Il faut que ça bouge !

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Problème d’éducation ?

Il y a un élève qui bouge. Qui n’écoute rien. Un élève à qui nous pouvons répéter cinquante fois la même consigne…en vain. Il est dans la classe le plus difficile à gérer, à tel point que parfois, il semble prendre tout l’espace, toute notre attention… ou au moins autant que les vingt-sept autres. Comme il ne tient pas en place, il trouve toujours un prétexte pour se lever : un papier à jeter, une feuille à demander à un camarade, un crayon à tailler… Il peut aussi lever la main sans arrêt juste pour le plaisir de bouger mais ne répond jamais à la question posée car il ne l’a pas entendue. Quand on lui fait une remarque, il aime bien dire « C’est pas moi, c’est lui ! » alors on finit par ne plus le croire, même quand ce n’est vraiment pas lui. Il fait rire ou râler les autres élèves et il faut ramer pour remettre la classe en position « travail, écoute, concentration». Sa trousse est remplie de stylos cassés, mordus, en morceaux mais elle est sa caverne d’Ali Baba. Il est très vif tout le temps, sauf pour se mettre au travail. Le temps est difficile à gérer. Cinq minutes ou une heure, pour lui c’est pareil. Il fait de grands gestes pour sortir son cahier et pour s’installer. D’ailleurs il sort tous ses cahiers pour trouver le bon. Son classeur en désordre  -comme son cartable et son casier-  contient plein de feuilles volantes toutes ratatinées. Il ne trouve pas facilement ce qu’il cherche, forcément ! Sans compter qu’il oublie toujours quelque chose. Cet élève indiscipliné qui remue sans arrêt, qui ne joue pas son rôle d’élève met nos nerfs à vif parfois. Parce qu’il démonte son stylo et que le ressort qui a atterrit sur la tête d’un autre élève a déconcentré toute la classe. Nous rêvons d’avoir le pouvoir de le rendre calme, immobile, silencieux. Mais pas de baguette magique ! Face à notre impuissance, nous sommes tentés d’accuser les parents et de lancer en salle des maîtres ou des profs : « C’est un problème éducatif ! Là, nous ne pouvons rien faire. L’école n’y est pour rien. Ce sont les parents qui ne font pas leur boulot ! Ils ne posent pas de limites. »
Parfois, c’est peut-être le cas. Nous supposons en effet qu’un enfant élevé sans cadre aura du mal à respecter les règles, c’est logique. MAIS souvent, il ne s’agit pas de ça et cette erreur de jugement est vraiment destructrice pour l’enfant et pour les parents.

Ou TDAH ?

Un enfant ayant un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité et/ou impulsivité n’est pas un enfant mal élevé. La petite particularité de son cerveau qui l’empêche d’entendre ce qu’on lui dit ne vient pas de son éducation. C’est un trouble neurodéveloppemental. Ses parents peuvent être très stricts, ils peuvent même s’épuiser à essayer de l’éduquer : ce n’est pas le problème. C’est un TDAH. L’enfant ne l’a pas choisi. Il ne fait pas exprès. Son agitation n’est pas contrôlable, pas gérable pour lui. Et donc pour nous. Les punitions et les reproches ne serviront pas à le rendre plus calme mais juste à briser le peu d’estime et de confiance qui lui restent. Car ces enfants souffrent de ne pouvoir répondre à nos attentes, même si nous ne le voyons pas. La douleur est souvent invisible. Pour eux, comme pour tous les enfants, c’est le renforcement positif qui sera le plus productif et surtout le moins destructeur. Le cadre ferme et bienveillant. Savoir que le besoin de bouger est nécessaire et qu’il peut même faciliter la concentration. Pas facile à gérer en classe, mais il suffit parfois de permettre à l’enfant de manipuler un objet pour l’aider.

