort de Socrate reproduction peinte à la main peinture ...

« La mort de Socrate  » Jean François Pierre Peyronhuile sur toile99 x 136 cm1788(Joslyn Art Museum (Omaha, United States))

La Mort de Socrate par Jacques-Philippe-Joseph de Saint-Quentin. 140 × 115 cm. École nationale supérieure des beaux-arts.

La Mort de Socrate - Dufresnoy La Mort de Socrate – Dufresnoy
Dufresnoy, Charles Alfonse (1611-1668)
1650

La mort de Socrate - Peyron

Auteur : Peyron, Jean François Pierre (1744-1814)

Datation : 1787

Sujet de l’image : Sujet historique. La Mort de Socrate

Nature de l’image : Peinture sur toile
Dimensions :  Hauteur 98 * Largeur 133 cm

Lieu de conservation : Copenhague, Statens Museum for Kunst

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La figure assise  et l’interrogatoire
La figure assise et le chatîment
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La figure de l’ange assise
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La figure de la souffrance, assise. le martyre comme siège d’une pensée de la puissance chrétienne par le sacrifice. Figure régnante.

Christ as the Suffering Redeemer Painting by Andrea MantegnaLes Icônes Célèbres de Jésus-Christ

Pin su Andrea Mantegna

Andrea Mantegna

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Jacques de Molay : Le Dernier Grand Maître

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motif en creux la chaise comme motif en négatif de cette photographie du corps assis.Objet introuvable, inconfortable, proposé à l’assis impossible pour un potentiel spectateur qui serait invité à s’assoir. Face aux hexis et habitus, l’artiste propose une nouvelle phénoménologie de l’objet inutilisable ou pas, détourné, dont l’expérience ne   se fera , parfois,qu’à  distance.

Pensons à ces visites au musée de ces classes d’élève en quête parfois d’une place assise devant les oeuvres à chaque halte devant l’oeuvre d’art où la parole du conférencier qui la commente.Giancarlo Neri, Lo Scrittore – Giancarlo Neri (The Writer),

ONNY BRIGGS Chaise en bois sans titre Erwin Wurm: One Minute Sculpture e l'assurdo nella ...erwin wurm – Recherche Google in 2020 | Fotografie ...Les 48 meilleures images de 3e JE suis mon travail ...Mirror chairs de Kai Linke - Blog déco UareDesignMirror chairs de Kai Linke

Quand l’objet et le corps assis se confondent. « Antropomorphise », prothèse de l’assise, l’indistinction entre le corps et l’objet dans la choséification du monde.

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Nicolas-Bernard Lépicié (16 juin 1735 – 15 sept. 1784)L’Enfant en pénitence
Credit:
Photo (C) RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda
One and Three Chairs, 1965 by Joseph Kosuth

s’assoir installer une norme sociale, morale et disciplinaire.Lieu de l’ennui de la rêverie.

La chaise dans l’art – Arts PlaLa chaise dans l’art – Arts PlaNews Letter: La chaise dans l'art

le corps absent, l’assise devient autoportrait par substitution.Comment se peindre soi-même dans un dédoublement impossible. Et si le corps circulait autour de ce qui quotidiennement lui permet une simple pose statique et monoculaire. Le cubisme , justement invitera le spectateur statique de la perspective à conceptualiser cette expérience, dans la volonté de traduire ce mouvement Héraclitien et bergsonnien en face des choses. De la réalité fluide  l’expérience nous ne traduions le monde et le temps qu’en facette, en scansions.erwin wurm leaves a physical mark on deformed domestic ...

Erwin Wurm : le quotidien à modeler

La position assise permettrait par le passage vers la posture debout de permettre une ascension, une dynamique de passage de la vie à la mort. Bouddha est la figurine mystique assise par excellence .Peut-on parler d’une mort physique, un détachement qui permettra de se recentrer sur soi et permettre un élévation spirituelle ?

 

La figure assise comme concept et posture politique.

