Le green computing ou green IT

Eco-laptop

Qu’est-ce-que le green IT ?

Le terme green IT est apparu pour la première fois aux Etats-Unis en 1992 lorsque l’US Environment of Protection Agency (EPA) a lancé le programme Energy Star chargé de promouvoir l’économie d’énergie à travers la certification d’un label. En français, ce terme désigne les technologies de l’information et de la communication écologiques, que nous appelons les éco-TIC. D’après le Journal Officiel du 12 juillet 2009, les éco-TIC désignent les

« techniques de l’information et de la communication dont la conception et l’emploi permettent de réduire les effets négatifs des activités humaines sur l’environnement ».

Les éco-TIC pourraient se décliner en 3 catégories : Continue reading Le green computing ou green IT

Wikipédia, la plus grande encyclopédie en ligne

Wikipédia est classé parmi les sites Web les plus consultés au monde. Les clés de son succès ? Son caractère collaboratif, multilingue et gratuit. Créée en 2001 par Jimmy Wales,  le nom « Wikipédia » provient du mot « encyclopédie » combiné avec le mot wiki. Wiki est dérivé de l’hawaïen « wikiwiki » qui signifie rapide. Dans le mot Wikipédia, wiki désigne un site web collaboratif où chaque internaute visiteur peut donc participer à la rédaction du contenu. L’idée derrière Wikipédia est celle de l’intelligence collective : le savoir et les pouvoirs y sont décentralisés et les individus deviennent des créateurs autonomes de contenus en interagissant mutuellement et continuellement à propos de tout. Cette activité renforce ainsi l’image de l’Homo Communicans, cet « être communiquant », terme créé en 1942 par Norbert Wiener et repris par Philippe Breton dans son ouvrage L’utopie de la communication.
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Les potentialités du texte numérique.

Les usages du texte numérique, la manière de l’exploiter, mieux comprendre les outils analytiques dans ce domaine, autant de bonnes questions posées concernant la bonne pratique de production des contenus dits numériques. Pour mener cette amélioration de la production, il est indispensable de prendre en considération l’entier potentiel offert par le texte numérique.

La contradiction que l’on peut relever dans ce chapitre concernant la recherche de texte informatisée, à quoi bon une machine peut elle porter un sens critique concernant les textes littéraires dans la mesure où elle n’est pas humaine. ?

Ce chapitre remet également en cause l’idée que la société de l’information est génératrice de données que l’on ne peut remettre en cause, comme infaillibles et suprême dans la hiérarchie globale des données. Or l’ordinateur peut se révélé très efficace, grâce à sa nature même, dite « numérique » contrainte uniquement par son utilisateur et aux possibilités hors de notre imagination.

Ce chapitre aborde certaines caractéristiques en premier lieu et certains concepts de base concernant la lecture informatisée.

 

Le texte numérique :

 

Passant de 1% en 2008 à 23% en 2014 la croissance des livres numériques aux USA semble être en stabilisation, la consommation de contenus numérique s’installe et se normalise. L’expérience entre le livre numérique et papier ne sont pas les mêmes, cependant les concepteurs cherchent à rassurer les lecteurs en reproduisant au maximum possible les caractéristiques de la version imprimée et ce, même si la version numérique propose d’autres fonctions exclusives, tel que les notes publiques.

La vraie question que l’on va se poser est plutôt : Comment « étudier » et comment « analyser » un texte en prenant en compte les différentes habitudes de consommations (web, print, écran liseuse, tablette, audio etc). On peut rappeler la nature du mot « analyse » qui signifie « décomposition », ce qui est justement dans la nature du numérique, traitant chaque lettre comme entité indépendante et mobile.

 

Dans un article de 1985 sur le statut épistémologique du texte électronique », de Serge Lusignan, il est décrit les retombées du texte numérique :

 

« Le texte magnétique ou électronique possède des caractères de flexibilité et de malléabilité qu’ignore le texte imprimé. Les caractères et les mots incrustés dans le papier ne peuvent être ni déplacés, ni ré-ordonnés, ni modifiés, tandis que les caractères et les mots magnétisés sont complètement mobiles. Ce trait propre au texte électronique permet de lui appliquer, grâce à l’ordinateur, différentes procédures algorithmiques de manipulation. »

 

Il est possible également de découper les textes imprimés, puis organiser chaque occurrence d’un mot clé avec un peu de contexte. La nature même d’un texte numérique en revanche, facilite le découpage et se prête à l’analyse, on parle alors de «  L’Affordance » du texte numérique. Cependant, une compréhension de la matière brute du texte semble indispensable pour arriver à ses fins dans l’analyse.

 

Cet article prend l’exemple de l’alphabet romain, il suffit de 5 bits pour représenter toutes les possibilités (de l’alphabet en lettre majuscule), au fil du temps les jeux de caractères ont progressé pour passer à 16 bits Unicode (UTF- 32 ou jusqu’à 4 294 967 296 possibilités.

