comment lutter contre le cyber harcèlement ?

Le Parisien. Comment lutter contre le cyber-harcèlement?

Une adolescente sur cinq a déjà été insultée en ligne sur son physique. Plus globalement, 17 % des filles et 11 % des garçons « déclarent avoir été confrontés à des cyberviolences à caractère sexuel par le biais de photos, vidéos ou textos envoyés sous la contrainte et/ou diffusées sans l’accord et/ou reçues sans en avoir envie ».

Le cyberharcèlement ne concerne pas seulement les ados mais aussi les adultes et là encore, surtout les femmes. Une femme sur 10 a fait l’objet d’avances on dira « inappropriée » postés sur le net. Alors il est certain que le net n’a pas crée le sexisme, le harcèlement, cet outil permet néanmoins un impact beaucoup plus important. Car en un clic on peut toucher bien plus de monde que dans la vie de tous les jours.

Pour tenter de contrer les ravages que le net permet d’engendrer, la loi impose aux hébergeurs de sites internet de lutter contre la diffusion de contenu qui incitent « à la haine en fonction de leur sexe ou de leur orientation sexuelle ».

En clair, dès que vous signalez sur le site un contenu illicite, une image ou un texte qui vous blesse, le site a l’obligation de le supprimer. Mais dans la réalité, c’est beaucoup plus compliqué que ça. Car Youtube, Twitter, Snapchat, Facebook, Instagram ne réagissent pas de la même façon et avec la même réactivité en matière de droit à l’image, au respect de la vie privée et en matière de cyberharcèlement. Instagram qui comporte un demi milliard d’utilisateurs, a ajouté cet été un nouvel outil pour combattre le harcèlement.

Instagram, a commencé à permettre aux titulaires des comptes les plus suivis, dont chaque publication attire de très nombreux commentaires, de filtrer les réponses qu’ils reçoivent. Ils peuvent ainsi désactiver complètement l’option commentaires sur certains posts, ou filtrer par mot-clé les réactions de leurs abonnés.

Il reste donc la voie judiciaire en droit de la presse si vous ne parvenez pas à supprimer le contenu qui vous gêne. Et là, c’est le début d’une autre histoire.

Lutter contre le cyberharcèlement

Le cyberharcèlement est malheureusement une pratique répandue sur internet. Les victimes subissent intimidations, insultes, moqueries, piratage de comptes et usurpation d’identité. Si le harcèlement de rue est ponctuel, le cyberharcèlement est continu. Ces actes ont de lourdes conséquences sur les victimes. De la perte de l’estime de soi en passant par la dépression et dans le pire des cas au suicide. Alors comment lutter contre le cyberharcèlement ? On vous explique.

Qu’est-ce-que le cyberharcèlement ?

La définition du cyberharcèlement
« Le cyberharcèlement est un acte agressif, intentionnel perpétré par un individu ou un groupe d’individus au moyen de formes de communication électroniques, de façon répétée à l’encontre d’une victime qui ne peut facilement se défendre seule », selon Peter K. Smit, auteur de Cyberharcèlement : l’impact sur les élèves au collège et au lycée.

Le cyberharcèlement se pratique via les téléphones portables, messageries instantanées, forums, chats, jeux en ligne, courriers électroniques, réseaux sociaux, site de partage de photographies etc.

Les types de cyberharcèlement
Il existe différents types de cyberharcèlement :

– Les intimidations ou menaces en ligne

– Les insultes et moqueries

– La propagation de rumeurs

– Le piratage de comptes et l’usurpation d’identité digitale

– La création d’un sujet de discussion, d’un groupe ou d’une page sur un réseau social à l’encontre d’une personne

– La publication d’une photo ou d’une vidéo de la victime en mauvaise posture ou à caractère sexuel

Les conséquences du cyberharcèlement

Aucun répit avec le cyberharcèlement
Le problème majeur avec le cyberharcèlement c’est qu’il ne s’arrête jamais. En effet, quand le harceleur a choisi sa victime il ne la lâche plus.

Tous les jours il commente ses post, lui envoie des flots d’insultes en message privé. Pire, il incite d’autres personnes à faire comme lui.

La diffusion massive et instantanée des messages peut toucher un très large public. Il est alors très difficile d’en reprendre le contrôle.

