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Ecosse vs Angleterre: les raisons de la colère

Ce jeudi 18 septembre 2014, les Écossais ont décidé de rester uni à l’Angleterre et aux autres nations qui composent le Royaume-Uni. Enfin, peut-on encore dire « uni » après le déchaînement de ces dernières semaines ? Plus rien ne sera comme avant : ils restent unis pour le meilleur et pour le pire… et cela fait sept siècles que cela dure. Mais pourquoi autant de désamour – pour ne pas dire haine entre ces deux nations ?

 

Le 1er mai 1707 prend effet l’Acte d’Union qui unit l’Angleterre et l’Écosse au sein d’un Royaume-Uni de Grande-Bretagne (United Kingdom of Great-Britain). Mais l’histoire de l’Ecosse a débuté bien avant, il y a environ 10 000 ans, avec l’arrivée des premières populations humaines dans l’actuelle Écosse après la fin de la glaciation de Würm ! Très vite, son puissant voisin anglais devient une cause de conflit, plus ou moins grave.  Les guerres d’indépendance ont ainsi poussé l’Écosse à nouer des liens commerciaux, culturels et souvent stratégiques avec un certain nombre de puissances européennes.

Sous la dynastie des Stuart, au XVIe siècle, les deux pays ont appris à vivre ensemble mais l’union personnelle des deux royaumes connaît de brutales anicroches dues aux divergences religieuses entre anglicans (Anglais) et presbytériens (Écossais). Ce n’est qu’avec la «Glorieuse Révolution» de 1688, l’éviction définitive des Stuart et l’avènement du roi Guillaume III que les Écossais obtiennent enfin le respect de leur foi… et un renforcement des pouvoirs législatifs de leur Parlement.

Comme l’explique le site Herodote.net, peu après l’avènement de la reine Anne Stuart, en 1702, le Parlement écossais laisse entendre par l’Act of Security qu’il pourrait remettre en cause une décision du Parlement de Westminster prévoyant qu’à la mort d’Anne, sans enfant, la couronne reviendrait à l’Électeur de Hanovre. Cela signifierait la fin de l’union personnelle des deux royaumes et l’éventuel retour des détestables Stuart sur le trône d’Écosse ! C’est pour éviter ce drame que le parti des whigs lance alors l’idée de réunir les deux royaumes en un seul et, en cas de refus, menace les Écossais d’un blocus économique. La reine, dans un souci de conciliation, nomme une commission anglo-écossaise qui rédige un traité de 25 articles dont quinze se rapportent à des différends économiques et les autres au projet d’union politique.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=n4tPZmdnMLM[/youtube]

Cet Acte d’UnionAct of Union») est ratifié le 16 janvier 1707 par le Parlement d’Édimbourg, par 110 voix contre 67 et 46 abstentions. C’est ainsi que naît officiellement le Royaume-Uni de Grande-Bretagne, avec un seul souverain, un seul gouvernement et un seul Parlement, à Westminster, où entrent 45 députés écossais (Chambre des Communes) et 16 pairs écossais (Chambre des Lords).

Le sabordage du Parlement écossais débouche sur de nombreuses émeutes populaires dans le royaume. On suspecte, non sans raison, beaucoup de parlementaires d’avoir été grassement achetés par les whigs anglais. Finalement, les esprits se calment. Il est vrai que la religion nationale n’est pas remise en cause par l’Acte d’Union.

L’union rentre dans les mœurs et les Écossais, enfin, prennent leur part à l’essor inouï de la Grande-Bretagne et peuvent ainsi profiter du siècle des Lumières et de la révolution industrielle : l’Écosse devient l’un des principaux centres culturels, commerciaux et industriels de l’Europe du XIXe siècle. Mais cette unité ne résiste pas aux secousses du XXe siècle : une partie de l’Irlande arrache son indépendance après la Grande Guerre et à la fin du XXe siècle, le gouvernement de Tony Blair assouplit l’union tricentenaire en restituant aux Écossais un début d’autonomie et un Parlement à Édimbourg, en attendant une possible indépendance.

Depuis peu le pays bénéficie d’un certain renouveau économique et culturel, grâce notamment à un secteur des finances en développement, à l’extraction du pétrole et du gaz naturel de la mer du Nord, et finalement au rétablissement du parlement écossais. Aujourd’hui, pour beaucoup d’Écossais, les considérations nationalistes passent après leur envie d’en finir avec le système économique actuel.

Etre indépendants, cela signifierait pour les Écossais en terminer justement avec le système économique, et l’ambiance libérale, actuelle. Les électeurs veulent du logement social, et le maintien de l’emploi subventionné. Les considérations nationalistes arrivent seulement après tout cela.