Afin de garder une interopérabilité des données entre poste, des standards de caractères sont indispensable et des conventions sont mises en place.

Il en va de même pour les formats de documents, plus un format est complexe, plus le logiciel de traitement est simple, plus le format durera, surtout pour les formats « propriétaires ». Le fondateur du Projet Gutenberg, à privilégier le format texte brut pour sa collection de textes du domaine public qui comprend aujourd’hui quelques 40 000 titres. Le format ouvert ePub (qui utilise en partie le même balisage HTML que pour les pages web) s’est établi comme meilleur format pour la diffusion de textes numériques, surtout pour la mise en page flexible qui facilite l’affichage multiplateformes sur des écrans de tailles très différentes (Smartphone, tablette, liseuse, ordinateur, etc.) L’ePub encode les caractères et la structure de base des textes, mais ne représente pas de façon standardisée d’autres détails textuels et méta textuels. Donc les chercheurs et archivistes soucieux de capter une gamme beaucoup plus large de détails préfèrent la Text Encoding Initiative (TEI), un langage XML qui permet de décrire les caractéristiques sémantiques d’un texte plutôt que sa présentation (qu’une séquence de mots exprime un titre de livre, par exemple, et non seulement un bloc quelconque à représenter en italique).

 

La lecture informatisée

 

Il

Ce paragraphe traite de la recherche de mots dans un livre ou un document numérique, en utilisant la fonction « rechercher » dans un software, une opération que la page imprimé ne peut faire. Ces fonctions simple ne sont pas négligeables, elle permettent en effet de mieux comprendre des idées communes dans un corpus de texte, les fonctions d’analyse de texte sont accessibles à tous, de plus, ces fonctions permette de faire des découvertes, l’un des premier principe de la recherche savante. C’est John Unsworth qui parle de méthodologie dans les sciences humaines. En effet la recherche de mot clé peut s’avéré étonnamment complexe. ……….

 

 

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Les graphiques linéaires peuvent être très puissants pour visualiser les données « comparatives » (comme les fréquences relatives), et il en va de même pour les données « associatives » en réseau. Si l’on veut examiner la collocation des termes — autrement dit la proximité des termes —, on peut utiliser les concepts précédents de recherche, comptage et comparaison pour créer une constellation de termes à haute fréquence qui ont tendance à paraître ensemble. On pourrait vouloir examiner le réseau de mots liés (par proximité) à « monsieur » et « madame » : quels mots sont les plus associés à l’un ou l’autre de nos mots clés ? Quels mots sont associés aux deux ? Le graphique nous suggère que « mari », « dieu » et « fille » sont plus associés à « madame », alors que « maître », « comédie » et « philosophie » sont plus associés à « monsieur », et enfin que « comtesse », « vicomte » et « oui » sont associés aux deux (entre autres). Encore une fois, les associations ne sont pas concluantes en soi, mais le graphique peut nous mener à poser des questions qui ne nous seraient pas venues à l’esprit autrement.

Plusieurs outils sont disponibles pour la lecture et l’analyse informatisées mais, à quelques exceptions près, il s’agit de variantes des procédures élémentaires présentées ici : la recherche, le comptage, la comparaison et l’association. La préparation des données textuelles peut être très exigeante (et souvent quelques compétences de programmation s’avèrent indispensables, surtout les langages de script comme Python, Ruby et PHP. Mais des outils comme Voyant Tool démontrent qu’il est possible de prendre plusieurs documents dans des formats variés (texte brut, MS Word, PDF, etc.), de les ajouter à l’outil et de commencer à lire, à explorer et à analyser. Ces activités diverses représentent les atouts des textes numériques.

 

 

Conclusion

 

Les textes numériques nous sont omniprésents, mais nous ne les connaissons que très peu. Ce chapitre dépeint la nature des textes numériques et surtout montre comment la décomposition de l’information en unités discrètes nous permet d’élargir le sens de la lecture au-delà du texte séquentiel pour inclure la recherche, le comptage, la comparaison et l’association. Il est alors essentiel de comprendre le rôle de l’informatique dans l’entreprise littéraire : elle peut nous aider à répondre à des questions quantitatives, mais celles-ci ont tendance à être banales et à manquer de contexte. Le vrai potentiel du texte numérique réside en sa capacité de faire proliférer les représentations des textes et de nous amener à poser de nouvelles questions interprétatives.

 

 
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La Haute Horlogerie propose son alternative aux montres connectées

Depuis quelques temps, une nouvelle pièce de technologie a fait son apparition pour nous aider à mieux gérer notre quotidien. La montre connectée, plus légère que notre ordinateur, plus portable que notre tablette et encore plus attachée à nous que notre smartphone nous est complètement dévouée.