Les hommes « libres et égaux » construisent, avec les corps, autour d’un point fondateur  une « étique de la discussion » , « une  articulation de l’universel et du singulier »( Mylène Botbol-Baum  Bidima)

 

https://senef.fr/larbre-a-palabres-concept-africain-a-succes/

 

BnF - Daumier« on est demeurés là as-sis, ravis, à regarder les dames du café. » Céline.VBN

TADASHI KAWAMATA  Cathédrale de chaises2007,Oeuvre in situ.

Michel Debroin en 2005 installation d’Ai Weiwei : 886 tabourets en bois antique appelé Bang.

Chen Zhen, Round Table, 1995

 

L’Arbre à palabre – droit coutumier, lien social et sagesse africaine

https://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks-14-15/benin-23-sous-larbre-palabre-justice-formelle-et-droit-coutumier

 

Sous la case ou l’arbre à palabres, les hommes du village se réunissent. Dans ce moment de pose se construit, à travers une structure éphémère et rituelle une forme de  » pólis« , de « civitas » première, (protofondatrice),  à taille humaine . A taille humaine reprenons ces mots, car comme le souligne justement Frédéric Brahami dans son article «  SYMPATHIE ET INDIVIDUALITÉ DANS LA PHILOSOPHIE POLITIQUE DE DAVID HUME «   dans une dimension communautaire presque « familiale »-(E.E.Evans-Pritchard l’observe chez les » nuer » cette caractéristique)- les intérêts réels des autres sont à porté de regard, de parole » tandis que dans une société devenue trop grand » ont doit user d’un  » moyen de seconde génération » et plutôt coercitifs:  » l’ordre politique » et « la force légitime ».

la cohésion sociale , « concorde » aristotécienne  s’y fonderait, s’y discuterait, s’y consoliderait t’elle mieux  dans ce dispositif plus  intimiste. S’y construirait-il  dans ces topique dit plus primitives une vrai relation  de « fraternité, au sens que R.Descartes donnait à ce terme politique. Nous pouvons parler d’une relation d’ordre philosophique car les deux pratiques sont itimement liées.  Pour G. Agamben «L’amitié est si étroitement liée à la définition de la philosophie que l’on peut dire que sans elle la philosophie ne serait pas possible. Ce souci de l’autre, depuis Aristote est  en lié, inclue dans l’acte de penser, penser à partir de ce décentrement ». Le philosophe reprenait à l’époque moderne du cogito, la fonction régulatrice de « la loi d’amitié « , « loi universelle de l’amitié » comme creusait du politique. Nous pourrions aussi employer le terme plus tardif des philosophes XVIIIe siècle, celui de « Sympathia ». la  com-passion est un vecteur essentiel dans la  la formation du jugement moral,  la question de la nature humaine et  politique ( Hume), Cette chimie harmonieuses vient-elle d’une substance pensante ou sentante?.« [Il est] tendance naturelle affirme le philosophe que nous avons à sympathiser avec les autres et de recevoir leurs penchants et leurs sentiments sont aussi différents des nôtres, ou même contraire ». Le lien social serait dont le fruit de cette « empathie naturelle », cette  » identification » constructive autour de la réciprocité des l’intérêt. Elle déborde  rapidement la question du politique pour nourrir celle de l’économique (Adam Smith/ De mandeville). C’est une vision utopique  Rousseau la reprendra à son compt dans son examen sur la source de l’inégalité entre les homme et sa théorie de l’état de nature (l’inéité du sens moral). L’homme, bon par nature, posséderait, contrairement au discours contractualiste de Hobbes, cette inclinaison naturelle de familiarité, cette faculté innée de  « se porter vers » l’autre. Les événement sombres de nos temps, inviteront cependant à en douter et rendront nécessaires de repenser pour une génération qui à perdue son « âme » socratique, les rapports nouveaux entre morale et politique.  Peut-on encore faire de la politique après le désastre, ce moment de folie et de barbarie où l’on décrocha les étoiles du ciels pour les coudre sur une victime émissaire choisie, théorisée, scientificisée, l’homme juif. On le conduira au désert dans ces non-lieux hétérotopiques expiatoires  que sont les camps. (cf.Agamben)

