Pratiques du numérique et construction cognitive

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Les avancées technologiques ont toujours engendré des réactions mues par la peur.

L’innovation rapide, tout bouleversement dans les habitudes et les mœurs, sont accompagnés de la crainte d’une diminution d’autres compétences, de la perte d’autres savoirs.

Or, les technologies du numériques n’ont jamais autant avancé que durant ces vingt dernières années. La technologie s’est immiscée dans nos vies, et le numérique, les objets connectés servent à chaque aspect de notre quotidien. Nous laissons les enfants accéder à des plus en plus d’outils numériques, et de plus en plus tôt. Et, comme lors de chaque changement donc, et, de la même façon qu’avait Platon de craindre que l’enseignement de la lecture et de l’écriture ne signifie la perte de la mémoire, nombreux sont ceux qui redoutent que l’usage du numérique affectent les mécanismes de la pensées, et les capacités cérébrales.

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Chapitre 4 : Pour une définition du numérique – Pratiques de l’édition numérique

couv-pratiques-de-ledCet article est un résumé du « chapitre 4 : pour une définition du numérique », extrait du livre « Pratiques de l’édition numérique ». D’après Marcello Vitali – Rosati « on ne peut parler d’édition numérique sans approfondir le sens du mot « numérique » lui-même.» Ainsi, ce chapitre souhaite faire toute la mise en lumière sur ce terme en développant son utilisation.

 

Question de mots

Le terme numérique est aujourd’hui devenu usuel. Il traduit un ensemble de pratiques qui caractérisent notre quotidien, la plupart sont encore difficiles à déterminer. Ces dernières années, elles étaient intitulées de différentes façons : « nouvelles technologies », « nouvelles technologies de l’information et de la communication », « nouveaux médias », ou encore « environnements virtuels ».
Ces expressions traduisent chacune un aspect de la communication numérique. Cependant les pratiques ayant évolué mais pas les expressions, certaines commencent à être désuètes. Notamment celles contenant le terme « nouveau », comme « nouvelles technologies de l’information et de la communication ». En effet, à l’heure actuelle elles sont bien encrées et n’ont plus aucun trait que l’on peut qualifier de nouveau. De plus, cette formulation attribue au numérique uniquement l’aspect technologique de l’information et de la communication ce qui est relativement réducteur. Aujourd’hui, on communique essentiellement par le biais d’outils informatique mais le numérique n’est pas composé que de cela.
Le mot virtuel est également désuet. L’expression qualifiant quelque chose d’opposé au réel est difficile à utiliser de nos jours où nos usages concernant le numérique sont bien encrés dans notre environnement.
Ce qui nous amène à nous demander pourquoi on parle de « numérique ».

Numérique et analogique

Initialement, le terme « numérique » qualifie le mode d’enregistrement de sons, d’images ou de vidéos. Il est opposé au terme « analogique », qui est une autre méthode d’enregistrement.
L’enregistrement analogique a pour particularité de retranscrire tout le son prélevé d’une façon continue, comparé au numérique qui lui ne sélectionne que des échantillons qu’il retranscrit sous une forme binaire (0 ou 1).
Le problème de l’analogique, c’est la reproduction. A chaque reproduction on perd en qualité et on n’arrive jamais à une copie complètement identique. On reconnaitra toujours l’originale de la copie. Le numérique, lui, permet de réaliser une copie conforme.

Internet et le web

Cependant le numérique ne s’arrête pas au processus d’enregistrement.
A partir des années 1990, le web s’est peu à peu installé dans nos pratiques jusqu’à devenir omniprésent. Ces technologies informatiques offrent la possibilité d’aider les hommes en développant la production industrielle et culturelle.

Ainsi, « le numérique aujourd’hui n’est pas seulement une technique de reproduction qui s’oppose à l’analogique mais il devient une véritable culture, avec des enjeux sociaux, politiques et éthiques fondamentaux et qu’il est urgent d’analyser et de prendre en compte. »

Une culture numérique ?

En partant du constat que le numérique ce n’est pas qu’un ensemble de techniques, mais une culture que l’on adopte en le côtoyant tous les jours, nous nous approchons du terme « culture numérique ». Notre rapport à notre environnement a changé, a évolué. Nous n’avons plus la même façon de penser ce qui entraine également une modification de nos pratiques.
On peut prendre comme exemple, Twitter ou Facebook, par le biais d’une personne qui publie, d’autres personnes vont être informées. C’est une façon différente de comprendre et d’assimiler une information plutôt que de la vivre en étant physiquement présent. En revanche, même lorsque nous n’utilisons pas d’outils, notre comportement a évolué. On peut prendre l’exemple du GPS, avant son existence on savait qu’il était possible de se perdre rapidement. Aujourd’hui, cette crainte n’est plus d’actualité car même si le GPS est éteint on sait qu’à tout moment on peut le rallumer.
Ainsi notre perception du monde a changé en assimilant la culture du numérique.

