Les musées de Roumanie – 3 (Bucarest)

Bonjour !

Ce n’est pas possible de ne pas présenter les musées de la capitale de la Roumanie, Bucarest.

La ville de Bucarest se trouve au sud-est de la Roumanie, 44° 24 ‘ de latitude nord et 26° 05’ de longitude est.

La première attestation documentaire de Bucarest date de 20 septembre 1459. La ville a été l’une des capitales de l’ancienne province roumaine – la Valachie qui sera l’autre moitié du « cœur » de la Roumanie créée comme état national en 1859. L’histoire médiévale de la ville et du pays a été marquée par la lutte contre L’empire ottoman, mais l’époque moderne marquera une transformation profonde. Le village pillé est remplacé par une capitale élégante dont l’architecture est d’inspiration française. Elle arrive à être surnommée « le petit Paris ».

Bucarest abonde en musées, si on compare le nombre avec celui des autres villes roumaines, ils ont de riches collections, mais leurs activités n’envisagent pas la modernité. Sur les 32 musées et maisons commémoratives qui se trouvent à Bucarest, seuls deux musées, le  Musée du Paysan et le Musée National d’Art Contemporain, ont renouvelé leurs collections spécifiques et surtout la médiation de leurs expositions.

Tout de même, dans les préférences du grand public restent le Musée du Village Roumain, le Musée National d’Art et le Musée d’Histoire Naturelle « Grigore Antipa ». Le nombre des visiteurs par an, pour le premier d’entre eux, vous fera rire, peut-être, 207.000 visiteurs en 2007. (La Roumanie a une population de 22 millions d’habitants et la capitale – 2 millions.) Ce classement résulte d’une combinaison de critères liés à la richesse et l’intérêt des collections, les techniques de présentation et les discours, à la qualité des services du musée (catalogues, visites guidées), la promotion des événements, à d’autres activités telles les projets de recherche, les relations professionnelles et académiques avec les fondations et d’autres institutions, les activités éducatives, la participation à des festivals, etc.

Le Musée du Paysan est rouvert en 1990. Le nouveau directeur, Horia Bernea, réussit en seulement six ans d’obtenir une distinction avec laquelle aucun autre musée roumain ne peut pas se vanter: le Prix européen du musée de l’année. Le comité chargé d’accorder cette distinction a étudié la représentativité et l’intérêt des collections, les expositions et les services du musée, l’environnement, la gestion, le personnel, les publications, la sensibilisation et la communication.

Le Musée National d’Art possède l’une des collections les plus importantes et cohérentes d’art, unique au monde par son objet, les plus jeunes musées peuvent difficilement rivaliser, mais son discours est un peu vieilli. Non seulement les galeries d’art roumain ancien et moderne sont impressionnantes, mais aussi la galerie d’art européen contient des chefs-d’œuvre.

Le Musée National de la Géologie est l’un des musées moins connus de la ville, accueillant des expositions généralement intéressantes.

Le Musée National d’Histoire est un musée qui reste dans le passé au sens propre. Parfois c’est difficile même de trouver un médiateur. C’est dommage pour ces collections.

Voilà en quelques phrases ce que j’ai considéré que c’est important à voir en Roumanie si jamais vos pas y seront guidés.

http://www.pmb.ro/ ( le site officiel de la ville)

http://www.sibiu.ro/ro2/harta_ro.htm (une carte de la Roumanie, pour localiser la ville)

http://www.muzeultaranuluiroman.ro/ (Le Musée du Paysan)

http://www.mnar.arts.ro/ (Le Musée National d’Art)

http://www.antipa.ro/ (Le Musée d’Histoire Naturelle « Grigore Antipa »)

 

 
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

Les musées de Roumanie – 1 (Sibiu)

Bonjour tout le monde !

Je pense qu’il n’y a aucune personne parmi nous, sauf moi bien sûr, qui connaisse les musées de Roumanie. C’est pourquoi j’ai décidé de vous faire une courte présentation, filtrée par mes connaissances.

La Roumanie, elle ne peut pas se vanté d’un Louvre ou d’un Orsay, d’un Versailles ou d’un Hôtel des Invalides, mais il y a quelques petits bijoux qui peuvent embellir vos vacances et en même temps changer votre avis peut-être sur les objets qui peuvent impressionner sans être imposants ou fastueux.

Pour moi, la ville la plus intéressante à voir, de point de vue culturelle, ce n’est pas la capitale, Bucharest, mais Sibiu. La ville de Sibiu se trouve au centre de la Roumanie, 45° 47 ‘de latitude nord et 24° 05’ de longitude est.

La première attestation documentaire de Sibiu date du 20 décembre 1191, lorsque le pape Célestin III a confirmé l’existence des Allemands en Transylvanie. Son histoire a été mouvementée comme celle de toutes les villes de la Transylvanie. Elle est aussi marquée de plusieurs événements d’une grande importance régionale, nationale ou mondiale – les soi-disant premières – comme: le premier hôpital ou la première école de Roumanie; le chimiste Franz Joseph Müller a découvert le tellure, un élément chimique; on y publie la première encyclopédie roumaine, la troisième de l’Europe, etc.

