Week-end dans les Vosges du Nord – 28-29 mars 2015

Des visites intéressantes pour ce week-end maussade :

– Musée Lalique à Wingen-sur-Moder où René lalique avait installé sa verrerie maintenant devenue cristallerie .Le musée expose la production très diversifiée et très inspirée de René Lalique d’abord création de bijoux, puis de vaisselle de table, puis de flacons de parfum, son activité culminant en 1925 avec le pavillon Lalique à l’Exposition universelle . Le savoir-faire des maîtres verriers est expliqué par une vidéo et ce jour-là, dans le cadre des « Journées européennes des Métiers d’Art », quelques ouvriers de Lalique expliquaient leur travail.
– Château des Rohan à Saverne, palais du 18ème siècle de facture néoclassique, surdimensionné maintenant pour la petite ville de Saverne. Le musée abrite une exposition sur Louise Weiss, originaire de La Petite Pierre et qui a fait un legs à Saverne. C’était une militante féministe, pacifiste et européenne. La découverte de cette personnalité méconnue nous a impressionnés.
– Eglise abbatiale de Marmoutier à 6 km de Saverne. Voyage dans le temps et l’architecture : façade et porche romans, avec de curieuses sculptures (XIIème),
puis nef gothique avec arcs-boutants (XIIIème) et chœur du XVIIIème.

Séjour à Lacanau – du 25 octobre au 1er novembre 2014

A l’invitation de Claude, un ancien doc des Vosges installé maintenant en Gironde, un groupe d’Adéviens s’est rendu pour une SEMAINE DE DECOUVERTE de l’Aquitaine, à Lacanau. L’organisation et l’animation étaient assurées par le pétulant Claude et par sa femme, l’efficace Françoise.
Nous étions hébergés dans deux grandes villas au cœur d’une pinède. Les repas étaient pris en commun dans un climat de franche convivialité et de compétition gourmande (voir à ce propos la recette du « Hors d’œuvre du Sud Ouest » réalisé par Françoise, dans la section «Recettes »). Nous avons de plus bénéficié d’un très beau temps.
Au programme :
PROMENADES à pied et à vélo dans les pinèdes, au bord des lacs qui s’étalent à l’arrière de la côte : lac d’Hourtin, lac de Lacanau, étang de Cousseau et au bord de l’océan qui roulait ses rouleaux sur lesquels s’amusaient les surfeurs. Mais la côte est instable et fragile et les tempêtes de cet hiver l’ont attaquée : un immeuble en équilibre sur le bord de la dune est fermé et les pelleteuses tentent de reconstruire le front de mer.
•Les VISITES GUIDEES du MUSEE d’HOURTIN et des villas pittoresques anciennes de Lacanau- Océan, nous ont permis de mieux comprendre l’ évolution de cette région pauvre jusqu’à la région riche et très recherchée d’aujourd’hui
•Visite de BORDEAUX en petit train avec un commentaire vivant et promenade sur les berges de la Garonne (la place de la Bourse, le Miroir d’eau …)
•Visite du MEDOC au bord de la Gironde : le chaix de Saint-Christoly avec dégustation, ferme aquacole Eau-Médoc à Saint Vivien qui élève des gambas pinaeus japonicus excellentes et des esquires (petites crevettes).
•Visite du BASSIN d’ARCACHON :
-les villages de pêcheurs et d’ostréiculteurs aux petites maisons serrées au bord du bassin au Cap-Ferret,
-une promenade en pinasse pour certains autour de l’île aux oiseaux avec ses cygnes et ses vols d’oies bernaches, une visite des villas d’Arcachon pour d’autres.

Et beaucoup d’autres bons moments, comme les couchers de soleil sur l’océan, à la recherche de l’improbable rayon vert…, la visite nocturne à Soulac de la Basilique Notre-Dame-de-la-
fin-des-terres *, à demi enterrée dans le sable avec nos ombres chinoises qui jouaient sur les ogives.
* La Basilique Notre-Dame-de-la- fin-des-terres fut construite au XII ° siècle pour accueillir les pèlerins de Compostelle ; ensevelie sous les sables au 18° siècle, elle fut dégagée en partie au 19°siècle.