Ce trouble s’accompagne souvent d’une DYS ou d’un Haut Potentiel. Une prise en charge adaptée selon les besoins de l’enfant est souvent nécessaire : orthophonie, psychomotricité, thérapie comportementale et cognitive…  Le TDA seul, même sans hyperactivité et impulsivité, et qui est encore plus difficile à détecter, a des conséquences sur de nombreux apprentissages fondamentaux et on peut longtemps croire qu’un enfant est seulement dyslexique par exemple alors qu’il s’agit de beaucoup plus que cela. Mais quand le TDAH est important et quand c’est possible, le plus efficace sera la prise de méthylphénidate, une molécule qui permettra de rétablir la concentration. Les effets sont parfois spectaculaires sur la scolarité puisque sans attention, l’enfant peut se retrouver en échec. Les enseignants qui ont pu observer un enfant avant et pendant la prise du médicament sont souvent agréablement surpris ! Un exemple :

Période 1 : Ton manque de concentration et d’implication dans le travail à fournir te font perdre des points …

Période 2 : Pour cette deuxième période, je tiens à te féliciter pour ton changement de comportement. J’ai découvert un petit garçon agréable et bien impliqué dans son travail. Continue comme cela  Théo!

Est-ce nouveau ?

Comme l’explique Pierre Laporte, spécialiste du sujet, ce trouble a toujours existé :

« Dans la littérature du XVIIe siècle, « L’étourdi ou les Contretemps » de Molière (comédie, 1653), « le distrait » de Jean-François Regnard (comédie, 1697), « Les caractères ou les Mœurs de ce siècle » de Jean de La Bruyère (1688), ont décrit les principales caractéristiques de ce qui va devenir le syndrome TDA/H.
En 1798, Alexander Crichton, médecin à la Cour Royale du Tsar de Russie, a décrit des enfants qui « étaient incapables de rester concentrés sur quelque chose requérant de l’attention ». Il a appelé ce trouble « hyperactivité mentale». Le TDAH n’est donc pas une conséquence de nos modes de vie ou de l’évolution de nos conceptions et attitudes éducatives. »

De façon plus technique :

« Le TDAH est un trouble (syndrome) neurodéveloppemental à forte composante génétique se traduisant au plan neuroanatomique par des atypicités spécifiques et, au plan neurofonctionnel par des dysfonctionnements neurochimiques au sein d’un certain nombre de réseaux neurocognitifs.
Toutefois, le TDAH c’est beaucoup plus qu’un problème d’attention et/ou de comportement.
C’est, en effet, avant tout, au plan neurocognitif, un syndrome dysexécutif, caractérisé par l’atteinte d’un certain nombre de fonctions exécutives. » Pierre Laporte

Pour en savoir plus : HyperSupers TDAH France

Merci à Cenzo et à Yon qui m’ont permis de mieux comprendre ce trouble. Je suis très fière d’eux, de leurs progrès immenses et surtout de leur résilience après toutes ces années de souffrance.

Une chronique de Claire Nunn

19 réponses

  1. Bonjour, mon fils vient d’être diagnostiquer tdah , je souhaite vraiment pouvoir l’aider car c’est pour lui très difficile , il se sent incompris ,les enseignants le stigmatise comme un enfant perturbateur qui ne comprend rien à qui il faut sans cesse répéter les choses et qui pose des questions inutile …Le pedopsychiatre m’à proposé de lui donné de la ritaline , ma première réaction à été de me dire que les gens allaient penser que je mettais mon enfant sous camisole chimique je me suis aussi dit que du coup aucun adultes ne ferai d’effort de compréhension envers lui puisque la ritaline se chargerai de le rendre…normal.
    Alors après une longue réflexion avec mon mari et en accord avec notre enfant nous avons décidé comme thérapie la remédiation cognitive si cela ne fonctionne pas et/où si notre fils ne se sent pas mieux alors nous associer ont la ritaline et cela juste pour le bien de notre enfant pour qu’il arrête de se sentir si mal pour qu’il arrête d’être en souffrance. ..nous le feront pour lui rien que pour lui ,parce que notre priorité c lui!!!
    Alors veuillez arrêter de juger les parents qui font le choix de donner de la ritaline à leur enfants et garder à l’esprit que comme nous ils ont fait des choix pour leurs enfants!!!

