Etape n°1 musique religieuse ou musique profane ?
Audition n°1
Audition n°2
Ce qu’il faut retenir n°1
Au Moyen Age, la musique religieuse est chantée dans une église ou un monastère. Elle est interprétée par un chœur d’homme à l’unisson* et a capella*.
Unisson : Plusieurs personnes chantent la même mélodie
Monodie une seule mélodie
Polyphonie : superposition de plusieurs mélodies qui se complètent
A capella : sans accompagnement
Pulsée : on peut sentir une pulsation
Non pulsée : on ne peut pas sentir de pulsation
C’est un chant non pulsé* . C’est une monodie*
La langue utilisée est le latin.
Le rythme est dicté par les paroles.
Au VIème siècle, le pape Grégoire a codifié ce style : le chant grégorien
La musique profane est interprétée dans un château,
par un chœur mixte (polyphonie*) ou un soliste
accompagnés par des instruments.
La musique est pulsée* .
La langue utilisée est souvent le vieux français
Exercices sur Musique Profane ou Musique Religieuse
Etape n°2 : le début de la polyphonie dans la musique religieuse
Le scriptorium
Ce qu’il faut retenir n°2
Au Moyen Age, les mélodie sont d’abord interprétées à l’unisson
Puis un dialogue entre le choeur et le soliste s’établit : forme responsoriale
Au XII ème siècle, on ajoute peu à peu des voix . La polyphonie apparait
voix paralléles voix de dessus
bourdon : accompagnement sur sur une note tenue
Les chants devenant de plus en plus complexes donc plus difficiles à mémoriser, une forme d’écriture est apparue : l’écriture neumatique
Ecriture neumatique : ecriture facilitant la mémorisation d'abord sous forme d'accents indiquant les mouvements mélodiques (flexes) puis sous forme de notes carrées posées sur une portée (neumes)
Etape n°3 : les stars du siècles
Ce qu’il faut retenir n°3
Les troubadours et les trouvères sont des poètes musiciens qui inventent les chansons (tropare = trouver), le plus souvent issus de la bourgeoisie.
Les troubadours sont apparus à la fin du XI ème siècle dans le sud de la France : langue d’oc
Ils disparaissent à la fin du XIIIème siècle
Les trouvères sont apparus vers la fin du XII siècle dans le nord de la France : langue d’oïl