Quelques caractéristiques du numérique

Le numérique était associé à la notion d’immatérialité. Cependant aujourd’hui cette association n’est pas convaincante. L’espace du web est structuré d’une telle manière que l’on peut la considérer comme matériel. Prenons comme exemple les pages du web, elles sont liées entre elles et sont enregistrées dans divers disques durs, moteurs de recherche, plateformes, et bien d’autres outils tout ce qui a de plus matériel. Cette prise de conscience que le numérique est bien matériel est récente, la publication de photos des data centers de Google y a fortement contribué.
Alors pourquoi avoir associé le numérique avec l’immatérialité ? Peut être par sa caractéristique de multiplication, un fichier numérique n’a pas besoin d’être copié pour être distribué. En l’envoyant,on le partage mais on garde aussi l’original.

« La multiplicité qui caractérise les objets numériques est déterminée par deux causes que l’on pourrait appeler la « discrétisation » et la « médiation ». »

La discrétisation consiste à transformer le contenu réel en une série de chiffre dans le but de faciliter la gestion des objets numériques. Quant à la médiation, c’est l’interprétation de ces derniers (objets numériques) grâce à la série de chiffre. Cette multiplicité maintenant exposée, permet de comprendre ce qu’est le numérique.

Une fois cette réflexion sur le numérique exposée, il faudra reconsidérer nos pratiques et plus particulièrement celle de l’édition. La multiplicité, explicitée précédemment, concurrence et dépasse l’utilisation des modèles traditionnels de gestion de contenu.

« L’ensemble des pratiques liées à la production et à la diffusion du savoir doit être remis en question. »

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Qu'est-ce qu'un livre à l'heure du numérique ?

Le numérique suscite de nombreuses transformations dans notre rapport à la lecture et plus particulièrement au livre. Néanmoins, selon Hubert Guillaud, la version papier ne tend pas pour autant à disparaître. Le modèle du livre papier s’adapte plutôt afin de compléter les nouveaux services proposés par le modèle électronique. Ces changements donnent alors naissance à de nouvelles interactions, tant entre les Hommes qu’entre les objets.

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Le community management appliqué aux institutions muséales

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Depuis les prémices de l’intégration du numérique dans la société, les institutions muséales se sont, chacune à leur rythme et à leur échelle, approprié les outils nés de cette évolution afin d’offrir toujours plus de services à leurs visiteurs.
Que ce soit au travers d’outils comme des bornes numériques, des écrans télévisés ou tactiles, des cédéroms et dvd, ou de services tels qu’un site internet ou la dématérialisation de la billetterie, le numérique a ainsi envahi l’espace des musées.
Mais, en marge du musée, l’une des pratiques actuelles du numérique s’est aussi trouvée être un très bon allié des musées pour fédérer une communauté de visiteurs, les tenir au courant des activités et actualités et gagner en popularité : le Community Management.

 

L’essor des réseaux sociaux, et même certains outils en ligne existant avant leur apparition tels que les forums et les blogs, permettent en effet ce phénomène de créations de communautés, dont les membres sont généralement rassemblés en fonction de leurs goûts.

Les entreprises, mais aussi les institutions publiques et privées, sociales ou culturelles, se sont donc emparées de ce nouvel outil permettant une communication externe efficace.

 

Le terme, et le métier, est cependant encore relativement flou, puisque nouveau et en construction permanente.
Grâce au recoupement d’interviews et d’articles de quelques community manager des musées de Paris nous pourrons toutefois ici tenter de répondre à quelques questions concernant cette discipline : que permet un bon community management au sein d’un musée, quelles sont les tâches du community manager d’une telle institution ?

L’article ici rédigé prend compte de propos récoltés de Sébastien Magro, chargé des projets multimédia au Musée du Quai Branly, Stéphanie Van den Hende, community manager du Grand Palais, Eric Jouveneaux, community manager du musée d’Orsay, et Niko Melissano, community manager du Musée du Louvre, qui ont tour à tour et en diverses occasions expliqué à la presse leur vision de leur métier et de leur rôle dans les missions muséales.