  2. Quand les profs et tout le monde d’ailleurs, auront compris que aucun enfant se ressemble, on aura fait un grand pas en avant. Car il existe des enfants qui n’accepteront jamais d’être formater et se fondre dans un moule. Alors on colle une étiquette sur l’enfant… Mal élevé – Caractériel – hyper-actif – et maintenant TDAH. Mais ce que ces spécialiste de grande envergure n’ont pas compris, c’est que le monde ne tourne pas autour d’une seule éducation et apprentissage. Un enfant qui ne dit rien en classe et qui est gentille toute la journée et qui se la ferme quand on lui le demande, est déjà un enfant soumis à la société et prêt a être exploiter par le système « Boulot – Métro – Dodo ». Ces enfants tellement gentil et calme qui font tout ce dont vous leurs demandez seront les adultes malheureux et en dépression tell qu’on les rencontre déjà aujourd’hui qui fond la queue chez les psy. Je suis ce genre de personne à 35 ans qui est Mal élevé – Caractériel – hyper-actif – et maintenant TDAH. Mais je suis libre ! Heureux ! Et je ne doit rien à personne ! Je me sens pas soumis et ne craint rien. Le boulot des profs en primaire c’est de leurs apprendre à écrire et calculer ET C’EST TOUT ! Et si vous n’avez pas les nerfs assez dur pour accepter TOUT les enfants, alors changez de métier. Car au final c’est le prof qui est malheureux et non l’enfant avec le « TDAH » C’est le prof qui se plaint ! Pas l’enfant. Alors cherchez le problème en vous même et non chez l’autre. Voila tout est dit ! et le reste n’est que du bla bla pour faire du vent sans rien connaitre à part l’éducation moulé que vous avez reçu. C’est claire ?

  3. Ah, la joie des discussions sur Internet.
    Passons sur les attaques ad hominem et procès d’intention qui me sont fait, puisque personne ici ne sait de quelle place je parle – même si beaucoup se sentent autorisés à croire le contraire – et que je n’ai pas le goût de raconter ma vie. Je ne nie pas l’existence de l’hyperactivité ; je demande seulement que le recours à la médication ne soit pas présenté, comme il l’est dans cette chronique, sans esprit critique. Parce que les problèmes de comportement d’un enfant ont souvent des causes multiples et que, **dans tous les cas auxquels MOI j’ai été confrontée** (je me répète), il y avait une donnée commune (la séparation des parents), et je ne vois rien ici qui puisse m’empêcher de considérer que les difficultés des enfants en question sont une (partie de la) réaction de leur inconscient au traumatisme subi.
    Je ne sais pas combien coûte un traitement à ce genre de trouble, mais je sais que pour les parents concernés par les cas que JE connais, la question financière n’est pas un problème. C’est même un milieu dans lequel on a facilement tendance à considérer qu’à tout problème, la solution est de sortir le chéquier. Excusez-moi de penser que ces enfants-là attendent autre chose de leurs parents qu’ils leur paient la Ritaline ou le psy.
    Je ne me prononce pas sur les cas que je ne connais pas, et je n’ai pas pour habitude de juger les décisions des autres – on ne sait jamais quelle(s) croix portent les gens, quels combats ils livrent. Que tous ceux qui se sont sentis jugés soient assurés que ça n’a jamais été mon intention.
    Merci à Jean-Pierre d’avoir exprimé, avec plus d’habileté que moi, les réserves que m’inspirent (toujours) cet article.
    Bon repos à tous.

  4. Ah la bonne vieille Ritaline. Ca me rappelle quelques personnes, il y a une cinquantaine d’années qui, souffrant d’épilepsie, étaient soumises à des traitements par électro-chocs… Face à la méconnaissance, la réponse médicale est souvent violente.
    En tant que prof de musique, j’aurai eu affaire à presque 10000 élèves si je finis ma carrière dans ce métier. De tous les élèves agités, seuls trois ou quatre (en 25 ans de carrière) auront bénéficié de tests de QI. Pour d’autres, on ne s’est pas posé la question : parents alcooliques, illettrés voire analphabètes, couple parental déstructuré, environnement familial « à problème » et revenus proches de la grande pauvreté. Ritalinons brave gens, Ritalinons. Ca fait du fric pour les labos et ça évite de se poser la question du droit de chaque enfant à recevoir une éducation qui lui est adaptée donc de poser un regard différent sur les budgets de l’éducation nationale.
    J’ai bien eu de la chance que ce produit n’ait pas existé quand j’étais élève. Seuls mes crayons auront vraiment souffert. Heureusement, mes parents étaient forts socialement et mentalement. On a remplacé le médicament par des activités sportives et culturelles.
    Vous savez pas ? Le seul moment où je les ai « tenus » tous ces gamins, c’était lors des pratiques musicales collectives « hors cours ». Celles où le cadre et les objectifs étaient clairement définis, voire particulièrement ambitieux et où la moindre erreur personnelle faisait chuter le collectif.
    Jamais vu le moindre pet de travers sur scène avec ces gamins là. Et je vous jure que j’en ai bouffé des durs.
    Bref. Sainte Ritaline a encore de beaux jours devant elle.

