J’ai choisi de commenter l’extrait suivant : « L’humanité cesse aux frontières de la tribu »
Pour une communauté, la seule culture légitime est celle partagée par les membres de sa « tribu ». Hostile face aux différences culturelles, sociales, religieuses et morales, elle prive l’étranger du statut d’Homme, de son appartenance à l’humanité. Or l’humanité ce n’est pas une culture mais un métissage culturel qui façonne l’humanité.
Je suis d´accord avec cette analyse.
Les pratiques de notre communauté sont considérées comme normales et supérieures.
Non seulement nous n´acceptons pas l´autre mais de plus nous le rejetons dans ses différences, que ce soit d´un point de vue de la morale, du religieux, du social ou de l´esthétique.
Nous nous sentons rassurés dans notre tribu.
L´autre est l´étranger et on le prive de son appartenance à l´humanité.
Je suis tout a fait d’accord avec ton analyse, aucune culture représente une référence et définit l’humanité..
J’ose espérer que dans notre monde actuel, ou l’entraide est le maître mot de l’économie collaborative (covoiturage, colocation,…), évolue et favorise les rencontres et l’ouverture d’esprit.
C’est le meilleur moyen de recréer un vivre ensemble dans lequel chacun dépend des autres et donc de s’ouvrir aux différentes cultures, aux manières de penser hétéroclites, aux inhabituels modes de vies et voir même aux opinions.
Ce métissage crée l’humanité.
J’ai trouvé le choix de cette phrase intéressant. Le problème avec l’ethnocentrisme est que l’homme qui pose un jugement se met au centre. Il fait partie de l’humanité ainsi que les membres du groupe « sa tribu » auquel il appartient. Ainsi toute personne qui ne fait pas partie de la tribu est « sauvage » et ne peut faire partie de l’humanité. Je suis donc d’accord avec l’analyse de l’extrait. Toute personne ayant une culture autre que celle de la communauté se voit dépourvu de son « appartenance à l’humanité ». Pour moi l’humanité n’a pas de frontières et n’appartient pas à une tribu mais a un ensemble de tribus. Tout être de race humaine quel que soit sa croyance religieuse, son origine ou sa nationalité y’est un élément fondamental.