 

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Digital Detox

Le numérique, malgré tous les bienfaits qu’on lui reconnaît peut parfois occuper une place trop importante dans nos vies. Les flux arrivent en abondance sur nos écrans, qui nous sont indispensables. La peur de manquer un événement (Fear Of Missing Out) devient une obsession. Au final, l’individu est déconnecté de bon nombre de choses, sauf de son smartphone. Il nous arrive de lire nos mails, pas seulement à table avec nos familles ou amis, mais également au moment de dormir…

Cette dépendance aux technologies peut facilement briser les liens sociaux et impliquer un temps pour l’esprit moins important, entravé par la surabondance d’informations. Elle peut aussi impliquer pas mal de stress et mener vers une concentration partielle. Que ce soit quand un supérieur nous envoie un mail – en dehors de notre temps de travail – ou des messages push qui arrivent à tout va, nous sommes toujours dans l’attente et à l’affût d’informations, et donc moins concentrés.

Séjours « detox » et marques

Les sociétés profitent de cette nouvelle tendance et proposent des séjours sans Wi-fi, sans écrans et sans réseau. Loin de leurs gadgets numériques, les individus peuvent se ressourcer et réellement déconnecter : lecture, jeux de cartes ou encore simplement du repos.

Bien évidemment, les marques prennent leur part du gâteau et surfent sur la vague. KITKAT, par exemple, propose des « Free No Wifi Zone » pour faire un break. Certaines marques vont même jusqu’à offrir leurs produits lorsque l’on atteste d’un usage moindre du numérique : une boisson offerte en échange du précieux Smartphone, le temps d’une soirée, etc.

 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=xHHcOnbLpW0[/youtube]

 
Otium antique et bien-être

Prendre du temps pour soi et pour les autres : on y pense bien souvent, mais le fait-on vraiment ? Le repos mental et physique et les liens sociaux que nous tissons servent pourtant indéniablement notre bien-être. Déjà pendant l’antiquité on parlait de l’importance de disposer de notre temps libre comme bon nous semblait. Une occupation oisive qui peut être aussi intelligente, où l’on se consacre aux œuvres de l’esprit, à la méditation et à la lecture. Bref un temps pour se reposer. Aujourd’hui on parle plus d’un retour à l’essentiel, au vrai, où on privilégierait les échanges en face à face en se tenant loin de nos écrans.

En plus de ça, le fait de se défaire un tant soit peu de nos compagnons 2.0 nous permettrait, de réduire le stress, de favoriser notre créativité et d’être beaucoup plus productif qu’en restant constamment concentré sur notre travail.

 

Mon avis

Je ne pense pas que les stages ou séjours « detox » puissent être bénéfiques sur le long terme. Sur le court terme, oui certainement ; les férus de technologies penseront à autre chose le temps d’une ou deux semaines, mais ensuite ? Les usages que nous avons sont avant tout relatifs à des habitudes que nous pouvons certainement changer ou faire évoluer si d’autres personnes emboitent le pas. La déconnexion maitrisée semble être de mise pour les prochaines années, en famille ou entre amis pour commencer.

Prendre du temps pour soi est nécessaire, mais ne doit pas forcément dépendre d’un aspect mercantile. Chaque individu doit être capable de se ressourcer autrement qu’en passant par des sociétés spécialisées. Même si ça peut paraître compliqué pour certain, éteindre son téléphone, ou son ordinateur et prendre un bon livre vous fera le plus grand bien et vous éloignera d’un possible burnout !

 


 

Sources :

L’article « La digital detox, débranchez-vous » http://www.crossmedia-mag.fr/la-digital-detox-debranchez-vous

France Culture : http://www.franceinfo.fr/emission/modes-de-vie/2013-2014/modes-de-vie-du-11-06-2014-06-11-2014-14-15

 

A consulter :

Bertrand Russell avec « l’apologie de l’oisiveté » publié en 1932 traite dans cet ouvrage de la réduction du temps de travail au profit d’un temps consacré aux loisirs intelligents.
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

Intelligence artificelle ou transhumanisme, de la science-fiction au modèle d’avenir controversé

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Dans les craintes et réticences causées par les évolutions technologiques de plus en plus rapides, se distingue celle d’aller trop loin dans la fabrication de l’intelligence artificielle, et de ne plus maîtriser nos propres créations.

 

Il suffit de se pencher sur les œuvres littéraires et cinématographiques dites de science-fiction depuis l’apparition du genre pour se rendre compte qu’en règle générale, une leçon se détache du discours des leurs créateurs, celle qu’à force de vouloir « jouer à Dieu », l’Homme risque d’outrepasser son pouvoir.
Ainsi, nombre de ces œuvres font l’exposé d’inventions qui échappent à leurs créateurs, que ce soit dans Le Cycle des robots roman culte de Isaac Asimov dans lequel les robots finissent par régir la Terre sans même que les humains ne s’en aperçoivent réellement , ou dans 2001 L’odyssée de l’espace de Stanley Kubrick.

De la même façon, la plus récente série télévisée Black mirrors est construite autour de saisons composées d’épisodes narrativement indépendants, mais présentant un point commun thématique : celui d’une vision assez sombre des différents aspects de la technologie, et des risques potentiels de son développement.

