Il fait froid et humide dans cet endroit, les couleurs sont ternes et ma pauvre pensée se noie sous les goûtes de pluie.Le soleil m’a laissé il doit être malade comme tout le monde ici, il a laissé ma peau pâlir par la fatigue et a abandonné le ciel à tout jamais.
J’aimerai échapper à ce malheur, franchir ces grands grillages rouillés mais mes jambes sont trop affaiblies par la marche incessante de la dernière fois. Nous les juifs allons sur des chemins inconnus, nous somme résiliés à obéir, à aller où on nous demande d’aller.
Il n’y a alors plus de futur, seulement le passé qui nous hante.
Léna Gautier