Le K par Léonie

Je trouve que Le K est un recueil de nouvelles intemporelles, fabuleuses et angoissantes qui nous transporte très loin. La plupart des nouvelles sont fantastiques comme Suicide au parc, Le secret du « MM » ou encore L’Ascenseur mais même si elles sont complétement imaginaires et surréalistes, elles ont toutes une part de vérité.

En effet, chaque nouvelle nous fait réfléchir sur le sens caché de l’histoire et nous questionner sur la morale de celle-ci. J’ai trouvé les raisonnements de Dino Buzzati très intéressants et variés. Cependant, il y a certaines nouvelles moins passionnantes que d’autres, j’ai par exemple moins aimé Le vent ou Iago mais je ne peux pas dire que ces nouvelles ne m’ont pas étonnée et qu’elles n’apportaient pas une réflexion. Les nouvelles fantastiques ou imaginaires n’ont jamais été mon genre de prédilection jusqu’à ce que je lise ce recueil. En effet, Il m’a étonnement surprise par son originalité et son absurdité.

Dino Buzzati nous fait entrer dans des mondes et des situations absurdes et complétement décalées où les histoires sont toutes plus insensées et irréelles les unes que les autres. De plus, j’ai bien aimé le fait que les histoires ne se ressemblent en rien, cela ajoute une diversité au recueil.

Le K

Voici la première nouvelle du recueil qui est aussi celle que j’ai préférée, Le K raconte l’histoire d’un garçon qui se nomme Stefano. Il est poursuivi par un monstre marin qui ressemble à un squale géant appelé « le K ». Pendant toute sa vie, Stefano a fuit le K, d’abord en restant loin de la mer. Mais l’appel de la mer et du K se sont fait ressentir et il est devenu un marin qui parcourt le monde sur son bateau voyant le K comme une malédiction. Alors qu’il est sur le point de mourir de vieillesse, il décide d’aller à la rencontre de son destin en affrontant le K. Il prend donc une chaloupe et se rend en pleine mer où il sait qu’il verra le K. Quand il arrive enfin en face du K, celui-ci lui dit qu’il était en fait chargé de lui remettre une perle magique capable de lui assurer réussite, richesse et bonheur durant toute sa vie. Stefano a donc, pendant des années, fuit son destin jusqu’à la fin de sa vie, refusant en fait la promesse de bonheur éternel qui lui était destinée… J’ai vraiment apprécié le côté ironique de cette histoire, j’ai trouvé très drôle le fait qu’il ait, durant toute sa vie, « peur » d’une chose qui ne lui voulait que du bien. De plus, l’histoire est très simple à lire, à comprendre et elle nous tient en haleine jusqu’à la fin, qui est très surprenante.

Le chien vide

Le soir de Noël , Nora s’est aperçu que son chien avait un problème aux yeux, cet animal était le seul lien qui lui rappelait l’homme qu’elle aimait et qui l’avait quittée. C’est pour cette raison qu’elle aimait tant ce chien. Ce soir là elle trouva un médecin, le professeur Cleri, qui s’occupa de son bull dog et qui lui certifia que ce n’était rien, qu’il retrouverait une bonne vue rapidement. Malgré cette nouvelle, Nora trouva quand même cette nuit très triste, elle trouva que sa vie était aussi vide que son chien, car même en forme, il ne ferait pas revenir la personne qu’elle aimait. J‘ai trouvé cette histoire ennuyeuse, insipide et lassante car je n’ai pas vraiment compris l’intérêt de cette histoire. Il n’y avait pas assez d’action à mon goût et la nouvelle manquait de suspense. Je pense en revanche que l’auteur a écrit ce récit pour émouvoir le lecteur même si ça n’a pas vraiment marché sur moi. Je peux comprendre que certaines personnes trouvent que des passages soit tristes et émouvants, surtout lorsque le chien devient aveugle. Par contre, j’ai bien aimé la façon dont l’histoire se conclut car encore une fois, cela nous fait réfléchir sur la morale de cette histoire : « Aucun passant ne la regardait. Noël était un démon qui avec des dents de feu lui broyait le cœur. »

Suicide au parc

C’est l’histoire de Stéphane, il a un faible pour les grosses voitures et il rêve d’en posséder une, mais malheureusement il n’en a pas les moyens. Au début il s’intéressait peu aux voitures mais voilà que du jour au lendemain, il devient un passionné de grosses automobiles ! Il ne parle que de ça, ce qui énerve sa femme, Faustina. Stéphane et Faustina se disputent tout le temps pour cette histoire de voiture car elle n’est pas d’accord pour qu’il en achète une avec leurs économies.
A force d’ économiser de ci de là, Stéphane réussit enfin à s’acheter cette voiture qu’il voulait tant. Alors qu’un beau jour, il se gara devant un café, sa voiture démarra toute seule et s’écrasa violemment contre le tronc d’un arbre. Bien sûr, la voiture n’avait pas démarré toute seule, c’était Faustina qui avait conduit la voiture et l’avait écrasée contre l’arbre pour se suicider. Cette nouvelle m’a beaucoup plu même si je l’ai trouvé effrayante et étrange. En effet, la chute est très surprenante, quand on lit que la voiture démarre toute seule, on trouve cela mystérieux, mais quand on lit que c’est sa femme qui la conduit pour se suicider, on trouve cela complétement incroyable.

Léonie, 3D



buy windows 11 pro test ediyorum