Mais aujourd’hui, nous savons que les Écossais ont voté à 55 % contre l’indépendance. Nigel Farage, le leader du parti eurosceptique Ukip, appelle à la tenue d’une convention constitutionnelle, pour que soit créé un Parlement anglais, explique le Guardian. Il a par ailleurs posté une cinquantaine de lettres pour appeler les députés écossais au Parlement britannique à ne pas voter sur les questions qui concernent uniquement l’Angleterre, ce qui est le cas aujourd’hui. « Je pense que nous avons besoin d’un débat à nous, qui soit ouvert« . Aux Écossais, sans doute. Mais aussi un débat pour les autres nations composant ce Royaume qui a bien du mal à rester uni. God Save The Queen !

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=gqCXnqnyME0[/youtube]

Pour aller plus loin :

– l’article original du site LaLibre.be

– l’article de base extrait de Wikipedia

– l’article « Union de l’Angleterre et de l’Ecosse » sur Herodote.fr

– l’article « la guerre d’indépendance de l’Ecosse » sur Histoire-fr.com

– « Pourquoi les Ecossais veulent l’indépendance » sur le site de BFM.tv

– Quelles seraient les conséquences d’une indépendance de l’Ecosse?

 

Pourquoi les acteurs pensent-ils que le vert porte malheur sur scène ?

(Sarah, 3eme – 2009)

Le vert du costume « tuerait » le talent… à moins que ce ne soit le comédien ! Pourtant, cette couleur a vraiment tout pour séduire : c’est aussi bien le symbole de la force régénératrice que de la longévité. Mais rien n’y fait : certains acteurs et metteurs en scène refusent encore et toujours d’utiliser le moindre objet ou costume vert dans un théâtre. Pourquoi ?

Cette méfiance vis-à-vis de cette couleur (qui n’a rien demandé à quiconque) prend en fait racine dans un phénomène technique fort simple… En effet, les premiers éclairages mettaient difficilement cette couleur en valeur. De fait, tout acteur portant cette couleur se mettait moins en valeur que les autres. Moins bien mis en évidence, moins vu, donc moins remarqué et moins applaudi… l’acteur courait ainsi au désastre ! Le vert a donc bel et bien tué son talent.

Une autre explication, plus vraisemblable pour certains… Au XVIIe siècle, on avait besoin d’une faible dose d’arsenic pour obtenir une teinture verte efficace pour les rideaux. Quand on sait qu’à la même époque les acteurs avaient la fâcheuse habitude d’éponge leur visage ruisselant de sueur dans les rideaux, on imagine assez facilement ce qui pouvait arriver à ceux qui avaient pris cette habitude avec des rideaux verts ! Dans le pire des cas, c’était la mort, dans le meilleur, c’était une grave maladie de peau. C’est là que l’aversion pour cette jolie couleur se nicha.

Et pourtant, le vert, c’est la couleur de cette tendre pelouse dans laquelle nous aimons nous rouler lorsque le soleil nous baigne de ces rayons… Ouh là, je m’égare !

Source : LACOTTE Daniel, Le Pourquoi du Comment, Paris – 2005.

A quand remonte la première révolution française ?

(Camille, 4eme – 2009)

Pas en 1789, en tous les cas… Il nous faut en fait remonter en l’an 1356, en plein coeur de la Guerre de Cent Ans ! Cette année là, le roi Jean II le Bon est battu à Poitiers et est emprisonné à Londres. C’est Etienne MARCEL qui forme alors un gouvernement d’urgence. Il a été élu en 1355 prévôt des marchands, c’est-à-dire porte-parole des commerçants de Paris. Il réunit son premier gouvernement au nom de « la défense du bien commun« . Belle expression pour évoquer le sort de ceux qu’il entendait surtout défendre… Pour preuve, sa volonté de tenir à l’écart l’héritier du trône, le Dauphin Charles, ainsi que l’assemblée des trois ordres (clergé, noblesse, tiers-état).

Il exige tout aussi rapidement des aristocrates une union sacrée face à l’envahisseur, traduisez : « abandonnez vos privilèges fiscaux et partager le commandement militaire avec la bourgeoisie » ! Il n’hésite pas à aller plus loin en faisant assassiner les maréchaux de Champagne et de Normandie, conseillers du roi, sous les yeux du Dauphin… Et comme si cela ne suffisait pas, afin d’impressionner les nobles les plus récalcitrants, il ordonne la destruction de plusieurs de leurs maisons fortes.

Durant les mois de mai-juin 1358, il écrase sans aucune pitié les Jacques – paysans poussés à la révolte par une fiscalité trop lourde. Ce sera sa dernière forfaiture : Etienne MARCEL est assassiné le 31 juillet de la même année. Sa politique pour le moins ambitieuse, autoritaire et quelque peu aventureuse a fini par effrayer les bourgeois. De retour au pouvoir, le Dauphin n’a pas de mots assez durs pour condamner le « règne » d’Etienne MARCEL, ce roturier qui a osé « soulever les genz du plat païs de France contre les nobles dudit royaume« .