Apple watch

Les smartwatch se présentent comme un complément de notre smartphone, son écran affiche les appels, les messages, mails ainsi que vos évènements importants. À partir de cette dernière vous pouvez également gérer votre musique mais pas seulement. Des fonctions relatives à notre santé sont disponibles tel qu’un podomètre ou un cardiofréquencemètre, la montre connectée devient notre coach personnel ! Cela fait quelques temps que ce nouveau marché s’installe et chaque constructeur propose tour à tour son modèle, et sa vision de la montre connectée. D’avantage bijoux de technologie que bijoux d’horlogerie, la smartwatch a du mal à étendre son public. On se souvient des premières montres qui faisaient plus que nous donner l’heure. À l’image de la T-Touch de chez Tissot qui séduisait principalement des hommes sportifs et pratiquant des activités telles que la plongée ou la randonnée et qui avaient besoin de ces fonctionnalités très pratiques. Déjà à l’époque les critiques fusent au sein de la communauté horlogère : on ne mélange pas les torchons et les serviettes. Ces montres ne méritaient pas d’être rattachées à la haute horlogerie. Les amateurs de belles pièces d’horlogerie moins pour l’esthétique que pour ce que le boiter contient, avaient énormément de mal à se laisser séduire. Il y a quelques mois, le monde de la Haute Horlogerie tremblait devant l’annonce de la montre connectée d’Apple simplement baptisée Apple Watch. Beaucoup voyait dans le géant américain la seule force qui puisse tout faire basculer. Malheureusement, trop d’attentes, de rumeurs et d’espoirs placé dans un produit qui finalement ne fait pas beaucoup mieux que ces concurrents. Une fois de plus, on dirait que les amateurs de belles pièces horlogères mais aussi sensibles aux nouvelles technologies resteront sur le carreau. Tous voyaient dans ce nouveau marché la fin de l’industrie horlogère de luxe et pourtant, de fait le secteur de la montre connectée à plutôt du mal à séduire. Un look pas suffisamment «montre», pas assez «luxe» fait que la smartwatch a du mal à se défaire de ses carcans.

Il y a quelques jours, la marque horlogère de luxe Montblanc a présenté sa solution en terme de montre connectée : le e-Starp. Fort du constat que les amateurs de haute horlogerie ne sacrifieront pas un mouvement au profit de la technologie, il fallait trouver un compromis. Montblanc propose donc de nous laisser profiter de notre montre préférée et de la faire devenir connectée grâce à son bracelet. Le e-Strap se compose donc d’un bracelet en cuir auquel on ajoute au niveau du fermoir un écran tactile d’une diagonale de 0,9 pouce et d’une définition de 128 x 36 px. Le bracelet se connecte par Bluetooth à votre smartphone et dispose d’une application dédiée disponible sous Android et iOS. Tout comme le principe de la montre connectée, e-Strap affiche vos notifications qui sont signalées par une vibration tout comme les appels ainsi que les messages. Il permet aussi de faire le point sur vos notifications liées aux réseaux sociaux. Le bracelet dispose également d’un traqueur d’activité qui permet de vous renseigner sur votre activité physique quotidienne. E-Strap vous permet également de prendre des photos, selfies plus facilement avec votre smartphone. Enfin, vous garder le contrôle sur votre musique sans même sortir votre téléphone de votre poche. Ce bijoux de technologie est bien évidement proposé avec une collection de montres spécifiques de chez Montblanc, les TimeWalker. Pour autant, le bracelet de 20-22mm vous permet tout à fait de l’adapter à la montre de votre choix. Il vous est possible de l’acquérir avec ou sans l’achat d’une montre. E-Strap se vend seul à partir de 250€ mais pour cela, il faudra attendre juin 2015.

Montblanc

Avec e-Strap il faut croire qu’il fallait que la Haute Horlogerie se penche sur les montres connectées pour que le marché commence à prendre au sérieux ce nouvel arrivant. Ce dispositif permettra peut-être de provoquer un regain d’intérêt pour cette technologie et amènera à elle un nouveau public. Et vous, plutôt iMontre ou iBracelet ?

Sources :

http://stories.montblanc.com/2015/01/timewalker-e-strap

http://www.begeek.fr/e-strap-montblanc-transforme-toutes-les-montres-en-objets-connectes-157149

http://www.igen.fr/apple-watch/2015/01/e-strap-montblanc-met-un-ecran-dans-le-bracelet-de-ses-montres-mecaniques-maj
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Amazon Killer : le Robin des Bois des librairies

Qui n’a jamais commandé un livre sur internet, par manque de temps ou d’envie de se déplacer chez son libraire préféré ? Tous, nous nous sommes déjà laissé tenter par le diable de la librairie en ligne, Amazon. Son catalogue inépuisable, la facilité de commande et les frais de port à 1 centime symbolique sont aussi appétissant que la buche de Noël de notre chère grand-mère. Et pourtant, les remords nous rongent et il nous est impossible de supporter le regard accusateur de notre libraire de quartier. Mettons aujourd’hui un terme à ce dilemme cornélien grâce à Amazon Killer !

