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Category Archives: Coups de coeur lecture
Lauréats du concours de lectures vidéo
Tous les participants ont été récompensés avec des livres et des CD et les lauréats avec des abonnements à la Médiathèque.
Lauréates du concours
- Diana Paul, VIIème, Ecole « Octavian Goga », Cluj-Napoca
- Major Anamaria, VIème, Ecole « Gheorghe Sincai », Floresti
- Deac Maria Alexandra, VIIème, Ecole « Bogdan Voda », Maramures
- Hoza Timea, Xème, Lycée « Petru Maior », Gherla
Atelier contes pour enfants
A fost o dat? o mediatec? care avea multe c?r?i pentru copii, frumos ilustrate care î?i a?teptau cititorii.
Perne colorate, pove?ti, ?oapte, zîmbete ?i cuvinte magice pentru a porni împreun? într-o aventur? minunat? în vinerea pove?tilor.
-ascult? pove?ti spuse într-un mod inventiv, simplu, antrenant ?i amuzant
-înva?? s? pronun?e mai u?or cuvinte în limba francez?
-i?i îmbog??esc vocabularul
-particip? la o activitate de grup
-î?i dezvolt? imagina?ia
-înva?? s? comunice
Activit??ile propuse sunt adecvate nivelului de dezvoltare ale copilului mic ?i a capacit??ii sale de a in?elege
P?rin?ii pot r?mâne al?turi de copii în timpul atelierului pentru a-i observa ?i a le aprecia « interven?iile »
Coordonator atelier : Valentina Gîdea
Zile propuse : prima ?i ultima zi de vineri a fiecarei luni
Vârsta : 3-6 ani
Locuri disponibile : 8
Pre? 2 sedinte: 10 Ron/luna/copil – toate materialele sunt incluse
* prima ?edint? este gratuit?
Înscrieri la Mediateca Institutului Francez :
Tel. 0264598551 sau pe adresa e-mail mediatheque.cluj@institutfrancais-roum
Poèmes de Dana Shishmanian
Née en Roumanie, diplômée de l’Université de Bucarest avec une thèse de maîtrise en littérature comparée, Dana Shishmanian vit et travaille en France depuis 30 ans.
Elle a publié dans des revues (Arpa, Décharge, Comme en poésie, Esprits poétiques, Les cahiers du sens 2010), des anthologies (Francopolis 2008-2009, Flammes vives 2010 et 2011, L’Athanor des poètes 1991-2011), des sites de poésie (Le Capital des Mots, Patrimages, Le manoir des poètes, Textes et prétextes, Poésie en liberté – Anthologie progressive), et dans la revue en ligne Francopolis, dont elle est membre du comité de lecture depuis février 2012.
Elle a animé en 2010, avec l’écrivain mauricien Khal Torabully, la collecte de poèmes Poètes pour Haïti (parue chez L’Harmattan en janvier 2011, dans la collection Témoignage poétique). Enfin, elle a assuré la direction littéraire de l’anthologie Esprits poétiques n°4- Sortilèges (Hélices, mars 2011).
Une plaquette, représentant une sélection d’un volume inédit intitulé Exercices de résurrection, est parue en octobre 2008 dans la collection « Poètes Ensemble » d’Hélices. En décembre 2011 est paru chez L’Harmattan son recueil Mercredi entre deux peurs (collection Accent tonique), dont sont extraits les poèmes ci-dessus.