Aucun bourgeois ne s’avisera de renouveler pareil affront avant… 1789 !

Référence : Ça m’intéresse HS n°4 – Questions é Réponses, les stars de l’histoire


La Quatrième Guerre mondiale

HISTORICITÉ
La Quatrième Guerre mondiale

La quatrième guerre mondiale ? Quel est donc ce délire ? Tout lecteur attentif d’un bon manuel d’Histoire de collège ou de lycée sait pourtant qu’un fait de « guerres mondiales », il n’y en a eu que deux dont la dernière s’est achevée le 2 septembre 1945 en rade de Tokyo par la capitulation officielle du Japon (et non le 8 mai 1945, comme on s’obstine à le croire en Europe de l’Ouest).

Mais si l’on entend par « guerre mondiale » un affrontement à l’échelle planétaire entre diverses puissances utilisant toutes sortes de moyens, il convient de revoir sérieusement notre comptabilité officielle. Pour certains historiens, la guerre de Sept ans (1755-1762), qui opposa l’alliance franco-austro-russe à celle de l’Angleterre et de la Prusse, les « Grands » de l’époque , fut déjà une guerre mondiale : l’Europe en fut certes le théâtre principal, mais avec de sérieuses retombées sur les possessions outre-mer des belligérants (français et anglais surtout) en Amérique, en Inde et sur tous les océans. Il en fut de même pour les guerres de la Révolution et de l’Empire (1792-1815). De ce point de vue, la Seconde guerre mondiale fut donc…la quatrième !

Mais ne chipotons pas, et tenons-nous en au décompte officiel. Or, là encore, celui-ci semble être resté bloqué à tort en 1945. Selon Eric J. Hobsbawm (l’Age des Extrêmes, histoire du court XXe siècle) ou André Fontaine (la Guerre froide), la « guerre froide » entre les Occidentaux et le bloc communiste (1947-1990) fut une véritable troisième guerre mondiale. Propagande, coups tordus, espionnage, pressions économiques, course aux armements, terreur nucléaire, affrontements périphériques par alliés interposés : en faut-il plus pour qualifier cette période de « guerre » ? Ce n’est pas parce que nous autres, Européens de l’Ouest, avons vécu cette période sans nous étriper, et même dans un confort matériel grandissant, qu’elle n’a pas eu lieu.

Et la quatrième, alors ? Eh bien, chers lecteurs, nous sommes en plein dedans : la mondialisation sauvage née de l’après-guerre froide a mis en concurrence brutale les entreprises et les salariés du Monde entier, avec d’immenses ravages sociaux et environnementaux. Les « pays émergents » (Chine, Inde, Brésil, Russie) entendent bien marquer leur territoire face à des Etats-Unis essoufflés et une Union européenne ectoplasmique. Les « identités culturelles » s’affirment parfois violemment, tandis que l’Islam radical part en guerre contre un Occident à la fois dominateur et bien peu sûr de lui même. Enfin, Internet a ouvert un nouveau champ de bataille et un nouveau moyen de guerre, aux effets qui dépassent largement le seul domaine du virtuel.

Cette quatrième guerre est donc d’un genre assez différent des précédentes, mais elle est au moins aussi « totale » par ses dimensions, et encore plus « mondiale » par ses répercussions.

Philippe BOUCHÉ
(professeur agrégé d’Histoire – diplômé de Sciences Po Bordeaux)

Louis XIII, le juste

Louis XIII, dit Le Juste est roi de France et de Navarre.

Il est né à Fontainebleau en 1643. Son règne est marqué par la lutte contre la maison de Habsbourg.

Son enfance.
Nous connaissons son enfance grâce au journal qu’à laissé son médecin (Jean Héroard). Dans ce journal tout y est noté. Le jeune roi est passionné de musique et de chasse mais est peu intéressé par le latin et les lettres. Il grandit avec ses frères sœurs dans le château de Saint-Germain-en-Laye.

9 ans et déjà roi.
A la mort de son père, Henri IV, qui fût assassiné, Louis XIII monte sur le trône mais n’a que 9 ans. Il est sacré à Reims le 17 octobre 1610 mais c’est sa mère, Marie de Médicis qui assurera la régence pendant plusieurs années.

Gouverner seul.
C’est par la force, le 24 avril 1617 que Louis XIII accède au pouvoir. Poussé par son favori Luynes il ordonne l’assassinat du favori de sa mère, Concino Concini et fait exécuter sa femme, sœur de lait et dame de compagnie de sa mère.

