Économie du partage et mobilité durable : les nouvelles tendances

Grâce aux nouvelles technologies, le partage de voitures se développe depuis quelques années. Jusqu’à lors, être propriétaire d’un véhicule était un symbole de liberté. Aujourd’hui, et surtout en ville, cette tendance change. Les individus raisonnent différemment. En cause bien évidemment, la crise qui pousse les consommateurs à réduire certains postes de dépenses, mais aussi le retour vers certaines valeurs impulsées, ou pas, par la situation économique des ménages.

Le consommateur d’aujourd’hui, est un consommateur responsable et écolo, qui considère de plus en plus le partage comme une valeur qui lui est propre. Partant de ce postulat, de nouvelles structures se forment et se positionnent sur ce créneau. Le consommateur et ces nouvelles entreprises font évoluer de manière certaine les usages de chacun.

« La voiture est depuis toujours l’image même de la propriété et de la liberté » Source : Émission Transportez-moi

 

L’auto-partage : focus sur Mobizen

Le système d’auto-partage – qui nécessite un abonnement – fonctionne, à cette seule différence près, comme un système de location classique. Les conducteurs mobizenpeuvent louer ponctuellement des véhicules en libre-service. L’auto-partage répond à un véritable besoin ; « 70 % des trajets effectués par ce moyen ne pourraient pas être faits autrement qu’en voiture » (Source : Bioaddict) et permet de réaliser de réelles économies de CO2 (1 tonne par an, par covoitureur). Le système est largement plébiscité par le Grenelle de l’environnement qui lui consacre un label afin de favoriser son développement.

Mobizen est l’une des structures qui permet d’utiliser un véhicule de manière plus économique (exit le prix de la voiture et les frais d’assurance, d’essence et d’entretien) et écologique. Une fois connecté à votre espace client sur Internet ou sur l’application, il suffit de réserver une voiture garée près de chez vous. La structure véhicule fièrement un message de simplicité, de disponibilité et de liberté à travers son slogan : « C’est simple : disponible 24h/24h à un coin de rue de chez vous. C’est presque comme si c’était votre voiture ! ». Elle donne, à l’instar d’autres structures, la possibilité d’éviter aux usagers les tracas du quotidien et les problèmes de stationnements, tout en réalisant des économies.

Covoiturage : focus sur Blablacar

Faire des économies : c’est l’une des motivations premières des usagers, mais pas seulement. Ces systèmes de partage s’établissent davantage à travers une pensée commune, un retour vers le partage, l’humain et le développement durable.

La preuve avec la start-up de covoiturage Blablacar : présente dans 10 pays européens et, avec pas moins de 10 millions d’abonnés, elle détient le monopole absolu sur son marché. La plateforme de covoiturage, qui met en relation des individus, leur permet de réaliser des économies par rapport aux autres moyens de transports. Mais les covoitureurs et la société voient plus loin et pensent à plus grande échelle. Covoiturer c’est agir pour le bien de la planète, tout en faisant de belles rencontres. Les individus partagent leurs voitures, mais aussi leurs vies, leurs expériences, etc.

« Le covoiturage est ancré dans une tendance de consommation collaborative et un mouvement plus global : optimiser les ressources pour faire des économies et pour partager » Source : Émission Transportez-moi

 

Grâce aux nouvelles technologies, les usagers trouvent des méthodes qui leur conviennent pour se déplacer en France ou à l’étranger. Les communautés se créent ; on peut donner son avis et écrire des commentaires par exemple. Les systèmes sont fiables et sécurisés à tel point que l’usage se répand de plus en plus vers des personnes plus exigeantes. Le covoiturage, au départ réservé aux jeunes, tend à se développer auprès des personnes de plus de 40 ans. Si le format économique plait toujours, c’est aussi parce que l’économie du partage s’inscrit dans une tendance globale et revendique des valeurs plus nobles.

L’économie du partage et le e-partage

Le développement durable s’inscrit dans la sphère privée comme dans la sphère entrepreneuriale. On partage non seulement les véhicules (covoiturage ou auto-partage) mais aussi, sa maison, son bureau, ses vêtements, l’alimentation, les loisirs, etc. L’économie de partage se développe notamment grâce aux NTIC, peu importe les catégories socio-professionnelles et l’âge des individus, à tel point qu’on peut se demander si cette nouvelle forme d’économie collaborative ne va pas bouleverser l’économie actuelle au point de la renverser.