  5. Merci pour votre analyse Jean-Pierre : c’est un raisonnement cadré, posé et modéré qui a le mérite de vouloir réconcilier tous les points de vue et de prendre de la hauteur. Mais le débat sur la réalité du TDAH n’existe plus : ce trouble figure au DSM-5. Son existence n’est plus à démontrer.
    Merci pour tous les mercis dans les commentaires FB ici et ailleurs et qui me touchent beaucoup.
    La différence est une richesse, et ces enfants nous apprennent tellement !
    Marie Hélène, votre réaction justifie cette chronique qui n’a pas réussi à vous faire glisser du jugement vers la compréhension. Vous savez où est la « vérité », celle qui juge, qui condamne et qui blesse! Chercher à comprendre serait une démarche pourtant plus constructive pour vous et pour les autres. Attention de ne pas vouloir trop simplifier des réalités complexes. Il est impossible de parler de solution de facilité quand on sait le parcours infernal que subissent ces enfants qui vont de spécialistes en spécialistes avant d’obtenir enfin un diagnostic. Le TDAH n’est jamais posé par une seule personne, il nécessite un grand nombre de bilans… Et non, le médicament n’est jamais un choix « facile » …

  6. Bien vu Marie-Hélène. C’est bien de réagir car il y a un double-débat, encore en cours, sur ces enfants.

    1. Réalité ou non réalité du TDAH ?
    « Existence réelle ou « délire » théorico-clinique d’école organiciste de pensée ? » [Pierre LAPORTE sur le site recommandé par Claire NUNN]

    Ce médecin avance quand même que le TDAH existe et qu’il a une origine hautement héréditaire. Sa citation dit juste qu’on peut comprendre les sceptiques. Comprendrait-il l’ironie de Ken ROBINSON dans son intervention de Guru, recommandée par STEPH? Personnellement, la dérision comme argument ne me convaincra jamais. Un homme politique s’y essaie en ce moment, que je trouve pathétique. Je note que Claire NUNN nous informe que ce trouble peut s’accompagner d’un Haut Potentiel. De quoi réconcilier LAPORTE et ROBINSON…

    2. L’usage des médicaments est-il légitime ?
    http://www.tdah-france.fr/Ritaline-on-peut-faire-en-sorte.html
    Dans cette page, on lit des témoignages de parents. Sans être pro-médicaments, on peut entendre « […] que les enfants en souffrance puissent bénéficier du meilleur diagnostic possible et de la plus juste prise en charge, médicamenteuse au besoin. » Je n’ai pas pensé, en lisant, que tous les témoignages venaient de parents divorcés. Pas sûr non plus que les mamans qui remercient Claire NUNN sur facebook (voir plus haut) connaissent toutes des problèmes de couples. Si oui, ces problèmes ne sont pas forcément antérieurs à l’apparition du trouble chez l’enfant.

    Claire NUNN commence sa chronique en évoquant le cas des enfants éduqués sans cadre. Il y a là assez d’esprit critique, je trouve, pour réconcilier Marie-Hélène avec cette chronique. Claire aurait pu évoquer les parents anti-profs, anti-fonctionnaires, qui accusent l’éducation de tous les maux. Et c’est vrai aussi qu’un traumatisme dans l’enfance peut engendrer un trouble du comportement. Marie-Hélène n’a pas tort. Mais va faire un diagnostic avec toutes ces possibilités, toi qui n’es que prof. Alors on monte un dossier. Car la classe a besoin de sérénité, et les parents aussi. Il revient à l’école de jouer le rôle de veille sociale.

