Premier atelier de sérigraphie

Lorsque les élèves arrivent dans l’atelier d’Ursa Minor, ils ne savent pas encore exactement à quelle sauce ils vont être mangés…  Xavier et Élo les attendent de pied ferme.  Ils ont préparé trois tables à sérigraphier, toutes manuelles.  Le travail sur machine sera pour plus tard…

À la première table, ce sont Hugues et Chisine, attentivement secondés par Mme Derrer et Mme Bouchut qui avaient décidé, elles aussi, de venir découvrir la technique.  Un superbe calendrier, plein de détails, et un magenta difficile à passer, font que les premiers essais sont peu concluants :  la sérigraphie, c’est une vraie technique artistique !  L’attention au matériau est constante :  un peu trop d’eau, et l’impression bave… pas assez, et le grain du papier apparaît.  Mais c’est sans connaître la ténacité du groupe !  Sans se décourager, ils ont affiné, repris, corrigé, ré-étalé l’encre, nettoyé, pour enfin arriver à de magnifiques résultats !

À la deuxième table, Kamil, Alen et Angeline n’ont pas le plus facile :  un immense cadre, et donc une grande raclette, et des fonds dégradés à réaliser.  Mais, très vite, l’organisation apparaît.  L’un à l’étalage de l’encre, le deuxième au passage, et le troisième à la gestion du papier ;  et jamais le même !  À chaque sérigraphie, les rôles changent.  Précision et vitesse font que le rythme s’installe et la centaine de sérigraphies s’empile régulièrement dans les claies à séchage.  Le groupe aura même le plaisir de réaliser en toute fin d’atelier le deuxième passage, beaucoup plus fin et en noir, celui du calendrier proprement dit.  Kamil est particulièrement fier du travail !

Enfin, last but not least — aurait pu dire Mme Derrer — le trio de filles infernales : Dalia, Alicia et Sirine, s’active autour de la dernière table.  Là, ce sont des calligrammes nécessitant deux passages, donc un calage très rigoureux.  Les demoiselles se sont vite prises au jeu et le rythme est devenu échevelé mais… le deuxième passage sera-t-il aussi facile à faire ?  Les quelques essais réalisés en fin de session sont plus hasardeux ; des liserés blancs, certes très originaux, apparaissent lorsque les couleurs ont été placées sans un réel calage !  Décidément, la sérigraphie est aussi une vraie technique :  le manque de précision et de rigueur est immédiatement sanctionné !

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