 

Mon avis

Les philosophies de vie et les perceptions des individus changent et c’est une bonne chose. Les NTIC contribuent à faire évoluer positivement les usages grâce aux plateformes existantes. Elles permettent aux consommateurs de s’inscrire dans un système économique collaboratif qui est clairement bénéfique pour l’ensemble des protagonistes et qui gagnera à se développer.

 


Sources :

– L’émission « Transportez-moi » http://www.lcp.fr/emissions/transportez-moi/vod/164899-mobilite-durable-les-nouvelles-tendances

– Mobizen, site d’auto-partage : http://www.mobizen.fr/

– L’article « Le label auto-partage devient opérationnel » : http://www.actu-environnement.com/ae/news/deplacements-autopartage-label-dispositif-reglementaire-16915.php4

– L’article «  L’auto-partage qu’est ce que c’est ? » http://www.bioaddict.fr/article/l-autopartage-qu-est-ce-que-c-est-a2105p1.html

– L’article « Economie du partage : Internet a tout changé » http://www.leparisien.fr/high-tech/economie-du-partage-internet-a-tout-change-11-11-2014-4283317.php

 

A consulter :

« La nouvelle société du coût marginal zéro : L’internet des objets, l’émergence des communaux collaboratifs et l’éclipse du capitalisme » de Jeremy Rifkin.

L’ouvrage explique que d’ici 30 ans, l’économie du partage se constituera davantage à travers un modèle hybride venant concurrencer l’économie traditionnelle.
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

Why Blog?

« Why Blog? » est l’un des textes issu du Read/Write Book.

128-267x374A travers son récit, André Gunther, chercheur et enseignant, relate son expérience en tant que bloggeur. L’auteur, reconnu au sein de la blogosphère scientifique francophone, publie des billets sur le blog « Actualités de la recherche en histoire visuelle » (ARVH) jusqu’en 2009, puis lance « L’atelier des icones » et « Image Sociale » peu de temps après. Utilisateur expérimenté, il nous livre ses impressions et démontre l’intérêt d’un blog pour un enseignant-chercheur.

L’auteur est au départ réticent quant à l’idée de créer un blog. Il éprouve une difficulté certaine pour passer du « nous » au « je ». Pour lui, parler à la première personne s’apparente à de l’arrogance, ni plus ni moins. Néanmoins, il démontre très vite les bienfaits que le bloggeur-chercheur peut tirer de ses publications et laisse clairement transparaitre le poids et l’impact de cette culture 2.0.

Pour l’expérimentation permanente et les nombreuses qualités de l’outil

Editeur de revues scientifiques, il établit très vite le parallèle avec ce modèle économique. Le blog bouleverse la relation éditoriale et l’exclusivité sur laquelle se fondaient les publications de revues. Pour la première fois, le chercheur peut faire état de ses recherches, en accès libre. Contrairement à la publication dans les revues, il publie quand bon lui semble (pas de deadline à respecter) et choisit les thématiques qu’il souhaite aborder. On revient ainsi à « l’unité fondamentale de la recherche : le chercheur ». Il ne dépend pas de l’agenda d’un éditeur ou de ses préférences. Le blogging est « une activité supplémentaire greffée sur l’existant », les contraintes externes sont inexistantes. L’éditeur, c’est le bloggeur.

Mais le spectre du blog est bien plus large, il donne volontiers droit à « l’inachèvement, à l’essai ou à l’erreur », à la différence des publications de revues qui révèlent l’achèvement, le résultat et l’excellence des travaux de recherche. L’auteur esquisse quelques lignes en bénéficiant des conditions propres à l’expérimentation permanente. Il peut aborder des thématiques différentes et laisser libre court à son imagination, expérimenter d’autres styles et faire évoluer ses propos au gré des discussions, tout en pouvant revenir sur ses écrits à n’importe quel moment.

Le blog, c’est aussi une base de données qui s’inscrit dans le temps et l’espace. Les billets sont archivés, classés et restent disponibles lorsque l’on soumet une requête à un moteur de recherche. Les contenus sont perceptibles et porteur de sens, contrairement à quelques notes griffonnées sur un carnet qui deviennent rapidement ininterprétables même pour son auteur.