Bonhomme

Il y a de cela deux semaines environ, le nouveau Robin des Bois des libraires le développeur Elliot Lepers, a mis en ligne son extension web (Firefox et Chrome) Amazon Killer. Cette application a pour principe de faire le lien entre le catalogue Amazon et votre libraire de quartier, afin de vous informer de la disponibilité de l’ouvrage chez ce dernier. Cette idée est née en réponse à la décision d’Amazon de fixer des frais de port à 1 centime sur les livres, suite à la décision de justice lui interdisant la gratuité du port afin d’éviter une concurrence déloyale.
«J’étais révolté de ce mépris total et assumé du politique par le capital. (…) En quelques heures j’ai codé Amazon Killer, un petit pont entre Amazon et un libraire près de chez soi.»
Le principe d’Amazon Killer est assez simple, le site d’Amazon devient un outil de recherche. Une fois que vous avez trouvé votre livre sur le site d’Amazon, grâce à l’application Amazon Killer un bouton «Acheter en librairie» apparait et d’un simple clic vous êtes informé de sa disponibilité chez votre libraire préféré. Cette opération est possible grâce à l’utilisation de la base de données Place des Libraires qui permet de consulter en temps réel le stock des libraires.
« Il y a Amazon et il y a Place des libraires, le site qui permet de savoir où les livres sont disponibles, j’ai juste fait un pont entre les deux » explique Elliot Lepers.
Concrètement, la seule contre-partie que vous demande Amazon Killer c’est de prendre deux minutes en même temps que vous aller acheter votre pain pour faire un détour chez votre libraire pour récupérer votre livre. Qu’est-ce que deux minutes afin de vous attirer les bonnes grâces de votre libraire de quartier?

Librairie

Cependant, Elliot Lepers n’en n’est pas à son coup d’essai. Il y a de cela deux ans, il était le directeur artistique d’Eva Joly, et était à la source du coup marketing autour de ses lunettes rouges. Autant dire que le jeune développeur a du nez et parviendra à coup sur à ses fins. Elliot Lepers cherche aujourd’hui à développer Amazon Killer à l’étranger, et déjà sous peu nos voisins britanniques pourront à leur tour sauver les librairies. Aujourd’hui vous n’avez donc plus d’excuses pour ne pas vous rendre chez votre aimable libraire qui saura d’autant mieux vous conseiller que l’algorithme d’Amazon.

Sources utilisées :

http://www.erenumerique.fr/amazon_killer_l_extension_qui_aime_les_libraires-article-10806-1.html

http://www.itespresso.fr/amazon-killer-libraires-contre-attaquent-85756.html

http://www.franceinter.fr/emission-leco-du-matin-elliot-lepers-le-tueur-damazon

Pour vous aussi devenir un Robin des Bois des librairies :

https://github.com/elliotlepers/Amazon-Killer
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Jan Krissler: reconstitution d'empreinte digitale

Si auparavant s’identifier grâce à une empreinte digitale relevait de la fiction, aujourd’hui, ce procédé fait bel et bien partie de notre quotidien. Les derniers smartphones à la mode sont désormais équipés de capteur biométrique. Mais, c’était sans compter sur le Chaos Computer Club qui a récemment démontré, que déjouer cette sécurité est un jeu d’enfant. Voyons comment les hackers peuvent reproduire nos empreintes digitales.

 

empreinte digitale

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Les élèves 3.0

elèves
À l’ère du tout numérique, ou tout le monde, petit et grand, est constamment connecté, quelle place l’école fait-elle au numérique ? Aujourd’hui, de plus en plus tôt les enfants disposent d’un ordinateur, puis d’un smartphone et désormais d’une tablette. Dans le cadre de ces nouvelles pratiques l’enseignement primaire, collège et lycée devrait-il se mettre à la page ? Le président de la République ainsi que le ministère de l’éducation, n’ont de cesse depuis quelques mois de se questionner sur l’insertion du numérique à l’école. Bien qu’aujourd’hui les établissements ne se cantonnent déjà plus au tableau et à la craie, la tablette tactile serait devenue l’outil indispensable à l’apprentissage. Cette question divise, certains y sont favorables pour alléger les cartables et d’autre s’insurgent de la désacralisation de l’enseignement. Afin de ce faire nous aussi notre opinion, voici l’argumentaire des uns et des autres.

