A l’occasion du Printemps des poètes, les murs du collège se sont ornés de poèmes et d’affiches. Vous les avez sûrement vus lors de vos déplacements dans les couloirs.
Cette opération se déroule toujours en mars et dure quinze jours. Elle fête la poésie sous toutes ses formes.
Pour l’occasion, les 3D ont rédigé des poèmes célébrant des poétesses (Sappho, Anna de Noailles, Christina Rossetti, Louise Michel, Marceline Desbordes-Valmore…) et la poésie en général.
En voici deux exemples :
Tu ne fais pas partie de cet univers
Le tien est constitué de vers
Les mots tournent encore dans ta tête
Quoi qu tu fasses, rien ne t’arrête
Chaque jour qui passe est magnifique
Car à tes yeux tout est magique
Lorsque des nuages se profilent
Tu les effaces, d’un battement de cils
Ton armure en argile
Si fragile
Habillait les courbes de ta poésie
D’un art exquis
Tu as écrit pour la cour
Là était ton seul recours
Pour faire vivre tes enfants
Il te fallait composer avec acharnement
Tes poésies débordent d’allégresse
Elles ne possèdent ni pauvresses, ni faiblesses
Seulement finesse et sagesse
Tu t’es retranchée dans un couvent
Pour raviver tes souvenirs d’antan
Et finir ta vie paisiblement
Léonie
La femme
La femme est la fleur de la vie
La lumière de la vie
Le symbole de notre existence
La clé de notre attirance
On se rappelle de se sourire
Qui rime avec désir
Plaisir
La femme est ses cheveux magnifiques
Les cheveux qui s’envolent au vent
Auxquels s’ajoute une douce odeur de fruit
Un léger parfum de mangue
On se rappelle de votre regard
Qui fond de vous des êtres à part
On se rappelle de votre jalousie
Qui vous rendent si jolie
On rit de vos maladresses
Et l’on rougit de votre gentillesse
Une tendresse touchante
Une gentillesse surprenante
Sourire à vos plaisanteries
Et ne regretter en rien d’être votre amie
Julien C
De même, le CDI s’est mis aux couleurs de la poésie : en exposition, florilèges poétiques (réalisés par les 6B et 6D), poèmes divers, recueils poétiques…
Les professeurs ont eu la surprise de découvrir sur le pare-brise de leur voiture une contravention poétique : ils devaient, pour s’acquitter de leur amende, écrire un poème, un vers ou une strophe. Voici ce qu’a soufflé leur Muse :
Sur ma voiture …
J’ai trouvé …
Un joli papillon …
papillon de nuit ?
papillon d’amour ?
papillon d’argent ?
Non !
Un papillon poétique !
M. Delubriat
Souvenir
Après cette journée bof
Limite catastrophe
Merci pour le sourire.
En voyant mon auto,
J’ai cru au pire fléau
Mais c’était irréel
Tant l’idée était belle.
M’est revenue en souvenir
Cette très belle strophe
D’un de mes philosophes :
« Il n’était pas que beau
Dans ma chemise à carreaux.
Elle n’était pas que belle
Dans sa chemise aquarelle ».
Mme Joliot
Si le conducteur n’est pas dans la voiture
C’est qu’il est ailleurs.
Il court d’aventures en aventures
A la recherche du meilleur.
Mme Jeannin
Voici le deuxième poème réclamé
Par le papillon laissé sur le pare-brise
Je regrette toujours ce qui m’est demandé
Et j’aimerais qu’on se le dise.
Mme Jeannin
Moi, ma voiture vole
Dès que vous tournez la tête,
Votre porte-monnaie s’envole.
C’est une voiture pickpocket.
M. Jeannin
La voiture ne vole pas,
Elle stationne,
Ma voiture ne roulait pas,
Elle stationne,
Elle me vole mes bons points
Quand je ne respecte jamais,
Toutes les règles ou tous les points,
Qui me roulent,
Qui me volent
Me chamboulent.
Ma voiture était un poème,
Ce jour-là elle a volé, j’aime,
Un grand rire.
Mme Demonet
Journée vidée…
Voiture-Essence
Travail, pompée !
Poème ? On aime !
Sourire ressource
Soirée SAUVÉE
Retour aux sources !
Mme Bernier
Ô rage ! Ô désespoir ! Une contravention poétique ! N'ai-je donc tant travaillé que pour cette infamie ? Et ne me suis-je blanchie dans les copies Que pour voir en un jour flétrir mon inspiration ? Mon bras qui toute la journée a copié, Mon bras, qui tant de fois s'est levé, Tant de fois a affermi le savoir de mes élèves, Trahit donc ma plume, et ne fait rien pour moi ? Suis-je incapable de trouver l'inspiration ? Ô cruel souvenir de ma Muse passée ! Œuvre de tant de jours en un jour effacée ! Contravention fatale à mon imagination ! Précipice élevé d'où tombe ma créativité ! Faut-il de votre éclat voir triompher le doute, Et céder à la page blanche, ou vivre dans la honte ? Mme Mangenot Je suis Bruxelles Je suis Paris Je suis le vol 9268 pour Saint-Pétersbourg Je suis Charly Je suis Copenhague Alors toi lâche ignorant Crédule imbécile Idiot instrumentalisé Va te faire f... Car je suis libre. M. Deboine
Mme Gury