A la différence des revues ou des annales qui se lisent très peu, ou part un public spécifique voire élitiste, le blog est avant tout une « nouvelle énonciation scientifique, à la croisée de la vulgarisation, de l’enseignement et de la recherche ». Il s’adapte parfaitement au travail des chercheurs et des étudiants. Véritable outil de viralité, le blog engage et encourage à la création. André Gunthert a facilement transmis son goût pour la création de blog, à ses étudiants et à d’autres chercheurs qui ont reproduit le même modèle.

Pour les étudiants et les lecteurs

Son activité de bloggeur lui confère une visibilité plus importante et permanente qui rend apparent son travail de recherche, habituellement plus discret. Elle modifie son rapport avec son public principal (ses étudiants) et lui permet de toucher d’autres lecteurs. Ses étudiants remarquent ses publications, échangent, ont le temps de s’interroger, de préparer d’autres questions, afin de nourrir d’autres réflexions et de guider la poursuite du travail collectif. Il accompagne ainsi les étudiants au rythme de ses publications : prise de notes, phases d’interrogations et de tests. L’exercice leur apprend beaucoup et, à travers le partage des connaissances, permet à l’auteur de combler son appétit de pédagogue.

Cette activité lui permet aussi de dialoguer avec d’autres publics, d’autres chercheurs et d’observer d’autres disciplines. Ce lectorat ponctuel ou plus régulier lui permet d’échanger davantage pour au final étoffer ses recherches.

Parce que c’est une science aimable

Pour conclure, le blog comme outil de recherche est ouvert à tous et souple d’utilisation, il modifie les usages des individus et la sociologie des sciences. Avec le recul, l’auteur indique avoir pu optimiser son travail de recherche, prendre part au Web 2.0, faire évoluer ses méthodes, ses approches, son énonciation, son rapport avec ses étudiants et les autres lecteurs, favoriser les échanges et les rencontres, avoir pu s’ouvrir sur d’autres champs de recherches, jusqu’à percevoir qu’au final, c’est la science initiale et les méthodes qu’il connaissait qui étaient arrogantes, et non pas le fait de parler à la première personne sur un blog.

 

Mon avis 

Il est délicat de se détacher totalement du côté narcissique qui se dégage des blogs et de leurs publications. Néanmoins, les contenus proposés par les enseignants-chercheurs sont savamment rédigés. Il est plus qu’intéressant d’avoir accès à leurs recherches, à leurs questionnements et à leurs avancées ou non. Au final, le blog légitimise leur travail.

Il démultiplie les possibilités et l’effet bénéfique profite à chaque éditeur de contenu, à ses lecteurs habituels ainsi qu’au lectorat ponctuel.

Appartenir à la blogosphère, c’est avoir le pouvoir de s’exprimer, de donner son avis, d’échanger et de s’enrichir au contact des autres. Un cercle vertueux qui laisse libre court à l’imagination tout en suscitant en permanence la curiosité des uns et des autres. En somme, le blog contribue activement à l’épanouissement du bloggeur et à celui de sa communauté…

Amis étudiants, à vos claviers !

 


Sources :

Read/Write Book – Why Blog? http://books.openedition.org/oep/174

A consulter :

ARHV (premier blog) http://www.arhv.lhivic.org/

L’atelier des icônes (second blog) http://culturevisuelle.org/icones/

Image sociale (troisième carnet de recherches) http://imagesociale.fr/

 
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

Smartphone, connexion ultime : Samsung

 

Samsung vient d’officialiser une déclinaison LTE-A Tri-Band du Galaxy Note 4. Au niveau de la forme, rien ne change vraiment, il s’agit toujours du Galaxy Note 4 tel que nous connaissons depuis sa commercialisation démarrée dernièrement. Un smartphone de grande taille avec un écran QHD de 5,7 pouces, un stylet et des bordures métalliques. C’est plutôt le coeur du téléphone qui ont subi une petite modification, puisque ce Galaxy Note 4 disposera d’un processeur embarquant un modem capable d’agréger trois bandes de fréquences à la fois (3 × 20 MHz), d’où son titre de Galaxy Note 4 LTE-A Tri-Band.

Il est capable de capter trois fréquences différentes, lorsqu’elles  sont combinées en une seule connexion, elles peuvent supporter un réseau de catégorie 6 avec des vitesses jusqu’à 300 Mbps. Cela se traduit par la possibilité de télécharger une vidéo de 720Mo en 20 secondes, ou par exemple d’obtenir 10 chansons d’environ 40Mo en seulement une seconde, une véritable révolution data.