La biche
Elle vit de si peu
mais si rare si fragile
à peine un semblant de souffle
entre néant et pensée
entre moi et toi et soi
ce n’est pas un mélange
ce n’est pas une osmose
ce n’est pas quelque chose
pourtant cela se nourrit de soi-même
comme d’une substance
super-substantielle
la manne oui c’est une façon de dire
le corps du Christ pourquoi pas
qui en goûte en a toujours faim
cela ne rassasie pas
c’est pour cela d’ailleurs que cela se multiplie
à l’infini
pour que tous les affamés à jamais
en soient toujours à en demander
et moi
arrêterai-je arrêterai-je pas
c’est ma vie ma mort ma mie
je mange et je pleure je mange je crie
j’écris
Mémoire 1
Lucien
luciole
tu fus le premier mort
de ma vie
tu avais sept ans
j’ai écrit ton nécrologue
j’avais sept ans
je t’ai nommé ange et j’en fus révoltée
même si – on le disait – Dieu t’avait rappelé
je te vois toujours au plus profond de moi
comme ma propre image
dans un puits sans fond
je distingue tous tes traits tu veux parler tu es muet
la bouche entrouverte dans un sourire absent
le front froncé les yeux bleus transparents le visage translucide
on dirait d’une cire très fine illuminée par une flamme
prête à s’éteindre
mais elle palpite et appelle du tréfonds de mes rêves
tant que je ne t’aurai pas rejoint
mon fiancé secret que je semble avoir oublié tu es là
sans même savoir que tu m’attends
Mémoire 2
Je chante dans ma tête
je cherche à me rappeler
la chanson au sang et aux jets de pierres
que me chantait ma mère
elle ne veut plus me la chanter
pour que je n’en répète pas les paroles
on pourrait se faire arrêter
on ne parle pas politique à la maison
mais maman c’est quoi ça politique, est-ce le sang et les pierres
chante-la moi chante-la moi
Alors je l’invente cette chanson entendue une seule fois
mais dans ma tête, sans voix
perchée dans le mûrier qui pousse au fond de la cour
pour me cacher
ses branches sont depuis rentrées dans mes rêves
ses fruits se sont enfouis dans l’arrière-goût de mes mets
son frémissement au vent balance mon corps quand je dors
c’est l’arbre à paroles dont je me nourris toujours
amnésique et ingrate
il ne me protège plus maintenant il m’a déjà trahie
quand un homme est entré par la portail de la cour
et m’a vue
il m’a appelée et je n’ai pas pu me taire me faire invisible
le mûrier m’a laissée choir comme un fruit trop mûr
j’ai été happée par la vie
j’ai aimé je mourus je ressuscitai
j’écrivis
la balançoire suspendue à la branche basse de l’arbre
me balance encore et toujours – tiens c’est pour cela
que je ne peux pas m’empêcher
de vouloir encore inventer les paroles de cette chanson refusée
De sa mélodie déchirante j’ai fait une berceuse pour mon fils
que tu pousses grand et fort et n’aie peur de rien
car rien ne protège sauf le vent
qui dépouille de tout
Mémoire 3
De mes voyages à travers le pays
s’échappent des gouttes d’eau projetées au visage
et des aiguilles fines de fumée piquante
poussées derrière par le vent fort d’une locomotive à vapeur
une des dernières sans doute
alors qu’elle sape un tunnel à travers les forêts
et pénètre en rugissant dans le ventre montagneux
de ma terre natale
m’ensevelissant non née non faite
telle une poupée chamanique
Dans mes yeux
les crépuscules on semé des visions secrètes
et du rouge-sang mêlé de bleu violacé à l’horizon
ressortent comme des signes d’une écriture inconnue
les toits huilés des maisons de campagne
les bras en balance des puits à seau
abandonnés comme des membres amputés
sur un champ de bataille
les sommets noirs cruciformes des églises en bois
dont les fresques oubliées ont glissé dans mon sang
leurs couleurs apocalyptiques
les lumières chaudes frémissantes des fenêtres
palpitent dans la nuit derrière les villages
une attirance animale me signale que des humains
y mènent leurs drames de tous les jours
et je ne peux rien pour eux
Vient la mer
sur une plage brûlante
s’immiscer dans mon corps
mon ouïe est toute vague
mes narines raffolent du sel marin
ma bouche se remplit de sable
avec la volupté de l’amour
fait à l’instant de la mort
mes yeux fermés flottent dans la lumière blême
qui s’est ouverte derrière mes paupières de cendres
je danse tel un bouchon sur les flots
bouteille à la Mer Noire
abandon délicieux au néant virtuel
qui me rêve
D’une langue à l’autre
D’une langue à l’autre
on dit qu’on change de culture
de pays d’espace-temps d’humaine ambiance
ce n’est pas cela
ce sont nos organes de sens qui changent
en même temps que leurs objets
on flaire différemment les mots
on les sous-pèsent autrement
on les goûte moins on les touchent à peine
on les lance des yeux
on les entend bourdonner
sans rythme régulier
on en vient aux rimes faciles
aux calembours
on a alors envie de les écorcher
la sève doit être quelque part
mais peut-être pas sous l’écorce
peut-être est-elle à l’extérieur
dans le vide qui les fait cliqueter
elle est ce vide même
la manne que je mâche depuis toujours
dans le no man’s land de mes sans-rêves sans-paroles
elle est cette lumière blême
incurvée au bout de l’œil-tunnel
où le plus et le moins infini coïncident
sans se toucher
si la synchronisation est atteinte le cycle s’arrête
le nirvana – seule alternative
à l’écriture
Mercredi entre deux peurs
L’attirance de l’angoisse vient sans doute
de ce qu’il est plus rassurant de se rétrécir
que de s’exposer au large
la peur protège de la vraie peur
la peur c’est quand on se fait petit sous les coups
la vraie peur c’est de fondre dans la félicité
se perdre ne plus pouvoir distinguer
non je refuse de joindre les deux
je resterai au milieu tant que je pourrai
tenir au bout de mon souffle
ce corps de signes qui me remplace
Prix littéraires 2012
Comme tous les ans, la fin de l’année marque la saison des prix littéraires : le prix Nobel de Littérature, le grand prix de l’Académie française, le Femina , le Renaudot, le Goncourt, le Médicis, l’Interallié pour les plus importants !!