En 1619, la reine-mère s’échappe du château de Blois et lève une armée contre son fils qui choisit de se réconcilier avec elle, lors du Traité d’Angoulême le30 avril 1619. Il lui cède les villes d’Angers et de Chinon, mais lui interdit de revenir au conseil. Par peur de voir sa mère poursuivre des complots, Louis XIII accepte son retour à la cour de France, et se réconcilie avec elle sous l’influence de Richelieu.

Les affaires extérieures.
La guerre de Trente Ans contre les Habsbourg, les conflits de succession d’Italie, de Lorraine prennent une grande partie dans la vie de Louis XIII, mais sa santé lui fait renoncer à participer activement aux dernières batailles. Ces guerres imposent beaucoup et surtout de lourds sacrifices au royaume, les impôts sont augmentés, le renforcement du rôle des intendants. Des révoltes populaires éclatent dans les campagnes.

La succession…
Louis XIII n’a jamais beaucoup apprécié la compagnie de son épouse, Anne d’Autriche, et l’absence de dauphin lui posait un problème sérieux. Gaston d’Orléans, le frère du roi complotait alors pour la succession. C’est après 23 ans de mariage que naît Louis-Dieudonné, dauphin de France, futur Louis XIV.

C’est le 14 mai 1643 que Louis XIII décède.

Justine LEFEBVRE (4eme C)

Rembrandt, un peintre moderne

Rembrandt est né à Leyde (Pays-Bas) le 15/07/1606. Il meurt à l’âge de soixante-trois ans à Amsterdam (Pays-Bas) le 04/10/1669. Peintre, graveur et également compétent en dessins, il est considéré comme l’un des plus grands peintres de l’histoire de l’art baroque européen, et le plus grand des peintres néerlandais du XVIIe siècle. Ses contributions à l’art sont venues à une période que les historiens appellent l’âge d’or hollandais. Il a influencé de très nombreux artistes par ses étonnantes palettes de couleurs or, ocre et noir.

ENFANCE

Rembrandt Harmenszoon van Rijn naît à Leyde, il est le huitième des neuf enfants dans une famille relativement aisée qui mettra l’accent sur son éducation. Toutefois, Rembrandt n’est pas fait pour les études universitaires et se tournera rapidement vers l’art. il apprendra aussi bien la peinture d’histoire, que le dessin et la gravure.

SA VIE
Il s’installe en 1931 à Amsterdam où, entré en contact avec une clientèle de riches négociants , il ne tarde pas à s’imposer comme portraitiste. Il réalise un portrait du roi Charles Ier.
Rembrandt se marie avec la nièce de son marchand d’art : Saskia van Uylenburg , chez lequel il s’était d’ailleurs installé en 1631. Il représentera sa femme dans de nombreuses toiles, portant divers costumes et accessoires. Il peindra également son fils Titus issu de ce mariage.  Sa femme meurt de la tuberculose en 1642. Titus est élevé par sa servante Hendrickje Stoffels devenue sa compagne. Celle-ci lui donne une fille : Cornélia.
Rembrandt vivant au-dessus de ses moyens, achetant des pièces d’art, des costumes dont il se sert souvent dans ses peintures, il n’arrive plus à honorer ses dettes en 1656. Il doit alors vendre sa maison et se contenter d’un logis plus modeste sur Rozengracht. Hendrickje et Titus y installent une boutique d’art pour faire vivre la famille, car la renommée de Rembrandt chute et les commandes ne suivent plus. Il survit pourtant à Hendrickje(décédée en 1663) et Titus, mort en 1668. Seule sa fille Cornelia est à ses côtés quand il meurt le 4 octobre 1669. Pauvre, il est inhumé dans l’église de Wesker.

SA TECHNIQUE
Son inspiration est le plus souvent mythologique, biblique ou historique. Il ne cessa de s’interroger sur la condition humaine.
Rembrandt a réalisé près de 600 peintures, 300 gravures et 2000 dessins. Grâce à son goût pour les autoportraits (une centaine réalisée tout au long de sa carrière), on peut suivre son évolution personnelle, tant dans son apparence physique que dans ses émotions. Une des caractéristiques majeures de son œuvre est l’utilisation de la lumière et de l’ obscurité (technique du Clair-obscur), qui attire le regard par le jeu de contrastes appuyés. Rembrandt aime aussi représenter des scènes de la vie quotidienne, des groupes sociaux avec compassion et humanité qui ressort dans l’expression de ses personnages, qui sont parfois pauvres et âgés.

Antoine DEVILLE (4eme C)

Sources :dictionnaire de la langue française, encyclopédie Larousse
http://www.curiosphere.tv/agenda/rembrandt/tout-savoir/accueil.html
http://www.linternaute.com/biographie/rembrandt-1
http://expositions.bnf.fr/rembrandt/reperes/01.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rembrandt
http://www.jesuismort.com/biographie-rembrandt-1014.php


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