Ils sont un signe tragique d’une rédemption folle et insensée d’un wolk barbare. Levinas pose l’éthique comme fondamentale dans cette philosophie du commencement, du recommencement après l’année zéro de notre humanité. En face de chacun, dans un jeu de miroir nécessaire, celui du visage de l’autre, l’injonction biblique d’en prendre soin est devenue une obligation, une « utopie » post apocalyptique nécessaire. Chacun sous l’aïeul végétal et fondateur laisse , librement  s’exprimer « La parole du Baobab. » Cette figure de gouvernance des peuples inspire aujourd’hui nos formes modernes de politique alternatives , nous obligeant un décentrement salutaire dans une structure démocratique en crise. Pensons au mouvement des places, celui de « nuit debout »  ou des « gilets jaunes qui se réapproprie les lieux symboliques de la cité. La place de la république, les carrefours. C’est à, un carrefour qu’oedipe tua son père. loin des lieux officiels un certain parlementarisme est devenu caduc. Une forme nouvelle d’agora éphémère est spontanément proposée. Chacun se sent le pouvoir de s’approprier l’espace réglementé. ces  nouveaux  dispositifs participatifs tentaient  balbutiements après balbutiements de s’articuler ,d’organiser de nouvelles possibilité d’instauration du politique. Tentative parfois désespéré de contrecarrer ce mal démocratique moderne déjà diagnostiqué par Hannah Arendt au temps des évènements de Prague et de sa réflexion sur la condition de l’homme moderne. la démocratie représentative « conduit à une impasse. C’est dans la bouche du grand nombre, tous ces gouttes infra-minces qui forment aussi la République, ces sans dents, ces sans lettres trop longtemps imperceptibles à la conscience des experts du pouvoirs, des » sachants » que naît la vague ( mugissement jaune, verte, rouge  ,bleue…) de chaque révolution. « Sachant » terminologie  selon  Didier Pourquery à la mode et suspect devenu péjoratif pour signifier certaints   » agents » peuplant  les es instances de transmission du savoir ou  d’exercisse du pouvoir .En  afrique le mot aurait encore conservé sa part d’aura. « la crise de la culture » et de l’autorité est passée par là. « Toute attention demande de la mémoire » écrivait Leibniz. Tout est en latence et ne demande qu’à se manifester. Notre époque brutale manque de nuance. Montesquieu dans l’esprit des lois  notait que «L’homme, cet être flexible, se pliant dans la société aux pensées et aux impressions des autres, est également capable de connaître sa propre nature lorsqu’on la lui montre, et d’en perdre jusqu’au sentiment lorsqu’on la lui dérobe.» C’est une leçon que l’histoire des totalitarisme et du trumpisme récent nous invite à méditer.

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Caricature de François Guizot,  Auguste Dupin ,Daumier

Le mal de tête, Daumier

Charles Louis de Secondat, baron deLa Brèdeet de Montesquieu, De l’Esprit des lois,Présentation par Victor Goldschmidt, GF-Flammarion, Paris, 1979

 

Elle a perdu de vue ceux qu’elle représente. Contre cette forme d’oligarchie, le peuple dépossédé, en quête de légitimité nouvelle s’exprime, revendique . dans ce sentiment  d’un monde « acosmique » Comment  redonner la « parole au Baobab », « la parole à la  la République?

Mais ce mouvement d’inclinaison libre, d’un type de gouvernance « acephale »  né dans un désir de jouissance et  de liberté comparable à la danse, peut-il supporter de recevoir une structure apolinienne, une assise, un type de gouvernementalité chorégraphique sans y perdre ce qui fonda sa naissance, son désir premier, l’euphorie propre à tout commencement.La chose n’est pas simple et montre la difficulté à régler sur le long terme cette contradiction.