L’Homme tente d’aller toujours plus loin dans le développement technologique à son service mais aussi de l’intelligence artificielle donc, mais en a dans un même temps une certaine crainte.

A l’inverse, le transhumanisme est un courant qui propose d’utiliser la technologie pour augmenter et optimiser les capacités de l’Homme, plutôt que de développer celles des machines.

Dans une ère où nous nous faisons de plus en plus assister par la technologie, certains réfléchissent ainsi à tous les moyens pour l’Homme de dépasser sa condition et ses failles biologiques. Pour, peut-être, ne pas ainsi se laisser distancer par une robotique qui devient de plus en plus humaine, en accélérant l’évolution des corps humains par la robotique.
Pour mieux appréhender cette course à l’évolution, il faut donc se pencher sur ces deux concepts, celui de l’intelligence artificielle et celui du transhumanisme, sur leurs promesses et leurs dérives potentielles.

 

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Un nouveau conquérant : le drone

Un drone ou UAV (pour Unmanned Aerial Vehicle), est un aéronef sans pilote à bord. Télécommandé ou autonome, ces concentrés de technologies prennent certaines fois une partie des décisions concernant leur vol.Autrefois destiné à l’armée puis à quelques initiés, aujourd’hui ils s’orientent de plus en plus vers une carrière dans le B to B. Plusieurs entreprises, comme La Poste, Domino’s Pizza ou DHL expérimentent la livraison par drone, tandis que d’autres s’orientent pour le mettre à contribution des secouristes.

Au service du secourisme

Le drone n’est pas utilisé que pour le hobby, il se développe également dans des domaines particulièrement utiles et salutaires : le secourisme.

Arrêt cardiaque

Un étudiant Belge a réalisé un prototype qui permettrait de porter secours à des personnes victimes d’un arrêt cardiaque. La procédure est simple, une fois le 112 appelé et l’arrêt cardiaque détecté par l’opérateur, un drone est envoyé grâce à la géolocalisation de notre Smartphone. Une fois récupéré, ergonomique et peu lourd, vous pourrez le transporter facilement jusqu’à la victime. A partir de là, vous n’aurez plus qu’à suivre les instructions de l’opérateur via le drone, ce dernier étant équipé d’un micro, d’une caméra et de haut-parleurs.
Voici une démonstration de l’opération : [youtube]href= »https://www.youtube.com/watch?v=y-rEI4bezWc#t=77″>https://www.youtube.com/watch?v=y-rEI4bezWc#t=77[/youtube]
Avec cette technologie, les chances de survie d’une victime sont multipliées par deux grâce à une intervention très rapide. La mort cérébrale entraînant le décès survient quatre à six minutes après l’arrêt cardiaque. En fonction de la circulation, de l’accessibilité des lieux, les ambulanciers peuvent mettre certaines fois jusqu’à dix minutes pour intervenir. L’objectif du drone est d’intervenir en une minute pour éviter dans un premier temps la mort mais également toutes les séquelles liées à l’arrêt du cœur.

Noyade

Sur le même principe que le drone ambulancier, un groupe d’étudiant a crée «Ryptide ». Ce drone a pour but d’assister les sauveteurs secouristes en mer en livrant un anneau autogonflant. Il peut en embarquer jusqu’à quatre. Une fois la personne en difficulté localisée, le sauveteur secouriste manœuvre le drone jusqu’à la victime, celui-ci étant équipé d’une go-pro. Une fois la victime en visuel, le sauveteur, toujours à distance, détache la bouée du drone. La victime peut alors se munir de la bouée en attendant les secouristes en bateau.
Là aussi il y a un souci de vitesse pour éviter la noyade. Le drone peut porter assistance à un nageur en détresse en moins de 30 secondes.
Voici la démonstration du prototype : [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=FFllAOjRj-4[/youtube]

Adopté par les entreprises

Amazon

En décembre 2013, Amazon dévoilait son projet de faire livrer ses clients par drone avec le service « Prime Air », l’entreprise se laissait cinq ans pour aboutir à ce projet.
La démarche est simple : le client passe sa commande sur le site Amazon, de la même manière qu’une livraison classique mais au moment de choisir le transport, il sélectionne « Prime air » et reçoit sa commande 30 minutes plus tard.
Un an après, coté client, on ne remarque pas de différence. Et pour cause les choses ne se passent pas comme espérées. Le 9 décembre dernier, Amazon menaçait de délocaliser ses recherches des drones dans les pays où la législation est plus tolérante. En effet les Etats-Unis sont très réticents aux tests de ces engins sur le sol américain ce qui ne mènage pas le géant du e-commerce. Mais la France n’est pas en reste, de nombreuses grandes villes, comme Paris, ont interdit l’utilisation des drones pour des raisons de sécurité.
Une vidéo de l’expérience : [dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x17w7u8_amazon-teste-la-livraison-de-paquets-par-des-drones_news#from=embediframe[/dailymotion]

