Home » Géographie » Moyen-Orient

Category Archives: Moyen-Orient

A la découverte du « califat islamique » instauré par l’EIIL

L’État islamique est un mouvement djihadiste sunnite né en Irak. Ce groupe extrêmement violent s’oppose à Al-Qaïda. Il veut conquérir les territoires allant d’Alep en Syrie à Diyala, à l’ouest de Bagdad, ce que son leader Abou Bakr Al-Baghdadi appelle le califat islamique.

la_situation_en_irak_et_en_syrie_32378_hd

1. État islamique ou Daech ?

Mais pourquoi les uns parlent de « Daech », d’autres d’EIIL et d’autres encore d’États islamique ? Les noms ont ici une importance diplomatique essentielle. En effet, les autorités françaises, fer de lance dans la guerre contre l’organisation de l’État islamique, ont officiellement adopté l’acronyme « Daech » pour désigner l’EI dans leurs discours officiels. À quelques rares exceptions connues – Hamas palestinien – les organisations et groupes politiques ont peu recours aux acronymes dans le monde arabe. L' »État Islamique en Irak et au Levant » (EIIL), ancêtre de l’EI, a d’ailleurs d’emblée rejeté l’acronyme « Daech », lancé peu après sa création en avril 2013, par des médias qui lui sont hostiles : cette dénomination a fait rapidement des adeptes dans les rangs de ceux qui se battent contre l’EI en Syrie, du côté des rebelles comme du côté du régime de Bachar al-Assad. Le but était justement d’occulter les mots « État » et « Islamique », pour minimiser l’influence de l’organisation au sein des populations de la région et empêcher toute adhésion à son idéologie.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=GrKWhTKusgU[/youtube]

2. Quelle idéologie ?

Justement, pour comprendre leur diéologie, il faut oublier Al-Qaida, tout autant que les Talibans afghans. Le journaliste Anand GOPAL a passé des années en Afghanistan en tant que reporter pour le Wall Street Journal, et dans quelques mois, il se rendra en Irak pour rendre compte du chaos auquel est confronté la région. Il explique que, dans une certaine mesure, l’EIIL, ou l’État Islamique, est assez différent des Talibans. D’Al-Qaida aussi, mais surtout des Talibans, pour plusieurs raisons. L’une d’elles est que « l’objectif des Talibans a toujours été nationaliste, dans le sens où ils prétendent se battre au nom des Afghans contre un occupant étranger […] C’est un mouvement très localement orienté, contrairement à l’EIIL. Ce qui est très intéressant avec eux, c’est qu’ils semblent rejeter en bloc l’ordre mondial. Je pense que c’est unique et très différent. Même lorsque les Talibans avaient le pouvoir, ils cherchaient la reconnaissance internationale dans une certaine mesure. Je ne pense pas que l’EIIL soit nécessairement plus sanguinaire que le régime d’Assad, ou que les Talibans et Al-Qaida, mais ce qui est différent à leur sujet, c’est qu’ils sont contents de montrer leurs atrocités. Ils les postent sur Twitter et YouTube. Et c’est parce qu’ils ont essentiellement rejeté l’ordre international, et qu’ils refusent de collaborer avec lui. Ils déclarent leur propre ordre, un ordre islamique qui retourne au temps des califats. »

4492368_3_90a9_les-membres-de-l-etat-islamique-paradent-dans_0f421c79ce96b35ef5777b85dafe1e40

C’est l’une des clés essentielles pour comprendre ce qui les motive. Cette volonté d’afficher leur violence, leur haine leur donne bien sûr une image bien plus sanguinaire que d’autres groupes. Pourtant, les organisations au pouvoir – régime syrien, Al-Qaida, Talibans pakistanais…) peuvent l’être tout autant mais ils essayent de minimiser leurs atrocités ; ils ne veulent pas que le monde les découvre. Comme l’explique Anand GOPAL, « ils cachent leurs atrocités alors que l’EIIL, puisqu’ils rejettent l’ordre international, a une stratégie complètement différente. Ils promeuvent leurs horreurs. On a donc tendance à penser que qu’ils sont exceptionnellement violents, plus qu’aucun autre groupe, mais je ne pense pas que ce soit réellement le cas. »

