Je les regarde s’entre-mêler, se battre les unes avec les autres
Sous coup violent du vent, à travers les barreaux
J’aperçois chaque petite chose, la lumière qui éclaire ma rue
Grésille au dessus de ma tête, puis elles recommencent
Je me demande pourquoi elles, ne décident pas de ne faire
Qu’un seul courant, elles s’en froissent
De leur batailles, elles s’abîment comme si
Elles ne comprenaient pas, la douleur de leur entortillement
Peut-être qu’elles n’arrivent pas à contrôler, est-ce quelqu’un ou quelque chose
Qui les obligent à se conduire ainsi
Je lève le regard, c’est comme la fumée qu’un
Incendie aurait déclenché, elle va vite et envahit l’espace
Ne laisse apparaître que soudainement, une petite boule blanche
Au rayon brillant, ses instants sont courts
Elle revient pour la cacher, de temps à autre j’entends
Le bruit d’un quatre roues qui, longe la grande route
Sept secondes, c’est le temps que l’auto-mobile
Met pour apparaître et disparaître, les coups violents
Eux reviennent tout les, dix à quinze secondes
Les feuilles se battent en, un temps de douze
Ils sont noirs et hauts, moi je suis ici
En tailleur à contempler la fraise, cette petite lueur rouge qui se devine
La tête relevée les nuages continuent, de s’emparer et se désemparer de la lune
Elle est la, puis ne l’est plus
Aussi facile à dissimuler qu’une, larme au coin de l’oeil
Celle qui pique et a un goût salé, celle qu’on ne laisse pas assez s’échappé
Parfois l’impression, d’être comme elle
Enfermé par les barreaux, de cet endroit
Nokomis j’ai toujours, l’impression de l’être
A quatre heure du matin, paniquée par le sommeil
Je ne le trouve qu’au lever du soleil, il me brûle l’interieur
En rallumant ma cigarette, il y a cette ombre
Qui apparaît avec toutes ces nuits que, j’ai passées ici je ne
L’avait jamais vu, c’est une nouvelle dans mon univers.