La poste

Le groupe la Poste a posté il y a quelques jours une vidéo présentant une livraison avec le nouveau moyen de transport en vogue : le drone. Leurs filiales, GeoPost pourrait utiliser cette technologie pour atteindre des zones difficiles d’accès et/ou isolés. Nous ne savons pas encore comment nous ferons pour bénéficier de ce service ni de la finalité du projet. De plus, aucune date n’a était communiquée. La seule certitude, c’est que le groupe réalise des essais depuis le mois de septembre au CEEMA (Centre d’étude et d’essais de modèles autonomes), dans le Var.

Une vidéo du prototype : [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=jX6YCbn2xcM »>https://www.youtube.com/watch?v=jX6YCbn2xcM[/youtube]


 

Mon avis

Les drones sont trop mis en valeur, ces technologies sont certes très utiles pour seconder les hommes mais comme tout outil ils ont leurs limites.

Le drone ambulancier permet de se passer de la présence d’un homme physiquement en revanche l’opérateur nous seconde dans la procédure à suivre. De plus avant l’utilisation du drone il faut pouvoir détecter l’arrêt cardiaque, malgré les campagnes d’information, on confond encore beaucoup un arrêt cardiaque avec un simple malaise. Quant au drone équipé de l’anneau, je ne suis pas sure que toutes les victimes aient assez de force pour se hisser sur la bouée. La présence d’un sauveteur secouriste reste irremplaçable. De plus, il est nécessaire d’avoir un environnement météorologique favorable. En cas de forte pluie et vent, il serait encore plus apprécié par les secouristes.

Ces prototypes sont créés par des écoles. Le drone ambulancier a été créé par l’université de technologie de Delft, TU Delft, implantée à Delft, dans la province Zuid-Holland aux Pays-Bas. Le Ryptide a été construit par l’école privée, Roi Low Heywood Thomas du Connecticut. Est-ce que des investisseurs vont financer leurs commercialisations ? Est-ce qu’ils vont dépasser le statut de prototype ?

Concernant les drones utilisés pour les livraisons de la Poste et Amazon, il y a également le souci concernant les conditions météorologiques mais également la livraison en appartement. Il n’existe pas d’endroit prédéfini pour livrer par drone, cette question reste encore sans solution.

Les drones ayant une autonomie limitée, il faudrait également développer les entrepôts ce qui incombe une lourdeur logistique en plus et qui n’est pour le moment que peu rentable.

Le principal inconvénient résidant surtout au niveau législation :l’une des plus importantes obligations étant d’obtenir des autorisations au survol des zones souhaitées. Sans cela, tous les projets de livraison par drone ne peuvent se réaliser. Cette lourdeur administrative en rebute plus d’un.

Que ce soit au service du service publique ou pour les entreprises privées, les drones ont encore du chemin à parcourir avant que leurs utilisations dépassent celles du prototype et s’imposent sur le marché comme une technologie fiable et rentable.


 

Les sources:

http://www.numerama.com/magazine/31715-un-drone-secouriste-pour-sauver-les-nageurs-de-la-noyade.html
http://www.numerama.com/magazine/31127-un-drone-medical-pour-venir-au-secours-des-victimes-d-arret-cardiaque.html
http://techcrunch.com/2014/12/26/the-drone-that-could-save-you-from-drowning/
http://techau.com.au/project-ryptide-could-stop-drowning-drowning-at-sea/
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/12/02/des-paquets-livres-par-drones-d-ici-cinq-ans_3523489_651865.html
http://www.numerama.com/magazine/31702-la-poste-teste-la-livraison-avec-des-drones.html
http://www.usine-digitale.fr/editorial/livraison-de-colis-comme-amazon-la-poste-se-lance-dans-les-drones.N305300

 
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Le numérique s’invite dans nos abribus

A l’heure où le numérique évolue, le marketing suit cette tendance en remplaçant nos banales publicités papier d’abribus par des écrans numériques. Mais il n’y a pas que l’outil qui a changé il y aussi la publicité en elle-même …