Résultat, la victime est abreuvée constamment de contenus qui la rabaissent et qui lui font perdre confiance en elle.

Un impact sur la santé mentale de la victime
La cyberviolence a un réel impact sur la santé mentale des victimes. Selon le site du gouvernement Non au harcèlement :

« Ces conséquences seraient plus importantes que celles du harcèlement traditionnel en raison des caractéristiques particulières de ce type de violence (anonymat, pouvoir de dissémination et public élargi etc.). »

Anxiété, crainte, faible estime de soi, baisse de motivation, troubles du sommeil, fatigue, repli sur soi, troubles alimentaires, deviennent le lot quotidien des victimes.

Certaines tombent dans des dépressions très sévères et dans le pire des cas finissent par se suicider.

Quelles solutions face au cyber harcèlement ?

Ne pas rester seule et chercher de l’aide
Pour pouvoir lutter contre le cyberharcèlement, il faut d’abord se rendre compte qu’on est une victime. Puis, trouver la force d’en parler et de se confier à ses proches.

« Il est important de chercher du soutien et d’en parler à une personne de confiance, le harcèlement est un délit, RIEN ne le justifie », explique sur son site le Collectif féministe contre le cyberharcèlement.

« Personne n’a le droit de vous harceler : ce n’est pas vous qui êtes à blâmer, c’est celui ou ceux qui harcèlent. »

Si on se sent prête à passer à l’action, on peut commencer par signaler les harceleurs sur les plateformes des réseaux sociaux.

Les recours juridiques contre le cyberharcèlement
Bien que le cyberharcèlement ne soit pas une infraction réprimée en tant que telle par la loi française, l’auteur d’actes accomplis à cette fin est susceptible de voir sa responsabilité engagée sur le fondement du droit civil, du droit de la presse ou du Code pénal.

Par exemple :

– Une injure ou une diffamation publique peut être punie d’une amende de 12.000€

– Pour le droit à l’image, la peine maximum encourue est d’un an de prison et de 45.000 € d’amende

– L’usurpation d’identité peut être punie d’un an d’emprisonnement et de 15.000€ d’amende

Pour sortir de cet engrenage, il existe un numéro vert national, Net Ecoute (0800 200 000). Il propose des moyens techniques juridiques et psychologiques adaptés aux victimes de cyberharcèlement.

Garder des preuves

Pour monter un dossier contre le ou les harceleurs, il est primordial de conserver des preuves. Par exemple en faisant des captures d’écran avec son ordinateur ou son smartphone.

Cependant, elles peuvent faire l’objet d’un montage et donc être contestées. Il est donc conseillé d’utiliser également un outil comme https://tweetsave.com/

Il permet d’archiver un tweet via son URL et le compte associé, même s’il est ensuite supprimé par l’auteur.

Il existe également des plateformes qui permettent de conserver des traces des échanges sur les autres réseaux sociaux : https://digi.me/features

Plus les victimes porteront plaintes, plus les harceleurs se rendront compte des conséquences de leurs actes. Plus des jugements seront rendus, plus les gens feront attention à leurs propos sur internet.

 

COSMOPOLITAN , écrit par  Juliette Roche

Publié le 09/11/2017

les dangers des resaux sociaux (pedophilie)

Comment bien faire comprendre aux enfants et adolescents le danger des réseaux sociaux? Et par la même occasion les dangers d’internet? La prévention? Le souci, c’est que chaque jour nous sommes tellement bombardés d’informations en tout genre que nous perdons la capacité à enregistrer certains messages, sans parler de ceux orientant notre manière de penser comme cela peut être le cas avec les messages délivrés par la télévision, publicité comprise. Saviez-vous qu’un nord américain est confronté à 3000 publicité/jour en moyenne? Celle-ci est omniprésente, sur les murs, sur son smartphone, sur les écrans, de partout. En France, un enfant passe 900 heures à l’école sur une année, et 1200 heures/an devant un écran quel que soit le type d’écran.