Moi, je veux vous présenter cette ville pour son musée d’art: le Musée National Brukenthal.

Le Baron Samuel von Brukenthal (1721-1803) a été le seul représentant de la communauté saxonne de Transylvanie, qui a occupé des postes importants au sein du gouvernement de l’État dirigé par l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche. Le temps passé à Vienne lui offre la possibilité de collectionner des œuvres d’art et sa collection devient l’une des plus précieuses collections que l’on peut admirer dans l’environnement culturel viennois de l’époque.

Nommé gouverneur de la grande principauté de Transylvanie, un poste qu’il a occupé entre 1777 et 1787, Brukenthal construit un palais à Sibiu, en style baroque tardif, sur le modèle des palais viennois. En 1817, le palais et ses collections (y inclut les livres anciens) deviennent musée. A présent, il comprend trois galléries: art européen, art roumain, art contemporain.

Quand j’ai visité le musée, il y a longtemps, c’est vrai, j’ai été impressionnée par les tableaux de Rubens et les originaux des peintres roumains que je voyais pour la première fois.

A Sibiu, vous pouvez aussi visiter le Musée d’histoire, Le Musée d’histoire naturelle, le Musée de la pharmacie, le Musée de la chasse.

A bientôt.

http://www.sibiu.ro/ro2/istorie.php (le site de la ville, uniquement en roumain)

http://www.sibiu.ro/ro2/harta_ro.htm (une carte de la Roumanie, pour localiser la ville)

http://www.brukenthalmuseum.ro/istoric_en/index.html (le site du musée, version complète en anglais)

 
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

Les musées de Roumanie – 2 (Iasi)

Bonjour de nouveau!

Aujourd’hui c’est la ville d’Iasi que je vous présenterai. Elle se trouve au nord-est de la Roumanie, 47° 17 ‘ de latitude nord et 27° 57’ de longitude est.

La première attestation documentaire d’Iasi date de 1408. La ville a été l’une des capitales de l’ancienne province roumaine – la Moldavie qui sera la moitié du « coeur » de la Roumanie créée comme état national en 1859.

J’aimerais vous présenter un complexe muséale qui est en restauration pour l’instant – Le Palais de la Culture. Son site est peut-être aussi en reconstruction parce qu’il n’offre pas trop d’informations.

Le Palais de la Culture est un bâtiment emblématique, construit entre 1906 – 1925 sur le domaine de l’ancienne Cour princière médiévale moldave (attesté dès 1434). Entre 1806 – 1812, le prince Alexandre Moruzi fait construire un palais en style néoclassique. Endommagé par une incendie, il sera reconstruit par Mihail Sturdza entre 1841 à 1843. Après l’Union de 1859 et le transfert de la capitale à Bucarest, il devient un bâtiment administratif. A la fin du XIXe siècle, plusieurs incendies ont continué à l’affecter et au début du XXe siècle, la décision de le démêler (1904) et de le reconstruire a été prise. Le nouveau bâtiment a été réalisé dans le style gothique flamboyant, par l’architecte Ion D. Berindei. Il a 298 chambres avec une superficie d’environ 36.000 m². Le bâtiment a également été équipées d’installations très modernes pour l’époque, tels que l’éclairage électrique, le chauffage pneumatique, le système de ventilation, les thermostats, les aspirateurs, qui étaient tous installés au sous-sol.

En 1955, la destination administrative de l’immeuble est changée, en devenant l’hôte d’importantes institutions culturelles.

Aujourd’hui, le Palais de la Culture est un complexe muséal qui comprend le Musée de l’Histoire, le Musée Ethnographique de la Moldavie, le Musée d’Art, le Musée des Sciences et de la Technologie « Stefan Procope, le Centre pour la conservation et la restauration du patrimoine culturel et la Bibliothèque « Gheorghe Asachi ». Le bâtiment est classé au titre de monument historique.

Ce qu’il y avait à voir (avant les travaux): les fresques médiévales exécutées par Stefan Dimitrescu et ses élèves; les grandes portes de la « Salle de Voïvodes »; la salle « Henri Coanda » dont les panneaux ont été exécutés après un projet de ce grand scientifique (il a inventé une recette de ciment qui imite parfaitement la couleur du bois de chêne et qui a été utilisé à la décoration du palais); les meubles fabriqués par « Maple House» à Londres. Et bien d’autres chefs d’oeuvre!

http://www.orasul-iasi.ro/ (le site de la ville, uniquement en roumain)

http://www.sibiu.ro/ro2/harta_ro.htm (une carte de la Roumanie, pour localiser la ville)

http://www.palatulculturii.ro/ (le site du musée, version complète en anglais)
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html