 

Sources:

http://global.samsungtomorrow.com/samsung-electronics-launches-the-worlds-first-lte-advanced-tri-band-carrier-aggregation-smartphone/

http://www.anandtech.com/show/8805/samsung-announces-snapdragon-810-powered-galaxy-note-4
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

La fonction éditoriale et ses défis

La facilité d’auto-publication et de publication à l’ère d’Internet pourrait-elle remettre en cause l’utilité du rôle de l’éditeur. Celui-ci est il encore indispensable ?

Son rôle est avant tout de faire le lien entre l’auteur et le lecteur en publiant du contenu. Sa fonction est d’autant plus importante à l’époque du web puisque l’éditeur sert à guider les lecteurs dans cette surabondance d’information que propose la toile.

editeur_m

Continue reading La fonction éditoriale et ses défis

Jay-Z et la Stratégie

 

#1 – Etre un business punk

Pour faire la promotion de son nouvel opus, Jay-Z n’a utilisé aucune des règles classiques de lancement d’album. Pas de single en radio, pas de promo journalistes, la stratégie a été totalement différente. Au contraire, l’artiste a su se faire désirer et utiliser le bon contexte. Un mini-film de trois minutes a été diffusé au cours du cinquième match des Finales NBA en guise d’unique promotion, pour créer le buzz. Ce petit film se terminait par une phrase de Jay-Z : « il faut inventer de nouvelles règles ». Quelques minutes plus tard, un autre film était diffusé et les mots SAMSUNG GALAXY projetés sur l’écran. Les téléspectateurs étaient alors dirigés vers un site permettant de télécharger une application gratuite, donnant accès à l’album cinq jours avant sa sortie. 1 million de copies numériques ont ainsi été vendues, assurant l’album de platine avant il est même sa sortie officielle. Le partenariat entre Samsung et Jay-Z a été estimé à 20 millions $ selon le Wall Street Journal. En se montrant aussi visionnaire, Jay-Z a clairement fait bouger les lignes.

L’enseignement : inventer de nouvelles règles du jeu est une question de volonté et de courage. En ne s’inscrivant pas dans les schémas classiques mais tout en assurant un mix win-win entre l’ambition et le bon partenariat, Jay-Z a tout simplement démontré que la stratégie n’est pas morte. Sortir du lot avec intelligence est toujours aussi important quand on est une marque et une stratégie porteuse de retour sur investissement.

 

 

 

 

#2 – Descendre dans l’arène

Le 8 juillet, Jay-Z a créé l’évènement sur son compte Twitter. Alors qu’il était très rare sur le réseau social (il ne l’avait utilisé que 4 fois dans toute l’année 2012), le rappeur a cette fois tweeté pendant quasiment une journée entière, répondant à tous ses fans sur différent sujets et plaçant le hashtag #MCHG numéro 2 des Trending Topics mondiaux. Pour tous il a eu un petit mot, une petite critique, une anecdote, réagissant aussi bien aux compliments qu’aux inévitables critiques. Suscitant d’abord l’incrédulité (car beaucoup ont pensé que le compte du rappeur avait été hacké), Jay-Z a joué à fond la discussion, la carte de la communauté, mais surtout celle de la surprise… Les résultats parlent d’eux-mêmes : l’événement a été mentionné plus d’1.5 million de fois, généré plus de 325 000 mentions en 24 heures et obtenu un impressionnant x15 du nombre de fans normalement obtenus sur la même période.

L’enseignement : Be spontaneous or die. Les réseaux sociaux ne sont pas des medias comme les autres. Jay-Z l’a très bien compris, et utilisé Twitter comme un outil vivant, où le live, la spontanéité sont essentiels. Loin des tweets sponsorisés et des stratégies pré-packagées, les marques peuvent aussi faire vibrer le monde si elles savent être naturelles.