tableau
Les tablettes à l’école permettraient bien plus que la préservation du dos de nos écoliers, qui chaque jour doivent supporter sur leurs épaules des sacs de 3kg à 6kg. Les adeptes de ces nouvelles pratiques démontrent un enrichissement des stratégies pédagogiques qui seront nuancées selon les niveaux. Les tablettes des écoliers n’auront pas pour vocation d’être un substitut, mais bien un outil comme la trousse, le cahier ou le stylo plume. L’interface permettra à chacun de faire exercices et évaluations, et d’effectuer des travaux de recherche. Plus visuel et plus ludique, les écoliers devraient être plus attentifs, plus longtemps. En participant via leur tablette, leur attention n’en serait qu’accrue. On peut donc mettre les vielles cartes de géographie au grenier et faire place à Google Earth ! La tablette se veut être également un complément au tableau interactif dans la classe numérique, même si encore peu développée. Le travail de chaque élève peut donc être projeté au tableau afin de dynamiser les échanges et les critiques. Exit exposés longuement préparés à la maison avec papa et maman, rangeons ciseaux et tubes de colle. D’autre part, la tablette plus intuitive et plus ludique remplacera les ordinateurs et deviendra l’allié des professeurs d’Arts Plastiques, de Musique et d’EPS. Nos chers bambins aborderont désormais l’art sans pinceaux, ni gouache. La flute, emblème des cours de musique sera peut-être un achat inutile. En ce qui concerne les cours d’EPS, je laisse libre cours à votre imagination. Dans un autre cadre, la tablette deviendra le parfait allié des cours de langue grâce à son micro, les écoliers pourront s’enregistrer dans un premier temps puis, en s’écoutant, se corriger eux-mêmes : qui parlait de langue vivante ? Peut-être pourront-ils dialoguer en russe avec Siri ? Dans un autre registre, la tablette numérique accompagnera les enfants durant leurs sorties scolaires. Comme de véritables reporters, ils pourront filmer, photographier, et faire des selfies avec les éléments de notre patrimoine. Enfin, le dernier argument et non des moindres dans notre société 2.0 est que la tablette consentira à un nouveau statut du livre et de l’écrit. Les plus grands ouvrages de notre patrimoine littéraire seront disponible à portée de clic depuis les bibliothèques virtuelles. Fini l’angoisse de ne pas trouver la même édition que celle demandée, tous seront logés à la même enseigne. À en croire tous les bienfaits des tablettes dans nos écoles, nous avons du mal à croire qu’il puisse y avoir des détracteurs. Et pourtant, cette utopie comporte bien des faiblesses.

Comme tout appareil numérique, l’instabilité des systèmes d’exploitation sont pointés du doigt. Qu’il s’agisse d’un iPad ou d’une tablette Windows, les mises à jour fréquentes et compatibilités des applications à ces dernières comportent des risques d’utilisation au quotidien. Cette problématique soulève également le problème de financement des applications et mises à jour si payantes. Quelles seront les disponibilités ainsi que la qualité des applications et ressources disponibles sous tel et tel système d’exploitation ? D’autre part, toute tablette aussi intuitive soit-elle nécessitera de mettre en place une formation relative à l’utilisation, aussi bien pour les enseignants que pour les élèves. Également, les tablettes grand public pourront-elles réellement être utilisées dans la cadre scolaire. Certains pensent que leur usage n’est pas possible, et que l’enseignement devra se tourner vers des tablettes d’usage professionnel afin de permettre l’installation de « system manager » permettant aux enseignants d’avoir la main sur toutes les tablettes de la classe. Enfin le dernier point soulevé par les détracteurs est la question de la robustesse de l’appareil. Comment gérer l’utilisation, de centaines de tablettes par des écoliers plus ou moins soigneux. De quelles garanties, assistance disposeront les écoles ? Quelle responsabilité auront les acteurs dans l’utilisation, la dégradation, perte du matériel ? Et enfin, comment réglementer l’utilisation scolaire et privée des tablettes par les écoliers ?

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Parallèlement à ces deux points de vue, des sociétés comme Archos se sont déjà positionnées sur le marché naissant de la tablette scolaire. La société française Archos a prévu de présenter début 2015 son produit respectant les promesses d’autonomie de 8 heures, d’ergonomie adaptée, de robustesse accrue, et de capacité de mémoire adaptée ainsi qu’une garantie de 3 ans. On peut penser que d’autres sociétés française ou américaines ne vont pas demeurer en reste face à un marché naissant, et proposeront sous peu leur appareil. Il y a fort à parier qu’il ne s’agit pas là, d’un faux départ mais bien de la naissance de nouvelles pratiques éducatives. Pour preuve, en 2013 les français se disaient largement favorable à l’arrivée des tablettes à l’école, 80% d’entre eux voyait la tablette comme utile à l’apprentissage. D’autre part, seulement 40% y voyait un intérêt ludique. Le fait de mettre à disposition des élèves des tablettes numériques ne doit pas leur faire perdre de vue que l’enjeu est de savoir apprendre, créer et rechercher de l’information. Cet outil doit être à mon sens, utilisé comme un manière de prodiguer aux écoliers une culture du numérique ainsi qu’un esprit critique envers cette dernière.

