Comprendre Otto Dix et le Retable d’Issenheim, la symbolique des couleurs dans l’art, et comment regarder un tableau, avec trois nouveaux livres d’art au CDI :
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Otto Dix – Le Retable d’Issenheim, sous la direction de Frédérique Goerig-Hergott aux éditions Hazan.
« Catalogue officiel de l’exposition au Musée Unterlinden de Colmar du 8 octobre 2016 au 30 janvier 2017. Otto Dix (1891-1969) est l’un des artistes allemands les plus importants du XXe siècle, et pourtant il reste encore très peu représenté dans les collections publiques françaises. Dès 1996, une exposition organisée à Colmar évoquait l’influence des maîtres anciens dans son œuvre, parmi lesquels Hans Baldung Grien, Matthias Grünewald, Lucas Cranach, Albrecht Dürer et Hans Holbein. Cette fois, le musée Unterlinden souhaite analyser la place qu’occupe dans l’œuvre d’Otto Dix le chef-d’oeuvre de Grünewald, le retable d’Issenheim (1512-1516). Ce sont en l’occurrence l’influence sur la carrière de Dix des différents panneaux du célèbre retable et l’épisode de l’incarcération de l’artiste à Colmar (1945-1946) qui incitent le musée à mettre en regard ces deux maîtres incontournables de l’histoire de l’art allemand. »
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Les couleurs expliquées en images de Michel Pastoureau et Dominique Simonet aux éditions du Seuil
« Ce n’est pas un hasard si nous voyons rouge, rions jaune, devenons verts de peur, bleus de colère ou blancs comme un linge. Les couleurs ne sont pas anodines. Elles véhiculent des tabous, des préjugés auxquels nous obéissons sans le savoir, elles possèdent des sens cachés qui influencent notre environnement, nos comportements, notre langage, notre imaginaire. Les couleurs ont une histoire mouvementée qui raconte l’évolution des mentalités.
L’art, la peinture, la décoration, l’architecture, la publicité, nos produits de consommation, nos vêtements, nos voitures, tout est régi par ce code non écrit ».
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Comment regarder un tableau de Françoise Barbe-Gall aux éditions du Chêne
« Qui n’a pas éprouvé, en visitant un musée ou une exposition, ce sentiment de manquer de connaissances pour comprendre, de ne pas posséder les clés pour décrypter telle ou telle œuvre ? Face à un tableau, nous ressentons pourtant des émotions, mais l’œuvre regardée semble se dérober à notre analyse. Forte de son expérience de conférencière, Françoise Barbe-Gall part précisément des impressions ressenties face à la toile pour nous entraîner à aiguiser notre regard, à explorer le tableau qui s’offre à notre découverte. Quel rapport le tableau entretient-il avec la réalité ? L’artiste a rarement cherché à imiter la nature : il l’a tantôt idéalisée, tantôt déformée, voire reniée. Nul besoin de connaissances en histoire de l’art pour suivre une telle démarche. Grâce à la clarté du propos et à la simplicité de la démonstration ; pour subtile que l’analyse soit en réalité ; tout devient lumineux et accessible : l’œuvre s’offre progressivement comme une évidence. L’auteur nous invite à suivre nos impressions, elle nous apprend tout simplement à mieux voir. Chaque œuvre est reproduite intégralement puis un ou deux détails sont choisis pour leur pertinence. »
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A venir découvrir au CDI, et à emprunter si vous le souhaitez !