 

 

 
#3 – Inspirer le respect en prenant des risques

Continuant sa stratégie de lancement, imaginant presque un « coup » par jour, Jay-Z a réalisé une performance incroyable le 10 juillet en interprétant la chanson « Picasso Baby », a capella, 6 heures sans s’arrêter dans une galerie d’art. Se transformant en œuvre vivante, Jay-Z a réalisé une performance saisissante inspirée par l’artiste Marina Abramovic (d’ailleurs présente lors de l’événement) qui s’était installée dans la cour intérieure du Musée d’Art Moderne de Manhattan et y était restée assise pendant plusieurs mois dans le cadre de l’exposition ‘The Artist Is Present’. Cette dernière s’était mutilée sous les yeux du public. Cet hommage à l’art contemporain et au body art semble inattendu de la part d’un rappeur, comme l’attestent des réactions contrastées (NDA : dont cet article ridicule et inculte qui mérite d’être souligné) mais à l’heure où les artistes rechignent à prendre des risques, il continue de montrer à quel point le génie de Jay-Z l’a incité à prendre des risques.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=p6WpZeo93qQ[/youtube]

L’enseignement : savoir se mettre en danger pour se rapprocher de ses publics. Les expériences artistiques dont Marina Abramovic est une pionnière méritent qu’on s’y attarde un peu pour mieux comprendre. Voici ce qu’elle en dit : « (le corps) est un lieu de sacrifices et de légendes. Je crée des situations sans intermédiaire entre l’artiste et le public. La performance n’est pas une disparition, mais au contraire une présence au monde. C’est une façon de renouer avec descultes primitifs et des rituels. » C’est aussi ce que les marques doivent faire. Savoir se montrer elles-mêmes, directement, sans artifice. L’art brut.

 

 

 

 

 

#4 – Pratiquer le potlach

Il y a fort à parier que la stratégie de Jay-Z n’est pas terminée. Toute sa stratégie rappelle simplement que le business et les nouvelles règles de communication sont basées sur une nouvelle donne : le potlach. Il s’agit d’un « comportement culturel, souvent sous forme de cérémonie plus ou moins formelle, basé sur le don. (…) Un système de dons / contre-dons dans le cadre d’échanges non marchands. » où un individu donne et reçoit en échange. Un système vieux comme le monde. Mais qui est aujourd’hui réinventé à l’heure du Brand Content, comme l’exprime Olivier Altmann, co-président de Publicis Conseil en charge de la création en préface de mon livre « Les Nouveaux Défis du Brand Content – Au-delà du Contenu de Marque » : « Le Brand Content c’est finalement ce que devrait être la bonne publicité. Un échange entre une marque réussissant à construire une relation émotionnelle avec son public et un consommateur ayant le sentiment d’être diverti sans sentir la pesanteur d’une pression commerciale ». Ces nouveaux liens sont au cœur du dialogue entre une marque et ses publics.

L’enseignement : devenir un media du présent. En donnant, en étant généreux de bien des manières, Jay-Z offre à ses publics bien plus qu’un album, bien plus qu’un produit. Il offre un univers, il s’engage, il propose, il invite. En comprenant que ses consommateurs sont avant tout des publics, il crée l’événement. Il marque durablement les esprits.

 

 

 

 

Sources :

http://www.businessinsider.com/jay-zs-5-million-samsung-deal-2013-7?IR=T

http://www.thestar.com/business/2013/07/03/jayz_samsung_deal_a_marketing_win_for_both_sides.html

 

http://musique.premiere.fr/News-Videos/VIDEO-La-performance-demente-de-Jay-Z-chanter-Picasso-Baby-pendant-six-heures-dans-une-galerie-3812873

http://www.rollingstone.com/music/videos/jay-zs-picasso-baby-a-performance-art-film-makes-its-debut-20130803
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

La bibliothèque universelle, de Voltaire à Google

Dans cet article du Read/Write book, Robert Damton fait le lien entre Google, le géant omniprésent dans nos vies numériques, et sa capacité à finalement réaliser le rêve utopique des Lumières de l’universalisation du savoir, notamment par la construction de la plus grande bibliothèque numérique au monde, obtenue par la numérisation de tous les ouvrages accessibles.

 

128-267x374

Continue reading La bibliothèque universelle, de Voltaire à Google

Nous avons testé pour vous : Applications Mobiles, objets connectés et course à pied

Étudiants en Master Communication et Edition Numérique, il semble évident que la communication et le numérique nous inspirent. Nous analysons les Internets, les usages numériques, les dispositifs de communication, mais pas seulement. Plusieurs d’entre nous sont passionnés de sports, de musique et d’arts. Nous testons au quotidien les réseaux sociaux, applications mobiles et autres objets connectés propres à nos domaines de prédilection.

