La pédophilie sur internet

 

Interpol : « La pédophilie sur Internet progresse plus que jamais »

Michael Moran, directeur adjoint d’Interpol, évoque la lutte contre la pédophilie mais aussi contre le cybercrime en général.

Michael Moran est directeur adjoint d’Interpol, en charge de la lutte contre la cybercriminalité. À l’occasion de la conférence Octopus du Conseil de l’Europe, il détaille pour Le Point.fr ses inquiétudes sur l’avenir de la lutte contre les cyberpédophiles et, de façon plus générale, contre les criminels en ligne. Bouillonnant, ce véritable personnage de film au charisme « tarantinien » ne mâche pas ses mots.

Le Point.fr : Y a-t-il moins d’affaires de cyberpédophilie depuis qu’Internet est plus régulé ?

Michael Moran : Absolument pas. La pédophilie sur Internet augmente aujourd’hui plus que jamais. L’exploitation des enfants est un véritable problème sociétal et celui-ci prend des proportions toujours croissantes avec la multiplication des accès à Internet dans le monde.

Comment agissent les cyberpédophiles ?

Ce sont des criminels atypiques. Ils n’agissent pas pour l’argent, mais pour les données. Dans leur monde, l’argent n’est pas une monnaie d’échange : ils n’acceptent que des photos et des vidéos. Plus elles sont récentes et inédites, et plus elles ont de la valeur. Si l’auteur ajoute quelques détails avec les documents qu’il envoie, cela leur donne encore plus de valeur. Certains précisent par exemple l’âge exact de l’enfant victime, son identité, ses coordonnées ou encore l’école qu’il fréquente. Par ailleurs, dans ces communautés d’agresseurs sexuels, celui qui agit sur la vidéo ou la photo, celui qui commet l’agression sur l’enfant… il est le roi.

Manquez-vous de moyens pour enquêter ?

Les gouvernements ont attribué de grandes quantités de fonds à la lutte contre la pédophilie. Mais l’évolution des technologies et le manque de cadre de travail juridique à l’échelle mondiale posent problème.

Certains pays sont-ils moins coopératifs que d’autres dans la lutte contre la cybercriminalité en général ?

Évidemment… mais ce n’est pas le seul problème. Certains gouvernements prennent beaucoup de temps pour répondre à nos requêtes, sans que ce soit forcément le résultat d’une décision politique. Par ailleurs, nous avons des difficultés en Allemagne, car les opérateurs ne gardent aucune trace de l’activité de leurs abonnés. Des centaines d’affaires criminelles sont restées au point mort à cause de cette pratique. En fait, chacun des pays avec lesquels nous travaillons pourrait faire mieux. Mais il est difficile de convaincre les gouvernements sans avoir de données précises. Il n’y a pas d’autorité indépendante sur la cybercriminalité, qui pourrait confirmer ou relativiser les statistiques fournies aujourd’hui par les seules entreprises de sécurité informatique telles que Symantec ou Kaspersky.

Plus généralement, les réseaux cryptés parallèles à Internet, créés par ou pour les cyberdissidents et peu connus du grand public, compliquent-ils vos investigations ?

Il est vrai que certains réseaux, dont Tor et Freenet, sont totalement détournés par les cyberpédophiles. Nous enquêtons aussi via ces réseaux, mais évidemment c’est plus difficile, car ils ont été créés pour protéger l’anonymat, notamment pour les cyberdissidents.

Justement, à propos d’anonymat, certains observateurs estiment que l’entrée en vigueur des lois antipiratage dans certains pays (dont la France avec l’Hadopi) a compliqué le travail des cyberpoliciers. Qu’en pensez-vous ?

Il est indéniable qu’aujourd’hui des internautes sans histoires se surprotègent avec la cryptographie, le changement d’adresse IP* ou d’autres moyens d’anonymisation. Cela nous complique le travail, mais on ne peut pas simplifier les choses à ce point. Il faut raisonner de façon plus vaste, et poser le problème de l’anonymat sur Internet. Il existe des outils créés pour défendre la liberté d’expression et les droits fondamentaux, et qui sont infestés par les pédophiles. Nous ne devons pas blâmer les outils, car ce serait comme blâmer la voiture utilisée par un braqueur. Mais nous devons garder en tête que ces outils sont idéaux pour les criminels. Quoi qu’il en soit, de façon générale, l’industrie fournit de plus en plus d’outils aux citoyens pour protéger leurs données. Dans Windows 7 par exemple, il est possible de crypter entièrement son disque dur. Cela nous complique la tâche mais nous approuvons, tant que les fabricants nous fournissent les outils pour traquer les criminels, pour faire notre travail.

