Ma thématique et mon entrée d’après Luc Collès

J’ai choisi de parler du traitement pédagogique des attentats en cycle 1. Cette thématique me semble intéressante, c’est un sujet d’actualité qui suscite de nombreux débats et de nombreuses questions de la part des enseignants notamment. C’est ce qui m’a amenée à me demander : les enseignants sont-ils formés pour faire face au questionnement des élèves ? Comment réagissent-ils au lendemain d’un attentat face à des élèves de maternelle ? Quelles pédagogies doivent-ils employer pour aborder la notion des attentats ? Comment aborder cette notion en fonction du développement cognitif des élèves de cycle 1 ? Dans quel(s) domaine(s) d’apprentissage la notion d’attentat peut-elle être abordée en classe de maternelle ?

Ces questions de départ m’ont amenées à me demander pourquoi et comment aborder le problème des attentats en cycle 1 ?

Pour cela j’ai choisi d’aborder mon sujet d’après deux méthodologies présentées dans l’article de Luc Collès :

  • L’approche de l’interculturel par les représentations et les stéréotypes (première)
  • L’apport linguistique (cinquième)

3 réflexions sur « Ma thématique et mon entrée d’après Luc Collès »

  1. J’ai choisi de faire mon sujet de mémoire sur les représentations autour des langues et cultures d’origine des élèves et les stratégies possibles d’intégration à l’école. Je trouve ce sujet intéressant car nous avons de plus en plus l’occasion de rencontrer des enfants ne parlant pas du tout français dans des écoles car ils ont suivi leurs parents qui ont soit des projets à long terme en France soit ne sont que de passage pour atteindre leur réelle destination. Selon leurs objectifs les enfants s’investissent plus ou moins à l’école. Mais même le cadre familiale peut être un frein à son adaptation car les parents parlent dans leur langue maternelle, … J’aimerais donc voir comment les enseignants intègrent ces élèves au sein de la classe et de l’école, et les outils mis à leurs dispositions. J’aimerais également savoir si pour eux ces élèves sont un plus pour le développement culturel des autres élèves afin de savoir que la culture française n’est pas la seule existante dans le monde mais aussi pour l’élève allophone qui lui permettrait de peut être mieux appréhender la culture française et la langue. Ou si au contraire les enseignants ne voient que le fait de devoir faire apprendre la langue française à l’élève sans prendre en compte son ressenti.
    J’ai donc choisi d’appliquer la deuxième méthodologie de l’article car je pense que l’école peut aider l’enfant à ne pas ressentir ce « manque du pays » souvent causé par le manque de compréhension de la langue française parfois compliquée à apprendre selon le pays d’origine. Il faut donc voir avec les enfants entre eux les stéréotypes de chaque pays concernés dans la situation classe, pour mieux connaître l’enfant. Peut être qu’il aura plaisir à parler de son pays d’origine et de ces coutumes locales à ces nouveaux camarades. Cela aurait pour objectif de développer leurs curiosités, éviter les réactions négatives et la mise à l’écart du nouvel arrivant. Et ainsi débloquer des situations qui pourraient être un problème si non développer en classe, et impliquer une confrontation des cultures avec les points différents et identiques, …
    Je pense donc faire deux parties qui structurerait mon écrit. Une partie sur les enfants ayant une double nationalité (française et autre), car dans les écoles cela est également très fréquent de trouver des élèves parlant aussi bien français qu’une autre langue qu’ils parleraient dans leurs familles restées dans le pays d’origine. Et une deuxième partie sur les enfants ne parlant pas du tout français (allophone) pour les raisons que j’ai expliqué plus haut.

  2. Pour répondre à Marie, je pense que l’entrée par les stéréotypes et l’entrée linguistiques sont de bonnes entrées pour peu que l’on considère qu’il faut parler des attentats en cycle 1. Cela ne va pas de soi (comme nous l’avons évoqué en atelier d’ailleurs). Du coup se poser la question des entrées pertinentes dans ce contexte a vraiment du sens.

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