Avant-propos :

Ce travail a commencé, il y a bien longtemps en 1990.

 Si comme l’expliquait « jutement », justement, Lévinas la conscience est toujours en relation avec l’autre, avec l’origine, origine de l’origine, celle-ci (arquebouté) arc-boutée, arch-voûte ,elle soutient, étaye .-Étayage? (« zone proximale de développement » , »les pulsions sexuelles « s’étayent » à l’origine sur les pulsions d’autoconservation pour ensuite s’en détacher et devenir indépendantes « Freud-

Elle, la conscience (s’aptui,). Et ce t en trop?  « croix », « marque », « ici » ou « maintenant » qui n’est pas à son lieu qui vient parasiter le vers s’appuyer sur …La conscience vient elle s’appuyer sue le divine pour cheminer loin de la barbarie, elle la signidiance d’une quête du salut? Que serait une conscience qui aurait oublié son origine, sa source?Tav ou thêta grec (?), (symole) sans betha la maison,

symbole du sceau divin qui protège du massacre et de la barbarie, signe d’élection et de salut. « la conscience est un mode d’être tel que le commencement en est essentiel » enseignait Levinas. La conscience, c’est l’impossibilité m^me d’un passé qui n’aurait jamais (éré) été présent, qui serait fermé à la mémoire » Quand est-il de l’errance, de l’exile, de l’être comme migrant? de l’impossible même sans Aleph (e)

. D’après le Livre d’Ézéchiel, IX, 1-6, seuls les hommes marqués au front de ce signe t échapperaient à la destruction de Jérusalem. »

L’Eternel lui dit : Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque (Tav) sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s’y commettent. (…) Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes ; mais n’approchez pas de quiconque aura sur lui la marque (Tav) ; et commencez par mon sanctuaire ! (…) 
Ezéchiel 9, 4-6

Le mot hébreu ???? () signifie « bouche ».

s’appui sur l’origine. Bouter mettre une pression et bourgeonner depuis l’arch. Débouter ,c’est alors chasser quelqu’un d’un lieu, le repousser hors de ce lieu, déchoir sa demande de justice par jugement. Proche de buter, « tuer, faire mourir » l’origine/la conscience. S’agit-il de chasser l’origine du lieu de sa vérité, la conscience du lieu de son origine? (Arq( y)e busée) arquebusée, c’est bouter l’arch (la souche, la famille, le trône, la tête, le royaume, árkhôn, le chef arkhós). arkhê c’est « être le premier, le commencement, le commandement comme pilier, comme loi: et l’ánarkhos ? , elle sait, c’est abusé de Y pour l’.Yod (lettre) yad, la « main » partie du corps. « Elle est la première lettre du nom sacré YHWH. Elle symbolise le germe, contenant tous les sephirotim. (mayvais) mauvais usage ,l’homme, qui peut s’élever très haut peut aussi tomber très bas.

manifeste, glisssement) glissement du sujet qui siffle sur nos t^te. (Absence de l’aleph ou du e de la tête).On voudra le corriger , le retrancher, le distinguer.

« Yod est la plus petite des lettres, toute petite comme le iota grec, semblable à un simple point mais elle est sainte du fait qu’elle est la dixième de l’alphabet et qu’il est écrit dans les Psaumes que c’est avec Yah , formé des deux lettres yod et hé « que Dieu a créé les mondes ». Placée devant un verbe elle le conjugue au futur, ce à quoi le Talmud donne toute l’ampleur voulue lorsqu’il commente les Psaumes : « avec le yod Il a créé le monde futur et avec le hé ce monde-ci ». Il y a d’ailleurs un lien très fort entre le yod et l’aleph , comme de 1 à 10, 10 qui est le chiffre de la plénitude selon la Torah : le monde est créé par dix paroles, la Loi par les Dix Commandements et dans la cabbale il y a dix degrés de l’être, les dix sefirot . « Tout dixième sera saint » affirme le Lévitique et le jour du pardon, Yom Kippour, tombe le dixième jour après le nouvel an juif. La lettre yod , comme toutes autres, a également un sens premier, celui de main, celle qu’on suit et celle qu’on serre aussi, et le mot permet de désigner l’ami : Yedid , pluriel de yad et qui s’écrit yad + yad , c’est à dire une main + une main pour dire l’amitié.Dans un autre sens la lettre yod signifie le lieu, comme dans Yad Vachem, le musée de la Shoah, à Jérusalem – un lieu – yad – et un nom – chem – pour les millions de Juifs européens privés de sépulture. « Jacques Munier

) Sur la question du commencement et du commandement (notions conjointes dans le concept d’arkhê.

et la f’arch alliance). L’explication et la conscience auraient (ils), à voir avec le « jutement », le surgissement solitaire (extatique d’un (eul) seul sexe  (dans) (da) sans S sans ex ?) ou du- il imposer sans le elle (el comme l’autre féminin, comme l’autre divin). Déplillage ou pillage de la conscience, par l’explication? Du pli.
Dans l’omission (su) (l’omission peut être su ou acte manquée), du s puis du d à la place de su Sapere, c’est avoir du discernement , savoir c’est « avoir appris quelque chose, et pouvoir le dire, le connaître, le répéter. » Le savoir pour devenir conscience à besoin du (se), d’un retour sur soi.