3. Pourquoi un État Islamique ?

Mais pourquoi parler d’État islamique (dawla islamiyya) ? Comme le demande le site L’Orient du jour, existe-t-il une continuité historique entre le dernier califat, aboli en 1924 par Mustapha Kemal Atatürk, et le nouveau califat autoproclamé ? Bernard ROUGIER, spécialiste du Moyen-Orient arabe, maître de conférences en sciences politiques, enseignant à Sciences po Paris, confirme explique que « la notion » d’État islamique « est très moderne ». « Elle s’est développée dans les années 1960 chez les plus radicaux au sein des Frères musulmans (Sayyid Qotb par exemple) », précise l’auteur de L’Oumma en fragments. Selon lui, le concept est un pur anachronisme, « comme beaucoup de concepts islamistes », qui ne correspond à aucune référence de l’histoire islamique. « Le mot « dawla » en arabe connote une idée de succession dynastique, on parle de « Dawla al-‘abbassiyîn », et n’est jamais utilisé seul », précise encore M. Rougier.

Il semble donc qu’Abou Bakr Al-Baghdadi endosse à la fois le costume de calife et de sultan, et impose un mode de fonctionnement très similaire à celui « d’une administration moderne avec des services humanitaires, des règlements de la circulation et une production juridique tirée de leur lecture de la charia qui provoquera autant de protestations et de divisions », souligne M. Rougier.

AbouM

Selon le cheikh Hassan al-Chahal, docteur en islamologie et président d’une association religieuse, « Abou Bakr al-Baghdadi n’a aucune légitimité pour se proclamer calife, puisqu’il n’a pas obtenu en amont la confiance des « gens qui lient et qui délient » ». L’État islamique apparaît donc comme une notion schizophrène dans le sens où elle cherche à appartenir à deux époques en n’ayant de sens défini dans aucune des deux.

4. De quoi sont-ils capables en occident ?

Leur objectif est hélas assez simple : semer la terreur. Les djihadistes de l’Etat islamique (EI) ont appelé, dans un message audio diffusé lundi 22 septembre, au meurtre de Français, d’Américains, d’Australiens, de Canadiens ou de tout « citoyen des pays entrés dans une coalition » contre l’EI. Ce groupe radical sunnite n’en est pas à sa première mise en garde. Depuis sa progression fulgurante au Proche-Orient, en juin, plusieurs actions de ce groupe témoignent de la menace grandissante qu’il représente pour l’Occident, et particulièrement pour les nations qui seraient entrées en guerre contre lui.

Ces dernières semaines, ce sont des décapitations médiatisées qui ont profondément marqué les esprits. Ces décapitations sauvages des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff, puis de l’humanitaire britannique David Haines et enfin du français Hervé Gourdel ont été diffusées par les djihadistes sur la Toile. Volontairement choquantes, ces vidéos font partie de la stratégie d’intimidation des djihadistes : des images d’assassinats largement diffusées sur les réseaux sociaux et donc visibles dans le monde entier.

La liste de leurs potentielles prochaines victimes est longue : selon CNN, au moins deux Américains, deux Italiennes, un Japonais et un Danois seraient détenus par l’EI. En même temps, plusieurs projets d’attentats ont été révélés par les médias au compte-gouttes. Comme l’explique l’article du Monde.fr « plusieurs plans déjoués des djihadistes en Europe ont récemment été dévoilés. » Le 7 septembre, le journal Libération révélait ainsi que Mehdi Nemmouche, auteur d’une tuerie au Musée juif de Bruxelles en mai, avait projeté de commettre un attentat le 14 juillet, lors du défilé de la fête nationale à Paris – information démentie par le ministre de l’intérieur français.

a-member-loyal-to-the-isil-waves-an-isil-flag-in-raqqa_4945617

Il faut enfin compter avec des « infiltrés » en Occident. Ce sont justement ces djihadistes formés au combat en Irak ou Syrie, de retour sur les sols américain, français, canadien… qui font craindre le pire aux autorités. Selon les estimations, plusieurs milliers d’Occidentaux auraient rejoint les rangs djihadistes. Car si certains abandonnent la « guerre sainte » de l’EI en cours de route, d’autres reviennent avec des projets d’attaques terroristes. C’est le cas de Mehdi Nemmouche, qui revenait de Syrie. Lui-même avait pour modèle un de ses « frères d’armes » également passé par la Syrie, Mohamed Merah, qui avait semé la mort à Toulouse et à Montauban en 2012.