L’occasion pour nous de vous proposer une sélection de quelques prestigieux prix de l’année 2012!
Bonne lecture !!!
PRIX GONCOURT
Jérôme FERRARI – Le sermon sur la chute de Rome, Actes Sud, 2012
C’était serré, mais mérité. Choisi au deuxième tour, avec 5 voix contre 4 pour Patrick Deville, Jérôme Ferrari a été couronné avec le prix Goncourt, la plus prestigieuse récompense littéraire en France. Le Sermon sur la chute de Rome nous parle d’un petit bar en Corse et de la maladie des empires. C’est la grande Histoire, magistralement racontée à partir d’un microcosme. Une partie de son roman est empruntée à sa biographie. Comme son personnage de roman, Matthieu, Ferrari a fait le chemin de Paris en Corse, destination de vacances prisée par sa famille. (Siegfried Forster)
PRIX RENAUDOT
Scholastique MUKASONGA – Notre-Dame du Nil, Gallimard, 2012
C’est la surprise de la saison des prix littéraires en France. Personne ne l’attendait, même pas elle-même. Scholastique Mukasonga a reçu le prix Renaudot 2012 pour Notre-Dame du Nil. Dans ce roman très riche, on parle entre autres de religion, de colonialisme, de tradition, de sorcellerie, de féminisme, d’histoire et de politique. On y parle peut-être de l’être humain tout simplement. (Jean-François Cadet)
PRIX FÉMINA
Patrick DEVILLE – Peste & Choléra, Seuil, 2012
Présent aussi sur les listes du Goncourt et du Renaudot, Patrick Deville a été couronné du prix Femina. Son œuvre « Peste & Choléra » raconte l’histoire vraie d’un homme hors norme, Alexandre Yersin, parti au bout du monde pour combattre le redoutable bacille de la peste. Première réaction de l’intéressé par rapport au jury composé exclusivement de femmes : « C’est magnifique. On écrit toujours pour avoir le plus de lecteurs possible… On me reproche parfois (d’écrire) des livres pour les garçons, eh bien la preuve est faite que non. » (Siegfrid Forster)
PRIX MÉDICIS
Emmanuelle PIREYRE – Féérie générale, l’Olivier, 2012
Emmanuelle Pireyre a été couronnée mardi par le prix Médicis pour Féerie générale (L’Olivier), roman-collage protéiforme où cohabitent textos, courriels, récit, introspection ou rap: « je viens de la poésie, dit-elle, et inventer des formes ne me fait pas peur ». Le roman est construit comme une succession de questions et de petites scènes où réalité et fiction s’entremêlent. Elle y propose, dit-elle, « une radiographie de la conscience européenne en ce début de siècle ». (AFP)
GRAND PRIX DU ROMAN DE L’ACADEMIE FRANCAISE
PRIX GONCOURT DES LYCÉENS 2012
Joël DICKER – La vérité sur l’affaire Harry Quebert, Fallois, 2012
Les lecteurs s’arrachent ce « page turner », inspiré par l’Amérique, les séries télé et Philip Roth. Il a eu le prix de L’Académie française. Edmonde Charles-Roux avait adoré, et on parlait de lui pour le Goncourt. Le polar malin du jeune auteur suisse Joël Dicker, Il décroche cette aussi le prix Goncourt des lycéens qui, depuis sa création en 1987, s’installe de plus en plus dans le paysage littéraire français. Un beau lot de consolation pour un jeune écrivain de 27 ans qui avait pris avec tranquillité son échec au Goncourt. La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, a déjà été vendu à 32 pays, et totalise 94319 ventes, contre 102802 au Goncourt « senior », Le Sermon sur la chute de Rome (Source Edistat). Au coude à coude. (L’Express)
PRIX NOBEL DE LITTÉRATURE
MO YAN
Né dans une famille de paysans pauvres du Shandong, Mo Yan a longtemps vécu au coeur de la campagne chinoise, dont le souvenir nourrit son oeuvre. Il commence à écrire en 1981 et entre en 1984 à l’Institut de l’art de l’armée de libération. Il est désormais largement connu et reconnu, tant en Chine qu’en Occident. Après ses deux grands romans Les treize pas (1995) et Le pays de l’alcool (2000), la publication de Beaux seins, belles fesses (2004) confirme de manière éclatante son génie singulier. Il a publié plus de quatre-vingt nouvelles et romans, des reportages, des critiques littéraires et des essais. C’est l’un des plus importants écrivains chinois contemporains. Fondateur du mouvement littéraire de la « Recherche des racines », il a remporté le China’s Annual Writer’s Award, prix littéraire le plus reconnu de Chine.
