Happy House School, a kenyan primary school

9 02 2013

The Happy House School is a kenyan primary school located in the southern districts of Nairobi. There are about 70 children dispatched in 8 classrooms, plus a “kinder garden”.

The children spend 8 years in the primary school, from 6 to 13. Then they go to high chool. School is from monday to friday. The year starts in january after the longest holidays in december. We have been warmly welcomed by the director, also teacher, who kindly introduced us to 2 classrooms : 1st year and 3rd year.

The children and their teacher welcomed us, all standing, by a “good morning”. Yoann and Titouan, one after the other, in the respective 1st year and 3rd year classrooms, introduced themselves despite their shyness regarding their english level. Then they pointed out Marseille and France on a worlmap, and the distance betwween the 2 countries. We talked about Marseille and showed pictures to the kenyan children.

traduction en français

We explained that our wish, during the worldtour, was to go and meet children in their school, in order to establish a correspondance between them and schools in Marseille. They were very curious and willing to have penfriends in a french school. We also talked about School in France and showed a short video of Yoann’s classroom. And we could then played at looking for the differences and similarities.

Differences :

  • 6 children in each classroom
  • 5 teachers in each classroom including the referent teacher, and 7 subjects : 5 of them given in english (mathematics, sciences, social studies, …), swahili, and french once a week !
  • The children wear a uniform

Swahili is the language of Kenya and English is the official language. By the age of 8, the kenyan children are bilingual and speak fluently english, that they start learning by 3 ! And most of them are even trilingual because they have been brought up in their mother tongue.

Similarities :

Yoann : there are boards on each side of the class. They have a book of mathematics and I saw substractions on it.
We showed them the boys’ books of french and mathematics and we noticed that the programs are the same as in France, in both classrooms.
They have a library corner and a dining hall. They have a break time of 20 minutes in the morning and afternoon. Yoann and Titouan shared games with the kenyans children and

Yoann was even given a piece of paper with numbers in swahili. They all like football, swimming, races, basket …

Yoann : “Sawa” in swahili means “ça va !” in french (everything’s fine !). It sounds the same !




Premières impressions sur le quotidien en Egypte

6 01 2013
Une épicerie et une boulangerie au Caire
Une mosquée dans le quartier de notre hôtel

Les enfants savent que la langue courante est l’arabe, et ils réalisent qu’il est difficile de se faire comprendre. Certains chauffeurs de taxi connaissent un peu l’anglais mais le plus souvent il faut parler avec les mains.

Yoann & Titouan : nous avons appris à dire merci, « shokran », et papa sait un peu compter en arabe. 0n a quand même galéré pour fixer les bons prix des trajets en taxi.

En découvrant un texte arabe traduit en anglais, Yoann remarque que la langue arabe s’écrit de droite à gauche.

Yoann & Titouan : il y a plein de mosquées. Un monsieur nous a autorisé à rentrer dans une mosquée mais sans maman. Nous avons enlevé nos chaussures et à l’intérieur il y avait plein de tapis pour prier.

Nous entendons plusieurs fois par jour les voix qui appellent les musulmans à la prière.

Yoann & Titouan : pour manger, il y a des magasins à côté de l’hôtel. Il y a une épicerie, une boulangerie, un marchand de fruits, et un restaurant qui sert tous les jours la même chose : des pâtes mélangées avec du riz, des lentilles, des pois chiches et des oignons cuits recouverts de sauce tomate.

Titouan : j’ai vu un magasin qui vend des poules et des lapins vivants et maman nous a montré une boucherie avec des carcasses de viande suspendues à l’entrée.

Yoann : en allant à Saqqarah, nous avons vu des ânes qui tiraient des charrettes remplies de fruits et légumes. Les ânes étaient au milieu des voitures.

Au sud du Caire, c’est la campagne avec des palmeraies et des champs de choux-fleurs.

Yoann & Titouan : en ville, les enfants traversent la rue sans leurs parents alors que c’est dangereux car il n’y a pas de passages piéton.

Il nous faut beaucoup de concentration pour traverser une rue au Caire. Les chauffeurs de taxi ne s’embarassent pas du code de la route et conduisent parfois dangereusement.

Yoann & Titouan : il y a beaucoup de déchets dans la rue. Il y a sûrement des poubelles mais on ne sait pas où elles sont.

