Vendredi 13 novembre, des attentats ont frappé Paris et la Seine-Saint-Denis, faisant 130 morts et 352 blessés. Un deuil national est décrété par le président de la République (François Hollande) . Nous avons voulu en savoir plus sur ce que cela signifiait.
Le deuil national est une décision peu commune, qui se traduit a minima par la mise en berne des drapeaux, c’est-à-dire par un abaissement à mi-mât. Les actions à mener ne sont toutefois pas codifiées par la loi. Ainsi, lors de la précédente journée de deuil national, celle du 14 septembre 2001, c’est une circulaire du premier ministre de l’époque, Lionel Jospin, qui en avait défini les modalités.Fait exceptionnel, il s’agissait d’une journée commune à toute l’Union européenne, en hommage aux victimes des attentats du 11 septembre 2011. Les ministres européens avaient prévu 3 minutes de silence. Dans le détail, la circulaire stipulait aux membres du gouvernement qu’il fallait qu’ait lieu «un moment de recueillement permettant aux agents des services publics relevant de votre autorité ou placés sous votre tutelle de s’associer à cet hommage». Et que les drapeaux devaient être mis en berne du 12 au 15 septembre 2001.
Auparavant, les précédentes journées de deuil avaient été décrétées après la mort d’un président de la République: le 11 janvier 1996, suite au décès le 8 de François Mitterrand ; le 6 avril 1974 après celui le 2 de Georges Pompidou et le 12 novembre 1970, suite à celui de Charles de Gaulle le 9. Un décret de septembre 1989 donne quelques précisions pour ce deuil particulier, mais uniquement pour les armées: «Lors du décès du président de la République, les drapeaux et étendards des armées prennent le deuil ; les bâtiments de la flotte mettent leurs pavillons en berne».
Source : Figaro.
Clémence,Noria et Angel.
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