Quand Océane, Matteo, Charles et Lila écrivent à Malesherbes pour défendre la publication de l’Encyclopédie

 Nous sommes en 1752. Vous etes un-e ami-e de Diderot. Il a appris que l’Encyclopedie est sur le point d’etre interdite par le pouvoir royal. Pour aider votre ami, vous ecrivez une lettre a Malesherbes (le directeur de la Librairie royale charge de la censure) pour lui expliquer pourquoi, selon vous, sa publication est indispensable.

Malesherbes

C’était la consigne proposée à ce groupe d’élèves dans le cadre de la séquence consacrée à l’Europe des Lumières.


Cher Malesherbes,

Je vous écris cette lettre afin de vous convaincre d’éditer l’Encyclopédie de mon ami Diderot.

Je comprends votre inquiétude concernant la destruction de l’autorité royale, la corruption des moeurs, la remise en cause de la religion.

Mais cette Encyclopédie donnera surtout la liberté à chacun de s’instruire. Cela permettra de mieux connaître le corps humain mais aussi d’avoir des connaissances sur la terre, les arts …

Chaque personne instruite ne se fera pas piéger par des tyrans, des oppresseurs. Cette Encyclopédie sera une arme contre les méchants seulement.

J’espère que vous prendre en compte tous ces éléments pour prendre votre décision.

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Quand Nathan et Noa, dans la peau de journalistes américains, réalisent une interview de Voltaire

Vous etes un-e journaliste americain-e en France dans les annees 1770-80. Imaginez un entretien avec un philosophe des Lumieres interroge sur la situation du Royaume de france, notamment les critiques et contestations qui montent.

C’est la consigne qui a été travaillée pendant la séquence consacrée à l’Europe des Lumières


Le texte de Noa et Nathan :

Entretien avec François- Marie Arouet, dit Voltaire

Que pensez-vous de l’esclavage ?

Dans Candide, j’ai montré que j’étais contre l’esclavage car les nègres sont traités de façon horrible. Ils n’ont aucune liberté et doivent travailler sans répits.

Trouvez-vous normal que la société soit divisée en trois ordres inégaux ?

Non, je ne trouve pas ça normal car les trois ordres n’ont pas les mêmes droits. La noblesse par exemple possède 20 % des terres . Mais la noblesse ne paie pas d’impôts personnels, ce n'(est aps normal. je suis pour l’égalité. En effet, chaque homme dans le fond de son coeur a droit de se croire entièrement égal aux autres hommes.

On dit que vous êtes pour la tolérance religieuse. Expliquez-nous pourquoi.

Je suis contre le roi qui impose sa religion aux hommes. Il ne croit plus aux hommes mais à Dieu.

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Un journal de bord au XIIème siècle

Les élèves de la 5e coopérative ont imaginé le journal de bord d’un marchand italien au XIIème siècle autour de la méditerranée.

Cliquer sur la couverture pour le découvrir

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Quand les élèves de 3ème complètent la chanson de Craonne

Dans le cadre de leur plan de travail Français/Histoire consacré à la Première Guerre Mondiale, les élèves de la 3ème 4 coopérative ont pu étudier la chanson de Craonne.

Quelques élèves de la classe ont imaginé un couplet supplémentaire, une fois fois les soldats rentrés chez eux à la fin de la guerre.

Le couplet écrit par Roan :

Enfin la guerre est terminée,
On ne voulait plus marcher.
Mes camarades blessés souffrent beaucoup,
Nous, dans la guerre on prenait des coups.
Les riches ne voulaient que le pognon,
Mais bientôt nous reviendrons.

Le couplet imaginé par Killian :

Adieu la guerre, je rentre chez moi
Adieu la boue et les bruits
Enfin la guerre est finie.
Enfin je retrouve mon lit
Déçu pour mes camarades décédés
Déçu pour ces riches déchaînés
Je reviens le coeur lourd
Je reviens soulagé et poilu comme l’ours
Et je vous dis « Reposez en paix »

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Campagne électorale pour l’élection des délégués en 5e

L’élection des délégués s’est déroulée le lundi 7 octobre.

Lors du dernier conseil coopératif, les candidats ont pu présenter leur profession de foi aux autres élèves.

Le discours de Louna :

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Un moment heureux

J’ai commencé le football à l’âge de 5 ans. C’est le sport que j’aimais et j’ai décidé d’en faire mon principal sport. J’aime la sensation de toucher le ballon. Malheureusement en Avril 2014 on m’a détecté une maladie qui m’a fait arrêter le football. J’ai tout de suite eu un grand regret de devoir arrêter le foot et de devoir quitter mon groupe de copains. Je n’aurais jamais pensé pouvoir reprendre ce sport et retrouver cette sensation qu’est le toucher du ballon. Mais après 1 an, le médecin m’a dit que je pouvais reprendre le sport tout doucement et j’ai retrouvé l’espoir. Aujourd’hui nous sommes en 2019, et mon traitement et mes efforts ont payé car j’ai pu reprendre le foot. C’est un vrai bonheur de pouvoir pratiquer mon sport préféré et de partager ce plaisir avec mes coéquipiers sur le terrain. A ce jour, j’espère ne plus jamais devoir arrêter car je suis épanoui.