Sources utilisées :

http://www.numerama.com/magazine/31692-tablettes-a-l-ecole-archos-est-pret-a-equiper-les-collegiens.html

http://eduscol.education.fr/cid71927/tablettes-tactiles-retours-d-experimentations-et-potentialites-pedagogiques.html
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De la plume au stylet : que devient le livre ?

Cet article est tiré d’une analyse du chapitre Les Modèles Économiques de l’Édition Numérique, écrit par Gérard Wormser, extrait du livre Pratiques de l’Édition Numérique.

Pratiques de l'Edition Numérique

Le modèle économique du livre s’est toujours trouvé en perpétuelle mouvance. Aujourd’hui, le développement des médias et la hausse des biens non marchands sur internet fait que le livre dans son fond ou dans sa forme est remis en cause. Cette liasse de papier en format poche ne serait plus dans l’ère du temps, trop lourd et peu pratique lorsqu’on veut le prendre dans ses bagages par dizaine. D’autre part, face aux applications Kiosque ou iBooks de nos appareils connectés et à la distribution gratuite sur internet des ouvrages; quelle place reste-t-il aux livres papier dont le prix au plus bas varie entre 7 € à 20 € ? C’est ce que tente d’appréhender Gérard Wormser.

 

Comme nous venons de l’énoncer, le facteur essentiel de cette problématique est le changement du modèle économique du livre. Par ailleurs, il faut souligner que cette économie c’est rompue en plusieurs temps. Plusieurs symptômes auraient pu engager une remise en question plus précoce, le premier fut l’émergence de la musique et de la vidéo sur des supports compacts. Puis, rapidement la vente à distance propose une alternative facile et rapide à l’achat en boutique tout cela s’accompagnant par la généralisation des canaux de distribution. Enfin, le troisième levier et non des moindres fut la généralisation des appareils mobiles de diffusion, l’utilisateur nomade, toujours en quête de gain de temps et d’argent, a désormais tout pour répondre à ses besoins. On peut alors se demander ce qui a bien pu retarder à ce point, l’adaptation du livre à ces nouvelles pratiques. À cela on peut répondre que l’édition papier relève d’un modèle économique particulier dû au copyright. Mais pour autant, « le livre classique n’est plus la seule forme de transmission du savoir, ni peut-être la principale » selon Gérard Wormser. Les premières adaptations de l’économie du livre au numérique a produit une réduction de l’emprise des éditeurs, ce qui a donné naissance aux livres numériques qui se traduisent par une version numérique augmentée ou multimédia. Ces premiers essais ont pour le moment reçu un accueil favorable du public mais il est tout de même difficile d’imaginer l’abolition de l’édition papier au profit de l’édition numérique. En effet, le livre papier comporte toujours certains avantages comme la gratuité pour un prochain lecteur, le fait que pour les auteurs et les éditeurs leur côte soit évaluée sur le livre papier ou encore le fait que la mutualisation des bibliothèques permette d’en baisser les coûts. De l’autre coté, l’édition numérique donne au lecteur les pleins pouvoirs et non plus l’éditeur. Face à cela, nous sommes forcés de constater le succès des livres papier à travers les siècles grâce aux prix littéraires, abonnements, ouvrages scolaires, au commerce de masse mais aussi grâce au catalogue qui permet le phénomène de la longue traine. Alors comment passer du papier au numérique, doit-il s’agir d’une mutation ou d’une mise à mort ? Au regard de cette dualité de nouveaux circuits commerciaux se mettent en place.

L’enjeu de l’édition est aujourd’hui de s’adapter aux nouvelles pratiques, la question est de savoir comment vendre de l’information qui est bien souvent librement et gratuitement disponible partout sur internet ? Certains comme L’Encyclopedia Britannica, ont choisi de faire un grand bond en avant en cessant d’imprimer et en mettant en place un libre service en ligne. D’autre, pour composer avec ces nouvelles pratiques et usages, face à Wikipedia ou l’obsolescence est omniprésente, se déploient sur les deux supports : papier et numérique. C’est le cas de grandes enseignes comme la Fnac qui a créé un service de librairie en ligne et propose à la vente sa propre tablette de lecture Kobo. Enfin, dans ces nouveaux circuits commerciaux l’enseignement et la recherche se trouvent mis à mal du fait que les universités se voient contraintes de diffuser gratuitement les ouvrages afin de justifier les fonds et subventions allouées. Aux antipodes nous retrouvons l’édition de loisir, ou la mutation vers le numérique n’est pas encore faite mais où les enjeux sont grands.