Aujourd’hui j’ai choisi de vous parler de notre dernière course à pied, de l’application « Nike Plus », de la montre connectée « Garmin » et de l’analyse des données.

montres-connectéesIMG_6597

 

 

 

Alors non, nous n’avons pas couru le marathon de New-York organisé le même week-end (pas encore !) mais – en bons sportifs que nous sommes – nous avons tout de même participé à une course et pas des moindres : « La Montbéli’Hard ».

Première course à obstacles de l’Aire Urbaine de Montbéliard, cette épreuve a surtout été l’occasion pour nous de tester nos objets connectés préférés en s’amusant, et de pousser un peu la réflexion.

Montre connectée & appli

Chronomètre, vitesse, GPS… tout y passe ! La montre connectée et l’appli permettent d’analyser le moindre kilomètre parcouru, le plus lent, le plus rapide, un coach nous encourage tout au long de l’effort et nous félicite à la fin du run. Le coureur, novice ou aguerri sait quand il établit de nouveaux records, mieux, il peut comparer sa vitesse à son objectif et reste motivé. La montre et l’appli lui permettent de fixer de nouveaux objectifs, de partager ses parcours et ses chronos sur les réseaux sociaux, de recueillir des encouragements, le tout en s’inscrivant dans une véritable communauté de runners.

Le « plus » avec l’appli : il est possible de lancer des défis, de démarrer des programmes d’entrainement, et même (clou du spectacle) d’acheter des articles de sports directement via la boutique running, forcément !

Quelques mots sur notre course

Nous étions plus de 2000 au départ des 2km, 4km et 6km. Tout s’est très très bien passé pour nous : de l’inscription à la récupération des dossards, en passant par le ravitaillement et les résultats en fin d’épreuve, l’organisation était impeccable. Une belle réussite pour cette première édition.

En revanche, pour ce genre de compétitions, préférez la montre et son côté « pratique » à l’application (si vous utilisez l’appli sur vos smartphones) : Vous éviterez ainsi de perdre ledit smartphone au milieu des bottes de foins ou de vous accrocher aux différents cordages jalonnant le parcours !

course-obstacles

Applis et objets connectés, quels impacts ?

appli-nikeplusA l’heure du « Quantified Self » où tout se mesure, il est intéressant de réfléchir au traitement des données afin d’essayer de comprendre les enjeux relatifs à ces objets et applications.

Ils nous permettent souvent de profiter d’un élan de motivation. Ils nous aident à nous dépasser, à accélérer le pas et à battre des records. Mais les nouveaux compagnons du runner l’entrainent-ils mieux ? Court-il plus souvent ? S’astreint-il à un régime alimentaire plus équilibré ? Fait-il d’autres sports en complément ? Devient-il un « meilleur » sportif ? L’objet ou l’appli lui permettent-ils de s’inscrire dans la durée, dans la continuité ou est-ce là juste un effet de mode ?

Dans une autre mesure, on peut également s’interroger quant au traitement et au stockage des données. Qu’en est-il vraiment ? Que se passe-t-il ensuite ? Ses outils de technologies nous apportent-ils une réelle plus-value ou sont-ils uniquement utiles aux marques ?

Trouver l’équilibre

Montres connectées et applis modifient notre façon de faire du sport. En pratiquant la course à pied de manière plus régulière – comme c’est le cas pour notre équipe – nous acceptons de transmettre certaines données en abondance, sans forcément en mesurer les effets.

Comme pour un régime alimentaire, il est important de connaitre les tenants et les aboutissants d’une utilisation telle que celle-ci. Accepter de diffuser certaines données (très sommaires) en contrepartie d’un service gratuit, de qualité est tout à fait envisageable. L’adepte de la course à pied doit cependant être conscient des informations qu’il transmet, pour les limiter si besoin.

Avis général

En ce qui nous concerne, nous faisons volontiers l’éloge de ces outils numériques. Nous sommes d’avis que les bienfaits existent réellement. Tout un chacun peut s’octroyer le droit de disposer d’un coach personnel, de pratiquer une activité régulière – peu importent les objectifs – et à plus long terme, être dans de meilleures conditions physiques et en meilleure santé. Le dépassement de soi, l’établissement de nouveaux records devient addictif, et de surcroit, pour la bonne cause.