Réalité Augmentée

La réalité augmentée, comme son nom l’indique, fonctionne à partir d’images filmées en temps réel superposées avec des images virtuelles, déformant ainsi notre perception de la réalité. Pour utiliser cet outil on doit se munir de trois choses : un ordinateur équipé d’internet, une webcam et un  marqueur. On installe les marqueurs devant la webcam, une fois que la webcam  les identifie, le marqueur se transforme en ce pourquoi il a été créé : note de musique, petit homme vert et bien d’autres. Cette technique n’a aucune limite, on peut transcrire tout ce que l’on souhaite.  Pour un petit aperçu en image avec Cyprien :[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x7ibkh_20minutes-fr-teste-la-realite-augme_tech[/dailymotion]
La réalité augmentée a déjà fait son apparition dans l’univers marketing avec le catalogue Ikea qui proposait une autre façon de consulter leurs produits : [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=dwt-mgxq_ao[/youtube]Récemment, cet attrait technologique a pris un autre tournant en faisant son apparition dans les abribus. La marque Pepsi a souhaité jouer la carte high-tech pour sa dernière campagne : « Unbelievable ». Ce leader de marché va encore plus loin dans l’innovation de la réalité augmentée, il supprime les marqueurs et propose de vivre un moment unique. Il joue sur la surprise des gens, ces derniers étant peu à connaitre cet outil high-tech.Dans un abribus de Londres, la vitre de l’abri a été remplacée par un écran. Les personnes attendant à l’arrêt de bus pensent voir ce qui se passe en temps réel à travers l’abri mais des images irréalistes s’ajoutent comme le crash d’une météorite, une invasion extra terrestre, l’attaque d’un robot géant et bien d’autres. La marque de soda a capturé la surprise des personnes vivant ce piège, que vous pouvez consulter ici : [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Go9rf9GmYpM#t=20[/youtube]
En adoptant un des derniers outils technologiques mais également en créant la surprise, Pepsi espère créer un buzz assez puissant pour obtenir une répercution marketing.

Reconnaissance gestuelle

La reconnaissance gestuelle est une interface informatique basée sur la reconnaissance des gestes, initialement conçue pour facilité les pratiques des handicapés. Aujourd’hui elle débarque sur le marché du numérique et plus précisément dans nos abribus. Ce concept mondialement innovant a été mis en place à Montréal en septembre 2013. Les usagers peuvent alors consulter les lignes du réseaux, être informés en temps réel des lignes de métro en panne, consulter la météo, lire les nouvelles, et même regarder les bandes-annonces des derniers films, oui tout est possible ou presque en se plaçant devant cet écran et en « gesticulant », c’est votre main qui vous guide. Quant on demande au vice-président de Québecor Média, la société à l’origine de cette prouesse technologique, pourquoi ne pas avoir opté pour du tactile, il nous répond simplement que c’est dans un souci de durabilité plus importante du matériel. Entre nous, on pense aussi que c’est pour se démarquer de ses concurrents, aucune ville à travers le monde n’a de concept semblable. Vous pouvez consulter ici l’utilisation de cet abribus : [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Hbv3wmSPtoA[/youtube]Ce concept arrivera peut être prochainement en France, qui sait ? Des étudiants en master Création et Édition Numérique de Paris se sont intéressés à cette innovation. Ils proposent trois vidéos où ils mettent en scène les différents services de leurs prototypes (l’espace plan, l’espace kiosque et l’espace jeu) dans l’environnement Parisien. J’ai sélectionné la première vidéo qui reprend un service innovant auquel nos amis Québecquois n’ont pas pensé, l’espace Jeux qui permet de découvrir les derniers jeux sortis, tester les démos. Vous pouvez découvrir ce prototype ici : [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=37hqRjIt3O0[/youtube]

Mon avis

J’ai choisi de parler du numérique dans les abribus car pour moi c’est un lieu où on ne l’attendait pas. Et pourtant c’est bien à cet endroit que les communicants s’intéressent. Véritables lieux de passages, il offre une forte visibilité. De plus, assommés de publicité dans notre environnement, pour nous y soumettre encore plus et sans que l’on s’en rende compte, les agences de pub poussent toujours leurs créativités à l’extrême. Une fois pourvus des technologies innovantes, les arrêts de bus sont les lieux idéaux. Les politiques y voient également un potentiel : ces écrans technologiques affichant de la publicité, les unes de magazines et bien d’autres services développés précédemment, vont pouvoir se louer, de quoi offrir un potentiel financier à la ville. Les abribus n’ont pas fini de faire parler d’eux…

Sources :

http://www.danstapub.com/pepsi-utilise-la-realite-augmente-pour-surprendre-les-passants/
http://lareclame.fr/72131+pepsi+abribus
http://www.geeksandcom.com/2013/06/04/quebecor-media-annonce-des-abribus-numeriques-interactifs-a-reconnaissance-gestuelle-pour-montreal/
http://abribus.ca/abribus-numerique/
http://www.stm.info/fr/infos/conseils/abribus-numeriques
http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201311/22/01-4713470-premiere-mondiale-quarante-nouveaux-abribus-interactifs.php
http://www.quebecor.com/fr/comm/qu%C3%A9becor-m%C3%A9dia-lance-un-abribus-num%C3%A9rique-%C3%A0-reconnaissance-gestuelle

http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

Sen.se Mother: la maman numérique

La Sen.se Mother est la dernière invention technologique de Rafi Haladjian, également créateur du lapin connecté Nabaztag.