Face à l’émergence de nouveaux circuits commerciaux, de nouveaux modèles d’édition se créent afin de s’adapter au mieux au lecteur. Mais où se trouve le bon filon ? Tout l’enjeu de l’édition papier, ainsi que numérique, a toujours été de sécuriser des revenus et pour cela, il faut innover. On retrouve trois démarches différentes, la première celle de la presse et plus particulièrement celle de Médiapart, est de prendre le parti de proposer un journal orienté « B to B » sans publicité ce qui le rend donc payant. Le second modèle est celui des revues scientifiques qui engagent comme démarche de faire payer les producteurs de l’information afin de rendre la revue gratuite pour le lecteur. Enfin, le dernier modèle lié selon Gérard Wormser à la mondialisation, est celui des livres d’art et de voyage qui sont en pleine mutation face à des concurrents numériques tels que YouTube, Flickr ou encore Fotolia. Cette catégorie de l’édition mérite bien des réflexions, il s’agit d’éditions de qualité et souvent onéreuse alors tout l’enjeu réside dans le fait de préserver ses caractéristiques dans l’adaptation numérique. Aujourd’hui, dans l’édition ce qui importe pour le lecteur ce n’est plus tant le contenu de l’ouvrage qu’il achète ou télécharge mais c’est l’expérience qui est au coeur de ces nouveaux modèles économiques. Les pratiques actuelles des lecteurs font qu’aujourd’hui, il opère un survol rapide ainsi qu’un croisement des références plutôt qu’une recherche de fond.

De ce fait, ces nouvelles pratiques ont donné naissances à des formats hybrides. Afin de réussir cette adaptation numérique, on recherche des compétences dans l’écriture multimédias puisqu’il faut désormais composer avec le droit s’appliquant sur internet, les normes de citations, d’emprunts. Désormais, l’édition numérique grand public se traduira par des anthologies et autre groupement de textes et des références. Nous aurons donc comme le pense Gérard Wormser, une oeuvre ouverte comme celle imaginée par Umberto Eco. Il faudra également composer avec les réseaux sociaux qui sont aujourd’hui les principaux acteurs de la prescription numérique. Enfin, comme l’énonce Gérard Wormser il y a fort à croire que l’avenir de l’édition numérique se joue entre un contenu de base gratuit et un contenu enrichi qui sera lui payant.

 

Pour conclure, Gérard Wormser explique que pour lui l’édition numérique est comme une boite à outils qui s’adapte à des publics identifiés et segmentés. Pour ma part, je ne réfute pas entièrement son propos, mais il mérite à mon sens d’être nuancé. Chaque catégorie de l’édition que ce soit la presse quotidienne, les revues, les ouvrages de loisirs ou scolaires/universitaires ne devront pas en effet, répondre à un même modèle d’édition numérique. Chaque domaine doit trouver son essence même, puis à partir de cette dernière, trouver un modèle d’adaptation numérique le préservant, comme pour les livres d’arts et de voyages qui doivent continuer de faire valoir leur préciosité. Le virage du numérique me semble inévitable mais n’est pas pour autant synonyme de mise à mort du papier. C’est une autre économie mixte qui doit se mettre en place, le but n’étant pas de faire des doublons d’une édition papier en perte de vitesse mais de trouver les usages de quel contenu pour quel public. Pour moi, le livre papier ainsi que le livre numérique doivent fonctionner comme deux partenaires de tango, ou la coopération des deux est la condition sinéquanone de la réussite du couple.
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Pratiques du numérique et construction cognitive

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Les avancées technologiques ont toujours engendré des réactions mues par la peur.

L’innovation rapide, tout bouleversement dans les habitudes et les mœurs, sont accompagnés de la crainte d’une diminution d’autres compétences, de la perte d’autres savoirs.

Or, les technologies du numériques n’ont jamais autant avancé que durant ces vingt dernières années. La technologie s’est immiscée dans nos vies, et le numérique, les objets connectés servent à chaque aspect de notre quotidien. Nous laissons les enfants accéder à des plus en plus d’outils numériques, et de plus en plus tôt. Et, comme lors de chaque changement donc, et, de la même façon qu’avait Platon de craindre que l’enseignement de la lecture et de l’écriture ne signifie la perte de la mémoire, nombreux sont ceux qui redoutent que l’usage du numérique affectent les mécanismes de la pensées, et les capacités cérébrales.

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Chapitre 4 : Pour une définition du numérique – Pratiques de l’édition numérique

couv-pratiques-de-ledCet article est un résumé du « chapitre 4 : pour une définition du numérique », extrait du livre « Pratiques de l’édition numérique ». D’après Marcello Vitali – Rosati « on ne peut parler d’édition numérique sans approfondir le sens du mot « numérique » lui-même.» Ainsi, ce chapitre souhaite faire toute la mise en lumière sur ce terme en développant son utilisation.