Roan

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Mon prénom

Mon prénom a été choisi par ma mère. Il a été choisi car mon frère aîné s’appelait Killian. Mes parents voulaient un prénom qui se termine par « an ». Ma mère a choisi Roan comme le prénom du roi Juan Carlos. Ma mère a juste changé l’orthographe pour qu’on m’appelle bien Roan. Elle ne voulait pas non plus d’un prénom commun. Je suis fier car j’ai le même prénom qu’un roi et je l’aime bien car peu de personnes ont le même prénom que moi. Il est facile à prononcer et il va vite à s’écrire. Enfin ma deuxième langue est l’espagnol et mon prénom l’est aussi.

Roan

Ma mère a trouvé mon prénom en regardant le patinage artistique et mon prénom vient du célèbre patineur Gwendal Peizerat ! Tout le monde disait que mon prénom n’était pas courant , et c’est vrai qu’il vient de Bretagne. Mon grand-père le modifiait en disant « il a faim, crève la dalle » et ma grand-mère disait « mon dadal ». Ma sœur le trouve assez bizarre et mon frère dit qu’il est original.

Gwendal

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J’aime / J’aime pas

J’aime l’odeur de l’essence, des marqueurs, des pages d’un livre neuf, de l’automne. J’aime être sous un plaid l’hiver, manger des pizzas, des hamburgers, des frites avec de la mayonnaise. J’aime préparer des plats avec ma maman, retrouver mes amis à la rentrée, offrir des cadeaux, faire des câlins à mes chiens et mon lapin, faire du shopping, dormir avec des chaussettes, aller à la plage pour voir le coucher du soleil, me balader dans la maison, écouter de la musique de piano pour m’endormir mais j’aime surtout embêter mon frère.
Je n’aime pas les personnes hypocrites et les menteurs, les personnes qui ne rigolent jamais, je n’aime pas faire dépasser mon pied de la couette car un monstre pourrait l’attraper, fermer mes yeux sous la douche, me réveiller tôt le matin, avoir les cheveux sales, ne pas avoir ce que j’ai demandé au Père Noël et je déteste les personnes qui ne connaissent pas le déodorant l’été. 

Maïly 3ème4

Quand j’étais petit, j’aimais l’odeur de la cuisine de ma grand-mère le midi, les câlins doux que me faisait ma tante. J’aimais courir dans tous les rayons du magasin, juste pour faire courir ma mère.
Mais je n’aimais pas me faire disputer lorsque j’habillais mon chien car je pensais qu’il avait froid.
J’aimais et j’aimerai toujours quand ma grand-mère me faisait du chocolat chaud…

Gwendal 3èm4

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Fable parodique (2)

Maîtresse Tabary, dans sa classe,
tenait dans ses mains un élève.
Maître Caron, par l’attention de l’élève inquiété,
lui tint à peu près ce langage :
« hé,bonjour madame Tabary.
Que vous êtes méchante ! Que vous me semblez dangereuse !
Sans mentir, si votre méchanceté
se rapporte à votre cruauté
vous êtes le phénix des hôtes de ce collège ! »
A ces mots, madame Tabary ne se sent pas de joie;
et pour montrer sa gentillesse
elle soupira et laissa tomber sa proie.
Monsieur Caron s’en saisit, et dit:
« ma bonne dame, apprenez que tout flatteur
vit aux dépens de celui qui l’écoute :
cette leçon vaut bien un élève, sans doute. »
Madame Tabary, honteuse et confuse,
jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

Malonn

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Fable parodique

La chouette et le perroquet

Maîtresse la chouette, sur un pont perché,
portait autour de sa tête un collier de coquillages.
Maître perroquet, par le diamant qui brille,
lui tint à peu près ce langage :
Hé ! Bonsoir, maîtresse la chouette.
Que vous êtes jolie, que vous me semblez belle !
Sans rire, si votre beauté
se rapporte à votre intelligence,
vous êtes la plu intelligente de ce pays.
A ces mots la chouette éclata de rire ;
et pour montrer sa belle voix,
elle lui répond :
Ne me prends pas pour un jambon, moi j’ai lu les fables de la Fontaine, je suis prof.
Le perroquet honteux et confus de ne pas avoir eu le collier
jura, mais un peu tard, d’être un peu plus intelligent.

Clara

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