5. Quelle coalition contre eux ?

Face à cette menace, la coalition contre l’EI, qui regroupe pour le moment 27 Etats, met désormais l’accent sur l’arrestation de suspects. Les Etats-Unis ont annoncé que plus de quarante pays y participeraient, d’une manière ou d’une autre, à la coalition contre l’Etat islamique (EI). S’ils ne sont pas cités nommément au sein de la coalition, d’autres pays pourraient collaborer plus discrètement, en termes de renseignement ou de lutte contre le recrutement et les réseaux financiers de l’EI. Les membres de la Ligue arabe se sont par exemple montrés déterminés à faire cesser l’afflux d’armes, de matériel et de fonds destinés aux jihadistes présents en Irak et en Syrie.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=I9V3MXtwxs0[/youtube]

 

Pour en savoir plus :

– « De quoi l’Etat islamique est-il capable en Occident ?« , article du site LeMonde.fr

– « État islamique (organisation)« , article du site Wikipedia

– « C’est quoi l »EIIL ? » par LeParisien.fr

– « LES ORIGINES DE L’EIIL, PAR UN CORRESPONDANT DE GUERRE AMÉRICAIN » sur le site de Vice.com

– « L’État islamique (en Irak et au Levant) » par le site de FranceInter.fr

– « Irak: le « califat islamique » instauré par l’EIIL, c’est quoi ? » par l’Express.fr

– « Moyens financiers, combattants, zones d’influence » par le site 20minutes.fr

– « Les dix secrets de l’Etat Islamique’ par le site de L’Internaute

– une carte interactive « Qui fait quoi dans la coalition contre l’Etat islamique ? » sur le site Liberation.fr ou celui du journal LeMonde.fr

Demain, la Palestine à l’ONU ?

Le président palestinien Mahmoud Abbas présentera la demande d’adhésion à part entière d’un Etat de Palestine aux Nations unies le 20 septembre 2011. Cette demande d’adhésion des Palestiniens aux Nations unies sera d’ailleurs faite par la Ligue arabe, comme l’avait annoncé le 14 juillet dernier, à Doha le chef de l’organisation panarabe, Nabil al-Arabi. Plongé dans la crise et ses soubresauts, cet évènement risque d’échapper à notre attention quelque peu embrumé par les torpeurs de l’été – si, si, même sous la pluie…

Plus sérieusement, cette démarche historique ne va pas être faite par hasard. Une fois la requête remise par le président de l’Autorité palestinienne au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon – le jour de l’ouverture de la prochaine Assemblée générale de l’ONU – , ce dernier la transmettra au président du Conseil de sécurité. Pourquoi soudain cette hâte à déposer cette demande ? Tout simplement parce qu’à cette date, le Liban assurera alors la présidence du Conseil de sécurité… « Cela nous va nous aider, car le rôle du président du Conseil de sécurité, qui a des prérogatives, est crucial », a expliqué M. al-Malki, chef de la diplomatie palestinienne. Les Palestiniens ont en effet l’intention de demander au Conseil de sécurité l’adhésion de leur Etat à l’ONU tout en excluant une reprise des négociations avec Israël ! Plutôt que de faire parler les armes, voici donc un bras de fer diplomatique qui va se mettre en place. Chacun pourrait s’en réjouir si la situation dans la région n’était pas aussi sensible. Encore ébranlée par le vent de révolte né du mouvement tunisien de 2010 et blessée par les déchirures en Libye et en Syrie, toute la région du Moyen-Orient sera, à n’en pas douter, très sensible à ce nouvel évènement.

Palestine est le nom de l’État auto-proclamé depuis Alger par l’OLP en 1988, et le terme utilisé par l’Autorité Palestinienne pour désigner l’État revendiqué par les Palestiniens. Le pouvoir de cette Autorité s’exerce, de façon continue depuis l’application en 1994 des Accords d’Oslo, sur une partie restreinte des Territoires palestiniens de Cisjordanie, tandis que la bande de Gaza est désormais administrée par le Hamas depuis les élections libres de 2006, d’abord dans le cadre de l’Autorité palestinienne puis depuis juin 2007, après une guerre civile meurtrière, en rupture avec cette dernière. Seuls 94 États reconnaissent un « État de Palestine », et 11 pays ne le reconnaissent pas officiellement comme un État mais accordent un statut diplomatique particulier à une représentation palestinienne. Aujourd’hui, les Palestiniens veulent obtenir une adhésion à part entière à l’ONU et la reconnaissance de la Palestine sur les lignes du 4 juin 1967, avant la Guerre des Six jours, soit la totalité de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est.