Auguste Conte dans son « cours de philosophie positive (cinquantième leçon) parle de  « cette fatale disposition à la dispersion des idées, des sentiments et des intérêts » comme  « ce cours naturel » de l’homme. Une gouvernementalité organisatrice est indispensable à la formation sociale au progrès. On tua l’expérience dans l’oeuf quand on chercha à l’assoir sur l’assise d’une constitution, un nomos régulateur dans le but « de contenir » et à prévenir cette fatale disposition. ?

la figure assise est  janus , les deux faces déchirées et contradictoires du pouvoir. S’assoir pour résister et  assoir pour dominer. Le corps de l’homme révolté parfois s’assoit prend place dans l’espace, devient sitting, mouvement statique de contestation, il s’oppose à la mobilité urbaine qu’il dérange, perturbe. Pensons à ce qui se passe à Honk kong, en Birmanie, pendant la guerre du Vietnam quand la foule assise s’oppose à la « berticalité » de l’ordre.

 

 

 

On reprendra pour le décrire le concept moderne « d’espace public », très présent, depuis Habermas, (1964), dans la réflexion contemporaine sur la démocratie. Comme nos cénacles démocratiques, cet espace de « la publicité » « incubateur social » sera le lieu d’exercice d’une première forme de synergie démocratique.Pour
Souleymane Bachir Diagne, » l’arbre à palabres africain n’a rien à envier à l’agora d’Athènes ».

  « circulation des savoirs » initiatives citoyennes  »

Pendant l’antiquité,  dans ce versant occidental, le lieu  civique (agora ou forum) était multiple et hybride dans ces pratiques. Ce carrefour était propice à la rencontre et au rassemblement des citoyens, hommes libres et autonomes. Il  privilégiait les échanges . Du marché piétonnier avec son agoranomie, au bouleutérion… l’agora puis le forum seront tout  comme l’arbre à palabres, le rendez-vous des citoyens. On y traite des affaires civiles, juridiques et politiques. « Instance médiatrice », « scène d’apparition » , elle donnait voie aux invisibles. Louis Quéré parle, à son sujet,  de la création d’ une « sphère… de libre expression, de communication et de discussion ». H. Arendt  préfèrerait le concetpt de » délibération ». La place devient l’espace de la consultation, de la « sýskepsi » ou « sképtomai « à l’époque de Platon,  du  » deliberatio » de la « res publica » au temps du Forum. Les membres de la cité, étudient,  examinent, pèsent, réfléchissent mûrement sur tout type  questions.Ils argumentent, puis tranchent, en vue d’arriver à la meilleur décision. Ce consensus démocratique, peut-on  le confondre pas avec le débat qui du dialogue ne conserverait que le simulacre?  Pour Rutebeuf, il est le lieu de « controverse et des  querelle »,  pour B. Palissy du « tiraillement et du dilemne » dans les débats d’esprit . L’action de débattre , avec la révolution et le droit constitutionnel a porté  dans sa définition des attributs plus positifs. Elle est synonyme de délibération officielle au parlement, on l’a dépouillée, pacifié « irénisé » ( « eirèné/eirênikos. »  )  de son intensité béliqueuse de son  » pólemos, « polemikos »grec ou   « battuere latin. ce « monologue »  contemporain qui pouvait prendre sous le débat la forme viciée de la propagande était   préjudiciable . c’est ce qu’évoque en 1951 dans l’homme révolté, Camus, en ces  moments  » post-totalitaire  » et de  » besoin de politique » (M.Absensour) . Les atrocités du totalitarisme avaient « annulées, d’effacées à tout jamais, la dimension politique de la condition humaine. Pour le philosophe libertaire une nouvelle utopie était nécessaire après Auschwitz.Tout comme nous ne pouvions plus faire de poésie où du moins la même poésie selon Adorno, il en était de même pour la politique.