Pensez-vous que la protection de la vie privée des internautes soit compatible avec la lutte contre la cybercriminalité ?

Oui, absolument. Nous sommes des policiers, nous sommes tout de même habitués à travailler dans le respect des lois ! C’est même quelque chose de normal pour nous ! Il faudrait toutefois définir clairement quel niveau de protection l’on assigne aux différents types de données personnelles. Je distingue pour ma part trois catégories d’informations personnelles : les informations de base sur l’abonné (identité, coordonnées, adresse IP), les contenus en ligne de l’abonné et enfin l’ordinateur en lui-même. Il faudrait donc distinguer à l’échelle internationale trois niveaux de protection juridique, de basique à renforcée, pour ces trois types de données. Il y a forcément un juste milieu entre vie privée en ligne et lutte contre la cybercriminalité. Il faut le trouver.

Concrètement, qu’espérez-vous ?

Pour commencer une enquête, nous n’avons besoin que d’une adresse IP ou d’un e-mail, et même ces informations basiques sont parfois impossibles à obtenir assez rapidement de la part des opérateurs. Souvent, le temps que le FAI nous réponde, d’autres données ont été automatiquement effacées par un autre acteur-clé. Nous sommes ainsi confrontés à des blocages en chaîne, qui nous rendent inefficaces. Alors qu’il serait logique d’avoir un moyen de faire transiter rapidement l’information jusqu’à nous.

Le service militaire

Service militaire d’un mois promis par Macron: des expérimentations en 2019

Service militaire d’un mois promis par Macron: des expérimentations en 2019

  • Bientôt le retour des conscrits dans la Marine ? Des expérimentations seront faîtes dans l'Armée en 2019 selon la secrétaire d'Etat Geneviève Darrieussecq
    Bientôt le retour des conscrits dans la Marine ? Des expérimentations seront faîtes dans l’Armée en 2019 selon la secrétaire d’Etat Geneviève Darrieussecq | YM Quemener – Ouest France

Le service national d’un mois, promesse électorale d’Emmanuel Macron, pendant sa campagne pourrait être expérimenté «?en 2019?», a déclaré samedi 30 septembre la secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq.

Emmanuel Macron, qui avait fait de ce service national d’un mois une promesse de campagne, avait annoncé la création d’une commission le 14 juillet, sans détailler le calendrier. «?Depuis, il y a eu des rencontres techniques, des demandes aux administrations de faire un point sur les actions déjà mises en place pour la jeunesse?», a indiqué samedi Mme Darrieussecq, en marge de l’université de rentrée du Modem à Guidel (Morbihan).

«?La commission de haut niveau va prendre en charge ce dossier. Nous avons fait des propositions au Premier ministre qui devrait la nommer courant octobre?», a-t-elle ajouté, en précisant que l’esprit était d’y inclure «?tous les représentants des ministères concernés, des responsables de la jeunesse, des parlementaires, des personnes qualifiées?».

«?L’idée est que la Commission puisse remettre ses préconisations au printemps 2018. Ensuite, il pourrait y avoir une phase d’expérimentation en 2019, c’est ce qui est souhaité par le président de la République et le Premier ministre?», a poursuivi Mme Darrieussecq.

Le financement encore dans le brouillard

Durant la campagne, M. Macron avait anticipé un projet de loi dès la fin 2017, évoquant un coût compris entre 2 et 3 milliards d’euros «?en rythme de croisière?», et en promettant que le budget des Armées ne serait pas ponctionné.

«?Il y aura une ligne nouvelle consacrée à cette action?», a confirmé Mme Darrieussecq. «?Donc soit on demande une participation aux ministères concernés?», comme l’Éducation, l’Intérieur, la Santé, les Sports, «?soit on trouve des ressources dédiées?», a-t-elle indiqué, en souhaitant d’abord «?fixer précisément les objectifs?» de ce service national qui doit concerner entre «?600?000 et 800?000 jeunes?» chaque année.

Mme Darrieussecq souhaite notamment que ce service «?forme des jeunes qui soient protecteurs du pays?». Ils pourraient y apprendre «?les gestes qui sauvent, la conduite à tenir en cas de cataclysme, d’attentats, d’état de guerre?».