A quelles réactions devrions-nous nous attendre ? Les Etats-Unis ont déjà clairement annoncé qu’ils étaient contre ce projet. Ils menacent même de faire échouer la requête palestinienne en utilisant leur veto au Conseil de sécurité. Toute demande d’adhésion à l’ONU doit en effet être validée par le Conseil où seuls 5 pays (EUA, Chine, Russie, France et Royaume-Uni) ont ce droit de bloquer toute prise de décision. Tout comme les États-Unis, Israël conteste cette initiative. Comme bien (trop ?) souvent, les Européens sont – pour le moment – partagés. De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, assure que l’absence de déclaration du Quartette (les 5 membres permanents cités plus haut) « ne signifie pas que nous avons abandonné nos efforts [et] que nous sommes en désaccord ». Il ajoute que tous souhaitent que les Palestiniens et les Israéliens retournent à la table des négociations.. Ce que ne souhaitent pas les Palestiniens, justement…

Pour contourner le veto américain, les Palestiniens pourraient alors se tourner vers l’Assemblée générale afin de lui demander « d’élever (leur) statut à l’ONU d’observateur à Etat non membre ». Une telle situation leur permettrait de devenir membre à part entière de toutes les agences de l’ONU, comme l’OMS, l’Unesco, l’Unicef, où les Palestiniens ne siègent jusqu’alors qu’en tant qu’observateurs. M. al-Malki a dit s’attendre à ce que « plus de 130 Etats reconnaissent l’Etat de Palestine » aux frontières de 1967.  Déterminés à aller à l’ONU faute de perspective réaliste de reprise des négociations de paix avec Israël, enlisées depuis près d’un an, les responsables palestiniens exigent un nouveau moratoire sur la colonisation avant toute reprise des discussions

Pour toute réponse, le gouvernement israélien a annoncé cette semaine son intention de continuer à construire massivement dans les quartiers de colonisation à Jérusalem-Est.

Sources :

– article « Les Palestiniens déposeront leur demande d’adhésion à l’ONU le 20 septembre » (13-08-11) du site 20 minutes

– article « Palestine » sur Wikipedia 

– article « Adhésion d’un État palestinien à l’ONU : Abbas ira de l’avant » (12-07-11)  sur le site Radio-Canada

– article « La Ligue arabe veut faire reconnaître la Palestine à l’ONU » du site Le monde.fr

Une visite de la Tunisie

La Tunisie pour moi représente mes premiers souvenirs de vacances à l’étranger avec mes parents. J’avais 5 ans quand mes parents ont décidé de nous emmener mon frère et moi à Port El Kantaoui en Tunisie. J’étais encore très jeune pourtant un souvenir ne me quitte pas celui de la visite des souks de Tunis qui m’a marqué à jamais. Je vais vous confier ces souvenirs.
La Tunisie est un magnifique pays avec ses plages de sable fin, son soleil radieux et ses sites à visiter. Lors d’un circuit touristique, nous avons pu visiter Carthage,  un site historique archéologique, Sidi Bousaïd ou la ville bleue. C’est un magnifique village où les couleurs dominantes sont le bleue et le blanc. S’en dégage un sentiment de bien-être intense. Et enfin, nous avons fait une halte à Tunis dans les souks. Lieu incontournable du touriste…

Ma mère s’en réjouissait d’avance car elle avait prévu quelques achats, mon père allait retrouver des souvenirs de sa scolarité car il avait du faire une étude de marché pour ses études supérieures. Quant à moi, la journée m’avait paru longue, trop chaude et je n’avais qu’une envie c’était de retourner à l’hôtel pour m’ébattre dans la piscine.
Voilà donc mes parents en train de me forcer à les suivre dans les souks qui n’évoquaient rien pour moi mis à part de grandes rues commerçantes où la bousculade vient gâcher le plaisir. J’étais bien à mille lieux d’imaginer la réalité du souk.

Dès l’entrée, je suis frappée par l’attitude des locaux qui me dévisageait et me souriait sans me connaitre. Mes parents déambulent dans le souk à la recherche de « l’affaire du jour ». Ma mère choisit, mon père discute le prix. Je suis déjà très surprise que le prix des articles ne soit pas affiché et qu’il peut être discuté.
Très vite les personnes font des remarques sur moi à ma mère lui disant qu’il me trouve jolie. Il faut dire que j’étais blonde comme les blés, mon teint halé par le soleil et j’avais adopté la coiffure locale, des tresses en abondance.