Après 6 jours au Caire, nous avons pris un train couchette jusqu’à Louxor. C’est une ville construite le long du Nil où l’on respire mieux qu’au Caire.

Les vacances scolaires ont commencé, donc nous n’avons pas encore pu rencontrer d’enfants dans leur école. Nous devrons attendre d’être à Assouan.

Comme au Caire, les petits commerces n’affichent pas leurs prix et il nous faut batailler ferme pour obtenir le bon prix. Nous sommes dans une ville touristique et nous sommes tous les jours hyper sollicités par les conducteurs de calèches, les propriétaires de felouques etc…

Titouan : les égyptiens sont très bronzés mais ils n’ont pas la peau noire comme Abdoul.

Abdoul est un marchand de vrai papyrus, d’origine comorienne, qui nous a invité à boire le karkadé, un thé à l’hibiscus.

Titouan apprend en ce moment une poésie de Léopold Sedar Senghor qui s’appelle « Poème à mon frère blanc« .




Bonne année 2013 du pays des pharaons!

1 01 2013

C’est parti pour le Tour du monde ! Welcome to Egypt !

Nous voilà au Caire, capitale de l’Egypte. Ce pays fait 2 fois la superficie de la France, et Le Caire avec 20 millions d’habitants est la ville la plus peuplée d’Afrique.

Yoann : Je suis allé voir des tombes appelées ‘mastaba’, ensuite nous sommes allés voir la pyramide de Djoser sur le site de Saqqarah. Dans les tombes, il y avait des peintures. Moi, j’ai dessiné la maman hippopotame qui met bas. Son bébé risque d’être mangé par le crocodile.

Titouan : Le lendemain, nous avons visité trois pyramides qui s’appellent Kheops, Kephren et Mykerinos. Nous sommes rentrés dans la pyramide de Kheops.

Yoann : A Marseille, nous avions vu un film pour expliquer la construction des pyramides. On a reconnu le grand tunnel où glissait le contrepoids qui servait à faire monter des gros blocs de calcaire.

Titouan : J’ai dessiné la pyramide avec la salle de la momie du pharaon.

Yoann : Les momies et toutes les statues se trouvent au musée du Caire. J’ai dessiné le sphinx et Titouan a dessiné le masque en or de Toutankhamon.

  • La plus ancienne pyramide se trouve à une trentaine de kilomètres du Caire, à Saqqarah : elle porte le nom de Djoser, le pharaon qui l’a fait construire vers 2650 avant Jésus-Christ. C’est une pyramide à degrés (comme des escaliers) et également le premier monument en pierre au monde. Elle mesure 60 mètres de hauteur.
  • La pyramide était la tombe du pharaon où se trouvait la momie placée dans la chambre funéraire. Autour de la pyramide, se trouvent les tombes des princes qui vivaient à la cour de Djoser. Leurs tombes sont des structures basses carrées appelées mastabas. Les parois des mastabas sont peintes de scènes de chasse et de pêche : c’est la nourriture dont avait besoin la momie pour survivre dans l’autre monde.
  • Les pyramides les plus célèbres se situent aux portes du désert ou à la sortie du Caire : Kheops mesure 146 m, Kephren qui a conservé au sommet son parement lisse d’origine fait 10 m de moins, Mykerinos étant la plus petite. Pour rejoindre l’autre monde, la momie du pharaon devait parcourir un monde souterrain dangereux à bord de sa barque solaire : celle de Kheops est le plus vieux bateau au monde (2570 ans avant Jésus-Christ). Seul subsiste le sphinx de Kephren, symbolisant la puissance et la sagesse du pharaon, un des nombreux sphinx protégeant l’entrée du tombeau royal.


Nos 2 blogueurs en herbe vous proposent de résoudre 2 énigmes ci-dessous :

1ère énigme :

quelle est la scène jouée ?

 2ème énigme :de quoi s’agit-il ?  



L’ABBAYE SAINT VICTOR

6 12 2012

L’Abbaye Saint Victor de Marseille renferme en son sein le plus ancien lieu de culte chrétien en France : les cryptes d’une basilique du Ve siècle.
Un lieu unique qui se prête à un jeu de piste avec les scolaires. Munis d’un livret et d’un plan, les élèves de cycle 3, par équipes, arpentent les cryptes à la recherche d’indices pour tenter de découvrir les différents espaces : la nef, le chœur etc. Exercices d’observation et surtout d’orientation qui demandent de la méthode et un esprit d’équipe.
Puis, la découverte se poursuit avec l’aide de la guide qui évoque les grandes étapes de l’histoire de l’Abbaye St Victor, du monastère du Ve siècle à l’église actuelle. Sans oublier les protagonistes principaux que furent les puissants abbés au Moyen Âge, régentant la vie monastique.




