Cicret, le bracelet qui projette l’écran de votre smartphone sur votre avant-bras !

Vous en avez rêvé ? Ils l’ont inventé ! La start-up française Cicret compte créer un dispositif sous forme de bracelet permettant d’afficher l’écran de votre smartphone sur votre bras. 

cicret-bracelet
Avec le bracelet Cicret, ne prenez plus le risque de faire tomber votre smartphone dans votre bain.

Laissez votre smartphone dans votre poche

Le concept semble tout droit sorti d’un film de science-fiction, et pourtant, les français de la firme Cicret sont sur le point de le mettre en œuvre. Ce bracelet, encore au stade de projet, disposera de 8 capteurs de proximité, d’un picoprojecteur (vidéoprojecteur miniature) et d’un processeur, entre autres. Grâce à la technologie Bluetooth, il vous permettra d’accéder à vos mails, de jouer à vos jeux préférés, de répondre à des appels, etc, tout cela sans sortir votre smartphone de votre poche. Bien évidemment, l’écran affiché sur votre bras sera tactile grâce aux capteurs de proximité. De plus, le bracelet, qui s’activera grâce à un léger mouvement du poignet, sera complètement étanche ! Vous pourrez le porter à la plage ou dans votre bain sans problème.

Un investisseur indien intéressé

En septembre 2014, Pascal Pommier, le fondateur de Cicret, décide de lancer une campagne de financement participatif pour financer son projet. Peu de temps après, la campagne comptabilise déjà plus de 3000 donateurs. Cependant, quelques jours plus tard, Pascal Pommier prend la décision d’arrêter sa campagne car il n’est pas certain d’avoir un nombre de précommandes suffisant pour pouvoir démarrer la production. Il doit alors rembourser les donateurs en plus de payer une commission à Indiegogo, le site de financement participatif. Toutefois, le 20 novembre, un anonyme décide de partager sur Facebook la vidéo de présentation du bracelet réalisée par la start-up. Peu de temps après, la vidéo est regardée plus de 4 millions de fois sur Youtube. Les investisseurs se bousculent alors pour financer le projet ambitieux de Pascal Pommier, et ce dernier choisi finalement un investisseur indien.

Vidéo présentant le bracelet Cicret :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=9J7GpVQCfms[/youtube]

Commercialisation prévue fin 2015

À l’heure actuelle, l’investisseur indien a déjà apporté les fonds nécessaire à la réalisation des prototypes et au lancement de la production début 2015. Pascal Pommier a signé un accord avec un fabricant de silicium et espère pouvoir faire fabriquer une grande partie de ses bracelets en France. Le bracelet sera probablement commercialisé fin 2015 aux alentours de 400€* selon la capacité mémoire (16 ou 32Gb).

Parallèlement à ce projet, Cicret continue d’innover son application Android qui permet par exemple, de sécuriser son smartphone en procédant à un cryptage des données personnelles. L’application, qui sera disponible prochainement sur l’Apple Store, a été téléchargée plus de 11000 fois jusqu’à présent.

 

Au sujet du bracelet, on peut d’ores et déjà se poser quelques questions :

  • Comme il n’y a pas encore de prototype, est-il réellement possible de créer un tel dispositif ?
  • Serons-nous encore plus dépendants de notre smartphone que nous le sommes déjà en étant constamment connecté grâce à ce bracelet ?
  • Peut-il être davantage un danger pour notre vie professionnelle et notre vie privée ?
  • Ses composants le rendront-il dangereux pour notre santé ? 

 

Site officiel

* prix donné à titre indicatif
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Transférer des données avec son corps ? C'est possible !

Il y a comme un soupçon de magie dans cette nouvelle technologie développée par Intel ! Deux étudiants en stage d’été chez la firme ont créé un système qui permet de copier-coller des données simplement des bouts des doigts, en utilisant uniquement l’énergie corporelle.

Intel
Prototype du projet de transfert de données par énergie corporelle

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Chapitre 3 histoire des humanités numériques

couv-pratiques-de-ledÉcrit et co-écrit par :

Michael EBERLE-SINATRA professeur associé au département d’Études anglaises de l’Université de Montréal.

Marcello VITALI-ROSATI adjoint de Littérature et culture numérique au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal.

 

 

« Ce chapitre a pour ambition de retracer l’histoire du rapport complexe entre les sciences humaines et l’informatique qui a mené des premières expériences de recherche assistée par ordinateur, dans le domaine des sciences humaines (humanities computing), aux actuelles digital humanities, ou à un possible humanisme numérique. »


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Le transmédia storytelling

transmedia

 

Le Transmedia storytelling ce nouveau processus se développe dans le monde de la communication. Le transmédia voit les éléments d’une fiction dispersés sur diverses plateformes médiatiques dans le but de créer une expérience globale.

