« Danse macabre »
Quand les nuits s’imposent en suivant la lumière
Dont la noble errance, souvent, est créatrice,
Où le bruit, plus sombre, plus humide, puis clair,
S’approche, anime soudainement les caprices.
Quand les nuits nous soumettent leurs éternités,
Nous endorment secrètement par l’heure obscure,
Des ailes noires nous sèvrent de l’animé.
Boucle cyclique qui lourdement, nous enserre.
Dès que le jour sonne, obligeant par le réveil
L’enrobement de la danse, fugue réduite,
Les âmes, plus tôt sereines et puis vermeilles
Sont plutôt salies devant les faibles limites.
De longues mains si semblables à découvert,
De grands corps défilent, filent de toutes parts,
Les passages, partout, sont devenus précaires,
Partout, les spectres, sans sillages, se séparent.
Gustav Bourges
Franchement, chapeau Gustav ! Ce poème est très bien écrit… Même si « obscure » et « enserre » à la deuxième strophe ne rime pas ! Enfin, c’est l’impression que j’ai… Je ne suis pas super fort en français !
En tout cas, félicitations ! Car ce poème est très bien écrit, tout à fait compréhensible et je trouve qu’il a beau exprimer quelque chose de lugubre, l’image que tu nous en donnes est très belle et poétique !
Sublimissime !