Les sites internet reliant culture et tourisme…

Aujourd’hui, les institutions culturelles importantes ou non travaillent sur leur image au niveau national ou au-delà par l’intermédiaire du web.  Les différents outils de communication disponibles sur internet sont assez divers, de l’inscription aux réseaux sociaux jusqu’aux différentes formes de publications sur un site web particulier au musée ou au monument, chaque lieu peut se particulariser à travers cette activité.

Cependant, constat particulièrement important dans ce domaine, on assiste au développement en ligne de sites web réuniant les lieux culturels d’une même unité territoriale ou d’un même type avec les possibilités de logement et de restauration à proximité. Le site web devient un réel outil touristique du territoire …Les régions à patrimoine touristique important présentent assez facilement ce phénomène.

Si on prend l’exemple des pays de la Loire proposant de multiples supports construits avec une hiérarchie différente entre histoire, architecture et patrimoine de façon plus large, chaque site peut alors se faire une place en cette organisation particulière.

Cette configuration peut être relativement libre ou au contraire proposer des circuits plutôt précis. D’ailleurs , une telle organisation n’est pas sans rappeler les fameuses « box » s’achetant en ligne ou en magasins proposant entre autres les programmes de week-end en fonction de la thématique recherchée…La diversité thématique que ces organisations proposent donne d’ailleurs au client/public la sensation d’une personnalisation et d’une adaptation du programme à ses propres goûts et ses propres choix comme une évolution même de la vente d’autant plus qu’elle propose souvent, du moins en apparence, une économie. L’accès actuel à la culture comme à l’ensemble des domaines, notamment crée par le web, est aussi à l’origine d’une évolution des vœux de découvertes, de connaissances et donc d’acquisition dans une construction de plus en plus personnelle…

La question n’est donc pas de juger la qualité des regroupements de produits proposés par les différents sites web, ou directement vendus ensembles, mais seulement de constater l’évolution de ces phénomènes comme une remarquable adaptation à la société de consommation actuelle alors que leur objet est un lieu patrimonial…A partir de là, la frontière est-elle toujours présente entre les notions de public et de client???

Sources:

http://www.visaloire.com/Decouvrez/La-destination-Chateaux/Terre-des-rois.html?gclid=CIHVo_a0pbYCFc3HtAod_zgARw

http://www.chateauxtourisme.com/

http://www.parisinfo.com/musees-monuments-paris/

 

 

 
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L’humanité numérique comme développement du patrimoine culturel et élargissement de ses publics:

La base de cet article est l’extrait d’un chapitre à intégrer dans le projet d’ouvrage de vulgarisation  sur les digital humanities, il traite de l’aspect patrimonial des relations entre les humanités numériques et la société.(http://blog.homo-numericus.net/article11107.html )

L’auteur présente l’intérêt de la présence en ligne de notre patrimoine comme le renforcement  de la notion de bien commun en ce terme. Les biens culturels deviennent en effet accessibles à tous ou presque dans une mesure économique, mais aussi symbolique. La connexion à un site internet permet en effet de dépasser la fameuse barrière psychologique qui peut être rencontrée par les publics peu habitués à entrer dans les musées ou monuments.

Dans un point de vue plus commun, la mise en ligne des collections c’est aussi la connaissance et l’accès à des éléments jamais exposés. La fragilité ou d’autres caractéristiques peuvent en effet limiter les possibilités d’expositions. Cette mise en ligne est de nouveau u avantage économique par rapport à la mise en place réelle des objets.

Pour terminer, le dialogue et l’échange sont parfois nécessaires notamment sur des événements ou lieux porteurs de graves souvenirs communs. Lieux de bataille et autres symboles de notre histoire permet la création d’une dimension émotive pas si courante dans les échanges en ligne.

En conclusion, l’auteur envisage le rôle et les différents buts de l’humanité numérique avec le patrimoine dans trois points de vue différents, de la connaissance presque scientifique à la communication affective…
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Le livre papier, une espèce en voie de disparition face à la montée du livre numérique?

Les médias et autres presses diffusent sans cesse le débat qui préoccupe écrivains, libraires et autres personnels du livre. La version papier des ouvrages est-elle en danger devant le développement croissant de leurs versions numériques? Entre avantages et inconvénients de chacun de ces supports d’ouvrages, essayons de répondre à cette question dont la réponse semble déjà bien enclenchée aux Etats-Unis…

Le premier point de vue mis en avant est souvent l’intérêt terre à terre et pratique de cette nouvelle version de livre qui ne pèse rien, ne prend pas de place et se stocke en groupe dans un seul dispositif de stockage et de lecture: la tablette, ou plus précisément la liseuse. Cet outil est idéal pour tout besoin de déplacement des livres, de la valise pour les vacances au déplacement professionnel, en passant par le cartable des enfants qu’il pourrait allégé…un dernier argument, non des moindres dans notre société, réside dans l’écologie de ce support de texte!

Cependant aujourd’hui, le livre numérique n’est pas vendu beaucoup moins cher que sa version papier, on assiste donc au développement du téléchargement illégal dans ce domaine comme c’est le cas pour la musique en ligne. Actuellement, la liseuse n’est pas encore une acquisition commune malgré un prix d’achat de plus en plus accessible. Certaines idées présentent cependant le livre numérique comme une évolution normale à placer dans l’histoire continue du livre, cette idée pressent alors la disparition totale du livre papier…

Un troisième groupe d’arguments réside dans la valeur particulière donnée à l’objet même du livre. Serge André Guay qui écrit « Vous ne verrez pas le bon vieux livre papier disparaitre de votre vivant », le présente comme « le contre-courant de la société de consommation ». Le livre est un objet qu’on veut conserver, et ce caractère se renforce dans le cadre de livres rares ou édition limitée.De façon plus large, le livre est un objet porteur d’un lourd symbole relationnel et émotionnel. le livre est fruit d’un attachement et porteur d’odeurs et de textures particulière que le lecteur ne peut être complètement remplacé par une tablette support de lecture. On connait d’ailleurs, l’opinion du grand Umberto Ecco sur la question!

En conclusion, le livre numérique peut être pratique dans certaines situations mais notre société actuelle ne semble pas prête à ce séparer de cet objet très particulier que représente le livre…Le récent salon du livre 2013 a d’ailleurs été l’occasion, pour Aurélie Filipetti, de présenter l’aide de 9 millions d’euros pour les petites librairies indépendantes.

 

Sources:

http://www.actualitte.com/societe/un-plaidoyer-pour-le-livre-papier-36069.htm

http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/vous-ne-verrez-pas-le-bon-vieux-53563

http://www.lefigaro.fr/magazine/20070223.MAG000000469_le_livre_numerique_la_page.html
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html