  7. bonjour alors Marie helene vous n etes pas medecin alors pourquoi vous porter un tel diagnostic??? apprenez que tous les handicaps car oui ca en est un n est pas inscrit sur le front des enfants. Quand je vous lis j ai vraiment hinte pour vous d avoir de tel propos s en rien n y connaitre! mon fiks est un tdah ted est mon mari est moi ne sommes pas divorce non plus et mon plus jeune fiks non tdah est tout est tout a fait bien aucun probleme d education ou autre comme vous pouvez le sous entendre. VOus etes ignorante alors ne prenez pas part a des conversations ou vous avez aucun argument et vous penser qu on depense entre 300 et 500 eurosen frais medicaux pour le plaisir! reflechissez avant de debiter des aneries.

  8. Assez stupéfaite de lire un tel article. La surmédicalisation (et son corollaire, la sur-médication) des problèmes de comportement vantée sans le moindre esprit critique ! C’est tellement pratique, pour les parents, d’obtenir la précieuse caution scientifique : le problème est médical, nous n’y sommes pour rien ! Allez zou, shootons nos enfants à la Ritaline !

    La vérité c’est que dans tous les cas auxquels j’ai été confrontés, les élèves concernés étaient des enfants de divorcés/séparés. Parce qu’un enfant qui a été aussi gravement insécurisé que par la séparation de ses parents (à laquelle il a pu se résigner par ailleurs, voire y trouver des avantages) est en besoin dramatique de reconnaissance, fût-elle « négative ».

    Tous les enfants de divorcés ne deviennent pas hyperactifs. Mais aller chercher une source médicale (et donc une solution médicale) au problème, c’est souvent la facilité…

    1. @Marie-Hélène,

      N’importe quoi ! Mais vraiment…n’importe quoi !

      On voit bien que vous n’avez pas de tdah et que vous n’avez pas d’enfant tdah.

      Et comme pour n’importe quel problème de la vie, quand on n’y est pas confronté, on ne peut pas comprendre.

      Ma fille aînée SOUFFRE d’un tdah et pourtant son père et moi ne sommes pas divorcés. Alors qu’allez-vous trouver comme excuse ?
      Nous ne sommes pas du tout laxistes sur l’éducation. D’ailleurs, notre 2nde fille va très bien et se comporte parfaitement bien. Vous avez une explication à cela ?
      Pour vous dire que notre fille ne manque pas d’éducation, certaines personnes trouvent même que mon mari et moi sommes stricts et sévères…

      S’il vous plait, si vous n’êtes pas directement concernée par le sujet, gardez-vous de porter des jugements car vous n’êtes pas à la place de ces parents, de ces enfants, de leurs frères et sœurs ni de leurs familles ou de leurs proches donc vous ne savez pas de quoi vous parlez.
      Et c’est tellement facile de juger dans l’ignorance et sans expérience.
      Avez-vous déjà avalé du méthylphénidate ? Pouvez-vous nous dire l’effet que ça vous a fait ?

    2. Vous excuserez mes fautes, liée à l’impulsivité de l’envoi (je ne vais me refaire à mon âge !)

    3. @Marie Hélène,
      On voit bien que vous ne savez pas de quel trouble vous parlez pour avoir des propos aussi blessants et culpabilisants pour les parents qui ont dit « oui » à la médication en cas de TDAH diagnostiqué.
      De 1, pour médicamenter une personne ayant un TDAH, il faut un diagnostique + un suivi qui n’a pas fait preuve de résultats. De +, ces traitements sont très contrôlés : délivrance de 28 gélules avec ordonnance hospitalière dans la pharmacie notée sur l’ordo et pas une autre.
      De 2, le TDAH n’est pas la conséquence d’un événement familial mais pour poser le diagnostique, il faut prouver que les « symptômes » existent depuis au moins 3 ans et dans plusieurs lieux de vie sociale (à la maison et à l’école).
      En espérant vous avoir éclairée et suffisamment informée pour que vous ne portiez pas à nouveau de jugement dans ce sens
      Chacha Piallat, maman d’un enfant de 7 ans avec TDAH, mariée
      et enseignante en lycée pro

