La désoccidentalisation du monde, un des phénomènes géopolitiques majeurs de notre époque.

L’année 2022 aura ouvert une nouvelle situation internationale, caractérisée par la dimension géopolitique, sanitaire et écologique d’une crise systémique du système-monde, où la guerre d’Ukraine constitue une nouvelle étape. Les auteurs de cet ouvrage  estiment que cette situation est caractérisée par une crise systémique du système-monde, c’est-à-dire une crise qui touche tous les aspects de la vie internationale, à la fois géopolitiques, sanitaires et écologiques. Pour comprendre comment on en est arrivé là, ils rappellent les grands conflits et affrontements du siècle dernier. Ils identifient quatre tendances principales qui caractérisent cette nouvelle situation :

  • Une nouvelle guerre froide entre les États-Unis et la Chine, qui s’affrontent pour la domination du monde.
  • L’affirmation des États dits du Sud ou « Sud global »(intégrant la Russie ,la Chine..) qui cherchent à jouer un rôle plus important sur la scène internationale.
  • La restauration de la puissance russe, qui veut retrouver son influence perdue après la chute de l’URSS.
  • La fragilisation du modèle démocratique, qui est mis à l’épreuve par la montée des populismes et des autoritarismes.

Les auteurs estiment que le monde est entré dans une phase de désoccidentalisation, c’est-à-dire d’érosion irréversible des valeurs, de la puissance et de l’influence des pays occidentaux.Cependant, ils estiment que cela ne suffit pas pour saisir les contradictions à l’œuvre dans le monde actuel.Partout, des sociétés vivantes évoluent, forgées par des rapports de classe et des luttes internes.L’analyse de ces processus permet de faire émerger des solutions pour une transformation progressiste et coopérative du monde.Mais dans quelle mesure les peuples pèseront-ils dans ces évolutions en cours ?Une partie de la réponse se trouvera dans leur capacité d’action et de mobilisation à venir.

carte postale 1960

Le Lycée Grand Air (ancien lycée climatique), un lieu chargé d’Histoire qui fait partie de notre patrimoine.Premier grand prix de Rome (1935), architecte en chef des Bâtiments civils et des Palais nationaux,Paul Domenc implante en 1947 ce lycée de plein-air dans une pinède de 17 hectares. Il y édifie un véritable « palais de l’éducation nationale » pourvu de pavillons séparés, de terrasses pour les exercices physiques et de salles aux grandes baies vitrées pour faire pénétrer l’air et la lumière. Suivez le lien.

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