En plus de ça, l’analyse de données pendant la course s’est avérée plus qu’utile : nous avons pu nous rendre compte que le parcours ne faisait pas 6 kilomètres, mais seulement 4,11 km… Le numérique ? Mieux qu’un podomètre, un véritable partenaire d’entrainement.


Source : http://www.ascap25.com/evenement/evenements/event/4005-la-montbeli-hard
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

Les voitures carburent au numérique !

 

Une voiture connectée ?

Aujourd’hui les voitures sont de plus en plus connectées, avec les nouveaux modèles le numérique envahi le secteur de l’automobile et cela sans déplaire aux consommateurs ! Bien entendu la voiture c’est encore beaucoup de mécanique, mais de plus en plus de constructeurs innovent en utilisant les technologies numériques. Que ce soit le nouvel Espace V, la Twingo ou la Citroën Cactus, aucune n’a fait l’impasse sur les tablettes par exemple. Les véhicules sont dotés d’écrans tactiles qui servent dorénavant de consoles de commandes pour toutes les fonctions des voitures. La voiture connectée, il y a quelques années encore nous n’aurions jamais imaginé qu’une voiture puisse échanger des données avec un téléphone mobile ou bien que l’écran soit mobile.

Si vous étiez au Mondial de Paris vous avez surment du croisé la nouvelle génération de Link&Go de Akka Technologies. L’entreprise propose ici un prototype de voiture autonome pour la ville du futur.

Une troisième génération qui embarque une motorisation innovante, appelée MSD pour Moteur-Suspension-Directif. Placé sur chacun des deux essieux, il s’agit de moteurs électriques qui intègrent la suspension et la commande de direction dans un encombrement réduit.

 

« Avec ses quatre roues indépendantes, la prochaine génération pourra tourner sur elle-même et se garer en latéral »

Philippe Aubry, le directeur technique d’Akka Technologies.

Une voiture intelligente ?

Le projet Akka Technologies à débuter en 2009 et envisageait de faire de la Link&Go une vitrine des technologies à embarquer dans les véhicules urbains du futur. La troisième génération de Link&Go va encore plus loin que les versions précédentes en termes d’intégration dans la ville et de servicesproposés.

« Au-delà de la fonction de conduite autonome, nous voulons que Link&Go apporte à ses occupants des services intelligents. Elle sera une machine capable d’apprendre, donc elle vous reconnaîtra, et selon l’heure qu’il est par exemple elle pourra vous proposer de vous emmener au travail ou ailleurs. En fonction de l’expérience acquise, et des informations de contexte puisées sur le Cloud, elle sera capable de s’améliorer. »

Philippe Aubry

 

Le future nous réserve bien des surprises, alors pourquoi ne pas rêver d’une voiture dotée d’une véritable intelligence artificielle ?

La Link&Go reste toutefois encore un concept-car : les technologies sont prévues pour être applicables d’ici 10 à 15 ans. Mais les technologies numériques se développent à une vitesse folle, nous pourrons entrevoir les évolutions de ces nouveautés rapidement…
http://credit-n.ru/zaymyi-next.html

Gouvernementalité algorithmique les enjeux du big data


Antoinette Rouvroy  et le concept de gouvernementalité algorithmique

Ce concept de gouvernementalité algorithmique est né de mon intérêt pour les effets produits par la «numérisation du monde», sur les modalités de «gouvernement». Il s’agit d’un glissement supplémentaire par rapport au mode de gouvernement néolibéral. J’ai voulu décrire ce glissement du gouvernement néolibéral au gouvernement algorithmique […]


 

Pour comprendre le concept de gouvernementalité algorithmique, il ne faut pas l’entendre au seul sans du pouvoir politique, mais comme l’ensemble des pouvoirs qui modifient les objets de notre espace structurel, qu’il soit physique ou morale.

Continue reading Gouvernementalité algorithmique les enjeux du big data

L'e-volontariat

L’e-volontariat

Des personnes souhaitent parfois se porter volontaires sur certaines actions ou dans certains domaines mais ne sont pas disponibles directement sur le terrain ou disposent de contraintes exigeantes en termes d’emplois du temps. L’e-volontariat apparaît alors comme une solution alternative. Grâce à cette activité, chacun, à travers le monde peut apporter ses compétences au service d’un projet ou d’une cause.

Si vous êtes intéressés par le volontariat en ligne, je vous propose donc quelques pistes pour vous lancer !

Continue reading L'e-volontariat