Liste des visites thématiques sur Marseille

14 06 2012

Liste des visites thématiques

Je propose mes services de guide et guide interprète aux établissements scolaires (et leurs homologues étrangers), du cycle III aux classes de seconde, dans le cadre de projets culturels : j’ai développé un concept de découvertes conjuguant visites commentées participatives et jeux de piste thématiques pour explorer le patrimoine de Marseille (sites, monuments et collections de musées dans le cadre de l’apprentissage de l’histoire et de l’histoire des arts-visuels).




Le pari de faire revivre Marseille au Moyen Âge avec une classe de CM1 !

27 11 2011

Le passé médiéval de Marseille ne subsiste aujourd’hui dans la ville qu’à travers 5 monuments ou vestiges architecturaux et des documents archivés. Il est donc difficile, surtout avec le cycle III, d’aborder le Moyen Âge en s’appuyant sur le patrimoine de la ville.

La découverte de Marseille médiévale commence par une introduction devant le site archéologique du Port Antique. Il s’agit d’une présentation de la ville au lendemain de la chute de l’Empire romain, afin de définir les limites de la cité (ses remparts et sa porte d’entrée principale) au début du Haut Moyen Âge.

Puis, à l’aide d’un livret de visuels (supports à la visite), les élèves découvrent les premiers éléments de l’organisation politique et administrative de Massilia. Un jeu de piste par équipes de 45 minutes leur permet de partir à la quête d’indices rappelant cette organisation : noms de rues, de places, lieux de pouvoir…Chaque élève se voit attribuer un rôle au sein de l’équipe. Le repérage et le traçage du parcours sur un plan font aussi partie du jeu. Afin de rendre plus facile l’approche de la vie de la cité médiévale, la guide découpe le Moyen Âge en trois périodes bien distinctes.

A l’issue du jeu de piste, la visite se poursuit dans un autre périmètre de la ville, avec une participation active des élèves. Plusieurs thèmes sont abordés : l’eau, les moulins, les hôpitaux, les taxes seigneuriales… Après la pause pique-nique, le pouvoir de l’église est expliqué en face de la cathédrale de la Vieille Major et les élèves découvrent les caractéristiques du style roman à l’aide d’un petit quiz.

Depuis l’esplanade de la Tourette dominant le Vieux Port, les élèves découvrent d’autres monuments du Moyen Âge évoquant notamment le monachisme et la défense du port.

Un résumé permet de faire le point sur les éléments du système féodal avec les personnages importants de la cité. Enfin une carte est remise aux élèves afin qu’ils puissent replacer les noms des seigneurs de la ville dans leurs juridictions respectives et les noms des monuments médiévaux qui subsistent aujourd’hui. Cet exercice peut se faire également en classe lors d’un travail de restitution et peut ouvrir sur des recherches complémentaires : enquêtes sur les échanges commerciaux avec Marseille, rappel des trois périodes clefs du Moyen Âge à Marseille sur la frise chronologique etc…

 




Action du CRDP au sujet de l’initiative Lirelart pour la découverte de sites, monuments et musées de Marseille

6 08 2011

L’initiative Lirelart a été présentée au CRDP qui s’est notamment chargé fin mai de relayer aux documentalistes ressources des 4 bassins de Marseille. Voici les 2 documents de références.

Fiche CRDP descriptive ressource Lirelart

Decouverte de Marseille pour les groupes scolaires




La découverte du patrimoine architectural du quartier du Panier avec une classe de CM2

14 06 2011

Il s’agit d’une balade urbaine d’environ 2 heures au cours de laquelle a été abordée la notion de patrimoine architectural à travers les monuments historiques (civils et religieux) du Panier, le berceau de Marseille.

Un carnet ou livret a été remis à chaque élève pour lui permettre de suivre plus facilement la visite. Il est constitué d’un plan du quartier pour apprendre à se repérer spatialement,  d’une frise chronologique (pour replacer les monuments à la bonne époque) et de petits jeux d’observation.