Avec Grenouilles, roman de facture audacieuse, au style inventif, et à l’humour corrosif, Mo Yan poursuit la construction d’une des œuvres littéraires les plus importantes de notre temps. Il propose ici un regard singulier, entre adhésion et distance critique, sur la politique de l’enfant unique. Qu’il dépeigne dans ses livres une scène de sexe ou de supplice, les ravages d’une guerre ou d’une beuverie, Mo Yan le fait avec une truculence toute rabelaisienne. (Seuil)
« Un livre, un auteur, une rencontre »
Jocelyne SAUCIER
Présente à Cluj à l’occasion du concours de traduction Mot à Monde, l’écrivaine québécoise Jocelyne SAUCIER, lauréate du Prix des 5 continents de la Francophonie 2011 pour son roman Il pleuvait des oiseaux, rencontrera le public le jeudi 3 mai 2012, à 17h30 à la médiathèque de l’Institut français de Cluj (entrée libre).Echanges et lectures animés par dr. Anca Rus autour de « la littérature canadienne d’aujourd’hui ».Prezent? la Cluj cu ocazia concursului de traduceri Mot à Monde, scriitoarea Jocelyne SAUCIER, originar? din Quebec, laureat? a Premiului celor 5 continente ale Francofoniei 2011 pentru romanul s?u «Ploua cu p?s?ri » va întâlni publicul joi 3 mai 2012, ora 17.30 la mediateca Institutul francez Cluj (intrare liber?).
Discu?ii ?i lectur? animate de dr. Anca Rus pe tema literaturii canadiene ast?zi.
Jocelyne SAUCIERNée en 1948 au Nouveau-Brunswick, Jocelyne Saucier a fait des études en sciences politiques, du journalisme, divers travaux de recherche et en communication et elle a publié quatre romans. Elle habite en Abitibi, au Québec.En 2010, elle reçoit le prix à la création artistique du CALQ dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue, pour l’ensemble de son œuvre. Son roman, Il pleuvait des oiseaux (XYZ Éditeur, collection Romanichels, Montréal, 2011) est récompensée du prestigieux Prix des cinq continents, décerné par l’Organisation Internationale de la Francophonie. Le jury dont font notamment partie l’écrivain haïtien Lyonel Trouillot, René de Obaldia de l’Académie française et J.M.G Le Clézio (prix nobel de littérature 2008) décrit le roman comme « le miracle d’êtres qui se sont volontairement retirés d’un monde calciné et qui se retrouvent dans une forêt nordique, frères en humanité et libres de leur vie et de leur mort ». Il pleuvait des oiseaux fait également partie de la Sélection officielle du Prix France-Québec 2012.N?scut? în 1948 la Nouveau –Brunswick, Jocelyne Saucier a studiat ?tiin?ele politice ?i jurnalismul, a f?cut diverse activit??i de cercetare ?i comunicare ?i a publicat patru romane. Locuie?te la Abitibi, în Quebec.
