Pour un Français, qu’est-ce qu’être Américain?

Premièrement, cela dépend de ce que l’on entend par « Américain ». Cela revient à demander ce qu’être « Européen » en terme de continent. L’Amérique, même seulement l’Amérique du Nord est très grand et séparé en plusieurs pays très différents. On ne vit pas de la même façon au Mexique ou au Canada. Une de mes professeures en LEA nous avait justement parlé de cette différence entre « Américain » et « Etats-Uniens », si moche ce mot soit-il, en insistant sur l’amalgame que cela faisait pour les autres pays américains, qui se retrouvent mis de côté.

Si, finalement, on considère le mot « Américain » comme habitant des « Etats-Unis », ce qui me vient en premier est la taille du pays. Quand on a dû dire ce qu’était être Français, j’ai dis qu’on avait la chance d’avoir la mer et la montagne dans le même pays. C’est la même chose pour les Etats-Unis. Il y a des déserts dans le sud, des tempêtes de neige dans le Nord. Tous les paysages ou presque y sont représentés. On retrouve un melting pot de culture : latino, afro-américaine, asiatique. Ce melting pot vient des différents mouvements migratoires qu’ont connu les Etats-Unis au fil des siècles.

C’est également un pays qui a une histoire très riche et puissante malgré que ce soit un pays jeune. En 500 ans, ils ont vécu des guerres, une ségrégation, une bataille contre l’URSS pour l’espace. On a le sentiment que tout se passe très vite là-bas. Beaucoup d’inventions et de grandes entreprises viennent des Etats-Unis. Il est devenu le pays le plus puissant du monde presque dès son indépendance. Utiliser le mot « Américain » pour parler seulement des habitants des Etats-Unis amplifie ce côté supérieur et puissant du pays. Tous les mouvements entre pays se font en dollars, ils parlent la langue internationale. Les Etats-Unis, c’est le monde de la démesure. Il y a des gratte-ciels dans toutes les grandes villes. Tout semble plus grand : les véhicules, la nourriture…

Mais finalement, l’idée que je me fais des habitants ne reprends pas ça. Je vois les maisons en bois facilement détruites lors de la saison des cyclones. Les différentes communautés qui s’entraident, même celle des natifs américains comme les Navajos. Comme beaucoup, je rêve d’aller aux Etats-Unis. Je veux voir les parcs nationaux, l’ambiance de la Nouvelle-Orléans, le festival de montgolfières du Nouveau-Mexique. Ce n’est peut-être pas ce qui nous vient en premier quand on parle des Etats-Unis mais c’est ce qui me semble le plus intéressant.

 

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