Nabaztag qu’est-ce ?

Le lapin connecté
Nabaztag

Lors de mon dernier stage en agence audiovisuelle j’ai pu rencontrer ce lapin numérique. Comme le dit si bien Florence Legrand, journaliste pour « les numériques.com »: « C’est le genre de concept tendance qui fait rire beaucoup de personnes, et les non geeks surtout : « mais à quoi ça sert ce truc !? ». » Le Nabaztag communique lorsque vous avez reçu un mail mais également sur l’actualité. Vous choisissez les sites qui vous intéressent, puis la fréquence à laquelle vous voulez être informé. Vous n’aurez plus qu’à vous laisser porter par votre nouvel acolyte qui vous donnera les brèves de vos sites préférés et émissions favorites. Et si vous souhaitez plus de renseignements sur un sujet, vous n’avez qu’à lui demander en vous adressant directement à son nombril où se cache un micro. Comme tous les gadgets on pourrait s’en passer mais ce concentré de fonctionnalités, sortie en 2008, a trouvé public. Pour eux il est un outil gain de temps, pas besoin de surfer sur internet, Nabaztag nous donne les informations qui nous intéressent.

Nouveau concept : la Sens.e Mother

SenseMother
Sen.se Mother

Six ans plus tard, Rafi Haladjian revient avec un autre concept innovant et réunissant les dernières prouesses en matière de numérique : la Sens.e Mother. Ce concentré de technologie propose que vos appareils et autres objets du quotidien s’adaptent à votre vie. Sens.e Mother, littéralement « la maman connectée », est composé de la Mother et de petits capteurs connectés appelés « cookies » qui se couplent à une série d’applications dans le but de faciliter votre quotidien.
« Les numériques.com » l’ont testé en novembre, l’occasion pour moi de revenir sur ce produit sorti en septembre 2014.
La Mother, cet objet ressemblant à une poupée russe, centralise les informations délivrées par les Motion Cookies sans l’intervention de l’utilisateur. L’unité centrale se connecte directement à une box en Ethernet. Ensuite, il suffit d’attribuer une application aux Motions Cookies pour qu’ils sachent ce qu’ils ont à faire. Pour cela on doit se rendre à son Senseboard personnel.

Il existe 15 applications :

  • Door surveille les mouvements de porte,
  • Walk compte les pas,
  • Temperature étude les variations de température comprises entre -18°C et +55°C.
  • Sleep mesure la qualité du sommeil et vous réveille au meilleur moment,
  • Medication évite les oublis de médicaments,
  • Plant évite les oublis d’arrosage des plantes,
  • Fridge détecte l’ouverture d’un frigo et ainsi notre consommation alimentaire,
  • Drink mesure notre consommation d’eau,
  • Teeth contrôle le brossage des dents.
  • Présence permet de savoir qui est à la maison et, éventuellement baisser le thermostat quand personne n’est là.
  • Cartoon attribue 1 des 12 sons rigolos lorsque les objets bougent.
  • Check sait si un objet a bougé.
  • Coffee enregistre votre consommation de café
  • Battery contrôle le niveau d’énergie des appareils.

Une fois les applications choisis, la Mother vous envoie des messages de rappel mais aussi de prévisions. Vous pourrez être prévenu de différentes manières : notifications via votre smartphone/tablette, SMS, email, appels téléphoniques et alertes sonores et lumineuses sur votre unité centrale.
Ainsi si vous avez programmé l’application « Teeth » à 20h. Vous recevrez « Il est l’heure de se brosser les dents » et si l’opération n’est pas exécutée « Aurore ne s’est pas brossé les dents. »
La Mother va encore plus loin que d’envoyer des simples notifications. Elle suggère, constate, incite et analyse les statistiques. Grâce à l’application « Walk », et en glissant le cookie dans votre poche, vous pourrez connaitre le nombre de pas effectués, la distance parcourue et le nombre de calories perdues. Au bout d’une semaine, la Sen.se Mother vous dressera même une courbe résumant l’ensemble de l’activité. Avec l’application « Coffee », si vous prenez un café à 22h, votre acolyte va gentiment vous rappeler que vous ne pourrez plus dormir. Quant à l’application « Teeth », des scores sont affectés aux personnes utilisant l’application. Une compétition de brossage de dents peut être instaurée ce qui rend l’apprentissage des plus petits divertissant.Avec ce panel, chacun pourra tirer les conclusions de son activité, se défier soi-même, concourir avec les autres ou se fixer des objectifs : mieux se brosser les dents, marcher plus longtemps, se coucher plus tôt…Vivez une journée avec elle : [vimeo]http://vimeo.com/80887930[/vimeo]

