The museum of me

L’expérience de son propre musée virtuel à propos de soi !

http://www.intel.com/museumofme/r/index.htm

 

Create and explore a visual archive of your social life

J’ai testé l’expérience pour vous !

Une fois sur la page d’accueil du site il faut se connecter avec son compte facebook ( ce qui suppose qu’on en possède un), et accepter certaines conditions le temps de chargement est assez long.

Puis on découvre un petit film retraçant notre histoire sur le réseau social sur une musique larmoyante. Tout est fait pour nous émouvoir au plus haut point.

La caméra se ballade de salle en salle comme dans un vrai musée. Au mur on peut apercevoir des photos de ses amis, de soi,… Tout ce qui est présent sur  notre profil sur le réseau social.

On passe ensuite par la salle des vidéos, avant d’arriver dans un endroit qui répertorie les mots qu’on utilise le plus ou qui sont associés à notre nom.

Le final se fait en apothéose sur une mosaïque d’images qui s’associent pour former qu’un : nous.

En conclusion une expérience ludique mais qui personnellement m’a fait assez peur, voir tout ce qui circule sur Facebook rassemblé dans un film court est assez dérangeant !
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

Quel avenir pour un patrimoine numérique

Texte intégral disponible sur revues.org
Plan de l’article :
  1. Combien de temps dureront les supports numériques ?
  2. Et le jour où les appareils de lecture disparaîtront ?
  3. De la théorie à la pratique, de l’utopie au retour de l’histoire…
A l’heure ou la majorité des supports culturels deviennent numérique par leur production ou leur conservation par numérisation il est temps de se demander comment conserver de manière durable sons et vidéos ?
Un document numérique n’est pas physique mais virtuel, il a besoin d’un support matériel pour exister et d’une machine qui déchiffre le code porteur de signification, ce que l’humain est incapable de faire.
Mais les supports physiques des documents numériques vont forcément finir par se dégrader ce qui engendrera une perte d’informations.
Notre rapport avec le document est totalement modifié il n’est plus possible pour nous de constater un état d’usure sur l’objet, avant que ce ne soit irrémédiable.
Il faut donc exercer une surveillance constante sur les supports afin de pouvoir trouver des solutions avant que les dégradations ne soient trop importantes. On pense notamment au recopiage dont le contenu ne diffère en rien de l’original et qui permet d’envisager l’avenir plus sereinement.
Mais un autre problème se pose, celui de la conservation et de la dégradation des appareils de lecture. Lorsque le support du document numérique se fait rare et devient obsolète cela a un effet sur les appareils de lecture. Mais une fois de plus grâce au recopiage et à des appareils de lecture non exclusif on connait des moyens de pallier à ces problèmes.
Pour certain la dégradation des différents supports est quelque chose d’inéluctable que nous devons accepter au même titre que notre condition humaine. Le numérique quant à lui permet une certaine « éternité » à des quantités infinies de sons, images, vidéos,… Comment alors les générations futures arriveront-elles à faire le tri ?
Mais à l’heure d’aujourd’hui nous n’avons pas assez de recul pour savoir si toutes les promesses du numérique seront tenues.De plus les circonstances extérieures (le temps, la négligence, les erreurs humaines,…) auront toujours un impact.
Sources : Quel avenir pour un Patrimoine numérique par Alain Carrou.

http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

L'expérimentation directe à l'heure du multimédia

Avec la généralisation du multimédia et du numérique dans notre société, les pratiques d’expérimentation directes sur les objets ont-elles encore lieu d’être ?

Nous le savons,mettre la main à la pâte est essentiel pour l’initiation des enfants et l’efficacité de cette démarche n’est plus à prouver, notamment pour le domaine scientifique. En mettant l’enfant en face de réalités sur lesquelles il peut agir on lui permet d’avoir un rapport concret au savoir. Du coup est-ce pertinent de remplacer dans les expositions scientifiques les expérimentations réelles par des expérimentations virtuelles sur supports numériques ?

Il est vrai que l’usage de ces nouvelles technologies est une source de motivation chez les jeunes et leur permet d’aller à leur propre rythme. Pour transposer les objets, il faut tout d’abord qu’ils soient identifiables. Souvent les enfants ont du mal à faire le parallèle, si les objets virtuels ne sont pas parfaitement identiques à ceux du réel. Pourtant lorsqu’on présente sur support numérique une expérience impossible aux enfants, ils ont tendance à la croire. Et ce, même après la comparaison avec une expérimentation réelle, ils continuent à aller dans le sens de l’ordinateur et penser qu’ils ont du mal faire la manipulation. Il faut donc se méfier de l’importance de l’impact de l’image dans l’apprentissage.

Pour concevoir un outil d’expérimentation numérique à l’usage des enfants il faut prendre en compte plusieurs critères :

– respecter le réalisme des objets représentés.

– connaître le cheminement intellectuel de l’enfant pour apporter les informations au bon moment.

– adapter la formulation des consignes et des explications.

L’expérience multimédia n’est pas forcément moins bonne que l’expérience réelle mais il faut qu’elle soit très bien pensée et conçue en amont, ainsi elle peut être un très bon outil de complément à la manipulation. L’ordinateur peut alors jouer un rôle d’organisateur du savoir à la manière de l’enseignant ou du médiateur. Ces derniers restant des acteurs indispensables, pour répondre aux questions des enfants, les aider à se servir des outils informatiques mais aussi pour être dans le dialogue et l’échange.

 

Source : Pdf « L’expérimentation directe à l’heure du Multimédia » par Jack Guichard, Anne Lechaudel, Nicolas Mangeot.
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html