La rue de la Convention, je la vois de mon balcon

Tout au long de la journée, elle reste là sans bouger

Ma rue est bordée d’arbres, ils montent presque jusqu’à mon balcon

La foule pressée afflue dans ma rue comme un raz-de-marée

 

Les commerces rouvrent, progressivement, comme après un long sommeil

Dans ma rue les gens applaudissent, sur leurs balcons fleuris

Le soir, le coucher de soleil, prend des teintes vermeilles

Moi, je suis là, j’observe, sur mon balcon, le soleil, je suis tout ébloui

 

J’entends les voitures qui roulent, un va-et-vient incessant

L’affluence varie selon les heures, midi à dix-huit heures

Des coureurs, des flâneurs, et bien d’autres, j’observe les gens

J’aime ce lieu, il est plein de vie, il me fait chaud au cœur

 

Milo Michel-Amadry 3e4