Par ses applications multiples les cibles sont nombreuses, le produit s’adapte autant à une famille, qu’à un jeune couple ou une mère célibataire.
Le père très sportif peut utiliser le « Walk », le Cookie se comporte alors comme un tracker d’activité en comptabilisant le nombre de pas effectués, pour en déduire le nombre de calories brûlées, etc. Comme avec un bracelet connecté, il est possible de se fixer des objectifs et de suivre l’évolution de son activité physique.
Le mode « Teeth » peut devenir un élément pédagogue pour apprendre aux enfants à se brosser les dents. Il y en a pour tous les goûts…
Cela permettrait également à une mère célibataire qui a des longues journées de travail d’avoir une présence à distance.
L’option « Door » peut lui permettre de s’assurer que les enfants sont bien rentrés à la maison.
Le mode « Fridge » peut permettre de surveiller les grignotages grâce aux notifications envoyées lorsque la porte du frigo est ouverte. Et enfin le mode « check » permet de savoir si un objet a bougé. Dans le cas d’un parent, on peut mettre le cookie sur la boite à bonbon par exemple.

Senseboard personnel

  • Points positifs
    • La possibilité de mettre plusieurs applications sur un cookie. Ainsi, un Motion Cookie peut avoir jusqu’à trois missions.
    • Le panel d’applications vaste.
    • Facilité d’installation et d’utilisation.
    • Design simple et peu encombrant.
    • Cookies discrets.
    • Plateforme identique (Senseboard personnel) pour toutes les applications.
    • L’alerte en cas de dysfonctionnement des Cookies ce qui permet de les oublier, la Mother s’en rappellera pour nous.
    • Le sentiment de sureté.
  • Points négatifs
    • L’emplacement de la Mother est dépendante de la Box et de sa connexion. Si le Cookie est situé dans un endroit où la communication avec la Mother n’est pas optimisée, il va se déconnecter et reconnecter ce qui biaise l’information. Ainsi des parents utilisant l’appli « Presence » ont pu recevoir en pleine nuit des messages intempestifs expliquant que leurs enfants sont sortis et rentrés !
    • Les applications ont leurs limites comme avec « Door » où un claquement de porte des voisins peut déclencher une alerte.
    • Les cookies sont non étanches.
    • Manque d’ergonomie des Cookies pour certaines tâches. Tenir une brosse à dents n’est déjà pas simple pour un enfant, le cookie une fois rajouté, la brosse à dent devient énorme et peu ergonomique pour l’enfant.
    • Seuls les Cookies dans le champ de la Mother délivrent les informations en temps réel. Pour lire le Cookie associé à l’application « Walk », il faut attendre le retour à la maison pour afficher l’interprétation des résultats et le score de la journée.
    • La sensation d’être surveillé.

Mon avis

J’ai choisi de vous parlez de la Sen.se Mother, ayant côtoyé son prédécesseur, Nabaztag : ce sont des prouesses technologiques encore peu connues qui prennent de plus en plus d’ampleur sur le marché. Simple d’utilisation au quotidien, ils arrivent dans un environnement opportun. On veut toujours aller plus vite, être à deux endroits à la fois, faire une brillante carrière mais être aussi le plus souvent possible à la maison pour s’occuper de nos enfants. Ces concentrés de technologies nous facilitent la vie dans cette course à la perfection. Comme développé précédemment, la Sen.se Mother peut seconder les parents dans leurs tâches lorsqu’ils sont absents. Cependant attention à ne pas dévier dans l’excès en regardant continuellement sur son Smartphone ce qui se passe dans le foyer au détriment d’une vraie présence, ni de tomber dans la surveillance systématique.
La Sen.se Mother sera à l’image de ce que vous en faite.


 

Les sources :

https://sen.se/store/mother/
http://www.lesnumeriques.com/tests-produits-design-pratiques-a397/violet-nabaztag-tag-ap383.html
http://www.lesnumeriques.com/objet-connecte/mother-p18525/2-semaines-avec-sen-se-mother-mere-objets-connectes-n36781.html
http://www.lesnumeriques.com/objet-connecte/mother-p18525/test.html
http://www.lesnumeriques.com/objet-connecte/mother-p18525/sen-se-mother-securite-donnees-rafi-haladjian-repond-n36875.html
https://www.aruco.com/2014/10/test-mother-sense-avis/
http://www.fnac.com/Sens-e-Mother-la-maman-connectee/cp22466/w-4
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html