Prix Goncourt, Prix Femina, Prix Renaudot…
Ces noms vous sont peut-être évocateurs. En effet, il s’agit des prix littéraires remis en 2011.
Quelques ouvrages lauréats de ces prix sont disponibles dans notre médiathèque.
Prix Goncourt : Alexis Jenni, L’Art français de la guerre
Le prestigieux prix Goncourt a été remis le 2 novembre à Alexis Jenni pour son premier roman, L’Art français de la guerre (Gallimard). Entre Indochine et Algérie, cette fresque fascinante questionne l’héritage des guerres coloniales.
Prix Renaudot : Emmanuel Carrère, Limonov
L’écrivain français Emmanuel Carrère a obtenu le 2 novembre le prix Renaudot pour Limonov (P.O.L), consacré à la vie sulfureuse du poète et dissident russe éponyme, qui a vécu un moment à Paris. Emmanuel Carrère, auteur d’un Roman russe (2007) et de D’autres vies que la mienne (2009), s’est réjoui que son roman ait permis de « faire connaître ce personnage », qui fut aussi idole underground sous Brejnev et fondateur d’un parti ultranationaliste en Russie.
Prix Médicis : Mathieu Lindon, Ce qu’aimer veut dire
Le Prix Médicis 2011 est attribué à Mathieu Lindon pour son roman paru chez P.O.L. Le romancier et journaliste y rend hommage à son père Jérôme Lindon, patron emblématique des Éditions de Minuit disparu en 2001, et à son ami, le philosophe Michel Foucault, mort en 1984.
Prix Nobel de littérature 2011: Tomas TRANSTRÖMER, Les souvenirs m’observent
Prix Fémina: Simon Liberati, Jayne Mansfield 1967
« Aux basses heures de la nuit, le 29 juin 1967 sur un tronçon de la route US 90 qui relie la ville de Biloxi à la Nouvelle Orléans, une Buick Electra 225 bleu métallisé, modèle 66, se trouva engagée dans une collision mortelle. »Dans cette Buick broyée se trouvait une femme, une « Hollywood movie star » de trente-quatre ans, danseuse nue à Las Vegas, célébrissime sex-symbol des années 50.Simon Liberait ressuscite Jayne Mansfield, l’actrice méconnue la plus photographiée au monde, fouille amoureusement dans les recoins les plus ténébreux de sa vie, retrace ses dernières heures en plein été hippie, qui disent aussi le crépuscule de l’âge d’or hollywoodien. Au programme : perruques-pouf, LSD 26, satanisme, chihuahuas, amants cogneurs, vie desaxée, mort à la James Dean, cinq enfants orphelins et saut de l’ange dans l’underground.Une oraison funèbre et morbid chic dans la droite ligne de Truman Capote et Kenneth Anger.