În 2010, a primit premiul pentru crea?ie artistic? al CALQ din regiunea Abitibi-Témiscamingue, pentru întreaga sa oper?. Romanul s?u, „Ploua cu p?s?ri” (Editura XYZ, colec?ia Romanichels, Montreal 2011) a fost recompensat cu prestigiosul Premiu al celor cinci continente, decernat de Organiza?ia Interna?ional? a Francofoniei. Juriul, din care au f?cut parte scriitorului haitian Lyonel Trouillot, René de Obladia de la Academia francez? ?i JMC Le Clésio (premiul Nobel pentru literatur? 2008) descrie romanul ca fiind „miracolul fiin?elor care s-au retras în mod voluntar dintr-o lume calcinat? ?i care se reg?sesc într-o p?dure nordic?, înfr??ite în umanitate ?i st?pâne pe propria via?? ?i pe propria moarte”. Romanul face parte ?i din Selec?ia oficial? a Premiului Fran?a-Quebec 2012.
dossier de presse Jocelyne Saucier
Découvrez les prix littéraires 2011 à la Médiathèque
Prix Goncourt, Prix Femina, Prix Renaudot…
Ces noms vous sont peut-être évocateurs. En effet, il s’agit des prix littéraires remis en 2011.
Quelques ouvrages lauréats de ces prix sont disponibles dans notre médiathèque.
Prix Goncourt : Alexis Jenni, L’Art français de la guerre
Le prestigieux prix Goncourt a été remis le 2 novembre à Alexis Jenni pour son premier roman, L’Art français de la guerre (Gallimard). Entre Indochine et Algérie, cette fresque fascinante questionne l’héritage des guerres coloniales.
Prix Renaudot : Emmanuel Carrère, Limonov
L’écrivain français Emmanuel Carrère a obtenu le 2 novembre le prix Renaudot pour Limonov (P.O.L), consacré à la vie sulfureuse du poète et dissident russe éponyme, qui a vécu un moment à Paris. Emmanuel Carrère, auteur d’un Roman russe (2007) et de D’autres vies que la mienne (2009), s’est réjoui que son roman ait permis de « faire connaître ce personnage », qui fut aussi idole underground sous Brejnev et fondateur d’un parti ultranationaliste en Russie.
Prix Médicis : Mathieu Lindon, Ce qu’aimer veut dire
Le Prix Médicis 2011 est attribué à Mathieu Lindon pour son roman paru chez P.O.L. Le romancier et journaliste y rend hommage à son père Jérôme Lindon, patron emblématique des Éditions de Minuit disparu en 2001, et à son ami, le philosophe Michel Foucault, mort en 1984.
Prix Nobel de littérature 2011: Tomas TRANSTRÖMER, Les souvenirs m’observent
Prix Fémina: Simon Liberati, Jayne Mansfield 1967
« Aux basses heures de la nuit, le 29 juin 1967 sur un tronçon de la route US 90 qui relie la ville de Biloxi à la Nouvelle Orléans, une Buick Electra 225 bleu métallisé, modèle 66, se trouva engagée dans une collision mortelle. »Dans cette Buick broyée se trouvait une femme, une « Hollywood movie star » de trente-quatre ans, danseuse nue à Las Vegas, célébrissime sex-symbol des années 50.Simon Liberait ressuscite Jayne Mansfield, l’actrice méconnue la plus photographiée au monde, fouille amoureusement dans les recoins les plus ténébreux de sa vie, retrace ses dernières heures en plein été hippie, qui disent aussi le crépuscule de l’âge d’or hollywoodien. Au programme : perruques-pouf, LSD 26, satanisme, chihuahuas, amants cogneurs, vie desaxée, mort à la James Dean, cinq enfants orphelins et saut de l’ange dans l’underground.Une oraison funèbre et morbid chic dans la droite ligne de Truman Capote et Kenneth Anger.
Ces ouvrages récompensés par des prix littéraires en 2011 sont disponibles pour le prêt.
Programmation – décembre 2011
Les Prix littéraires 2011
Lauréats des prix littéraires décernés en 2011
Prix Nobel de littérature : Tomas Tranströmer – Les souvenirs m’observent
Prix Goncourt : Alexis Jenni – L’art français de la guerre
Prix Médicis : Mathieu Lindon – Ce qu’aimer veut dire
Prix Femina : Simon Liberati – Jayne Mansfield 1967
Prix Renaudot : Emmanuel Carrère – Limonov
Exposition d’ornements pour le sapin de Noël
du 6 au 21 décembre 2011
Exposition « Les contes à grandir »