De ma fenêtre, je vois le soleil taper sur les murs voisins, et le beau bleu du ciel se révéler derrière les immeubles d’en face. J’observe parfois les gens qui sortent dehors avec leurs lourdes courses à la main ou parfois accompagnés de leur chien. Depuis ma fenêtre je découvre aussi à travers l’objectif de mon appareil photo, combien ma rue peut être jolie en ce temps de printemps.
De ma fenêtre, j’entends la sirène des ambulances, et le bruit de quelques voitures au loin. J’entends les discussions des voisins siégeant au bord de leur fenêtre pour essayer de prendre l’air. Le silence est si pesant que j’entends le roucoulement des pigeons. Plus de voitures, ni de motos, juste le chant des oiseaux. Quand on tend l’oreille et qu’on ferme les yeux, on ne se sent presque plus à Paris.
De ma fenêtre, je sens autour de moi les odeurs mélangées provenant des cuisines proches et s’échappant par les fenêtres. Je sens aussi une fine odeur de cigarette qui se mêle avec le vent frais et léger qu’il y a dehors.
Alice D. 3e4
5 avril 2020 at 6 h 13 min
Bravo Alice, ce texte est bien écrit ! Tu cherches à équilibrer tes phrases, à choisir le bon mot tout en gardant de la poésie.
Continue comme ça, écris autant que tu le peux pour t’exercer.
Jean-Philippe
5 avril 2020 at 12 h 24 min
Très bien écrit cela mériterait d’être mis en musique tout simplement avec quelques notes de piano. Un grand merci pour ce partage.