– » le su » ne se sépare pas du verbe être: être su

et le du

Ils sont différents de savoir et de devoir comme le « dit » de se confond pas avec le verbe dire, le « dit  » comme (évènement), l’apparition de l’énoncé est commentaire du dire ». Entre le dire et le dit lequel décide? Avoir été appris et être bien assimilé

il y a l’évocation d(y) du (replacement) remplacement et de la confusion de Dieu et du sujet de lieux assignés. l’explication jute à défaut d’être juste comme sujet/ sens/signification de la raison, de la vérité, du légitime jouit

. la « lettre oubliée » » omise » vient révéler ce retour du souterrain (ces virtualités enfouies) dans chaque phrase écrites. l’écriture vient-elle trahir la pensée? La trace écrite, sa mise en forme règlée ne règle rien,  serait’elle, serait-elle (le « pas de » sans trait d’union) plus à même de se désunir avec la pensée?
Expliquer jutement ( comme la fibre textile extraite, déplier (l’étophe) ,l’ Étoffe (ecpliquer), expliquer est-ce « comme comme », écorcer, extraire puis tisser?(.) comme savoir rendre du jus de la chaire du fruits, de la viande.

Au langage policé, aux (plasir) plaisir plat, de l’explication surgit comme à la conscience à peine caressé, l’effleurant ( l’arfot), (l’artgot) .

(barbarie? comme l’art faux, de la faute, syxlexie, dyxlexie du langage (parbarie) barbarie vis à vis du père ou barbarie positive (N) benjaminienne. Baver, saliver devant le déploiement de la vérité (dans l’explication, il ( ) aussi question du désir, de fluide.(abence) absence d’ordre, mise en absence du sujet, du est pour l’être dans l’éros).


un « en- semence-ment » comme volonté de créer un corps, une révolution, une espérance (sa matérialité est problématique entre « effectivité  » et « affectivité » lapsus de Rosanvallon ) et la question de sa jouissance toujours différée et celle de son impuissance constitutive (aporie) (Formation d’un corps du discours, d’un récit, d’une histoire (sui génésis) sui géneris et son « imposibilité »; La lecture dominante historisiste est comme la situation juridique dont la singularité prévient tout classement dans une catégorie déjà répertoriée et nécessite de créer des textes spécifiques. Toute histoire comme la justice est « un moment spectral « qui entre norme et non normé entre « règle et réinstauration des règles », est enjeu de puissances instituantes et destituantes (question du droit et de la violence)

.(rectification après coup: impossibilité). Quelle relation entre la possibilité et l’imposé, la difficulté à poser les choses et la nécessité de se l’imposer  (à soi à l’autre et au monde (objectivation vaine?): devoir, « je dois » de Dix, le « je dois » « malgré tout », « je dois » malgré soi, du  « je dois « Kantien au « je dois » Levinassien. la question de l’éthique. Devoir-être (sollen) hégelien au devoir-être Blochien) la question de l’utopie.

), qu’il ne soit pas position ferme, fermée mais libre et lieu de rencontre, de rapprochements mobiles comme celui de l’expérience du voyage proustien que relate (Georges Poulet) qui permet au sujet se déplaçant dans l’espace du paysage, comme dans celui sa mémoire et dans la conception de sa grande oeuvre, ces rapprochements des clochers d’églises et la multiplication des perspectives.(Nieztsch et la question des perspectives multiples)

Il est finalement toujours question de temps comme actualité, actualisation…et de fantômes, de spectres dans toute histoire comme l’enseignait Derrida. Pas d’ontologie sans « hantologie »( hagiologie ). 2022 pourquoi y revenir ? (« Revenance », « remise en circulation » du refoulé ? Goethe, ne disait-il pas que les désirs de jeunesse se réalisent à la vieillesse. Et l’auteur dans tout cela ? Comme l’expérience scientifique quantique, l’observateur agit sur l’observation, avec ses propres spectres…

Quel lien entre 1990 et 2023 ?