    4. Marie-Hélène, moi je suis stupéfaite de vos propos qui sont méprisants et infondés. Je suis TDA/H moi, comme le sont mes enfants. J’ai eu une scolarité extrêmement difficile et anarchique à cause de profs comme vous qui parlaient de choses qu’ils ne connaissent pas. J’ai eu la chance d’être médiquée (tardivement après 30 ans) au méthiphénydate. Il n’a pas changé ma vie mais il m’a permis de me poser le temps nécessaire pour mettre en place des stratégies de vie. Mes enfants ne sont pas médiqués. Ma fille aînée qui est majeure aujourd’hui a également eu une scolarité difficile, des profs qui pensaient après avoir des émissions chez Delarue (à l’époque) qu’il s’agissait d’un problème éducatif parce que j’élevais seule ma fille ou des personnes qui pensaient (et lui ont dit au lycée) que ma fille était débile et qu’elle n’avait rien à faire dans un cursus normal. Ma fille a obtenu son BAC, elle fait désormais des études et est autonome. Pas à cause de gens comme vous mais grâce à des gens qui ont pu nous orienter efficacement vers des thérapies cognitivo-comportementales.

      Marie-Hélène, les enfants que vous avez rencontré sont bien souvent issus de familles divorcées. Ce ne sont pas les divorces qui expliquent leurs troubles mais leurs troubles et surtout le manque d’aide adaptée dont ne bénéficient pas ces enfants qui amène des difficultés familiales qui aboutissement très souvent à un divorce. On part de 80% de couples qui divorcent dans les familles dont un (ou plusieurs) enfant est touché par un trouble neuro-développemental. Ce qui est la facilité c’est de regarder les choses par le petit bout de la lorgnette souvent tentée de psychanalyse comme vous le faites. Apprenez réellement de ces enfants au lieu de vous focaliser la Ritaline qui n’est pas prescrite en première intention contrairement à ce que vous croyez (lisez les recommandations de la Haute Autorité de Santé pour la prise en charge des enfants avec TDA/H). Essayez de les découvrir, de voir comment ils perçoivent le monde. Ils seront d’une incroyable richesse pour vous comme pour les autres enfants.

    5. Madame, Pouvez-vous nous préciser votre profession et votre niveau de compétence ?
      Vous ne fournissez que le gros titre : vos sources de comparaison pour pointer votre avis nous intéressent grandement (expérience, neurosciences, neurologie psychologie, pédagogie comparées et creusées !
      On voit que vous êtes confrontée à ce problème.
      Est-ce votre égo est plus fort que l’empathie, le souhait de retrousser vos manches et collaborer?.

    6. Marie-Hélène, je suppose que vous n’avez pas d’enfant atteint de TDAH dans votre entourage et j’en suis heureuse pour vous mais ne critiquez pas ce que vous ne connaissez pas; Je pensais un peu comme vous avant d’en avoir chez moi et nous sommes une famille tout à fait normale avec parents unis et grand parents. Nous élevons tous nos enfants du mieux que nous pouvons et il y en a un qui a ce problème et dur à gérer. Je ne le souhaite à personne et essayez aussi de comprendre ce que nous vivons au lieu de nous jeter la pierre; BONSOIR

    7. Bravo le jugement! Vous devriez avoir honte. Le quotidien pour les parents devient un enfer. Posez-vous plutôt la question inversée, pourquoi tant de parents d’enfants tdah sont-ils divorcés ? Le tdah est un diagnostique médical, il ne peut être provoqué par le divorce ! En revanche, le divorce n’a rien de bon pour l’enfant !

  9. Ou alors (3e piste) : c’est peut-être tout simplement un artiste… un enfant qui n’est pas fait pour rester assis sur une chaise… ? Ça me rappelle cette anecdote de Ken Robinson dans sa conférence TED : https://goo.gl/1hZZNW
    Si vous ne connaissez pas Ken Robinson, remettez la vidéo au début, c’est à voir et écouter absolument.

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