Dans le cadre de l’université de rentrée du Modem, le président du parti centriste François Bayrou a apporté son soutien au projet tout en demandant que l’on «?réfléchisse à ajouter un mois de service civique?».

Source: Ouest-France.fr

Le service militaire

Le service militaire devrait donc être bientôt rétabli en France

C’est un aspect que peu d’observateurs ont relevé à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle. Mais il est vrai que d’autres considérations ont retenu l’attention des éditorialistes politiques. Ssur les quatre candidats qui pouvaient nourrir quelques espoirs au matin du 23 avril, trois proposaient de rétablir, sous une forme ou une autre, le service militaire, suspendu depuis 2001. Seul François Fillon ne s’était pas engagé sur cette voie.Et comme il a manqué environ 460.000 suffrages à ce dernier pour se qualifier au second tour, il est donc pratiquement acquis que la conscription sera rétablie en France d’ici peu, à la condition, toutefois, que celui ou celle qui sera élu le 7 mai puisse disposer d’une majorité parlementaire pour imposer ses vues.

Ainsi, le rétablissement « progressif d’un service militaire » obligatoire d’une durée minimum de 3 mois figure parmi les engagements pris par Marine Le Pen, la candidate soutenue par le Front national arrivée en seconde position.

En février 2015, elle avait d’ailleurs précisé les modalités de cette mesure : les conscrits auraient donc à suivre une formation « militaire et citoyenne pratique et théorique » pendant les quatres premières semaines. Puis, les deux mois suivants, les appelés, payés 573 euros par mois, seraient « affectés dans une garde nationale, soit au sein d’une unité départementale, soit au sein d’organismes locaux de sécurité civile, comme les pompiers ou de sécurité intérieure, comme la police municipale et nationale. » L’accomplissement de ce service, qui concernerait les Français âgés de 18 ans, serait nécessaire pour obtenir certaines prestations sociales (RSA, APL, etc…).

Le projet de Mme Le Pen ne précise pas comment ce retour à la conscription serait financé, sachant qu’il coûterait « plusieurs milliards » d’euros. Par ailleurs, la candidate soutenue par le FN veut aussi étendre à la métropole le Service militaire adapté (SMA), tel qu’il est en vigueur dans les départements et territoires d’outre-Mer. Une telle mesure est déjà en cours d’expérimentation avec le Service militaire volontaire (SMV).

Arrivé en tête du premier tour, Emmanuel Macron, candidat d’En Marche, a lui aussi proposé d’instaurer un service militaire « universel », mais d’une durée de seulement un mois. Lors de sa conférence de presse dédiée aux affaires de défense, le 18 mars, il en avait estimé le coût à 15/20 milliards d’euros pour sa mise en place et à 2/3 milliards d’euros par an en  rythme de croisière, ces sommes ne devant pas être comprises dans le budget de la Défense.

Pour M. Macron, ce service militaire universel serait une occasion de faire « l’expérience de la mixité sociale et de la cohésion républicaine » pour les jeunes français, de détecter les difficultés, notamment l’illettrisme, de proposer une mise à niveau scolaire […] lorsque ce sera nécessaire » et de préparer les appelés à leur « entrée dans la vie professionnelle comme dans leur vie de citoyen. »

Plus tard, M. Macron a précisé les contours de son projet, en revoyant à la baisse son coût (entre 1,5 et 2 milliards par an) étant donné qu’il serait question d’utiliser « au maximum les infrastructures scolaires et universitaires », lesquelles ne sont libres que pendant les vacances d’été…

Ce projet, qui serait lancé, si M. Macron est élu, dès la fin de cette année, ne manque pas susciter quelques réserves. Durant la campagne du premier tour, le plus acerbe aura sans douté été François Fillon.  »
Je n’aurais pas osé proposer un truc pareil ! Pour moi, cela s’appelle un pêché contre l’intelligence », avait-il lancé lors de la présentation de son programme pour la défense. « Je ne considère pas que les militaires doivent consacrer une grande partie de leur temps à organiser des centres aérés d’un mois pour que les jeunes puissent gambader et améliorer leur  maîtrise du français », avait-il insisté.

