Grabinoulor mérite bien un article à lui tout seul.
« …Grabinoulor naît en 1918 et ses aventures ont été racontées dans un livre – Grabinoulor – jusqu’en 1960 par Pierre Albert-Birot…Grabinoulor est toujours de maintenant, présent au présent de l’épopée de tous les possibles, et le lisant, merveilleusement contaminé, nous ne quittons jamais une éternelle jeunesse
Il suffit pour cela, par exemple, de ne pas expliquer, car comme le dit Grabi « expliquer c’est perdre son temps et sa dignité » et la dignité et le temps ne courent pas tant les rues que l’on risque d’en manquer pour des sottises
PAB a inventé à Grabi un double négatif Furibar et toute une bande de zinzins – Lérudi, Keskedieu, Gaulois Pur, Statuco, Zéphirin Grosrêveur, Madame Evergreen, Arthur-Georges Lefin… – pour le distraire ou le contrarier – ce qui revient un peu au même
La seule chose que PAB n’a jamais voulu pour Grabinoulor c’est un point, jamais, car Grabi « doit vivre où il lui plaît et sans fin malgré le POINT » et le simple fait d’ouvrir Grabinoulor, de faire bruisser ses pages supprimera celui de la page 944, puisque la lecture est de toutes les choses humaines la seule ( ?) qui n’a pas de fin »
Claude Chambard, écrivain, poète, traducteur et éditeur, né en 1950.
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