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Sous fleur… deux vers… pourquoi ?

 

Les mots sont parfois là où on les attend le moins… on soulève une fleur, un caillou, un souvenir… et on y trouve d’autres images, portées par des mots qu’on ne pensait pas trouver. La magie de l’écriture est là, dans ce premier pas. 

 L’idée du vers est liée aux origines de la littérature. Elle a laissé aux écrivains le souci du rythme, qui permet aux idées de marquer les esprits : du latin « versus », sillon, ligne que le laboureur trace avec son soc dans la terre, empreinte forte qui, répétée, régulière, permet de semer profondément les graines appelées à germer et à croître. 

« Sous fleur… deux vers », « souffleur de vers », « souffleur de verre » : l’écriture est une forme d’artisanat. Les mots sont à l’écrivain ce que le verre est au souffleur, un matériau qui doit prendre forme, sens, occupant dans le texte une place différente de celle, désincarnée, qu’elle occupe dans le dictionnaire. 

Le souffleur, c’est vous, votre esprit, qui insufflez aux mots l’âme des mondes qu’ils inspirent.

Et rappelez-vous : n’ayez pas peur de la page blanche, car elle n’est pas néant, juste une promesse.


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