Source : Article de Laurent Lagneau, sur site http://www.opex360.com/2017/04/26/elysee-2017-le-service-militaire-devrait-donc-etre-bientot-retabli-en-france/

Le Vote des étrangers

Article issu du site  https://ledrenche.fr/

Pour ou contre le droit de vote des étrangers non communautaires ?

D’après un sondage fait par « LE DRENCHE : le journal de tous les débats  » 

  •  19148 votes 58%  Pour ceux qui sont pour le droit de vote des étrangers 

    La participation des étrangers aux élections permettrait une meilleure intégration sociale des populations immigrées vivant de façon régulière dans notre pays, qui contribuent au dynamisme de notre société, payent des impôts et sont impliquées dans l’économie nationale et locale, même si elles tiennent à conserver leur nationalité d’origine pour des raisons symboliques ou techniques. Leur soumission continue aux règles du pays devrait avoir pour compensation leur droit de participer directement ou indirectement aux décisions les concernant. La France de la Révolution permettait ainsi aux étrangers vivant sur le territoire de pouvoir voter et être élus. Les élections universitaires et du CROUS, par exemple, ne sont pas réservées aux seuls étudiants français mais bien à tout étudiant inscrit à l’université, même étranger. Les élections locales devraient donc être ouvertes à tous les habitants administrés de la collectivité, quelle que soit leur nationalité, et sans même avoir besoin de justifier une certaine durée de résidence qui ferait alors une distinction entre habitants français et étrangers. Ce principe devrait d’ailleurs valoir pour toutes les élections locales (rappelons que les étrangers communautaires sont étrangement exclus des élections départementales et régionales), et pour toutes les consultations locales décisoires ou non (réservées aux seuls nationaux, et aux européens pour les référendums municipaux). Droit de vote et d’éligibilité pour tous, au nom de la cohérence juridique. Par contre bien sûr, les actes qui engagent la souveraineté nationale (désignation des sénateurs, organisation des élections, actes comme officier d’état civil ou de police judiciaire) ne sauraient être ouverts aux étrangers élus, comme c’est d’ailleurs la règle pour les ressortissants européens.

     

  •    9409 votes 29% Pour contre le droit de vote des étrangers

    Cette question est un serpent de mer depuis 1977, et ne cesse de ressurgir à chaque échéance électorale, en 1981 par les « 110 propositions » de Mitterrand, en 2012 avec les « 60 propositions » de Hollande. 38 ans que ce sujet ponctue le débat public, avec pour vertu de donner vigueur aux extrémistes ! Force est de constater que cette proposition est en rupture flagrante avec notre tradition républicaine qui lie citoyenneté et droit de vote. Sur ce principe, la Déclaration des droits de l’Homme réserve le droit de vote aux seuls citoyens, seuls détenteurs de la souveraineté. En France, la citoyenneté vaut brevet de capacité électorale. Depuis que la nationalité existe dans notre Code civil, la citoyenneté en est indissociable. Du lien entre ces deux notions, découle le droit de vote. La citoyenneté est donc indivisible et ne peut être fractionnée par pure opportunisme politicien. Elle permet l’expression de la souveraineté nationale ! C’est dire que ce projet confiant un droit de vote à des étrangers est en parfaite contradiction avec les articles 3 et 88-3 de notre Constitution de 1958, qui sont d’une grande clarté : « (…). Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques. » et « sous réserve de réciprocité (…) le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales (sont reconnus) aux seuls citoyens de l’Union résidant en France. (…). » Permettre à des étrangers non-communautaires de jouir du droit de vote nécessite une modification substantielle de notre Constitution. C’est exactement ce que la Gauche a entrepris de faire par une initiative parlementaire d’octobre 1999, voilà 11 ans ! Et malgré les soubresauts de la gauche sénatoriale en 2011, il faut retenir qu’aucune modification constitutionnelle n’a pu aboutir suite à une initiative parlementaire : les 24 révisions adoptées depuis 1958 procèdent toute d’une volonté présidentielle. Au-delà des déclarations d’intention, une telle initiative est neutralisée et, compte tenu du contexte, F.Hollande ne pourra pas obtenir une majorité des 3/5ème du Parlement pour réformer la Constitution et je doute fort qu’une majorité de français se dégage d’un référendum pour reconnaître un droit de vote aux étrangers. Ce n’est pas une priorité ! 
    • Et Enfin 4445 votes 13% Pour les sans avis

      Nous pouvons remarquer que la majorité  penche pour le droit de vote des étrangers …

       

      Traore Makan

     

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