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Les moteurs in-bord au salon nautique de Paris 2018
La présence des moteurs in-bord au salon nautique 2018 de Paris n’était pas très importante. Tous les moteurs étaient regroupés dans les Halls 2.2, 2.3, 3 et 4.
Les marques présentes étaient Beta Marine, Fenwick, Mercruiser.
Sur le salon il y avait aussi une formation sur les moteurs diesels. La formation était de 45 minutes sur un moteur Volvo Penta.
Le stand Beta Marine exposait 2 moteurs sur le salon, ce groupe propose une gamme plaisance de 10 à 150 cv et des groupes électrogènes de 4 à 1150 kva.
Le stand Fenwick exposait lui plus de moteurs, avec un stand plus grand, ils sont distributeur exclusif de Solé Diesel.
Mercruiser est la gamme de moteur in-bord du groupe Mercury. Il présentait 3 moteurs dont leur nouvelle gamme à embase.
Pour conclure, ces trois jours de salon ont été enrichissants avec des découvertes de nouveautés et beaucoup de rencontres.
Salon nautique 2018 de Paris
Le salon était divisé en 3 parties :
HALL 1 : VOILE, TOURISME & GLISSE.
HALL 2.1 : ÉQUIPEMENTS & GALERIE.
HALLS 2.2, 2.3, 3 ET 4 : BATEAUX À MOTEUR, MOTORISTES ET JET SKI.
Le monde du nautisme et de la plaisance savoure manifestement le vent de croissance qui porte le secteur. Le salon nautique de Paris, qui a débuté porte de Versailles le samedi 2 décembre, s’est tenu jusqu’au 10 décembre.
La saison 2017, achevée le 31 août, a en effet été marquée par une augmentation en volumes de 11 % dans le marché du neuf tandis que le marché de l’occasion a été « très actif » avec 65 000 transactions.
Lors de la présentation du bilan saisonnier, en septembre 2017, le président de la Fin avait rappelé que les chiffres des ventes de bateaux neufs (environ 10 000) étaient cependant loin des plus de 20 000 transactions de 2008, avant les répercussions de la crise financière.
Quoi qu’il en soit, l’optimisme est de rigueur puisque l’évolution positive de cette année a été constatée à la fois en Europe et aux États-Unis. « Ce qui fait une situation assez unique dans laquelle les deux principaux moteurs de l’industrie nautique sont dans une même dynamique favorable », a déclaré Yves Lyon-Caen, président de la FIN (Fédération des Industries Nautiques).
Les choses intéressantes dans le hall 4 sont les bateaux luxueux (PRESTIGE, BENETEAU , LOMAC … ), le nouveau moteur de chez YAMAHA , le 425 cv XTO…
Rencontre Pierre-Yves Plessis commercial Cap océan
Lundi 18 novembre 2018, nous avons reçu Pierre-Yves Plessis, un ancien élève du BTS T-C nautisme promotion 2014. 
Il nous a tout d’abord présenté son parcours.
Après avoir obtenu le Bac pro Maintenance nautique au lycée La Morandière en 2012, Pierre-Yves a réalisé son apprentissage en BTS chez Plaisance Nautic Services, une entreprise basée à Arzon, dans le Morbihan.
Au sein de l’entreprise il était chargé, entre-autres, de développer les cartes des bateaux pneumatiques Zeppelin et des trimarans Corsair marine. Il était également un soutien actif dans la commercialisation des marques Dehler et Hanse.
Déjà, il devait mettre à jour les annonces d’occasions sur l’ensemble des sites internet référencés par son entreprise. Une activité qui ne l’a pas quittée et qu’il exerce aujourd’hui dans son métier actuel.
Il a été aussi amené à préparer et participer à différents salons nautiques, dont le Grand Pavois de La Rochelle et le Nautic de Paris.
Une fois le BTS en poche, il a poursuivi sa formation en alternance chez Plaisance Nautic Services dans le cadre de la licence professionnelle Cadre commercial du nautisme à Saint Nazaire.
La licence obtenue, il a été embauché par Plaisance Nautic Services.