Salut de l'Océan

02-Lacanau.Une de nos deux villas

05-Devant le musée d'Hourtin dans l'ancienne gare06-Maubuisson . lac d'Hourtin07-Maubuisson, bibliothèque de campagne dans la pinède08-Les cyclistes font une halte11-Dégustation aux chaix Saint-Christoly15-Bordeaux, place de la Bourse, le miroir d'eau16-Bordeaux,  la grosse cloche17-Bassin  d'Arcachon19-Bassin d'Acachon, notre pinasse et son pilote1-Estuaire de la Gironde22-Bassin d'Arcachon. L'Herbe, la chapelle de la villa algérienne13-Vue de bordeaux depuis le haut de la tour Pey-BerlandCoucher de soleil sur l'Océan

Sortie à Champagney-Ronchamp – 25 juin 2014

Cette sortie de fin d’année fut organisée par Marie-Noëlle, sur un territoire qu’elle connaît bien, car elle en est originaire.
Matinée à Champagney :
Visite de la Maison de la Négritude et des Droits de l’Homme . Elle a été créée en 1971 par un passionné d’histoire locale, René Simonin qui exhuma des archives départementales de la Haute-Saône, le cahier de Doléances du village de Champagney et y découvrit ce texte surprenant : « Les habitants et communauté de Champagney ne peuvent penser aux maux que souffrent les Nègres dans les colonies, sans avoir le cœur pénétré de la plus vive douleur, en se représentant leurs Semblables, unis encore à eux par le double lien de la Religion, être traités plus durement que ne le sont les bêtes de somme… » Le cahier n’ayant pas été envoyé, cet appel a été ignoré en son temps. Mr Simonin et un groupe de Champagnerots décidèrent de le reprendre et d’y donner suite. Dans le petit musée, la cale d’un bateau négrier est reconstituée, taille réelle, rendant plus saisissante l’horreur de la traite. La lutte contre l’esclavage et le racisme est évoquée par des panneaux. Le musée abrite aussi des objets d’art africains recueillis au 19° siècle. Malheureusement, le musée manque de place et d’argent et la collection d’objets authentiques est mal exploitée (peu d’objets présentés et mal mis en valeur). Profitant du beau temps, nous prenons l’apéritif offert par Edith sur la place du village ; puis nous nous rendons dans un restaurant caché dans la campagne « Le Rhien ». Repas à la terrasse.

Après-midi: Visite de Ronchamp avec un questionnaire-découverte réalisé par Marie-Noëlle. Nous découvrons : le point de vue sur les Vosges du Sud, la chapelle Notre-Dame du Haut de Le Corbusier (ses courbes, son oméga, ses éclairages…), le portique de cloches de Jean Prouvé, la porterie (hall) et la chapelle du monastère Sainte-Claire incrusté dans la colline depuis 2011, et œuvre de Renzo Piano. Ce haut lieu de rencontre entre l’architecture moderne, la spiritualité, le souvenir, la nature verdoyante et les arbres était tout désigné pour clore nos rencontres de l’année.

 

Sortie à Senones – Moyenmoutier – 26 juin 2013

Sortie traditionnelle du dernier mercredi de juin  à Senones, terre d’histoire : histoire de la principauté de Salm, histoire des 3 abbayes, histoire du textile vosgien.

Nous avions retenu une visite guidée de Senones et Moyenmoutier, avec à chaque fois un guide compétent et enthousiaste qui nous a fait revivre la grandeur passée de ces lieux dévastés par l’évolution historique et la décadence économique.

Au XVIIIème siècle, l’abbaye de Senones est puissante et florissante et son abbé  Dom Calmet  est une figure philosophique en lien avec toute l’Europe. Senones est, à partir de 1751, la capitale de la principauté de Salm. Mais, à la Révolution, la principauté de Salm est rattachée à la France, les princes de Salm s’enfuient. L’abbaye est pillée. Il ne reste de son faste qu’un bel escalier 18ème ovale et une rampe en fer forgée Jean Lamour.

Début  XIXème, des usines textiles s’installent dans la vallée et occupent l’abbaye. Cette occupation industrielle dénaturera l’abbaye, tout en sauvegardant les murs. Il ne reste plus maintenant de cette activité que le magasin Ecotex où nous irons en fin de journée faire quelques achats.

Après cette visite de l’abbaye, nous allons au restaurant « Au bon Gîte », puis à Moyenmoutier.

Moyenmoutier : L’église abbatiale  est remarquable. Elle est très haute (30 m), sobre et sans ornement extérieur. Elle a été entièrement construite en1737 sous l’impulsion de l’abbé dom Barrois qui a fait détruire l’ancienne église. L’intérieur est très clair, avec des fenêtres sans vitraux. De massives stalles sculptées occupent le chœur.

Nous sommes montés dans la charpente, ce qui permet de comprendre la construction des coupoles du plafond de l’église.

Le reste de l’abbaye est maintenant en piteux état. Au 19ème, une filature construite sur les jardins est accolée à l’abbaye. Elle ne sera détruite qu’en 2009.

Du perron de grès rose de l’abbaye, nous dominons un grand terrain vague vide, symbole de la déshérence et de l’abandon de ces lieux qui ont retenti des chants d’église, des querelles religieuses et philosophiques au 18ème, des claquements des machines et de la rumeur ouvrière au 19ème et 20ème siècle. Ces vestiges sont beaux. Des équipes locales essayent de leur insuffler une nouvelle vie : bon courage !