Le patrimoine architectural du Panier permet d’évoquer l’Histoire de Marseille tout en proposant un panorama des styles architecturaux, du Moyen Âge au 20ème siècle.

Les élèves ont ainsi pu identifier les éléments du style roman, du style Renaissance, ainsi que l’architecture des temps modernes et mieux comprendre l’héritage gréco-romain.

La visite, quoique dense par son contenu, est accessible et adaptable dès la classe de CM1, dans le cadre de l’apprentissage de l’histoire des arts en primaire et au collège.

enfant-lirelart.com




De la cathédrale de La Nouvelle Major à la basilique Notre-Dame

14 05 2011

 

Il s’agit pour une classe de CM1 de découvrir deux églises phares de la ville de Marseille. Le but de la découverte est de comprendre leur importance dans l’histoire et la culture de la cité phocéenne.

La visite débute par la cathédrale. A l’extérieur, les élèves font connaissance avec le site où elle s’élève et les édifices qui ont précédé sa construction : le baptistère et la cathédrale de la Vieille major offrent une opportunité de faire une incursion dans l’histoire du Moyen-Âge afin de comprendre le rôle de l’Église et la diffusion du Christianisme (au programme en CM1). Un livret de visuels remis à chaque élève est un support indispensable à la visite.

Il est également indispensable de connaître la période pendant laquelle cette cathédrale a été construite : on comprend mieux les dimensions de l’édifice et son style. Quelques éléments sur le vocabulaire de l’architecture d’une église viennent compléter la visite extérieure (au programme de l’enseignement de l’histoire des arts).

Un jeu de piste par équipe peut alors débuter à l’intérieur de la cathédrale : il permet d’appréhender les différents espaces d’une église et sa décoration (motifs des mosaïques du baptistère et vitraux) et de connaître les acteurs de sa construction qui ont créé à Marseille le style historiciste.

En fonction du temps, un panorama des cathédrales médiévales jusqu’aux cathédrales contemporaines permet de se livrer à un petit jeu de comparaisons, à l’aide d’un livret de visuels remis à chaque élève.

La conclusion a son importance : la Nouvelle Major fait écho aux cathédrales construites depuis le début du Christianisme et les rassemble toutes par sa taille, son architecture et ses clins d’œil à l’Histoire.

Après le pique-nique, le petit train touristique attend le groupe scolaire pour l’ascension de la colline de La Garde.

Au programme de l’après-midi : la basilique Notre-Dame de la Garde.

Depuis le sommet du piton calcaire où s’élève la « Bonne-Mère », Marseille nous ouvre ses bras. Un panorama grandiose : les élèves apprennent à se repérer et à identifier le lieu où ils se trouvaient le matin même. Et, après une première observation et comparaison entre les deux églises phares de la ville, un premier constat : elles se ressemblent ! Elles se font écho !

La visite peut alors commencer par les raisons de la construction d’une telle église au sommet de ce piton, poste d’observation et amer depuis la nuit des temps !

Un jeu de piste par équipe prend le relais à l’introduction du site et de l’histoire de Notre-Dame de la Garde. Ce jeu est avant tout un prétexte à l’observation du lieu sacré : ses abords, la crypte et enfin la basilique. Il se termine à l’intérieur de celle-ci.

Les réponses au jeu sont distillées au fur et à mesure de la visite guidée intérieure où l’accent est mis sur l’observation de la décoration polychrome : marbres et mosaïques. Les élèves sont regroupés dans une petite chapelle de la basilique et comprennent ce que c’est qu’un lieu de pèlerinage à travers le nombre et la diversité d’ex-votos.

A l’issue de la journée, la Nouvelle Major et Notre-Dame de la Garde ont livré presque tous leurs secrets à un groupe d’élèves curieux et très attentifs.




Rencontre-dédicaces avec Véronique Lussac Le Coz le samedi 28 mai à la librairie Prado-Paradis

10 05 2011

10H-11H  dès 7 ans : animation autour de jeux de piste pour les familles pour découvrir le patrimoine culturel de Marseille, discussion avec les enseignants au sujet des visites  guidées et jeux de piste pour les groupes scolaires.

11H-12H  dès 12 ans : animation autour du roman « le secret de la tangente » (Tome 1) pour découvrir l’histoire de la Peinture.

Inscription au 04 91 76 55 96 auprès de la librairie Prado-Paradis, 19 avenue Mazargues 13008 Marseille.