Quelle méthodologie dans ce travail ? Elle parle de son intuition, la pensée se construit à partir des correspondances, cette « constellation » des idées qui viennent s’enchaîner par les jeux du hasard, un enchaînement dont je n’ai pas la cause, ni l’origine. Pourquoi Otto Dix et la guerre ? Ces mots, qui reviennent comme question, recherche obsédante conjurer, exorciser, incantation, pourquoi la lecture d’une d’Ezra Pound, de lacan , Freud 6 mois avant ? Pourquoi Saint Thomas d’Acquin puis Spinoza et la question politique (amitié/communication) puis Frédéric Lordon (sur le politique et la puissance des affects, Émission France culture sur l’amitié (concept au moyen-âge).

Des mots, expressions, des pensées qui viennent comme des révélations : puissance/impuissance/désoeuvrement Gamben) , le peuple avec versus le peuple corps, le souffle versus la semence, sprectralité, judéité

communisme et démocratie mosaïque (France culture).. Hegel la philosophie du droit/benjamin (Histoire de la violence/carl Schmitt Gamben.

Pourquoi Georges Didi huberman et les faits d’affectes (conférences), Ernst Bloch (principe d’espérance, esprit d’utopie) Levinas (Rosenweig) Buber/mystique (michel de Certaux) réflexion sur la cosmologie avec Marco (lecture quantique)

Marco qui parle de Derrida-déconstruction(Derrida Conjuration- exorcisme -fantasme /Rosanvallon l’épreuve- et exorcisme en introduction de l’histoire intellectuelle et politique de 1968 à 2018 (France culture collège de France) le spectre de Mars (Marx )/ la guerre comme spectre (le retour du pire) indisciable de la question de l’historicité

mélancolie/Benjamin (engourdissement). Sans revenant , sans possibilité de revenant pas de mémoire.

Pourquoi Proust, (du) la mobilité: qu’est-ce qui est du?

France culture

En 2017, j’avais tenté d’écrire un roman, les prises de conscience se font toujours avec retardement, qui s’épuisa à la vue de la tâche au bout de quelque temps. Georges Didi Huberman dit justement que dans tout déclin, il n’y a pas contrairement à la pensée commune de mort, simple phase terminale, mais une disparition souterraine qui à tout moment peut ressurgir en d’autres lieux, sous d’autres formes. Un narrateur surpris par ces coïncidences d’événements dans sa pensée tentait d’écrire l’histoire d’un personnage qui essayait d’écrire son expérience folle de décrire la durée, saisit impossible de tout ce qui se manifeste de façon continue simultanément à la surface et en profondeur fond, captation impossible de la durée (Prises de notes jamais assez rapides, comme cet artiste baudelairien prenant des notes dans le kaleidoscope bigarée de la foule), elle nécessite un apprentissage perceptif.Pensons à Benjamin et son enfance Berlinois

. Faut-il plutôt choisir la pensée vagabonde, celle du flâneur ouverte à la succession des sollicitations du réel ? Laisser advenir pour le narrateur les lapsus constants. Comment suivre le file de ses idées, les événements qui jaillissent, les découvertes opportunes ?  La coïncidence est la combinaisons de phénomènes, d’évènement qui appartiennent à des séries indépendantes dans l’ordre de la causalité, ils peuvent être né du hasard (hasard objectif?) être fortuit.

Les ouvrages semblaient se suivent au diapason véritable fil d’ariane pour la pensée qui voyage, dîle en île, d’archipels en archipels au gré des vents, alte, entre bond et rebond, accélérations, fulguraces , ( rechergé )recharger- la chaire de sa recherche) dans une intensité permanente (Ivresse, manie, insomnie (Levinassienne). La nuit à demi-veille, l’obsession de 3 h 34, qu’interrompt la succession des rêves, une cigarette comme recharge de l’activité, la fatigue comme stimulation, excitation, addiction et puis la chute. Incapacité, doute, comment donner forme, organiser par l’écriture, fixer. Ce fil conducteur invisible (comme il y a l’exercice d’une main invisible) avait sa propre économie des choses, son mystère, son secret). »La coïncidence est la mort » selon François julien, il faut dépasser cette croyance qui voudrait concevoir la coïncidence comme fertile. Loin d’être » un essor » elle stérilise. la dé-coïncidence véritable pratique étique et conception du savoir comme lieu de la séparation serait elle la seule possibilité pour l’initiative et la liberté « vie vivante, vie risquée, s’ouvrant à l’inconnu, osée et aventurée »,  «L’homme est l’être qui ne coïncide pas . » c’est le propre de l’homme et le fait qu’il existe. Nous somme infiniment divisé, toujours en «désadéquation» avec nous même, avec l’autre, avec le monde. 


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