Pour Miguel Abensour  « L’irénisme est une représentation de la politique comme une activité qui serait appelée à se déployer dans un espace lisse, sans aspérité, sans clivage ni conflit, orientée vers une intersubjectivité pacifique et sans problème. Pour l’arbre à palabre on peut également parler d’une pratique « irénisée » sans l’isme péjoratif et excessif que permettrait la position assise et égalitaire. En faisant attention au danger des excès également du  « sommeil irénique » (Pierre Veil).

« annuler, d’effacer à toutjamais, la dimension politique de la condition humaine. »

— (Migel Abensour, Philosophie politique critique et émancipation? , dans Politique et Sociétés, vol. 22, no 3, 2003, p. 119-142) Abensour, M. (2003). Philosophie politique critique et émancipation ? Politiqueet Sociétés, 22 (3), 119–142. https://doi.org/10.7202/008853ar

 » en passant par le théâtre,  mais aussi l’exposé des requêtes et doléances d’ordre juridiques, politiques et économiques. »transparence. les mariages et les enterrements en passant par la gestion de crise entre ethnies y sont également évoquées.Initialement, il est l’apanage des hommes, et plus particulièrement les sages, les anciens et les chefs de villages, il est fait inaccoutumé et exceptionnel que les femmes y prennent part pour être entendues. (pourparlers) « Mylène Botbol-Baum  Bidima ou l’importance cruciale de la palabre face à  (Ebim/ucl) 30 janv. 05

 

 

 

  • Rutebeuf, Dit de l’Herberie, 72, éd. E. Faral et J. Bastin, t. 2, p. 275)
  • (B. Palissy. Discours Admirables, p. 328, éd. A. France ds IGLF)

Un débat peut , biensure, se constituer lors d’un parlement de rue.

Socrate posera légitiment la question de la compétence des membres examinateurs. Hannah Arendt posera justement les limites de la démocratie représentative dans cet espace public de la délibération politique. Parfois  ce petit nombre des décideurs  devient « oligarchie »  s’installe et oublient ceux dont ils sont sensés porter la voix..

. Ce topos de la gouvernance,  cette invention architectonique est un  » outil de politique publique » ?**(Fweley Diangitukwa) . Faut-il accepter l’argument discriminant considérant son  rôle et sa fonction du « forum citoyen » ou « forum débat » africain avec son occurance occidentale? « Justement parce que l’arbre à palabres au sens où on l’associe à une valeur éminente de la société traditionnelle, elle n’est pas réductible à la « place publique » .C’est une fin de non recevoir quelque peu rapide.

Ce que ne pense pas  Fweley Diangitukwa, la docteur en sciences économiques et sociales et en  science politique de l’Université de Genève. Elle  voit, dans cette position, une vision toujours oublieuse, ethnocentrique teintée de colonialisme daté. Ce lieu, dit-elle, qui n’appartient à personne est non seulement neutre, mais il est entièrement voué à la recherche de la vérité et à la réparation des torts par la justice. » L’arbre à palabre serait  « la plus vieille démocratie et/ou gouvernance africaine » permet de  » guider l’action collective « Gerry Stoker

. »En Afrique, la palabre est l’équivalent de l’ « espace public » en Occident (…) ou encore de l’ « espace participatif ». »La palabre est la première forme de gouvernance apparue à l’humanité. « précédent  l’Agora (d????)

