Tableau récapitulatif des 3 principaux « F » :
FLM | FLE | FLS -FLSCO | |
Lieu | France +territoire français et pays francophones: Québec, Belgique, Suisse. | Pays francophones
Pays ex-colonie (Maroc…) et DOM TOM Pays partiellement francophone (Liban) |
Pays étrangers à la langue |
Statut politique |
Langue nationale, officielle et véhiculaire |
Variable : langue officielle langue privilégiée langue de communication langue de l’école langue de l’administration |
Langue étrangère pas de statut politique |
Environ-nement |
Totalement ou largement francophone |
Partiellement francophone |
Purement non francophone Pas de français hors de l’école |
Valorisation sociale |
Apprentissage obligatoire et valorisé |
Valorisée pour carrière mais en même temps vécue comme perte d’identité abandon |
Valorisée : un plus apporté l’apprentissage de la langue étrangère est valorisé |
Statut psycho-linguistique |
Langue vernaculaire |
langue non –maternelle arrive en 2e position sentiment d’infériorité insécurité linguistique stigmatisation réelle ou supposée différente des autres LE car poids politique scolaire |
Français langue étrangère en 2e, 3e ou 4e position |
Statut socio -linguistique |
Langue dominante (Etat, société, famille communication quotidienne) |
Langue dominante interne par statut risques de diglossie Diglossie négative pour l’apprentissage |
Langue internationale extérieure ; pas de rapport de dominance |
Français sur Objectifs Spécifiques
Le FOS, appelé parfois Français Professionnel, appartient au domaine du FLE.
L’apprenant n’apprend pas le français, mais du français.
L’enseignant doit s’adapter à différents publics et domaines de spécialité (hôtellerie, restauration, tourisme, santé, diplomatie, affaires, juridique…).
Le Français Langue de Scolarisation
L’Education Nationale définit le français langue seconde comme la langue qui, en France, permet à l’élève d’accéder à une qualification. Le sigle FLS peut dans ce cas se traduire par « français langue de scolarisation ».
Il s’agit d’une langue complexe articulant simultanément l’oral et l’écrit, apprise en milieu scolaire donc toujours dans un second temps. Elle participe au développement cognitif de l’apprenant, s’élabore autour d’un objet de savoir qui se construit progressivement dans la classe. Elle exige la construction d’une compétence méta discursive et méta cognitive mettant en jeu un matériel langagier complexe.
Le français langue de scolarisation doit s’entendre non pas comme une méthode didactique, mais comme une fonction attribuée à la langue. Celle-ci est transversale aux différentes situations.
Le français n’est pas abordé sous l’angle d’un apprentissage purement linguistique, mais comme un socle commun visant à acquérir les savoirs des autres disciplines recouvrant des concepts, des notions et des méthodes.
Dans les deux définitions, le FLS est pratiqué par des étrangers dont la langue maternelle n’est pas le français mais auxquels le français doit permettre, non seulement de communiquer avec autrui, mais aussi de suivre des cours. La différence entre ces deux pratiques est qu’en France, l’élève nouvellement arrivé reste le plus souvent dans le pays et devient français, ce qui donne une finalité autre au FLS : celle d’être une langue transitoire. Source
On peut avoir une idée précise du lexique FLSco en collège, en cliquant sur ce lien puis ici pour le primaire.