L’enseignant n’est pas uniquement un technicien
Tout enseignant, en plus d’un profil professionnel, doit se prémunir contre certains comportements pour que la classe soit un lieu d’entente, d’échanges et de partage.
En classe de fle:des interactions socio-linguistiques sont en jeu
La dominante interculturelle doit être un enjeu éthique dont tout enseignant doit être doté pour lutter contre toute forme de xénophobie, de discrimination ,de rejet ou d’ethnocentrisme. Des compétences en interculturel s’imposent alors aussi pour l’enseignant que pour l’apprenant.
L’acquisition d’une langue étrangère présente des bannières difficiles à franchir.Donc cela suppose la maitrise de certains aspects qui ne sont pas toujours en harmonie avec la langue maternelle.C’est dire que la langue cible requiert, comme le dit Galisson, un « niveau seuil de comportement qui va l’aider à comprendre des locuteurs natifs »,car on ne peut jamais dissocier langue et culture.
Certes, pour l’enseignant, la dimension interculturelle pose une certaine problématique socio-culturelle et pédagogique qu’il faut gérer sciemment.,mais constitue une force agissante pour plus de motivation, d’integration et de réussite pour des élèves étrangers.
En conclusion, pour démocratiser l’acte d’enseignement, l’acteur pédagogique doit faire preuve d’une conscience interculturelle assez lucide pour dissoudre tout agent susceptible de porter atteinte à un groupe-classe hétérogène sur plusieurs plans