Ma citation commentée de Lévi Strauss

« En refusant l’humanité à ceux qui paraissent comme les plus « sauvages » ou « barbares » de ses représentants, on ne fait que leur emprunter une de leurs attitudes typiques. »

Cette citation reflète l’interculturalité pour moi car elle souligne combien il est important d’apprendre à connaitre l’individu dans son ensemble et non de s’arrêter à un de ses traits de caractère. De plus, en rejetant l’autre et sa culture nous nous replions sur nous-même et passons nous-même pour des « ignorants » et des « sauvages ».

2 réflexions sur « Ma citation commentée de Lévi Strauss »

  1. Je soutiens totalement ton commentaire. En peu de mots tu as défini ce qui ressort de cette phrase. Effectivement, ton commentaire illustre tout à fait l’importance de l’interculturalité qui est indispensable au « vivre ensemble » à fin de ne pas stagner dans l’ignorance et dans les préjugés.

  2. Cette citation est bien choisie et engendre une réflexion intéressante sur l’altérité.
    Comme tu l’as bien analysé effectivement en déshumanisant on se déshumanise nous-même. En définissant les autres comme sauvages on s’appuie sur notre identité morale, sociale, culturelle et religieuse.
    Qui est le sauvageon? Qui est l’être humanisé? Qui suis-je pour désigner un être sauvage ou non? En désignant l’autre barbare, ce n’est pas un repli sur nous-même mais c’est un rejet de l’autre et une forme de supériorité.
    Sur quels critères se base-t-on? Un être totalement dénué d’empathie et de bienveillance appartient-il à l’Humanité? Selon Levi Strauss la notion d’Humanité englobe toutes les formes de l’espèce humaine, comment peut-on exclure un être humain?
    On exclut ces personnes de l’espèce humaine parce que leur mode de pensées, de vie ne sont peut être pas les mêmes que les nôtres. Cette pensée est rassurante et confortable.
    A l’inverse se rapporcher de l’autre, tenter de le comprendre, n’est-ce pas cela l’Humanité?

Laisser un commentaire