Les-dangers-des-medias-sociauxSource de l’image: Switchconsulting.fr

Car s’il y a une vie réelle, il y a également une vie numérique pouvant être très riche, et pas que dans le bon sens. Nombre d’enfants ont un compte sur les réseaux sociaux, parfois dès le plus jeune âge en n’indiquant pas leur véritable date de naissance. Le véritable souci, c’est qu’internet est un fourre-tout dans lequel tout est mis à disposition parfois-même sans aucune protection, sans aucune mise en garde, l’accès est total au pire comme au meilleur, et derrière un clavier, cela peut être n’importe qui. Qui vous dit que dans la réalité, celui qui s’adresse à vous en ce moment à travers ces lignes n’est pas un tueur en série, un repris de justice pour viols à répétition, ou encore un employé de l’union européenne censé vous orienter dans un sens comme dans un autre? Comment savez-vous si je suis fiable ou non? Vous n’avez pas vu mon regard et ce qu’il communique, et c’est justement le problème ici, les jeunes internautes n’ont pas vraiment conscience de ce type de problème, et ne comprennent pas les risques liés. Un contact internet peut être relativement sympathique à travers internet, rien ne dit qu’il n’a pas 30 ans de plus que l’âge déclaré, et qu’il n’est pas un danger réel, et ce n’est pas avec ce type de campagne que les mentalités vont changer un jour…

C’est ce que montre cette vidéo, 3 adolescentes piégées par le youtubeur Coby Persin qui a réussi à rencontrer les adolescentes dans la réalité, avec l’accord des parents, après s’être fait passé pour un adolescent de 15 ans. Vous ne serez peut-être pas en accord avec les méthodes utilisées, ou les réactions des parents dans la vidéo, mais le message est là, et peut-être devrions-nous réfléchir au message véhiculé, et montrer cette vidéo aux plus jeunes.

lien : http://lesmoutonsenrages.fr/2015/08/15/le-danger-des-reseaux-sociaux-videos/

la pédophilie « un problème de nature politique »

Éric de Montgolfier, ancien procureur de la République, plaide pour que les médecins soient obligés de signaler les soupçons de pédophilie.

« On dit souvent que sans la justice, la démocratie s’effondrerait, mais lorsqu’il s’agit de saisir le procureur pour protéger les enfants, on freine des quatre fers! Lorsqu’on parle d’obligation de signaler, on imagine le médecin contraint de jouer le rôle d’un pré-enquêteur en fournissant des preuves pour justifier son signalement, alors qu’il ne s’agit pas du tout de cela: dès qu’un enfant dit à un médecin qu’il est victime d’agression sexuelle, c’est un élément de soupçon suffisant aux yeux de la justice pour que le médecin le porte à la connaissance du procureur.

lien : https://www.lexpress.fr/actualite/societe/la-lutte-contre-la-pedophilie-un-probleme-de-nature-politique_1865691.html

(aller sur les autres liens proposés)

La pédophilie sur internet

 

Interpol : « La pédophilie sur Internet progresse plus que jamais »

Michael Moran, directeur adjoint d’Interpol, évoque la lutte contre la pédophilie mais aussi contre le cybercrime en général.

Michael Moran est directeur adjoint d’Interpol, en charge de la lutte contre la cybercriminalité. À l’occasion de la conférence Octopus du Conseil de l’Europe, il détaille pour Le Point.fr ses inquiétudes sur l’avenir de la lutte contre les cyberpédophiles et, de façon plus générale, contre les criminels en ligne. Bouillonnant, ce véritable personnage de film au charisme « tarantinien » ne mâche pas ses mots.

Le Point.fr : Y a-t-il moins d’affaires de cyberpédophilie depuis qu’Internet est plus régulé ?

Michael Moran : Absolument pas. La pédophilie sur Internet augmente aujourd’hui plus que jamais. L’exploitation des enfants est un véritable problème sociétal et celui-ci prend des proportions toujours croissantes avec la multiplication des accès à Internet dans le monde.

Comment agissent les cyberpédophiles ?

Ce sont des criminels atypiques. Ils n’agissent pas pour l’argent, mais pour les données. Dans leur monde, l’argent n’est pas une monnaie d’échange : ils n’acceptent que des photos et des vidéos. Plus elles sont récentes et inédites, et plus elles ont de la valeur. Si l’auteur ajoute quelques détails avec les documents qu’il envoie, cela leur donne encore plus de valeur. Certains précisent par exemple l’âge exact de l’enfant victime, son identité, ses coordonnées ou encore l’école qu’il fréquente. Par ailleurs, dans ces communautés d’agresseurs sexuels, celui qui agit sur la vidéo ou la photo, celui qui commet l’agression sur l’enfant… il est le roi.

