Le ravage de la drogue sur les jeunes.
Qu’est ce qu’une drogue ?
Une drogue c’est une substance psychotrope ou psychoactive (étymologie : « psychotrope » Mot composé du préfixe psyche : racine grecque « âme, esprit » et d’une racine grecque qui a aussi donné trope : orientation, c’est à dire une substance qui agit, se dirige et perturbe le système nerveux central, il agit sur la perception, l’humeur, la motricité…
On distingue 3 grandes groupes de drogue :
- les stimulants (augmente l’activité) comme la cocaïne et l’ecstasy ;
- les perturbateurs (altère le système de l’organisme) comme le cannabis ou le LSD.
- les dépresseurs (ralentit le système nerveux) comme l’héroïne ;
Une drogue est un produit susceptible d’entraîner une dépendance physique ou psychique, les dangers de celles ci dépendent de nombreux facteurs comme l’âge, la fréquence de consommation et bien d’autres.
Le terme drogue recouvre:
les drogues illicites tels que le cannabis, l’héroïne ou la cocaïne.
Les drogues licites comme l’alcool, la nicotine ou les médicaments.
Les drogues dites illicites ne sont pas autorisés en France. En France, ces drogues sont illégal contrairement à certains pays comme le Canada.
Les drogues douces et les drogues dures:
Les drogues douces n’existent pas vraiment puisque toutes les drogues créent une dépendance. Toutefois le cannabis est la drogue considérée comme douce. En effet, celle-ci détend, propose une faible dépendance mentale et des risques de décès moins élevés.
les drogues classées comme drogues dures sont : l’ecstasy, l’héroïne, la cocaïne (son dérivé le crack) et le GHB.
La jeunesse:
La jeunesse constitue une phase de la vie intermédiaire entre l’enfance et l’âge adulte, dans un intervalle d’âge de 15-24 ans. C’est l’âge des expérimentations, des engagements et des choix. La jeunesse est une période d’apprentissage des responsabilités, d’accès à l’indépendance matérielle et de construction identitaire de l’autonomie.
- Pour s’amuser et se détendre. Une personne va consommer une drogue pour ressentir des sensations plaisantes et bénéfiques. Certains peuvent consommer de la drogue lorsqu’ils vont dans des soirées, dans le même but de s’amuser et d’éprouver du plaisir.
- Pour faire de nouvelles expériences. La recherche de sensations et la prise de risque est ici la motivation première de l’usager. Un adolescent peut prendre une drogue uniquement pour obtenir une nouvelle sensation, inhabituelle. Dans la majorité des cas, ces pratique ne sont qu’une phase de la vie et se terminent sans dommage et sans une quelconque dépendance. Cependant, elles représentent des prises de risque importantes, le risque d’une dépendance justement.
- Pour faire face aux problèmes. L’objectif peut être de fuir la réalité. La drogue est utilisée comme un anesthésiant des pensées, des sentiments, des émotions, de la souffrance. Les usagers disent souvent qu’ils utilisent la drogue pour « oublier » ou pour « décompresser ».
- Pour appartenir à un groupe. On peut également se droguer par conformisme, pour faire comme les autres. C’est un signe d’appartenance au groupe. Les jeunes se droguent par manque de reconnaissance ou pour se distinguer des autres. Ils cherchent ainsi à se forger une identité.
- Certains jeunes manquent de connaissances sur les moyens de s’affirmer et de gérer leurs adhésion à un groupe. Les jeunes en section stmg ont la chance de recevoir une formation en Sciences de gestion sur la gestion des phénomènes de groupe.
- Pour améliorer ses performances. Être performant, en forme, avoir de l’énergie, tenir face à la pression des examens, du travail sont ainsi des raisons pour se droguer.
Quelles que soient les raisons et les modes de consommation, l’usage de drogue n’est pas sans risque.
Comment peut on lutter contre cette consommation?
Pour lutter contre la consommation de drogue ils existent des lieux de soins pluridisciplinaires pour être accompagnés CSAPA, les centres de soins, accompagnement et de prévention en addictologie sont présents sur tout le territoire français.
Pour les plus jeunes, il y a des consultations spécifiques. Ils accompagnent les jeunes entre 12 et 25 ans sur ces conduites addictives, un accompagnement sur l’estime de soi qui joue un rôle fondamental dans la prise de drogues. Ils existent 10 structures à Paris qui proposent les CJC (consultations jeunes consommateurs).
Les fréquentations sont aussi bénéfique. Être bien entouré que ce soit par la famille ou même les amis c’est important. Une personne qui fréquente un consommateur de drogues est amené plus facilement à en consommer à son tour. La jeunesse s’inspire de son prochain et se fait influencer par celui-ci.
Anissa, Anaëlle. 1stmg5
