Le monde, le pays, l’individu – Tessa

Avant d’arriver à Caen, je ne connaissais que le système éducatif de la Belgique. Dès mon arrivée, j’ai parlé beaucoup des systèmes éducatifs avec d’autres étudiants étrangers. Chaque pays dispose d’une vision, chaque pays applique ses propres méthodes, chaque pays diffère d’un autre pays. Avoir l’habitude de gesticuler beaucoup ou de ne pas du tout gesticuler dépend du pays et aussi de la personne-même. On est au courant du fait que les Italiens et les Espagnols gesticulent beaucoup (c’est un stéréotype dont l’essence est vraie).D’un autre côté, il y a aussi des Italiens et des Espagnols qui ne gesticulent pas du tout.

En Belgique, on dit qu’il est facile de reconnaître un professeur, parce qu’il gesticule tout le temps. C’est un stéréotype, je connais plusieurs professeurs qui ne gesticulent pas ou seulement un petit peu. Est-ce que cela veut dire qu’ils ne sont pas de bons professeurs? Non, au contraire, les gestes font partie d’enseigner. Enseigner en soi consiste en plusieurs parties: l’expression sur le visage du professeur, l’intonation, les supports choisis par le professeur, le contenu du discours du professeur etcaetera.

En outre, tous les professeurs ont leur propre manière de sanctionner les élèves. Cela veut dire qu’on n’est pas tout à fait d’accord avec la manière de punir des autres professeurs. C’est une bonne chose, «La bonne méthode de sanctionner un élève» n’existe pas. Il faut discuter des possibilités et s’adapter à l’élève.

Je conclus qu’enseigner est une notion universelle et que chaque pays, chaque région, chaque école, chaque professeur a sa propre manière d’exécuter cette action.

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