Antigone est le titre d’une tragédie grecque écrite par Sophocle en 441 avant J.-C. En 1944, Jean Anouilh, un auteur français, écrit sa version de l’histoire.

ATTENTION ! : Dans le texte ci-dessous, les noms masculins restent en noir alors que les prénoms féminins apparaissent en rouge.

   « Après s’être crevé les yeux, Œdipe part errer en Grèce. Etéocle et Polynice sont les enfants incestueux d’Œdipe et de Jocaste (puisqu’Œdipe est lui-même le fils que Jocaste a eu avec Laïos). Plutôt que d’aider leur père, Etéocle et Polynice se battent pour le trône de la cité de Thèbes. Après avoir fait fuir leur père, les deux frères promettent de diriger le royaume de Thèbes une année sur deux. Étéocle commence à régner mais refuse finalement de laisser le trône à Polynice. Celui-ci prend alors la fuite et ramène avec lui une armée pour marcher contre Thèbes et prendre la ville par la force. Suite à l’affrontement, les deux frères s’entre-tuent, laissant le trône vacant à Créon, frère de Jocaste. Celui a un fils, Hémon, qui est fiancé à sa nièce, Antigone, qui est aussi la soeur de Polynice, d’Eteocle et d’Ismène. Quand Etéocle et Polynice meurent, Créon, le nouveau roi, accorde un enterrement digne d’un roi à Étéocle et refuse que l’on fasse enterrer Polynice. Antigone, malgré les interdictions de Créon, enterre dignement Polynice car les lois divines le lui ordonnent. Une fois son action découverte, Créon prononce son arrêt de mort pour avoir violé les lois de la cité. Elle se suicidera. Puis Hémon, fiancé d’Antigone, se suicidera à cause de la perte de sa bien-aimée. Enfin Eurydice, femme de Créon, se suicidera pour avoir perdu son fils, Hémon. »