J’ai découvert alors que le peuple Tunisien était un peuple très tactile. Il aime joindre le  geste à la parole. Quand un homme dit « elle a de jolis cheveux », il touche mes cheveux. Je n’étais pas habituée à ce genre de réactions, je ne comprenais pas ce qu’il me voulait. Un peu plus tard, un commerçant se propose de m’acheter contre quelques chameaux… Je vois mes parents refuser mais avec le sourire ! J’étais paniquée devant ces postures d’adultes que je n’arrivais pas à interpréter… Je me suis donc mise à pleurer à chaudes larmes pour signifier à mes parents que quelque chose me dérangeait.

Ma mère me prend dans ses bras et tente de comprendre. Je lui explique le sentiment que je ressens. Ma mère comprend alors mon incompréhension et propose de sortir du Souk. Elle m’expliqua que nous devons prendre comme un honneur les flatteries à mon encontre et qu’être marchandée contre des chameaux est une offre coutumière du pays. Elle me rassure en me confirmant ne jamais vouloir se séparer de moi-même contre un très gros trésor car rien, à ses yeux, ne me vaudrait.

Rassurée par ses propos, je continue ma promenade dans les souks protégée par mes parents. Ils s’assuraient que plus personne ne pouvait me toucher. J’ai pu alors profiter également de ce lieu pittoresque envahi de multiples  couleurs vives, de sons locaux et de personnes sympathiques quoique parfois trop envahissantes.
Le soir, de retour à l’hôtel, j’ai profité de la piscine en oubliant les désagréments de la fin de journée. Pourtant, ce souvenir je le garde comme une richesse à la découverte d’autres peuples. Il est important quand on part à l’étranger de connaitre les us et coutumes même si on a que 5 ans !

Agate KONCZAK (5eme C)

Les projets fous de Dubaï

Faire du ski à Dubai c’est possible
Îles artificielles, gratte-ciel d’1 kilomètre de haut, villes nouvelles dans le désert… Dubaï n’en finit pas de surprendre. Ici, le projet d’Anara Tower, une tour résidentielle de 600 m, comprendra des jardins suspendus tous les 27 niveaux et une piscine de 30 m. Sa gigantesque turbine, statique, abritera un restaurant de luxe dans une bulle de verre.

Dubailand Ski Dome est une station de ski, ayant vu le jour en novembre 2005, au cœur du Mall of the Emirates, le plus grand centre commercial de Dubaï. Il a coûté environ 250 millions de dollars de sa conception à sa réalisation. Il a été voulu par Majid Al Futtaim, un des plus gros entrepreneurs de Dubaï et leader de la grande distribution au Moyen-Orient. Le but a été de construire et aménager une piste de ski indoor, un snowpark et une piste de bobsleigh dans un dôme dont la température ne dépasse pas les -2 degrés.

D’une taille de 80 m de hauteur, de 80 m de largeur et de 400 m de longueur, il a fallu un mois pour faire descendre la température de 40 °C en moyenne à la température actuelle malgré les murs d’une épaisseur d’un mètre. Plusieurs sports d’hiver sont praticables dans ce complexe : le ski bien sûr mais aussi le snowboard, la luge et même le bobsleigh.

C’est une véritable entreprise qui gère cette station qui possède entre autres une école de ski, des loueurs de matériels, et des billetteries permettant d’utiliser des remontés mécaniques. L’opérateur de la station, transmontagne originaire de Lyon, a participé à la création du projet et continue de gérer ce dernier. Les 200 employés faisant tourner la station sont salariés de la société Majid Al Futtaim.

Ce complexe hivernal accueille en moyenne entre 2 000 et 4 000 personnes par jour. Des formules de séjours existent aussi comme dans les stations de ski, c’est-à-dire semaine entière avec hébergement et accès aux pistes.

Un gratte-ciel pivotant a 360°
La « Tour dynamique » de Dubaï comprendra 80 étages réalisés en modules préfabriqués pivotant autour d’un axe vertical. Le gratte-ciel, de 420 mètres de haut, abritera des appartements luxueux de 125 à 1200 mètres carré, vendus 30’000 dollars le mètre carré, soit entre 3,7 à 36 millions de dollars (à peu près la même somme en francs suisses).

Sur un simple ordre vocal de son occupant, chaque appartement pivotera sur son axe et fera un tour complet en une à trois heures. Ce sera un « immeuble intelligent » et « vert », avec les équipements domotiques les plus récents et générant sa propre électricité grâce à 79 éoliennes horizontales installées entre chaque étage.

Sarah QUINTARD (4eme C)

Bonus : dossier complet et photos sur le site de l’Internaute

buy windows 11 pro test ediyorum