Manquez-vous de moyens pour enquêter ?

Les gouvernements ont attribué de grandes quantités de fonds à la lutte contre la pédophilie. Mais l’évolution des technologies et le manque de cadre de travail juridique à l’échelle mondiale posent problème.

Certains pays sont-ils moins coopératifs que d’autres dans la lutte contre la cybercriminalité en général ?

Évidemment… mais ce n’est pas le seul problème. Certains gouvernements prennent beaucoup de temps pour répondre à nos requêtes, sans que ce soit forcément le résultat d’une décision politique. Par ailleurs, nous avons des difficultés en Allemagne, car les opérateurs ne gardent aucune trace de l’activité de leurs abonnés. Des centaines d’affaires criminelles sont restées au point mort à cause de cette pratique. En fait, chacun des pays avec lesquels nous travaillons pourrait faire mieux. Mais il est difficile de convaincre les gouvernements sans avoir de données précises. Il n’y a pas d’autorité indépendante sur la cybercriminalité, qui pourrait confirmer ou relativiser les statistiques fournies aujourd’hui par les seules entreprises de sécurité informatique telles que Symantec ou Kaspersky.

Plus généralement, les réseaux cryptés parallèles à Internet, créés par ou pour les cyberdissidents et peu connus du grand public, compliquent-ils vos investigations ?

Il est vrai que certains réseaux, dont Tor et Freenet, sont totalement détournés par les cyberpédophiles. Nous enquêtons aussi via ces réseaux, mais évidemment c’est plus difficile, car ils ont été créés pour protéger l’anonymat, notamment pour les cyberdissidents.

Justement, à propos d’anonymat, certains observateurs estiment que l’entrée en vigueur des lois antipiratage dans certains pays (dont la France avec l’Hadopi) a compliqué le travail des cyberpoliciers. Qu’en pensez-vous ?

Il est indéniable qu’aujourd’hui des internautes sans histoires se surprotègent avec la cryptographie, le changement d’adresse IP* ou d’autres moyens d’anonymisation. Cela nous complique le travail, mais on ne peut pas simplifier les choses à ce point. Il faut raisonner de façon plus vaste, et poser le problème de l’anonymat sur Internet. Il existe des outils créés pour défendre la liberté d’expression et les droits fondamentaux, et qui sont infestés par les pédophiles. Nous ne devons pas blâmer les outils, car ce serait comme blâmer la voiture utilisée par un braqueur. Mais nous devons garder en tête que ces outils sont idéaux pour les criminels. Quoi qu’il en soit, de façon générale, l’industrie fournit de plus en plus d’outils aux citoyens pour protéger leurs données. Dans Windows 7 par exemple, il est possible de crypter entièrement son disque dur. Cela nous complique la tâche mais nous approuvons, tant que les fabricants nous fournissent les outils pour traquer les criminels, pour faire notre travail.

Pensez-vous que la protection de la vie privée des internautes soit compatible avec la lutte contre la cybercriminalité ?

Oui, absolument. Nous sommes des policiers, nous sommes tout de même habitués à travailler dans le respect des lois ! C’est même quelque chose de normal pour nous ! Il faudrait toutefois définir clairement quel niveau de protection l’on assigne aux différents types de données personnelles. Je distingue pour ma part trois catégories d’informations personnelles : les informations de base sur l’abonné (identité, coordonnées, adresse IP), les contenus en ligne de l’abonné et enfin l’ordinateur en lui-même. Il faudrait donc distinguer à l’échelle internationale trois niveaux de protection juridique, de basique à renforcée, pour ces trois types de données. Il y a forcément un juste milieu entre vie privée en ligne et lutte contre la cybercriminalité. Il faut le trouver.

Concrètement, qu’espérez-vous ?

Pour commencer une enquête, nous n’avons besoin que d’une adresse IP ou d’un e-mail, et même ces informations basiques sont parfois impossibles à obtenir assez rapidement de la part des opérateurs. Souvent, le temps que le FAI nous réponde, d’autres données ont été automatiquement effacées par un autre acteur-clé. Nous sommes ainsi confrontés à des blocages en chaîne, qui nous rendent inefficaces. Alors qu’il serait logique d’avoir un moyen de faire transiter rapidement l’information jusqu’à nous.

