que les garçons, en général ?

Attention, il s’agit ici de généralités qui ne s’appliquent donc pas aux cas particuliers ! Il existe bien sûr un grand nombre de garçons qui écrivent facilement et lisiblement et des filles pour qui l’écriture pose problème.

ecriture-filles
Cependant, nous constatons que l’écriture féminine est souvent plus « jolie », c’est-à-dire plus proche du modèle calligraphique. De plus, la très grande majorité des jeunes qui consultent des graphothérapeutes pour améliorer leur écriture sont des garçons. La question est donc légitime : Pourquoi les filles écrivent-elles mieux que les garçons, en général ?

Les hommes à la chasse, les femmes à la cueillette

Même si nous évoluons, traditionnellement, l’homme part chercher le gibier, la femme le cuisine. Dans notre inconscient, avons-nous vraiment évacué cette image ?
L’homme s’occupera de toutes les tâches sollicitant force physique et bonne motricité globale,  tandis que la femme se spécialise dans les activités de motricité fine : cuisine, couture, soins des enfants qui demandent plus de délicatesse, de précision, de douceur.
Les barèmes d’EPS pour le bac le prouvent : on attend de meilleures performances en sport chez les garçons que chez les filles. Pourtant, physiologiquement, les capacités sont équivalentes.

Nous subissons le poids des stéréotypes.

La femme docile, soumise

Pour bien apprendre à écrire, il faut se soumettre au code, à la norme, intérioriser les règles. Ce serait plus facile pour les filles ? Peut-on nier que la soumission des femmes, dans certaines cultures plus que dans d’autres, est une réalité ? En orthographe aussi, puisque le masculin l’emporte !

Le soin est féminin

Être soigneuse ou prendre soin. La femme est plus soucieuse de l’apparence : l’écriture est une image que l’on renvoie aux autres aussi… Donc il convient qu’elle soit jolie. Pour plaire. Parce qu’une fille doit plaire !

La femme prend soin des autres davantage que les hommes peut-être ? L’instinct maternel ? Dans les métiers du soin, on observe une très grande majorité de femmes : infirmières, orthophonistes, enseignantes… Comment ça ? Enseigner n’est pas soigner ?  Je crois que si ! Enseigner en maternelle, c’est prendre soin des petits ! Enseigner, d’ailleurs, même pour les grands, c’est une façon de prendre soin.

La maîtresse est un modèle

Les enseignants du premier degré sont essentiellement des femmes. Il serait donc plus facile pour une fille de s’identifier à la maîtresse ?

Goût de la lecture et de la discussion

Les filles seraient plus bavardes, plus aptes à s’exprimer avec les mots, tandis que les garçons préféreraient le mouvement ? Les salons littéraires étaient présidés par des femmes. Selon des données de l’OCDE, 51 % des filles de 15 ans lisent au moins un livre par mois contre 37 % des garçons.

L’adaptation

Les filles aiment répondre aux attentes, satisfaire les autres, elles savent s’adapter au point de s’oublier… Cette flexibilité apporte une bonne réceptivité, une écoute de qualité. Avant d’être un bon émetteur, pour bien écrire, il faut être un bon récepteur.

Ce ne sont que quelques pistes. Mais elles pourraient être appliquées à la plupart des activités scolaires. Elles pourraient aussi expliquer la raison de la plus grande réussite des filles jusqu’au baccalauréat. Peut-être.

Filles et garçons sur le chemin de l’égalité

 

Nous avons conscience des inégalités filles – garçons, et si nous tentons de sortir de nos représentations et de nos conditionnements, ces inégalités ont tout de même tendance à se creuser. Curieux…

 

Pour finir, une vidéo qui informe et qui fait sourire :

 

Une chronique de Claire Nunn

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