L’objectif des projets transmédias est de déployer, des univers cohérents où chaque élément narratif enrichit les autres. Chaque contenu est indépendant, et le public doit utiliser plusieurs supports (TV, radio, ordinateur, mobile, print, tablette…) s’il veut appréhender l’ensemble de l’expérience. Le transmédia est un nouveau modèle de communication qui permet de capter l’attention et de fidéliser l’audience. Il s’agit de multiplier les points d’entrée dans l’univers pour toucher une plus grande audience. Grâce au transmedia storytelling l’agence en charge des projets peut multiplier les angles de vues pour développer des récits « gigognes » qui permettent d’approfondir différentes notions en les abordant sous plusieurs formes. Avec ce nouveau processus la communication c’est enrichis, les supports de diffusion se multiplie et sont minutieusement choisis pour transmettre un message à travers une histoire qui est présentée à travers différents supports. En distinguant les atouts de ces derniers il s’agit de choisir les meilleurs supports et les plus cohérents pour rester en accord avec la stratégie de communication et s’adresser au public cible.

« Le transmédia est processus dans lequel les éléments d’une fiction sont dispersés sur diverses plateformes médiatiques dans le but de créer une expérience de divertissement coordonnée et unifiée.

Henry Jenkins 

La multiplication des outils multimédias (ordinateur, TV, mobile, tablette…) offre la possibilité à l’audience de rechercher les éléments du récit pour compléter les histoires racontées par les autres supports. Les messages se complètent et permettent une bonne compréhension de l’histoire. L’annonce sera d’autant plus intégrée car cette multitude de support rendent la communication plus efficace. C’est justement en variant les modalités, que l’écriture Transmedia permet de renouveler l’expérience d’utilisation. Elle permet d’approfondir naturellement la compréhension du contenu en facilitant l’assimilation des informations. C’est un moyen très efficace de transmettre une information tout en s’assurant une visibilité maximale. La rentabilité est donc mieux assurée, qu’avec un dispositif classique, du fait de la multiplicité des sources qui permettent d’augmenter l’exposition de l’audience.

Ne pas confondre transmédia et cross-média :

Le cross-média est un processus dans lequel la narration s’adapte aux spécificités des plateformes. C’est une pratique publicitaire et marketing qui consiste à utiliser plusieurs médias pour une campagne. L’objectif de ces campagnes est de jouer sur la complémentarité entre les différents médias utilisés.

« Le cross-média ne propose pas un univers enrichi mais plutôt l’adaptation d’une même histoire sur plusieurs médias.

Henry Jenkins 

 

Le Transmedia storytelling est aujourd’hui un moyen efficace et rentable de communiquer, mais la construction de l’univers global et du message restent des enjeux majeurs dans le succès d’une campagne de communication.
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Les robots vont-ils nous mettre au chômage ?

30% des travailleurs seront remplacés par des systèmes robotisés. Qu’en dites-vous ?

Le Robot Asimo de Honda, le 16 avril 2014, à New York. (Photo : DON EMMERT.AFP)
Le Robot Asimo de Honda, le 16 avril 2014, à New York. (Photo : DON EMMERT.AFP)

 

Nos sociétés sont-elles préparées à de tels taux de chômage ?

La généralisation de la robotisation devrait permettre de vous remplacer, vous travailleurs humains, dans des secteurs d’activité qui, jusque-là, vous étaient réservés et qui étaient inaccessibles à l’automatisation.

Les robots sont des automates industriels dotés de fonctions très diverses et plutôt surprenante, ils savent peindre, souder, mesurer et bien d’autres choses encore ! Ces machines, qui restent des objets guidés par l’humain, n’ont toutefois aucune autonomie de décision.

Depuis une quinzaine d’années, la robotique moderne s’attache à développer cette qualité. C’est pourquoi de nombreux objets sont considérés comme robotique sans pour autant n’avoir aucune polyvalence. Ils sont tout simplement doués d’une certaine autonomie de décision, cette autonomie nous permet de différencier l’automatisation de la robotisation. L’automatisation a pour but de réaliser un processus de production plus rapidement et de meilleur qualité que ne l’aurait fait l’opérateur humain, mais en contrepartie d’une grande spécialisation.

La robotisation ne vise pas à produire mieux qu’un homme, mais à le remplacer dans certaines circonstances, c’est pourquoi elle est moins spécialisée et ne se limite pas à un seul processus.

Des drones qui prennent des décisions !

Les progrès de la robotique sont rapides et importants, les rayons de presse regorgent de magazines qui traitent du sujet.

Les drones utilisés par l’armée américaine en Afghanistan ne sont pas de simples modèles réduits, mais bien une robotisation. Ces engins prennent seuls une partie des décisions qui concernent leur vol. C’est aussi la qualité de son autonomie qui permet au robot Asimo de Honda de n’être piloté par personne lorsqu’il apporte un plateau à un individu.

