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Nouveau départ

Je n’aurais jamais pensé qu’un jour j’en arriverais là. La ville a complètement été détruite par un violent tsunami, le paysage a été rasé sur quelques kilomètres, c’est effrayant. Vous pensez que ce genre de choses ne se passe que dans les films mais un jour ça vous tombe dessus et vous n’êtes absolument pas prêt à tout abandonner du jour au lendemain.
J’ai survécu comme des centaines d’autres personne grâce aux signaux d’alertes qui ont été lancés, un peu trop tard malheureusement. J’ai dû partir en vitesse, avec le minimum de survie : un couteau, des allumettes, une bouteille d’eau, des barres de céréales et mon téléphone. J’ai marché pendant plus d’une journée au milieu de nulle part,loin de la mer, de la ville, de la civilisation et du bruit. J’ai continué à marcher quelques kilomètres pour enfin trouver une ferme inhabitée où j’ai décidé de m’installer. Ce tsunami m’avait tellement traumatisé que j’en ai profité pour complètement changer de vie, de vivre plus sainement et me concentrer sur moi-même. C’était un nouveau départ, j’allais vivre seul à la campagne.
La ferme comprenait une petite maison de briques rouges où chaque pièce était infestée d’araignées. Je devais donc tout nettoyer pour que je m’y sente bien. Il y avait un jardin plein de mauvaises herbes, et un petit chemin de cailloux qui menait à un grand potager vide et dont la terre était desséchée car elle n’avait pas été arrosée depuis un long moment. Sur le côté se trouvait une grande grange avec une dizaines de petits enclos également vides et un une remise avec des bûches de bois empalées les unes sur les autres. Il y avait des bottes de foin dans un coin et un puits d’eau potable à l’entrée. Mais je ne tiendrais pas bien longtemps si je ne trouvais pas de quoi m’alimenter, le potager et les champs étaient vides et manger était indispensable. J’ai alors essayé de convaincre un berger de me vendre un petit troupeau de moutons avec l’argent qui me restait mais il a refusé de m’en vendre plus de 3,  et c’était déjà assez pour un homme seul, j’étais heureux. Je suis retourné dans ma nouvelle demeure et ai commencé le travail. J’ai toujours eu la main verte, lorsque j’étais petit j’adorais me promener en forêt avec mon grand père et ramasser des framboises pour les confitures de ma grand-mère alors vivre ici ne devrait pas être compliqué.

Je vous avoue que couper les ponts avec toutes les technologies m’avait fait plus de bien que de mal. Je ne me servais plus de mon téléphone car j’ai gardé une radio trouvé dans un placard de la ferme pour prendre des nouvelles du monde de temps en temps. Je me portais mieux sans savoir toutes les affreuses choses que les hommes peuvent se faire entre eux. J’étais heureux loin des autres, complètement autonome et indépendant. Je n’étais plus oppressé par les demandes incessantes de mon patron.

Tout les week-end je vais dans la ville la plus proche qui est à environs 10km de la ferme pour acheter le minimum qui m’était nécessaire comme du pain ou du savon. Faire 20km tout les week-end pour acheter deux ou trois bricoles était difficile au début mais à la fin je n’y voyait que des avantages. Je prenais l’air, je rencontrais d’autres fermiers sur la route et ça me fait la santé.  Quelques semaines plus tard j’avais nettoyé et repeint chaque pièce de la maison avec de la peinture que j’avais trouvée dans le grenier, j’ai même réussi à me fabriquer de la laine grâce à mes moutons et me faire une couverture pour me réchauffer le soir, de la même manière que ma grand-mère m’avait appris à le faire quand j’étais petit. J’allais également chercher des bûches de bois pour chauffer la grande cheminée qui s’imposait dans mon salon. Mon potager avait pris des couleurs, les carottes et les tomates que j’ai cueillies étaient succulentes et mes moutons grandissaient à vue d’œil. J’adorais aller les voir le soir, j’avais même trouvé un prénom pour chacun d’entre eux. Ils étaient vraiment affectueux, je n’avais même plus envie de m’en servir de nourriture. Ils me rendaient un peu moins solitaire, me donnaient de la compagnie, c’était agréable. J’adorais aussi passer mes journées à m’occuper de mes belles terres, de mes fruits et légumes et me faire des bonnes soupes pour le diner. Mais ce que j’aimais par dessus tout dans ma nouvelle vie c’était de contempler la vue que j’avais depuis le haut de la colline qui se dressait derrière ma petite ferme. Le coucher de soleil était à couper le souffle et je ne le raterais pour rien au monde. Cette nouvelle vie était le changement idéal.

 

PASSAGE CHOISIS POUR L’EXPO:

Quelques semaines plus tard j’avais nettoyé et repeint chaque pièce de la maison avec de la peinture que j’avais trouvée dans le grenier, j’ai même réussi à me fabriquer de la laine grâce à mes moutons et me faire une couverture pour me réchauffer le soir, de la même manière que ma grand-mère m’avait appris à le faire quand j’étais petit. J’allais également chercher des bûches de bois pour chauffer la grande cheminée qui s’imposait dans mon salon.

 

CARREIRA Audrey 1ES1


Un commentaire

  1. Le titre est bien choisi car il correspond bien à ton histoire. Le tsunami qui détruit la ville n’est qu’un prétexte pour commencer une nouvelle vie.
    Corrige les incohérences du début (prendre un bus alors que le paysage a été rasé). Précise que ton personnage va au-delà de la zone dévastée. Tu peux aussi si tu veux montrer les difficultés du début de l’installation.

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