Lutter contre La pédophilie sur Les réseaux sociaux

 

Comment la lutte contre les pédophiles s’organise sur internet
Google et Microsoft viennent de créer d’un nouvel algorithme pour bloquer les requêtes pouvant mener vers des contenus pédopornographiques. Et une ONG a mis au point un appât, l’enfant virtuelle Sweetie.

Désormais, sur internet, les prédateurs deviennent des proies. Au Royaume-Uni, à la demande du Premier ministre David Cameron, Google a annoncé le déploiement d’un nouvel algorithme, réalisé en partenariat avec Microsoft pour traquer les contenus à caractère pédopornographique. L’occasion pour francetv info de détailler ces mesures et de revenir sur les stratégies déjà utilisées pour traquer les pédophiles sur internet.

Bloquer les recherches

Google a mobilisé plus de 200 salariés pour développer, avec Microsoft, ce nouvel algorithme. Il doit permettre de bloquer un grand nombre de recherches de pornographie pédophile sur internet, rapporte cet article du Daily Mail. Cela concernera près de 100 000 types de recherches au total.

« Nous avons réglé Google Search avec précision pour empêcher de faire apparaître dans nos résultats les liens avec les abus sexuels infligés aux enfants », explique le président du conseil d’administration de Google, Eric Schmidt. « Même si aucun algorithme n’est parfait – et Google ne peut pas empêcher des pédophiles d’ajouter de nouvelles images sur le web –, les changements obtenus ont permis de nettoyer les résultats de plus de 100 000 demandes potentiellement liées à des abus sexuels d’enfants. » Les restrictions s’appliqueront dans un premier temps aux pays de langue anglaise, mais s’étendront dans les six mois au reste du monde et à 158 autres langues.

Repérer et supprimer photos et vidéos

La circulation d’images et de vidéos à caractère pédopornographique est également dans le collimateur de Google et de Microsoft. Des filtres de résultats ont ainsi été développés par ces deux géants. Ils permettent de détecter et de supprimer un contenu illicite de leurs plateformes.

Google a également développé une technologie qui permet de taguer les vidéos illégales, notamment sur YouTube. Une fois marquées, toutes les copies dupliquées peuvent être retirées d’internet.

Tendre des pièges

En plus des contenus, les pédophiles sont désormais traqués, grâce notamment à Sweetie. Cette fillette philippine virtuelle a été développée comme appât par l’ONG Terre des Hommes. Créée de toutes pièces sur internet, cette enfant virtuelle de 10 ans a été contactée par plus de 20 000 personnes dans le monde, prêtes à payer pour la voir se livrer à des actes sexuels via une webcam. Plus de 1 000 personnes issues de 71 pays, dont 11 en France, ont été « facilement » identifiées, selon l’ONG. Cette dernière a pu retrouver leurs adresses, leurs numéros de téléphone et des photos d’eux, et a transmis leur identité aux autorités compétentes, en particulier à Interpol.

Déjà, en juillet dernier, des chercheurs espagnols avaient présenté un robot se faisant passer pour une adolescente de 14 ans. « Argot, fautes d’orthographe délibérées, abréviations : Negobot converse de façon réaliste avec les pédophiles potentiels », expliquait Courrier International. Son but ultime : obtenir un profil sur un réseau social, un numéro de portable ou un e-mail, autrement dit l’information nécessaire pour permettre aux autorités d’ouvrir une enquête.

FRANCETVINFO

Article sur le FN

Un élu FN condamné pour avoir proposé de « récupérer les dents en or » des Roms

Franck Sinisi, élu municipal en Isère, comparaissait pour « provocation à la discrimination ou à la haine ».
LE MONDE avec AFP
Temps de lecture : 1 min
Il comparaissait pour avoir déclaré qu’il voulait « récupérer les dents en or » des Roms pour « les nourrir et les loger ». Franck Sinisi, élu municipal d’extrême droite à Fontaine, dans l’Isère, a été condamné mardi 28 novembre à deux mois de prison avec sursis.