Aujourd’hui la technologie n’est pas freinée au contraire, l’évolution de la robotique est remarquable par rapport à l’évolution de l’informatique en 1981, lorsque IBM lançait le premier PC. D’ici moins de 30 ans la robotisation sera mature et généralisée dans beaucoup de pays monde.

Le Japon, très visionnaire, vise un marché à 100 milliards de dollars d’ici 20 ans pour la robotique, ils envisageaient une exportation de robots destinés aux services à la personne s’élevant à plus de 80 millions d’euros pour la Corée du Sud en 2012.

Le Japon et la Corée du Sud envisagent la robotique comme un segment majeur du marché.

Asimo, un petit robot à l’allure humaine, nous ressemble et ce n’est pas un hasard. Il s’agit là d’une plateforme de R&D dont le but est d’aboutir à des produits industriels qui devront à terme se comporter comme vous ! De plus il pourra utiliser les structures qui nous sont destinées comme les escaliers par exemple, mais ce robot, doté de 10 doigts, pourra aussi saisir les mêmes objets que nous !

Deviendra-t-il devenir un véritable acteur de notre société ?

Des robots dans les restaurants

Avec la Silver économie, les soins à la personne sont la cible principale des premiers fabricants de robots humanoïdes comme le modèle Roméo de la société française Aldebaran, devenue japonaise depuis peu.

Les robots sont déjà capables de porter un plateau à une personne dépendante, il est donc normal d’imaginer que le service en salle dans certains restaurants sera possible ! L’automatisation a amélioré la productivité industrielle, c’est au tour maintenant des emplois de service qui se verront concurrencés par la robotisation…

Dans certain domaine, tel que la sécurité routière, les avantages de l’automobile robotisée sont évidents : on pourra se déplacer en voiture sans savoir ou pouvoir conduire.

Selon Carlos Ghosn, le PDG de Renault-Nissan «les véhicules autonomes pourront être commercialisés en Europe à partir de 2020».

D’ici une dizaine d’années on pourra sans doute voir des véhicules totalement autonomes, comme la Google-car sillonner nos belles villes !

Les nouvelles technologies nous font rêver mais font aussi déchanter… Des véhicules autonomes qui viendraient prendre livraison des commandes passées sur Internet pourraient être plutôt intéressants pour baisser les coûts de livraison ! Mais qu’en sera-t-il des chauffeurs salariés ? Ils seront susceptibles d’être remplacés par ces voitures autonomes. Mais pas d’affolement, les chauffeurs ne disparaîtront pas, car il y aura toujours des trajets qui nécessiteront une interaction humaine.

Des métiers comme plombier ou encore psychologue ne disparaîtront sans doute jamais, mais nos économies globalisées rendent la robotisation inéluctable pour un grand nombre d’activités. Une globalisation qui nous impose d’investir dès maintenant dans les technologies de la robotique. Sans cela, nous risquons de subir une robotisation du travail délocalisée…

Vers une nouvelle société ?

Le travail est un facteur d’identité et d’intégration sociale irremplaçable pour la majorité d’entre nous. Une société basée sur l’oisiveté nous reste tout simplement inimaginable. Serons-nous néanmoins capables de l’inventer ?

La robotisation qui arrive impose à nos sociétés de se repenser sans le travail comme norme. Si bien que la question à laquelle les partis politiques doivent répondre n’est plus «comment revenir à l’économie du plein-emploi», mais «comment se préparer à l’économie de l’emploi rare»…
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L'obsolescence programmée touche aussi les outils numériques.

Au détour d’une discussion, j’ai pu entendre ma grand-mère prononcer ces mots : « Ma machine à laver ? Je l’ai depuis 1983, elle a 31 ans et fonctionne toujours aussi bien ! ». J’ai tiqué. Vous connaissez beaucoup d’électroménager, ou d’appareils électroniques récents, qui fonctionnent aussi bien qu’au premier jour après quelques années d’utilisation ? Moi, pas.

L’obsolescence programmée, selon Wikipédia, est définie comme ceci : « C’est le nom donné à l’ensemble des techniques visant à réduire la durée de vie ou d’utilisation d’un produit afin d’en augmenter le taux de remplacement. »

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Les Fab Labs

Ces dernières années, on entend de plus en plus parler des Fab Lab. A quoi servent-ils ? D’où viennent-ils ? Quelques réponses ici.

Le mot Fab Lab provient de la contraction de l’anglais « fabrication laboratory« , «laboratoire de fabrication ». C’est un lieu ouvert au public où sont mis à sa disposition toutes sortes d’outils, notamment des machines-outils pilotées par ordinateur, qui permettent de concevoir et réaliser des objets. Ce concept a été initié dans la fin des années 1990, par Neil Gershenfeld. Il provient d’Amérique, et plus précisément du Massachusetts Institute of Technology (MIT).

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