 

Question de mots

Le terme numérique est aujourd’hui devenu usuel. Il traduit un ensemble de pratiques qui caractérisent notre quotidien, la plupart sont encore difficiles à déterminer. Ces dernières années, elles étaient intitulées de différentes façons : « nouvelles technologies », « nouvelles technologies de l’information et de la communication », « nouveaux médias », ou encore « environnements virtuels ».
Ces expressions traduisent chacune un aspect de la communication numérique. Cependant les pratiques ayant évolué mais pas les expressions, certaines commencent à être désuètes. Notamment celles contenant le terme « nouveau », comme « nouvelles technologies de l’information et de la communication ». En effet, à l’heure actuelle elles sont bien encrées et n’ont plus aucun trait que l’on peut qualifier de nouveau. De plus, cette formulation attribue au numérique uniquement l’aspect technologique de l’information et de la communication ce qui est relativement réducteur. Aujourd’hui, on communique essentiellement par le biais d’outils informatique mais le numérique n’est pas composé que de cela.
Le mot virtuel est également désuet. L’expression qualifiant quelque chose d’opposé au réel est difficile à utiliser de nos jours où nos usages concernant le numérique sont bien encrés dans notre environnement.
Ce qui nous amène à nous demander pourquoi on parle de « numérique ».

Numérique et analogique

Initialement, le terme « numérique » qualifie le mode d’enregistrement de sons, d’images ou de vidéos. Il est opposé au terme « analogique », qui est une autre méthode d’enregistrement.
L’enregistrement analogique a pour particularité de retranscrire tout le son prélevé d’une façon continue, comparé au numérique qui lui ne sélectionne que des échantillons qu’il retranscrit sous une forme binaire (0 ou 1).
Le problème de l’analogique, c’est la reproduction. A chaque reproduction on perd en qualité et on n’arrive jamais à une copie complètement identique. On reconnaitra toujours l’originale de la copie. Le numérique, lui, permet de réaliser une copie conforme.

Internet et le web

Cependant le numérique ne s’arrête pas au processus d’enregistrement.
A partir des années 1990, le web s’est peu à peu installé dans nos pratiques jusqu’à devenir omniprésent. Ces technologies informatiques offrent la possibilité d’aider les hommes en développant la production industrielle et culturelle.

Ainsi, « le numérique aujourd’hui n’est pas seulement une technique de reproduction qui s’oppose à l’analogique mais il devient une véritable culture, avec des enjeux sociaux, politiques et éthiques fondamentaux et qu’il est urgent d’analyser et de prendre en compte. »

Une culture numérique ?

En partant du constat que le numérique ce n’est pas qu’un ensemble de techniques, mais une culture que l’on adopte en le côtoyant tous les jours, nous nous approchons du terme « culture numérique ». Notre rapport à notre environnement a changé, a évolué. Nous n’avons plus la même façon de penser ce qui entraine également une modification de nos pratiques.
On peut prendre comme exemple, Twitter ou Facebook, par le biais d’une personne qui publie, d’autres personnes vont être informées. C’est une façon différente de comprendre et d’assimiler une information plutôt que de la vivre en étant physiquement présent. En revanche, même lorsque nous n’utilisons pas d’outils, notre comportement a évolué. On peut prendre l’exemple du GPS, avant son existence on savait qu’il était possible de se perdre rapidement. Aujourd’hui, cette crainte n’est plus d’actualité car même si le GPS est éteint on sait qu’à tout moment on peut le rallumer.
Ainsi notre perception du monde a changé en assimilant la culture du numérique.

Quelques caractéristiques du numérique

Le numérique était associé à la notion d’immatérialité. Cependant aujourd’hui cette association n’est pas convaincante. L’espace du web est structuré d’une telle manière que l’on peut la considérer comme matériel. Prenons comme exemple les pages du web, elles sont liées entre elles et sont enregistrées dans divers disques durs, moteurs de recherche, plateformes, et bien d’autres outils tout ce qui a de plus matériel. Cette prise de conscience que le numérique est bien matériel est récente, la publication de photos des data centers de Google y a fortement contribué.
Alors pourquoi avoir associé le numérique avec l’immatérialité ? Peut être par sa caractéristique de multiplication, un fichier numérique n’a pas besoin d’être copié pour être distribué. En l’envoyant,on le partage mais on garde aussi l’original.

« La multiplicité qui caractérise les objets numériques est déterminée par deux causes que l’on pourrait appeler la « discrétisation » et la « médiation ». »

La discrétisation consiste à transformer le contenu réel en une série de chiffre dans le but de faciliter la gestion des objets numériques. Quant à la médiation, c’est l’interprétation de ces derniers (objets numériques) grâce à la série de chiffre. Cette multiplicité maintenant exposée, permet de comprendre ce qu’est le numérique.

Une fois cette réflexion sur le numérique exposée, il faudra reconsidérer nos pratiques et plus particulièrement celle de l’édition. La multiplicité, explicitée précédemment, concurrence et dépasse l’utilisation des modèles traditionnels de gestion de contenu.

« L’ensemble des pratiques liées à la production et à la diffusion du savoir doit être remis en question. »

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