Au bout d’une année, il a décidé de partir en Australie pour un an. Il s’agissait pour lui du moment idéal pour entreprendre ce projet afin d’améliorer son anglais ! Pierre-Yves est alors hébergé par son cousin dans un premier temps et suit des cours d’anglais pendant 2 semaines complètes. Il prend rapidement une colocation avec d’autres jeunes étrangers non francophones pour parler au quotidien en anglais. Il exercera en Australie des petits boulots, comme serveur, agent d’organismes de charité ou employé agricole.
À son retour en France, il est sollicité par Cap Océan, jeune entreprise créée en 2010 dans le domaine du courtage maritime. S’il refuse cette proposition dans un premier temps pour privilégier celle d’une entreprise de location de voiliers, il l’accepte quelques mois plus tard.
Cap Océan se remarque dans des ports clés de la Méditerranée par sa présence tout en rouge.
Jonathan Boutboul, trentenaire breton, est à l’initiative de cette entreprise qui compte désormais 5 agences, Saint Cyprien (66), Le Cap d’Agde et La Grande Motte (34), Port Camargue (30) et Bandol (83). Son activité se résume peu ou prou à celle d’une agence immobilière… pour les bateaux ! Elle possède un catalogue d’environ 400 navires d’occasion en mandat et fait l’intermédiaire entre propriétaires/vendeurs et acheteurs.
Pierre-Yves, quant à lui, en gère une cinquantaine dans son agence du Cap-d’Agde dans laquelle il est commercial bateaux à moteur.
Ses missions sont variées et vont de la prise de mandat à la gestion des ventes en passant par les visites, les expertises, les contacts clientèle… Certains bateaux sont en exclusivité pour son agence et Cap Océan est pionnière en matière de reprise sur l’occasion.
L’entreprise facture des honoraires fixes ou calculés en pourcentage de chaque vente. En plus de son salaire fixe, Pierre-Yves est rémunéré avec une intéressante part variable sous la forme d’une commission calculée sur les honoraires facturés. ll bénéficie également de nombreux avantages en nature dont une voiture de fonction.
La glisse au Grand Pavois
Durant le salon du Grand Pavois, nous avons pu constater une présence très faible des sports nautiques. Néanmoins, quelques marques étaient présentes pour représenter la glisse sur ce salon majoritairement dédié à la voile habitable et à la plaisance.
Plusieurs secteurs de la glisse étaient présents, notamment le kayak (Hobie), la voile légère (Inobo) et le paddle board (Aqua Design) et Bic .
Nous nous sommes intéressés au modèle éclipse de chez Hobie, équipé avec leur système de propulsion Mirage.
Une de nos camarades, Maëlle Vilain, a testé ce modèle pour nous. Elle nous a décrit son expérience : « Ce système est ingénieux pour ceux qui ne sont pas très à l’aise sur l’eau, de plus le guidon permet de bénéficier d’un réel équilibre ». En revanche, d’après Maëlle, «Le système n’est pas doté d’une très bonne maniabilité. Pour tourner il faut s’y prendre à l’avance et le petit bassin ne permettait pas de bien tester ce système. ». Petit bémol, le système n’a pas de marche arrière.
Pour conclure, ce salon nous a permis de découvrir beaucoup de nouveautés sous le soleil rochelais. On se retrouve au Nautique Paris 2018 où la partie sports nautiques et glisse est plus présente.
Théo Leleu et Camille Fourel
L’absence des sports de glisse
Nous déplorons le manque de marques dédiées aux sports de glisse …
Seulement quelques exposants comme Bic SPORT, qui expose seulement 2 surfs, 2 flotteurs de windsurf, 4 kayaks et 3 Stand up Paddle.
Les marques de planches de Kitesurf Inobo et Alaïa étaient également présentent au salon, elles étaient situées au niveau des stands dédiés à la Bretagne. Ce sont deux jeunes marques. Inobo existe seulement depuis 3 ans et est une marque Made In France basée à Brest et Alaïa existe depuis 2010 et est basée à Hossegor.
Albane Leblatier & Maëlle Vilain
