« L’attitude la plus ancienne, […] consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles: morales, religieuses, sociales, esthétiques qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions »
J’ai choisi de commenter cette citation car je trouve que celle-ci montre bien la société dans laquelle nous vivons. En effet, qui n’a jamais été critiqué parce qu’il ne partageait pas les mêmes idées? Cette citation insiste bien sur le fait que l’homme a des convictions et qu’il est difficile de le faire changer d’avis.
De plus, cette citation se rapporte à la notion d »altérité », et permet de se questionner sur les différences de cultures. Nous pouvons donc faire un lien entre cette citation et mon sujet d’Ercapp sur les sorties scolaires. Ainsi,on peut se demander si les sorties scolaires peuvent être un moyen de pallier les écarts et les différences entre élèves concernant la culture?
« On refuse d’admettre le fait même de la diversité culturelle ; on préfère rejeter hors de la culture, dans la nature, tout ce qui ne se conforme pas à la norme sous laquelle on vit ».
Levi-Strauss désigne donc ceux que nous rejetons »dans la nature » comme étant des sauvages, des barbares. Toutefois, il est impossible de qualifier un être humain de cette manière puisque l’homme est un être de culture est non pas de nature. Il me semble que cette citation peut être appliqué à ma problématique propre qui interroge les difficultés qu’ont les enfants des milieux défavorisés à faire l’expérience de l’altérité. En effet, si nous prenons l’exemple d’enfants »enfermés » dans leur cité et qui n’ont jamais l’occasion d’en sortir, alors l’influence des autres cultures ( au sens large du terme ) sera minime. Or, il est important de connaître d’autres formes de langage, d’autres modes de vie, etc. Cela est indispensable au développement de l’enfant et à son intégration dans la société et de façon plus général, dans le monde.
Il faut également prendre en compte l’ethnocentrisme des élèves même dans une altérité proche : la sortie scolaire peut proposer des options culturelles auxquelles les élèves ne s’identifieront pas… que se passe-t-il alors et quelle pédagogie de l’interculturel mettre en place ?