De ma fenêtre, je vois les immeubles environnants : des modernes aux grands balcons remplis de plantes, des plus anciens comme le nôtre, en briques rouges… Je vois les balcons fleuris. Je vois un grand bâtiment de verre où se trouvent des bureaux. J’aperçois également – si je me penche un peu et que je porte mes lunettes – la Tour Eiffel et le métro aérien au bout de la rue. J’observe les gens passer : je n’avais jamais vu autant de chiens promenés et autant de personnes courir en semaine.

De ma fenêtre, je perçois, le matin, le chant des oiseaux et j’entends occasionnellement des voisins chanter, ce qui est beaucoup moins agréable… J’entends un autre voisin qui, à ma grande surprise, joue du ukulélé. J’entends des enfants (sans doute de l’immeuble d’en face) rire ou crier (ou peut-être les deux). Et à vingt heures, bien sûr, les applaudissements.

De ma fenêtre, je sens – bien que je sois enrhumée – le parfum des fleurs placées sur le rebord de la fenêtre et quelquefois en fin de journée je discerne le parfum de quelques plats toujours en provenance des immeubles environnants.

Lehna Belambri 3ème 4