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Echappatoire

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Ca y est ! Les menaces de la Chine n’étaient plus de simples menaces.

J’ai reçus une notification sur mon téléphone : Washington venait d’être touché par l’arme nucléaire et le reste des États-Unis était tout autant menacé. J’étais seule chez moi. Nous habitions ma famille et moi à une heure de New-York vers la campagne. New-York et ses alentours risquaient d’être touché, j’ai alors décidé de regarder à la télévision pour obtenir plus d’informations. Selon la seule chaine télévisuelle disponible, la Chine avait décidé de détruire cinq grandes villes. Je risquais alors d’être prise au piège.

Ma maman m’appela paniquée et me donna l’ordre de me rendre dans notre petit cabanon dans la forêt de Worthend en attendant qu’elle me rejoigne. J’ai très vite rassemblé mes affaires, collecté de quoi survivre pour quelques jours dans un petit sac puis j’ai sauté sur le seul moyen de transport possible à l’instant : mon vélo en direction de notre refuge. En quittant la ville, je vis toute cette population affolée, les gens couraient dans tous les sens, les femmes étaient en pleures, les commerçants fermaient leurs magasins, la ville allait devenir sous peu déserte. La circulation était très difficile, il y avait des voitures partout, leurs conducteurs ne cessaient de klaxonner. Quant à moi, j’ai réussi à me tracer un chemin à travers tout ce bazar et j’ai quitté rapidement la ville.

Après une petite heure, j’ai commencé à pédaler à une allure folle le long des champs. Peu à peu, la ville laisser place à la verdure de la forêt.

Environ trois longues heures après mon départ, je suis descendus de mon vélo pour atteindre notre cabanon. J’adorais cette sensation de marcher sur les brindilles qui craquaient sous mes pas. J’étais en permanence à l’affut d’animaux qui étaient rare à la ville tout comme l’immensité de la flore forestière. Je me sentais libre de respirer l’air pure qui m’englobait. Toute la pression que j’avais accumulée disparaissait au fil des secondes. J’ai finalement rejoint notre cabanon qui était selon moi très chaleureux. J’aimais vivre simplement avec le strict nécessaire. Les endroits retirés de la nature s’y prettaient plutôt bien. Ça me permettait d’atteindre un équilibre loin de la société qui peut parfois nous bouleverser comme aujourd’hui.

Léa Lemercier


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