 » Institution coutumière et solennelle, elle permettrait la gestion pacifique des algarades divers de la vie sociale. (Elle demeure un espace de formation du consensus, de construction de la paix sociale ). Ce serait à travers cette communauté assise à l’ombre de cette verticalité centenaire, une erreur d’interprétation de n’y voir « qu’ un organe ordinaire, semi-traditionnel ou semi-administratif, voire à une simple coutume. » C’est tout comme Socrate réfléchissant sur l’agora grec et la question d’avènement de la vérité et de la justice dans l’instance échlésiast et démocratique. Attention , cependant, Luc Brisson ,dans son annotation du texte de Platon  l’Apologie de Socrate souligne que « la vérité ne peut être objet de délibération. »(P.130)***  à méditer. Il faut se méfier dans ses assemblées réunies, des orateurs, des rhéteur, des sophistes qui se prétendent détenteur du vrai. Socrate se propose de  de sa bouche de dire « la vérité toute la vérité face à une forme de politique qui donne  la part belle à l’opinion.Dans sa réflexion entre morale et politique, « la dé&cision platonicienne de philosopher est directement liée à la volonté de redresser l’agencement politique, lieu nécessaire de toute vie humaine »(François Chatelet, Platon.P.194). La communauté des hommes est assise près du baobab, cet  » arbre majestueux et vénéré », ce »témoin de plusieurs générations »  » l’Arbre-Peuple» selon la belle formule d’Amadou Elimane Kane. Le groupe refonde, in situ ,  par leur corps et parole une  théatralité  intragénérationnelle et une mise en relation avec l’ordre des choses. François Chatelet Découvre dans la Théorie platonicienne, et la pensée antique cette volonté  naturelle  « d’analogie », « d’ homologie des structures » entre l’organisation du cosmos et celle des hommes. « …Le cosmos, le « bien arrangé »fournit une sorte de plan et de dynamisme régulateurs indiquant comment se peuvent ordonner,selon leur vertu, l’univers politique et le monde individuel. » Le philosophe de préciser

. A travers tous les contes qui s’y racontent l’histoire commune s’y  transmet. S’assoir permet, dans ce moment partagé ,l’ enracinement filial des jeune pousses. Tout à chacun participe de ce tout cosmique au tour de ce lien vertical. (Dans le « dao « ,  ce concept que l’on ne peut circonscire sans en affecter la pureté ce motif de l’ arbre, ce « dao » organise  le monde.

*https://www.persee.fr/doc/quad_0987-1381_1992_num_18_1_972

**Diangitukwa, F. (2014). La lointaine origine de la gouvernance en Afrique :l’arbre à palabres. Revue Gouvernance, 11 (1). https://doi.org/10.7202/1038881ar

Gerry Stoker ( 1998 : 20-21)

*** « Platon .APologie de Socrate. Criton. Edit.GF Flammarion, 1997.

Amadou Elimane Kane, La parole du Baobab, Poésie Acoria Ed.1999

la mélancolie s’agenouille.Il y a l’autre face plus sombre. L’homme en marge est cette autre figure, celui que la société à contraint à la mort sociale, au déclassement ,à la chute, et dont le seul rapport à l’homme en marche et actif sera  la mendicité .Souvent la topologie du coin  et du déchet s’y associe. Parfois, il la revendique par une philosophie asociale du dépouillement ,  choisit,  ascétisme volontaire .Diogène est assis dans son humble logis et converse avec Alexandre la figure verticale du pouvoir. A travers le sol, le philosophe cynique a cet entretien privilégié avec le ,céleste.

« Si tu avais appris à te contenter des lentilles, tu n’aurais pas à ramper devant le roi ! ». Diogène répondit avec une petite pointe de mépris à Aristippe qui lui lança « Tu vois, si tu apprenais à être soumis et à ramper devant le roi, tu ne serais pas contraint de te contenter de déchets, comme ce vulgaire plat de lentilles ». La position assise n’est pas toujours paradoxalement une figure de la soumission, mais celui de l’affirmation d’un liberté à contre courant.

 

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« Assis la nuit
dans sa ruelle obscure,
Diogène, avec son chien,
cherche du regard
l’étoile Sirius,
et voici
que lui apparaît
l’autre chien,
Canis major,
le Chien céleste. »Christine Belcikowski

Diogène et ses chiens

 

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Assis par Guillaume Sorel - IllustrationArabe Assis | Smithsonian American Art MuseumContemporary Art: Space, Color and Shape - PaperblogBelle sculpture décorative d'un homme assis en couleur bronzeÉpinglé sur PeinturesSoubor:Albrecht Dürer - Madonna by the Wall - WGA7319.jpg ...10 Pour conclure - MELENCOLIA I - - artifexinopereMélancolie | Amateur d'art

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