Et le désert disparaîtra de Marie Pavlenko
Résumé :
Samaa vit dans un monde qui pourrait être le nôtre bientôt. La vie a presque entièrement disparu de la surface de la Terre. Le sable a tout dévoré.
Son peuple, nomade, traque les derniers arbres et vend leur bois pour survivre. Samaa aimerait être chasseuse, elle aussi, mais c’est une charge d’homme. Un jour, elle désobéit et suit les chasseurs.
Mais le désert a mille visages. Samaa se perd, et fera une rencontre qui changera le destin de sa tribu à jamais.
Critique :
Une superbe lecture ! L’écriture est poétique mais en même temps très facile à lire. La description du désert et de ses couleurs est magnifique. Nous sommes plongés dans l’histoire et cherchons à comprendre ce qui a bien pu se passer pour que les arbres disparaissent. L’écrivaine décrit peu ce que sont devenues les grandes civilisations mais cela fait froid dans le dos. Le livre raconte une quête, la quête d’une adolescence qui cherche à comprendre le monde qui l’entoure et qui trouve sa place, en dehors des traditions.
Et ta vie m’appartiendra de Gaël Aymon
Résumé :
À la mort de sa grand-mère, Irina reçoit un étrange héritage : une peau, sorte de talisman censé exaucer tous ses désirs…
Sans y croire, la jeune fille demande à devenir riche, ainsi que la dévotion absolue d’Halima, sa seule amie. Et ses souhaits se réalisent…
Pourtant, cette existence de rêve se transforme vite en cauchemar. Car un ennemi rôde, prêt à s’emparer de son talisman par tous les moyens. Et à chaque vœu formulé, la peau aspire peu à peu la vie d’Irina, la tuant à petit feu…
Critique : L’auteur a su dépoussiérer le récit original de Balzac et l’a rendu très actuel. Même si plusieurs décennies nous séparent du grand écrivain, l’appât du gain et le désir de richesse sont toujours d’actualité. Le rythme de l’histoire est plutôt soutenu, notamment parce qu’Irina fuit ceux qui recherchent le talisman. Le personnage d’Hamila est intéressant et plein de bonté.