Elu sous l’étiquette Front national (FN), il avait déclaré, lors d’un conseil municipal, le 27 février, que « pour loger [les Roms], il [pouvait] y avoir un autofinancement ». Dans ses déclarations, qui avaient été révélées par le journal Le Dauphiné et diffusées ensuite sur le site de la section locale du Parti communiste, il proposait « au niveau de la métropole d’investir, de leur payer des dentistes ». Dans un brouhaha il avait continué :

 

« Oui, je m’explique, de leur payer des dentistes, de leur mettre des dents nickel, de récupérer leurs dents en or, je pense que juste ça, ça leur permet de se nourrir et de se loger. »
Exclusion du FN

Quelques mois plus tard, M. Sinisi fut exclu du FN. « Ces propos sont inacceptables. Je pense que c’était de l’humour, mais de l’humour de mauvais goût », avait alors jugé Nicolas Bay, secrétaire général du Front national.

Le tribunal correctionnel a également prononcé une peine de quatre ans d’inéligibilité et 2 000 euros d’amende, soit une condamnation légèrement supérieure aux réquisitions, selon le maire communiste de Fontaine, Jean-Paul Trovero, partie civile au procès. La commune de Fontaine et des associations s’étaient également constituées parties civiles dans cette affaire.

« Avec la mobilisation d’autres citoyens, j’ai porté cette affaire devant la justice et je suis fier de la décision rendue qui démontre que nous avions raison de nous indigner », a estimé M. Trovero dans un communiqué. Le maire a ajouté qu’il « regrettait que Franck Sinisi fasse appel du jugement », espérant « un retour à la sérénité dans nos instances démocratiques et le respect du cadre républicain ».

Le service militaire

Service militaire d’un mois promis par Macron: des expérimentations en 2019

Service militaire d’un mois promis par Macron: des expérimentations en 2019

  • Bientôt le retour des conscrits dans la Marine ? Des expérimentations seront faîtes dans l'Armée en 2019 selon la secrétaire d'Etat Geneviève Darrieussecq
    Bientôt le retour des conscrits dans la Marine ? Des expérimentations seront faîtes dans l’Armée en 2019 selon la secrétaire d’Etat Geneviève Darrieussecq | YM Quemener – Ouest France

Le service national d’un mois, promesse électorale d’Emmanuel Macron, pendant sa campagne pourrait être expérimenté «?en 2019?», a déclaré samedi 30 septembre la secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq.

Emmanuel Macron, qui avait fait de ce service national d’un mois une promesse de campagne, avait annoncé la création d’une commission le 14 juillet, sans détailler le calendrier. «?Depuis, il y a eu des rencontres techniques, des demandes aux administrations de faire un point sur les actions déjà mises en place pour la jeunesse?», a indiqué samedi Mme Darrieussecq, en marge de l’université de rentrée du Modem à Guidel (Morbihan).

«?La commission de haut niveau va prendre en charge ce dossier. Nous avons fait des propositions au Premier ministre qui devrait la nommer courant octobre?», a-t-elle ajouté, en précisant que l’esprit était d’y inclure «?tous les représentants des ministères concernés, des responsables de la jeunesse, des parlementaires, des personnes qualifiées?».

«?L’idée est que la Commission puisse remettre ses préconisations au printemps 2018. Ensuite, il pourrait y avoir une phase d’expérimentation en 2019, c’est ce qui est souhaité par le président de la République et le Premier ministre?», a poursuivi Mme Darrieussecq.

Le financement encore dans le brouillard

Durant la campagne, M. Macron avait anticipé un projet de loi dès la fin 2017, évoquant un coût compris entre 2 et 3 milliards d’euros «?en rythme de croisière?», et en promettant que le budget des Armées ne serait pas ponctionné.

«?Il y aura une ligne nouvelle consacrée à cette action?», a confirmé Mme Darrieussecq. «?Donc soit on demande une participation aux ministères concernés?», comme l’Éducation, l’Intérieur, la Santé, les Sports, «?soit on trouve des ressources dédiées?», a-t-elle indiqué, en souhaitant d’abord «?fixer précisément les objectifs?» de ce service national qui doit concerner entre «?600?000 et 800?000 jeunes?» chaque année.

Mme Darrieussecq souhaite notamment que ce service «?forme des jeunes qui soient protecteurs du pays?». Ils pourraient y apprendre «?les gestes qui sauvent, la conduite à tenir en cas de cataclysme, d’attentats, d’état de guerre?».

Dans le cadre de l’université de rentrée du Modem, le président du parti centriste François Bayrou a apporté son soutien au projet tout en demandant que l’on «?réfléchisse à ajouter un mois de service civique?».

Source: Ouest-France.fr

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